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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
11 avril 2022 1 11 /04 /avril /2022 16:39
Gresea Échos N°109 "Gilets jaunes et violence de classe"

Gresea Échos N°109 "Gilets jaunes et violence de classe"

Éditorial du GRESEA ÉCHOS N°109, mars 2022

Dans ce Gresea Échos, nous nous proposons de revenir sur l’impressionnante mobilisation sociale du mouvement des Gilets jaunes (GJ), qui a marqué l’actualité, fin 2018 et 2019. Elle se situe en France, mais aussi en Belgique ou à l’île de la Réunion, même si dans ces deux derniers cas, la durée du mouvement a été plus courte. Beaucoup d’encre a coulé pour expliquer les raisons, les dynamiques et les spécificités de ce mouvement populaire face aux modes de gouvernement de la France de Macron.

Cependant, très peu d’auteurs ont intégré le fait qu’une même dynamique – celle d’une opposition démocratique aux autorités politiques – s’est déroulée en même temps dans des pays distincts. Ceci permet de proposer des explications qui, détachées du seul contexte de la France, repositionnent le mouvement des Gilets jaunes dans des processus de transformation des réalités politiques beaucoup plus larges.

Une violence politique illégitime

Nous nous concentrons ici sur une seule observation, celle de la violence politique exercée durant ces mobilisations. Nous renversons le regard. Alors que les Gilets jaunes furent largement présentés dans les médias comme une bande de « casseurs », voire d’« assassins », nous interrogeons ici au contraire la légitimité de l’exercice de la violence d’un État à l’encontre d’une partie de ses citoyens qui exerce de facto un de leurs droits fondamentaux : manifester et faire entendre ses désaccords politiques. Il ne s’agit pas de nier que divers dégâts matériels ont bien eu lieu au cours de certaines mobilisations, mais plutôt, d’appliquer une autre grille de lecture sur ces microévénements pour revenir à l’essentiel.

Si l’exercice de la démocratie a banalisé l’idée de la nécessité « d’une violence légitime et proportionnée » afin que l’État protège un ordre public social au bénéfice de tous, la thèse principale développée dans ce numéro est que cette « légitimité » de la violence de l’État est de moins en moins évidente.

Quarante ans de diffusion du néolibéralisme comme doctrine de gouvernement, quels que soient les partis au pouvoir, ont fortement érodé les pratiques démocratiques des autorités politiques. Rappelons ici que c’est la mise en place d’États sociaux de redistribution plus égalitaire des richesses, qui avait constitué le socle de la politique de refondation de la démocratie en Europe occidentale en 1944-1945. Ce déploiement démocratique était né, d’une part, d’un état particulier des rapports de force entre les classes supérieures et le reste de la société : la volonté large d’effacer les horreurs nazies, le profil bas du patronat qui avait collaboré avec les forces d’occupation, la peur de la révolution communiste avec l’attrait pour l’URSS ou via les multiples tensions sociales dans un contexte de reconstruction accélérée des économies et, d’autre part, de la généralisation des amorces d’institutions distributives testées durant l’entre-deux-guerres : les politiques fiscales de captation de « surplus » de profits, le renforcement des missions de services publics ou la mise en place de systèmes de sécurité et de protection sociales à visée universelle. Tout ceci a été invalidé par les politiques néolibérales depuis le milieu des années 1970. [...]

par Anne Dufresne, Corinne Gobin

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2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 14:16
Le McKinseygate
Le McKinseygate

Le McKinseygate

Le scandale causé par les informations de la commission sénatoriale d’enquête sur le recours systématique par l’État à des cabinet de consulting, a pris de l’ampleur. Effarés les Français ont appris que l’État avait eu massivement recours à des intervenants externes, en général des cabinets à bases anglo-saxonnes, pour des missions dont l’utilité ne sautait pas aux yeux, c’est le moins que l’on puisse dire. Le tout pour plus d’un milliard d’euros (!) pour la seule année 2021.

Ce que l’on appelle maintenant « l’affaire McKinsey » dégage des fumets particulièrement malodorants, à base de soupçons de corruption, de connivences, de conflits d’intérêts, de fraudes fiscales, de faux témoignages, et autres joyeusetés. Qui donnent avec insistance l’image d’une république bananière.

Tout cela fait particulièrement désordre à 15 jours du premier tour de l’élection présidentielle. Le principal intéressé, qui a manifestement impulsé ces dérives depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, a été contraint de s’exprimer. Et il l’a fait, comme à son habitude en procédant par affirmations invérifiables et en rappelant à nouveau avec arrogance qu’il se considère intouchable. Emmanuel Macron a actualisé le fameux « qu’ils viennent me chercher ! » utilisé au moment de l’affaire Benalla : « Il faut être très clair, parce que là on a l’impression qu’il y a des combines : c’est faux, il y a des règles de marchés publics. S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal. » a-t-il asséné sur le plateau de France 3.

On ressort stupéfait de la lecture du rapport de la commission d’enquête du Sénat. Par le volume invraisemblable des achats par l’État de ces missions externes, par leurs fréquentes inutilités, et l’importance vertigineuse des rémunérations. [...]

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23 janvier 2022 7 23 /01 /janvier /2022 17:08

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

La phrase du candidat communiste à la présidentielle est pourtant impeccable, en ce qu’elle pointe la nouvelle forme que prend l’écrasement des prolétaires dans un monde régi par le capitalisme consumériste et le modèle du low cost.
En ce mois de janvier, certains se désolent de voir la gauche réduite à la portion congrue dans un pays dont beaucoup diagnostiquent l’état de « droitisation » avancée. D’autres attendent que « sainte Christiane », entre deux paraboles inspirées, descende de son Olympe pour la rédemption ultime. Et chacun de s’interroger : comment a-t-on pu en arriver là ? La faute aux médias qui « banalisent l’extrême droite » et « usent de son vocabulaire » ? La faute aux « populistes » qui manipulent des électeurs par conséquent manipulables ? Et puis surgit un épisode, tout juste une anecdote, et tout s’éclaire. Et l’on est pris d’une pensée émue pour Jean Jaurès, Léon Blum ou Jean Zay.
On avait déjà remarqué que Fabien Roussel, candidat communiste à l’élection présidentielle, faisait entendre une musique nouvelle. Déjà, il est candidat, quand son parti, depuis longtemps, avait renoncé à toute forme d’existence et s’était rangé derrière des Insoumis chez qui les transfuges du NPA ont pris le pas sur les grognards du Parti de gauche. Et le voilà qui déclare tout de go, en un week-end où Emmanuel Macron et Valérie Pécresse se sont lancés dans un concours de Kärcher : « Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage : c’est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre, c’est de permettre aux Français d’y avoir accès. » Un esprit naïf considérera qu’il n’y a pas là matière à s’émouvoir et que la proposition n’est pas d’une audace ébouriffante. C’est oublier ce qu’est devenue la gauche. [...]
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17 janvier 2022 1 17 /01 /janvier /2022 15:23

Aux lecteurs réguliers, aux lecteurs occasionnels.

Veuillez excusez le silence de ce blog pendant quelques semaines.  Mon ordinateur était malade, très malade, juste à la veille des fêtes.  Le voici de nouveau en service grâce à un habile artisan informaticien.

Alors : Meilleure année 2022 ! Bonne année de résistance et de conquêtes !

Résistances

Au Covid-19 et au climat anxiogène entretenu par les médias et le pouvoir

Aux lois liberticides

Aux lois anti-sociales

Aux attaques contre les services publics et la santé

Aux surenchères guerrières de l'OTAN et des Etats-Unis

Aux campagnes et décisions de Bruxelles et du conseil de l'Europe pour déréglementer toujours plus, privatiser encore davantage

Conquêtes

Pour l'hôpital public et celle des services publics, prélevons sur les bénéfices des industries pharmaceutiques

Pour les salaires et pensions, prenons sur les dividendes qui flambent en Bourse

Finissons-en avec les institutions de la Vème République,  refusons qu'elles soient pérennisées, acceptées, présidentielles après présidentielles,  par ceux-là même qui les combattent

Conquérons l'indépendance face à l'Union Européenne et le capitalisme mondialisé qui, sous l'impulsion des Etats-Unis, dicte la politique des Etats, soumet les Nations, dressent les peuples les uns contre les autres dans une dangereuse course  aux armements.

Yvette Genestal

 

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19 octobre 2021 2 19 /10 /octobre /2021 14:27
L’éditorial du Monde (09/10/21) était bien inspiré en concluant, non sans fureur contenue : « il faudra bien un jour crever l’abcès et décider ce qu’adhérer à l’Union européenne veut dire ».

L’éditorial du Monde (09/10/21) était bien inspiré en concluant, non sans fureur contenue : « il faudra bien un jour crever l’abcès et décider ce qu’adhérer à l’Union européenne veut dire ».

Après leurs collègues allemands l’année dernière, les juges constitutionnels polonais lâchent une véritable bombe

Branle-bas de combat à Bruxelles – et ce terme doit être pris au pied de la lettre. Il n’a fallu que quelques heures à la Commission européenne pour réagir à l’arrêt rendu le 7 octobre par la Cour constitutionnelle polonaise. Il est vrai que celui-ci constitue une véritable bombe. Jamais en reste d’une surenchère, Clément Beaune, le secrétaire d’Etat français à l’Europe, a même tonné : « c’est gravissime ».

La plus haute instance juridique polonaise avait été sollicitée en mars dernier par le premier ministre de ce pays. En effet, la Cour de justice européenne (CJUE) avait, à plusieurs reprises, mis en cause un certain nombre de réformes décidées par Varsovie, en particulier la restructuration du système judiciaire. Les griefs bruxellois s’étendent par ailleurs à d’autres domaines, comme le pluralisme de la presse, ou les lois jugées discriminatoires envers la « communauté » homosexuelle.

La Pologne doit-elle se soumettre en toute matière aux juges suprêmes de l’Union européenne – telle était donc la question soumise au Tribunal constitutionnel du pays. L’affaire est tellement sensible que cette instance a par trois fois différé sa décision. L’arrêt n’en est pas moins net. Pour les gardiens de la loi fondamentale, « la tentative d’ingérence de la CJUE dans le système judiciaire polonais remet en cause le principe de la primauté de la Constitution polonaise ainsi que de sauvegarde de la souveraineté dans le processus d’intégration européenne ». Les juges estiment pouvoir et devoir vérifier la conformité à la constitution polonaise du droit européen, mais aussi des verdicts de la CJUE. [...]

La suite sur le site de Ruptures :

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10 octobre 2021 7 10 /10 /octobre /2021 15:03

Cet article est reposté depuis Réveil Communiste.

Ecrit par Gilles Questiaux, 26 mai - 12 juin 2017, relu le 9 octobre 2021

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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 22:06
Ruptures septembre 2021

Ruptures septembre 2021

Au sommaire :

– l’éditorial qui pointe le rêve de certains de remettre sur le tapis l’urgence d’une « défense européenne », et notamment d’une force militaire d’intervention rapide de 5 000 militaires

– une analyse de la flambée des prix de l’énergie partout en Europe, alors que l’ouverture à la concurrence était censée bénéficier aux consommateurs ; en cause notamment : le durcissement par Bruxelles des contraintes environnementales, et les quotas de CO2

– un tableau du fiasco de l’OTAN en Afghanistan, et des tentatives de relancer le projet d’« autonomie stratégique » de l’UE ; mais le thème divise déjà les Vingt-sept, qui n’ont guère soutenu Paris après la gifle infligée par Canberra et Washington dans l’affaire des sous-marins

une analyse des résultats des élections du 26 septembre en Allemagne : les électeurs ont infligé un revers historique au parti de la chancelière ; le suspense demeure sur la formation d’une future coalition et le nom du prochain chancelier, mais pas vraiment sur la politique qui sera menée

– un point sur les élections du 19 septembre en Norvège, où les sociaux-démocrates sont en passe de revenir au pouvoir malgré un score médiocre, et où la question de l’énergie a marqué la campagne

– et, bien sûr, comme chaque mois, les brèves

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25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 19:33
HERA - La commission européenne a décrété : Terminée la souveraineté des États en matière de politique sanitaire.
HERA érigée en nouvelle divinité de l’UE

 

Par Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation aux relations internationales
 

Comme nous l’écrivions en avril 2021, dans un article intitulé : Vers une « Europe de la santé » à marche forcée (https://www.pardem.org/vers-une-europe-de-la-sante-marche-forcee-13), la Commission européenne (CE) dépossède les États de leurs prérogatives en matière sanitaire. Mais l’instrument de cette destruction baptisé « Health Emergency Response Authority » (HERA), en bon globish, va plus loin. Explications.

Sous le (faux) prétexte de renforcer la capacité de l’Union européenne « à prévenir, détecter et contrer rapidement les prochaines crises sanitaires », la Commission européenne (CE) dote sa nouvelle instance de 6 milliards d’euros pour « développer, approvisionner, stocker et distribuer des traitements médicaux ».
Mais pour la Commission, HERA ne sera pas une agence indépendante sur le modèle de l’Agence européenne des médicaments (EMA) ou du Centre européen de prévention et de contrôle des ma-ladies (ECDC). Non. Elle sera établie « au sein de la Commission », complètement opérationnelle dès le début 2022, fonctionnera de façon flexible (?) et s’appuiera sur les pouvoirs et l’expertise de l’exécutif européen dont on peut juger de l’efficacité à travers sa “gestion” de la crise du Covid-19…[...]

« L’HERA répondra aux défis du marché et stimulera la capacité industrielle. L'HERA maintiendra un dialogue étroit avec l'industrie, établira une stratégie à long terme pour la capacité de production et des investissements ciblés, et s'attaque-ra aux goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement pour les contre-mesures médicales… Les activités de l'HERA s'appuieront sur un budget de 6 milliards d'euros provenant de l'actuel cadre financier pluriannuel pour la période 2022-2027, dont une partie proviendra du complément NextGeneration EU… Le soutien total s'élèvera à près de 30 milliards d'euros pour la pro-chaine période de financement et même davantage si l'on tient compte des investissements à l'échelon national et dans le secteur privé (facilité pour la reprise et la résilience, REACTEU, Fonds de cohésion et le programme InvestEU au sein de l'UE, ainsi que l'instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale en dehors de l’UE) ».

La suite sur le site du Pardem :

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16 août 2021 1 16 /08 /août /2021 15:00

Cet article est reposté depuis Réveil Communiste.

Pourquoi confisquer les avoirs aux États-Unis de personnes qui n'en possèdent pas? Et bien, pour faire croire qu'ils en possèdent, ballot ! et plus largement pour réaffirmer la prétention des États-Unis à légiférer et à instruire des procédures partout dans le monde, au mépris le plus total de la souveraineté des autres pays.

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5 mai 2021 3 05 /05 /mai /2021 03:50
1) - Une grenouille nage dans une marmite remplie d’eau FROIDE. Un feu est allumé sous la marmite pour faire monter progressivement la température. La température monte, l’eau est tiède, la grenouille s'agite moins mais ne s’affole pas. La température de l'eau grimpe, l’eau est vraiment chaude, la grenouille trouve ça désagréable, elle s’affaiblit mais supporte la chaleur. La température monte encore, jusqu’au moment où la grenouille finit par cuire et mourir. Morale de l’histoire : lorsqu’un changement s’effectue d’une manière lente, il échappe à la conscience et ne suscite aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. Controversée et sujette à discussion, la parabole de la grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite traduit le phénomène d'habituation et de passivité dans un environnement qui se dégrade progressivement au point de mettre sa propre vie en péril.

Par Joël Perichaud, Secrétaire national du Parti de la démondialisation chargé des relations internationales

Mollement critiquée par ceux qui voudraient s’auto-instituer « Grands chefs à plumes » de l’UE, la Commission a présenté, dès novembre 2020, une liste de propositions visant à « mieux préparer l’Europe face aux crises sanitaires à venir ».
Ces propositions constituent un pas important vers une véritable Union européenne de la santé dont on constate chaque jour la nocivité. L’objectif est, encore et toujours, de déposséder les États membres de leurs prérogatives en matière sanitaire.
La grande destruction des nations par l’UE se fait toujours selon la même méthode appelée couramment « Métaphore de la grenouille qui ne savait pas qu'elle était cuite (1)», et par le même truisme : unis on est plus fort. Mais au fait, contre qui et pour qui ?

Nouvelle autorité sur le modèle US

Acte I : Étendre les pouvoirs des organisations supranationales

Pour commencer, il est donc prévu de renforcer le rôle du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et de l’Agence européenne des médicaments (EMA).[...]

Avec ces deux mesures, c’est bien la main-mise de la Commission, non élue, sur les traitements (vaccins, médicaments), les matériels médicaux, la réponse sanitaire d’urgence… Bref, la fin des instruments nationaux de politiques de santé publique est actée.

Acte II : Créer une nouvelle « autorité » sur le modèle financier américain

Pour les europiomanes, l’exemple à suivre, même s’il est inefficace et destructeur pour les peuples, est celui des Etats-Unis. Il est donc prévu de créer d’ici fin 2023, sur le modèle de la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA) américaine, une autorité pour la réaction aux urgences sanitaires. Il faut bien sûr la donner d’un nom qui fleure bon le globish. Ce sera « Health Emergency Response Authority » (HERA) et elle fonctionnera comme sa source étatsunienne.
Créée en 2006, la BARDA est l’agence US responsable des contre-mesures médicales contre le bioterrorisme, les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, les pandémies et les maladies émergentes.[...]

Ne ratez pas les chapitres 2 et 3 à venir. Ça vaut le coup :
Echecs répétés de l’Union européenne
Ecolo l’UE ? Honteuse fumisterie !

Lire l'article intégral ici : https://www.pardem.org/vers-une-europe-de-la-sante-marche-forcee-13

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