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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 15:20

Le 26 mai prochain, nous sommes appelés à élire nos députés européens.

Depuis 1957 les gouvernements européens ont oeuvré dans l'ombre pour enfermer les citoyens de chaque pays adhérent dans une Europe ayant pour principes quasi constitutionnels le capitalisme mondialisé : "Libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux", "concurrence ... pas faussée".

Tout le pouvoir a été confié à la commission européenne, véritable gouvernement de l'Union européenne. Politique agricole commune, Traité de Maastricht, Traité de Lisbonne : peu à peu les Etats ont été privés de pans entiers de leur souveraineté au plan monétaire, commercial, économique, extérieur. Pendant ce temps la défense était confiée à l'OTAN.

Toute la politique de la France aujourd'hui est corsetée et inspirée par l'UE : Casse des transports publics, des retraites, du droit du travail, de la sécurité sociale, privatisations ... Tout est dans les directives. Toutes les luttes des dernières années ont eu pour enjeu ces politiques européennes. Même si les salariés, tout comme les gilets jaunes, préfèrent s'adresser à ceux qu'ils ont élus en France, en oubliant l'UE plus lointaine.

Dans cette Europe là, les Français peuvent voter pour un changement politique et social. Mais les traités européens s'y opposent. Juncker l'a bien martelé à propos de la Grèce : "Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens".

Sauf à décider d'en sortir.

Alors changer l'Europe en changeant la majorité du Parlement européen ?

Ce dernier n'a aucun pouvoir. Il ne désigne pas la commission. Ni même le président de la commission. C'est un arrangement entre amis européistes et non le résultat de l'application d'un texte institutionnel. Même si le président était, jusqu'alors, le chef du parti victorieux : socialiste ou de droite. Le Parlement ne vote ni les traités, ni les directives, ni même les lois européennes. Chaque fois qu'il vote contre l'avis de la commission - c'est très rare - il doit ensuite discuter avec la commission et faire des "compromis". Il ne décide donc de rien.

Dans cette UE dominée par les lobbys et le capitalisme mondialisé, le citoyen n'a aucun pouvoir. Tous les 5 ans, les institutions européennes lui donnent l'illusion qu'il peut décider. Mais aucune élection au Parlement ne peut faire évoluer quoique ce soit en Europe. Et même si une percée des opposants aux politiques européennes se faisait, la droite européenne bâtirait une alliance très rapide avec les socialistes et les libéraux pour s'opposer au "populisme".

Alors la décision se fera dans chaque pays, mais certainement pas dans les urnes dimanche prochain.

Je ne veux cautionner ni l'illusion sociale, ni l'illusion démocratique. Je m'abstiendrai.

Soutenons, renforçons les luttes partout où elles existent - syndicales, politiques, gilets jaunes - et à faire la clarté sur les politiques européistes du pouvoir Macron-Philippe. Seule solution pour créer le rapport de force nécessaire pour en finir avec ces politiques européennes mortifères. Et pour sortir de cette UE qui les conduit.

Yvette Genestal

 

 

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 15:55

14 septembre 2015

Extraits

Traité du fonctionnement de l'UE

 

"Article 120

Les États membres conduisent leurs politiques économiques en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne, et dans le contexte des grandes orientations visées à l’article 121, paragraphe 2. Les États membres et l’Union agissent dans le respect du principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, favorisant une allocation efficace des ressources, conformément aux principes fixés à l’article 119."

"Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d’une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union.

Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe (?) le Parlement européen de sa recommandation." [...]

Traité de Maastricht

"4. Lorsqu’il est constaté, dans le cadre de la procédure visée au paragraphe 3, que les politiques économiques d’un État membre ne sont pas conformes aux grandes orientations visées au paragraphe 2 ou qu’elles risquent de compromettre le bon fonctionnement de l’Union économique et monétaire, la Commission peut adresser un avertissement à l’État membre concerné. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, peut adresser les recommandations nécessaires à l’État membre concerné. Le Conseil, sur proposition de la Commission, peut décider de rendre publiques ses recommandations.

Dans le cadre du présent paragraphe, le Conseil statue sans tenir compte du vote du membre du Conseil représentant l’État membre concerné."

 

Pacte de stabilité et de croissance  fut signé à Amsterdam, le 17 juin 1997 (merci M. Jospin) :

Les Etats membres  : " 3. s’engagent à prendre les mesures budgétaires correctrices qu’ils jugent nécessaires pour atteindre les objectifs de leurs programmes de stabilité ou de convergence lorsqu’ils reçoivent un avertissement sous la forme d’une recommandation adressée par le Conseil conformément à l’article 103 paragraphe 4 du traité; "

2005 : «Améliorer la mise en œuvre du pacte de stabilité et de croissance»:

Quand vous votez, le Conseil et la Commission vous surveille.  Interdit de changer de politique:

" Le Conseil invite les États membres, lors de l’élaboration de la première actualisation de leur programme de stabilité/convergence après l’entrée en fonction d’un nouveau gouvernement, à faire preuve de continuité pour ce qui est des objectifs budgétaires approuvés par le Conseil sur la base de la précédente actualisation du programme de stabilité/convergence et à fournir – avec une prévision pour l’ensemble de la législature – des informations sur les moyens et les instruments qu’ils entendent utiliser pour atteindre ces objectifs dans le cadre de la description de leur stratégie budgétaire. […] "

 

Le rôle du parlement dans tout cela ?  Aucun. Il est seulement informé.  Et encore.  Rappelons que les négociations commerciales ( TAFTA, CETA) se tiennent et se sont tenues sous le sceau du secret.

 

Lire l'article très documenté ici sur le site Les Crises : https://www.les-crises.fr/comment-bruxelles-a-mis-l-europe-sous-tutelle-1/

 

 

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 15:37
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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 15:02
Aurélien Bernier : "L’Union européenne se révèle comme un agent du capitalisme le plus violent, jusqu’à nier l’expression démocratique et martyriser le peuple"
Aurélien Bernier : « L’Union européenne surplombe toutes les questions économiques et sociales »
Ancien militant d’Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), Aurélien Bernier est l’auteur de nombreux essais sur la démondialisation ou l’écologie, dont « La gauche radicale et ses tabous » (Seuil, 2014) et « La démondialisation ou le chaos » (Utopia, 2016). Il vient de publier avec le collectif Chapitre 2 « La gauche à l’épreuve de l’Union européenne » (éditions du Croquant, 2019). Il revient avec nous sur ce dernier ouvrage.
 
Le Comptoir : Comment et pourquoi s’est constitué le collectif Chapitre 2 ?

Aurélien Bernier : Nous sommes un groupe d’amis. Nous nous sommes croisés dans des mouvements militants et nous avons gardé le contact. Nous sommes tous actifs dans le débat politique et intellectuel et partageons des valeurs essentielles : nous sommes internationalistes, nous luttons contre le pouvoir de la finance et des multinationales et nous sommes eurocritiques.

Chapitre 2 se constitue entre les précédentes élections européennes (2014) et les élections nationales de 2017, après la capitulation de Syriza en Grèce. La crise grecque a profondément changé les données du débat politique. Nous voyons d’abord l’Union européenne se révéler comme un agent du capitalisme le plus violent, jusqu’à nier l’expression démocratique et martyriser le peuple. Nous voyons également la gauche incapable d’élaborer un plan crédible pour sortir de la crise, en particulier parce que ses réponses sur l’Union européenne ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux. Pour nous, le sujet européen est central pour la gauche, car l’Union européenne surplombe toutes les questions économiques et sociales.

« Au cœur de ce livre, nous avons placé la question taboue par excellence : celle du carcan juridique européen. »

Les positions des partis de gauche présents à l’élection européenne de 2014 étaient floues et largement basées sur l’idée de changer l’Union européenne “de l’intérieur”, un scénario que la crise grecque rendait irréaliste (à supposer qu’il ait un jour été possible, ce que je n’ai personnellement jamais cru). Notre groupe a donc voulu intervenir publiquement dans la séquence électorale de 2017. Nous avons notamment organisé un débat pendant la campagne présidentielle en invitant toutes les forces étiquetées “à gauche”, qui sont toutes venues. Nous les avons interpellées sur les angles morts de leur approche sur l’Union européenne, sur le fait qu’elles sous-estimaient les rapports de force et les contraintes juridiques. [...]

La suite ici : https://comptoir.org/2019/05/09/aurelien-bernier-lunion-europeenne-surplombe-toutes-les-questions-economiques-et-sociales/

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 14:56
 Pieter Brueghel l’Ancien. — « La Parabole des aveugles », 1568. Musée Capodimonte de Naples.

Pieter Brueghel l’Ancien. — « La Parabole des aveugles », 1568. Musée Capodimonte de Naples.

17 mai 2019

Quand un problème est trop embarrassant, il y a toujours la possibilité de regarder ailleurs. Avec une parfaite constance dans l’évitement, un sens du slogan qui fait penser à une publicité de la SNCF des années 80  Changer l’Europe, c’est possible ! »), et une conception de la politique essentiellement empruntée au mouvement scout (« À condition toutefois que l’on s’y mette tous »), le groupe des intellectuels organiques du hamono-glucksmannisme (1) remet le couvert avec ses sautillements d’« Europe démocratique », équivalent fonctionnel de l’ancienne promesse d’« Europe sociale », mais suffisamment ripolinée pour envisager de perdre deux ou trois décennies de plus.

L’honnêteté commande toutefois de souligner le progrès : l’« Europe sociale » façon Guigou-Aubry-Moscovici était à peine mieux que de l’hélium soufflé dans un ballon — en réalité personne n’y a jamais cru et, n’y croyant jamais, personne donc ne feignait même le moindre mouvement : écrire un truc ou deux, au moins faire semblant… mais rien. Ici au contraire, on y croit à fond — c’est presque pire. En tout cas on écrit, on n’arrête pas même. Nous avions déjà eu droit au Pour un traité de démocratisation de l’Europe en 2017, puis au Manifeste pour la démocratisation de l’Europe en 2018, c’est bien la moindre des choses qu’on nous informe que C’est possible ! en 2019. [...]

La suite ici : https://blog.mondediplo.net/apres-l-europe-sociale-l-europe-democratique-ou-l

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 13:57

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

La GAUCHE a-t-elle un problème avec la NATION ?
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18 mai 2019 6 18 /05 /mai /2019 22:40

Brian Eno et plusieurs artistes participent à « Globalvision », diffusé samedi 18 mai sur Internet, pendant le concours de chanson à Tel-Aviv.

Par Noura Doukhi - le 17 mai 2019

De nombreux artistes et organisations appellent à boycotter la finale de l'Eurovision, ce samedi soir à Tel-Aviv, pour protester contre "la violation des droits des Palestiniens". Un contre-programme appelé Globalvision a même été lancé.

Alors que Tel-Aviv s’apprête à accueillir la finale du Concours Eurovision de la chanson 2019, samedi 18 mai, une émission en ligne baptisée « Globalvision » appelle à boycotter le programme culte de radio-télévision pour dénoncer l’occupation des territoires palestiniens par Israël. Des artistes palestiniens seront retransmis en direct de Londres, Dublin, Haïfa – une ville qui rassemble une large communauté arabe dans le nord d’Israël –, et Bethléem, en Cisjordanie, durant toute la durée de la finale de l’Eurovision.

 

Sept personnalités d’origine anglaise, palestinienne, irlandaise et écossaise, travaillant dans l’industrie du spectacle, sont à l’origine de l’initiative née en mars. Parmi elles, Brian Eno, célèbre musicien et producteur britannique. Plusieurs activistes, principalement Palestiniens, les ont rejoints pour organiser l’événement. « Le but est d’attirer l’attention sur la violation des droits des Palestiniens par Israël », explique Najwan Berekdar, coorganisatrice de « Globalvision » et membre de l’association israélienne Zochrot. [...]

La suite ci-dessous :

Et aussi :

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11 mai 2019 6 11 /05 /mai /2019 15:40

Le 14 avril 2019

Pendant de nombreuses années, le Venezuela a tenté de développer une révolution populaire pour faire face aux processus de privatisation et d’appauvrissement en Amérique latine. C’est un projet respectueux des formes démocratiques, qui a amené les forces progressistes à des victoires électorales, depuis 1990, en dépit des ingérences du pays le plus puissant du monde.

Le problème fondamental des gouvernements successifs des États-Unis avec le Venezuela n’est pas la qualité démocratique du Venezuela, mais la lutte pour le contrôle de ses ressources naturelles et en premier lieu du pétrole dont les réserves, avec celles de l’Arabie saoudite, sont les plus importantes du monde.

(...)

Pour lire la suite cliquez ci-dessous:
http://www.pardem.org/international/952-venezuela-non-a-l-ingerence-des-usa-et-de-l-ue

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 14:16
Ici avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, Emmanuel Macron s'est toujours montré favorable au CETA. (Illustration)AFP/POOL/STEPHANE DE SAKUTIN

Ici avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, Emmanuel Macron s'est toujours montré favorable au CETA. (Illustration)AFP/POOL/STEPHANE DE SAKUTIN

Le parlement européen n'a rien fait contre ... Certes, il a approuvé le CETA sans le mécanisme qui prévoit le court-circuitage en règle de toute décision de justice nationale.   Et, quoiqu'il n'est pas encore été soumis au vote des parlements nationaux, le CETA est entré en vigueur dès septembre 2017.

Certains députés se sont réjouis que les tribunaux d'arbitrage ne puissent être mis en place avant la ratification par les parlements nationaux.

Et c'est la cour de justice européenne, non élue, qui a décidé.  Ce qui laisse les mains blanches aux députés européens qui étaient partisans de cette clause si controversée.  Tartufferies.

Les institutions européennes jugent et gagnent toujours pour les multinationales.

Reste que tous les parlements n'ont pas encore ratifié le CETA.  La France, qui devait le faire en 2018 a repoussé la date à l'automne 2019.  Sans doute pour ne pas gêner la campagne pro-europe de la liste LRM.  Car le CETA est très impopulaire en France. 

Etonnant d'ailleurs que les candidats opposants à ce traité ne se soient pas encore emparé de cette question.  Trop occupés, évidemment, à détailler un programme "européen"... qu'ils ne pourront pas appliquer vu le peu de pouvoirs du parlement européen et les rapports de force en Europe.

YG.

Vu dans "Le vent se lève" :

Bien qu’il semble que la nouvelle n’ait pas mobilisé une grande partie des médias, un pas décisif a été franchi ce mardi 30 avril (2019) en marge des négociations sur le CETA (Comprehensive economic and trade agreement). La Cour de justice de l’Union européenne a jugé le mécanisme ICS (Investment Court System), régisseur des litiges entre firmes et États promu dans le cadre du traité commercial, comme étant « compatible avec le droit primaire de l’Union européenne  ». Une décision qui en dit long sans pour autant surprendre outre-mesure lorsque l’on se penche sur le droit européen.[...]

"Cette décision est par ailleurs à contre-courant des négociations en cours à l’ONU, auxquelles l’Union européenne a subitement suspendu sa participation, qui concernent la protection des droits humains et environnementaux en responsabilisant juridiquement les entreprises multinationales. "[...]

Lire la totalité de l'article ci-dessous sur le blog "Le vent se lève": https://lvsl.fr/integration-du-ceta-dans-le-droit-europeen-une-victoire-decisive-des-multinationales


Liste des eurodéputés français ayant voté pour le CETA :

Rachida Dati avait préféré l'absence ...

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7 mai 2019 2 07 /05 /mai /2019 10:14

 

"Le matin du 2 mai les Français écoutant Christophe Castaner, ouvrant leur journal, allumant leur télévision et leur radio apprenaient qu’une bande de blacks blocs avait pris d’assaut le service de réanimation d’un grand hôpital afin d’y commettre des violences et de mettre en danger la vie des patients. 12 heures plus tard, sous les coups de la prise de parole des citoyens mobilisés, le mensonge s’effondrait. Le pouvoir et ses épigones étaient contraints de reculer en désordre. On sait maintenant qui est producteur de fake news, qui ment, qui est complotiste, et qui est violent.

Et on sait aussi pourquoi ces gens-là qui ont peur de la vérité, veulent verrouiller les outils de notre liberté d’expression."

Ce qui vient de se produire à l’occasion des manifestations parisiennes du 1er mai avec le mensonge sur l’attaque de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière est quelque chose d’assez extraordinaire. Extraordinaire d’avoir vu un pouvoir d’État dévoyé un niveau rarement atteint sous la République. Extraordinaire le spectacle d’une presse nationale qu’elle soit écrite ou audiovisuelle complètement aux ordres de ce pouvoir. Extraordinaire cette mobilisation d’une classe intellectuelle et médiatique se lançant dans la surenchère pour applaudir un mensonge d’État dont l’évidence aurait pu immédiatement sauter aux yeux en usant d’un minimum d’esprit critique.

Mais finalement, quelle leçon politique nous a fourni le déroulement de la journée du 2 mai et quel révélateur de la crise qui secoue la société française !

La vérité des faits

Chacun sait maintenant ce qui s’est passé dans l’après-midi du 1er mai sur le boulevard de l’hôpital et dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. Le cortège de la manifestation a été scindé en trois par les forces de police, chaque partie faisant l’objet de charges et d’intervention de canon à eau. Cette stratégie volontairement dangereuse enferme les manifestants dans des nasses dont craignant les violences policières ils cherchent à s’échapper. C’est ce qui s’est produit avec l’intrusion de groupes pacifiques quelques instants auparavant, dans un parking dépendant de l’hôpital. Les gens espérant que les policiers se contenteraient de disperser la manifestation sur le boulevard, ont vu avec effroi les policiers rentrer dans ce parking et y lancer leurs charges alors qu’il n’y avait bien sûr aucun incident. Éparpillement des manifestants dans l’enceinte de l’établissement lui-même qui quand on le connaît apparaît comme une véritable ville avec ses bâtiments et ses rues. Les policiers en poursuivi leur stratégie folle de chasse à l’homme dans cet entrelacs, provoquant naturellement la panique. Un groupe ne comprenant aucun black bloc ni casseur s’est alors réfugié sur une passerelle, et pour se mettre à l’abri, a tenté de rentrer dans les locaux de ce qui s’est révélé être le service de réanimation de l’hôpital. Avec le professionnalisme et le sang-froid, qui caractérise le personnel soignant en général et celui des services de réanimation en particulier, ce qui était de service en ce 1er mai, se sont opposés calmement à l’intrusion. Et au fur et à mesure les choses se sont calmées. Le mieux pour mesurer la réalité de cette présentation est de voir les vidéos de ce qui s’est passé et d’écouter le témoignage des soignants impliqués. Cette réalité, cette vérité, ont été travesties par le ministre de l’intérieur de la République complètement déshonoré pour l’occasion. Il n’y a pas, en présence, deux versions de ce qui s’est passé comme le prétendent multipliant les contorsions ceux qui se sont imprudemment engagés, il n’y en a qu’une. Celle de la vérité factuelle.[...]

Lire la suite ici : https://www.vududroit.com/2019/05/attaque-de-la-pitie-internet-et-les-reseaux-armes-de-la-verite/

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