Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
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Humeur
Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de
l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].
L’adoption cette nuit par la Knesset (le parlement israélien) de la loi sur « l’État-nation du peuple juif » est un événement majeur : c’est une loi « fondamentale » (l’équivalent de la constitution), et le vote, précipité ces derniers jours, survient aux termes de 7 ans de débat au cours desquels le président israélien s’est lui-même opposé au gouvernement.
Cette loi comporte plusieurs aspects d’une gravité exceptionnelle :
Elle officialise l’État d’apartheid en Israël même, en affirmant l’inégalité des droits de ses citoyens palestiniens arabes par rapport aux citoyens juifs : rétrogradation du statut de la langue arabe, possibilité de réserver des localités aux seuls citoyens juifs, droit à l’autodétermination réservé au seul « peuple juif ».
Elle foule aux pieds les dispositions du « plan de partage » définies par la résolution 181 de l’Onu, acceptée par Israël (de même que la résolution 194 sur le retour des réfugiés palestiniens) comme condition de son admission à l’ONU.
Elle met en danger les citoyens juifs dans le monde entier, en en faisant les parties prenantes de son projet suprémaciste et colonial : c’est un danger qui a été bien vu par 14 organisations juives américaines qui appellent à s’opposer à cette loi.
Elle officialise l’annexion de Jérusalem (y compris Jérusalem Est) ; elle cite dès la première ligne la « terre d’Israël » en même temps que l’« État d’Israël », renforçant l’ambiguïté sur ses frontières, qui n’ont toujours pas été définies ! Dans ce contexte, la phrase qui définit l’« implantation juive » comme une « valeur nationale » est lourde de menaces en termes systématisation de la politique d’annexion, de colonisation, de vols de terres, comme aujourd’hui à Khan Al-Ahmar.[...]
Vue d’Athènes depuis la colline du Lycabette, Grèce, 15 février 2018. Konstantinos Tsakalidis / SOOC
De plus en plus de Grecs sont contraints de léguer leur héritage à l’État, faute de pouvoir payer les impôts sur les biens immobiliers. Une conséquence des politiques d’austérité infligées au pays par l’Union européenne et le FMI.
La Grèce a beau se préparer à sortir de la tutelle budgétaire imposée par le FMI et l’Union européenne il y a huit ans, les effets des cures de rigueur successives sont pourtant toujours aussi douloureux pour la population. Comme nombre de journaux, I Kathimerini reprend les chiffres officiels publiés hier, 16 juillet, par les autorités helléniques. “En 2017, on estime que les refus de succession ont dépassé les 135 000 biens, soit par manque de successeurs, soit par impossibilité de payer les droits de succession, la taxe foncière et autres impôts. C’est un échantillon caractéristique de milliers de foyers qui, croulant sous le poids des taxes, préfèrent léguer leurs biens à l’État plutôt qu’en hériter”, souligne le quotidien d’Athènes.[...]
Il y a encore des dates marquantes et des faits oubliés ou très peu connus de l’histoire de la colonisation française en Algérie. Il y a aussi des martyrs dont on ne parle que rarement des deux côtés de la Méditerranée.
Il s’agit des militants du PPA-MTLD assassinés un certain 14 juillet 1953 à Paris, à quelques mois du déclenchement de la Guerre de Libération nationale.[...]
Juillet 1953, un portrait de Maurice Lurot est posé rue du Ruisseau à Paris, là où il vendait l'Humanité Dimanche. Mémoire d'Humanité/Archives dép. de la Seine-Saint-Denis MAUD VERGNOL L'HU...
Le gouvernement communiste du Kerala, petit Etat du sud-ouest de la fédération indienne, vient de couronner par le lancement du label « Kerala Organic », les succès de sa politique volontariste en matière d’agroécologie: L’objectif est de passer à une production agricole 100% bio à l’horizon 2020. Avec 100 000 tonnes de produits bio annuels, la moitié du chemin semble déjà parcouru. Mais ce n’est pas tout : la diversification de la production agricole, propre à développer une véritable autosuffisance alimentaire, a déjà transformé le pays. La rupture avec le modèle de monoculture intensive dépendante, avec ses survivances féodales, semble bien engagée et « durable » (puisqu’agroécologique), et les principes politiques du gouvernement n’y sont certainement pas étrangers.
Le Kerala, gouverné par les communistes depuis 1957, présente sur cette voie agricole durable, certaines similitudes avec la révolution agroécologique cubaine, dont il est inutile de rappeler les incontestables succès et le leadership en la matière depuis les années 90 : Le peuple kéralais est le plus instruit de tous les peuples indiens, le système scolaire et universitaire rivalise en performance avec celui de Cuba et l’IDH (Indice de Développement Humain) combinant les indicateurs économiques, scolaires et sanitaires, compte parmi les plus élevés des pays en voie de développement, … comme à Cuba. [...]
Vous remarquerez que bizarrement les médias français et les bonnes âmes des réseaux sociaux, à l’affût de la dissidence russe, y compris la plus suspecte, ne font jamais état de la question de l’âge de la retraite qui suscite en Russie des manifestations collectives d’opposition et qui présente pourtant « l’avantage » d’avoir quelques ressemblances avec nos propre problèmes. Mais peut-être justement pour cela et également le fait que c’est le parti communiste qui est le fer de lance de la contestation du pouvoir et pas les stipendiés de la CIA (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Justin Trudeau, le Premier ministre du Canada, et Jean-Claude Juncker, le Président de la Commission européenne, veulent imposer le Ceta malgré la vague d'opposition en Europe. - Aurore Belot /Isopix/SIPA - Photo vue dans Marianne
Les bonnes nouvelles venues d’Italie se font rares ces temps-ci. Le refus du nouveau gouvernement de ratifier le CETA, le traité de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada, doit pourtant être salué, tant le débat sur les traités de libre-échange a été escamoté partout en Europe ces dernières années.
En France, le président de la République se dérobe en retardant le débat parlementaire sur la ratification de l’accord
En France, depuis plusieurs mois, le président de la République se dérobe en retardant le débat parlementaire sur la ratification de l’accord. Lui-même s’est résolument engagé en faveur de l’accord durant la campagne présidentielle en dépit d’une large contestation de la société civile européenne dont il souhaite pourtant être le héraut. Mais il sait que les divergences existent jusque dans les rangs du gouvernement. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert, n’a-t-il pas signé en janvier 2017 une tribune contre le CETA ? La fondation Nicolas Hulot ne dénonce-t-elle pas de longue date un accord « climaticide » ?
Plus de pollution, pas plus de croissance
La ratification du CETA n’a, en réalité, pas de justification économique robuste. De l’aveu même de la Commission européenne, les gains en termes de croissance sont inexistants. Ils sont mêmes jugés légèrement négatifs par une étude indépendante menée par une université américaine dont le scénario central comprend la perte de près de 200 000 emplois européens d’ici 2023. [...]
Rénover le rôle des organisations internationales
Nous souhaitons faire des futurs accords commerciaux des accords véritablement complets, où les aspects environnementaux et sociaux ne seront pas une composante marginale et accessoire, mais des paramètres conditionnant l’effectivité des traités et ayant un aspect contraignant. [...]
Lutte contre le changement climatique, l’évasion fiscale ou encore l’accaparement des terres : autant de réformes censurées, vidées de leur substance ou avortées ces dernières années, suite à des avis et décisions du Conseil d’État et du Conseil constitutionnel, rendus au nom de la défense des droits de propriété et de la liberté des entreprises. Les Amis de la Terre France et l’Observatoire des multinationales publient aujourd’hui un rapport d’enquête sur les coulisses de ces décisions et le lobbying qui s’exerce sur ces deux institutions en toute opacité : Les Sages sous influence ? Le lobbying auprès du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État.
Dans le cadre de la réforme constitutionnelle examinée en Commission des Lois cette semaine à l’Assemblée nationale, des intellectuels, relayés par des parlementaires, appellent à modifier la Constitution pour encadrer l’exercice de la liberté d’entreprendre et des droits de propriété pour protéger l’intérêt général [1].
Une réflexion importante mais qui doit être complétée par les mesures indispensables pour agir à la source : encadrer le lobbying et les conflits d’intérêts au sommet de l’État.
Conseil d’État et Conseil constitutionnel, deux institutions très proches l’une de l’autre, sont devenus ces dernières années des lieux de plus en plus importants de lobbying pour les milieux économiques, qui s’en sont saisi avec succès pour faire annuler ou amoindrir des réformes qui leur déplaisaient. Peu connu, ce lobbying s’exerce généralement de manière opaque, au travers de « portes étroites » ou contributions extérieures, loin de l’opinion publique et même de la société civile et des parlementaires. Il se nourrit également des allers-retours entre haute fonction publique, cabinets d’avocats d’affaires et entreprises privées, pratique qui semble être devenue la norme. [...]
19 juin 2016 Continuateur de Hollande et de Sarkozy, qui fut le douteux instigateur de l'ingérence impérialiste qui a mené au chaos la Libye et l'Afrique occidentale en forçant des centaines de...
23 Juin 2018 - Vu sur le blog "Histoire et société"
Je suis à 100% d’accord avec cet article de Dominique Vidal et c’est tout ce que je demande aujourd’hui aux communistes que d’arrêter de suivre les analyses qui lui sont imposées par la bourgeoisie, ils se tirent une balle dans le pied (note de Danielle Bleitrach)
Quiconque s’emploie à critiquer la mondialisation libérale se voit souvent opposer le « bilan du communisme » – sous-entendu : le goulag, la répression policière, les pénuries alimentaires… Cet argument, qui permet de disqualifier l’idée même de solution de rechange au marché capitaliste, montre combien il reste difficile de tirer les enseignements de la période soviétique.
par Dominique Vidal
Bal sur une place de Yalta en Ukraine. Photographie de Davide Monteleone, 2007.
Vingt-cinq années se sont écoulées depuis la chute du mur de Berlin. Pourtant, la propagande visant à réduire le « communisme réel » au goulag reste plus prégnante que jamais. Un spécialiste en la matière, l’historien Stéphane Courtois, répète même que « la dimension génocidaire des régimes communistes apparaît en toute clarté ». L’enjeu de cette bataille d’idées concerne moins le passé que le présent et l’avenir : il s’agit de bétonner dans l’opinion la conviction qu’il n’y a « pas d’alternative » à la loi des marchés. [...]
En 2024, les 40 plus grosses entreprises françaises ont distribué un montant jamais vu de dividendes, estimé à 98,2 milliards d’euros, en dépit de résultats parfois en baisse. Dans ce monde en constante ébullition, il est des vérités rassurantes qu’il...
Le 12 janvier, le président croate a été triomphalement reconduit dans ses fonctions à l’issue du second tour où il a rassemblé 74,7% des suffrages. Lors du premier tour, Zoran Milanovic avait frôlé la victoire en obtenant 49,1%, alors qu’il y a cinq...
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Sahra Wagenknecht : l’ovni des élections allemandes L’égérie de l’extrême-gauche allemande, Sahra Wagenknecht, réussira-t-elle son pari de rentrer au parlement national, un an après la création de son parti ? À cinq semaines des élections...
« Bachar a du sang sur les mains, mais pas plus que Bush » : les vérités de Régis Le Sommier
Bachar, Poutine, Trump : les vérités d'un reporter de guerre 🔷 Avec Régis Le Sommier Grand reporter, Directeur de la publication d'Omerta Auteur récemment de...
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A mon avis, il n'avait pas été aboli. Bon, journalistes et économistes de tout bord, y compris dans la presse dite de gauche, préfèrent parler de libéralisme ou de néo-libéralisme pour qualifier le Capital. Alors que par définition,...
USA : Leonard Peltier enfin libéré de prison Washington, 20 janvier (Prensa Latina) Leonard Peltier, le leader amérindien emprisonné depuis plus de 40 ans, a bénéficié aujourd'hui d'une commutation de sa peine dans l'un des derniers actes officiels de...
Par Guido LIGUORI, professeur d’université Les raisons d'une alternative au Parti démocrate n'ont pas disparu. Mais il faut changer de tactique : un accord avec le centre-gauche peut servir à rééquilibrer les poids et à faire bouger la ligne. Dans Il...
Parti communiste des États-Unis :Cessez-le-feu à Gaza - Israël et les Etats-Unis doivent rendre des comptes 1/17/25, 2:08 PM Cessez-le-feu à Gaza - Israël et les Etats-Unis doivent rendre des comptes Parti communiste des États-Unis Un accord de cessez-le-feu...