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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 14:39

Face à la crise sanitaire du Covid-19, Hervé Morin veut muscler l'industrie en Normandie. Bernard Leroy, le président de l'Agglomération Seine-Eure va définir cette stratégie.

L’industrie représente 21 % du PIB et 19% des emplois en Normandie. (©La Dépêche de Louviers – archive chez Sanofi)

Commentaire

OUI pour l'emploi.

OUI, bien sûr.  Les ouvriers et techniciens de Sanofi qui ont vu leurs effectifs fondre au fur à mesure des délocalisations et des produits fabriqués hors de France ne peuvent que soutenir le projet. 

OUI pour l'indépendance nationale, économique, stratégique et sanitaire

Ainsi, déjà, en 2012, un article paru sur le site "Basta", alertait sur ce danger.  Ingrédient essentiel du Doliprane et de l’Efferalgan, le paracétamol est désormais importé à 100 % d’Asie, de Chine notamment.  François Chast, membre de l’académie de pharmacie s'inquiétait qu’un produit de base très utilisé en pharmacie ne soit plus du tout fabriqué en Europe : « On peut s’en étonner, au vu des compétences en chimie et en fabrication de médicaments qu’il y a sur notre territoire. Il y a la question de la qualité, certes. Mais aussi celle de l’indépendance économique et stratégique. Si, pour une raison ou une autre, la Chine ou l’Inde décidaient de ne plus fournir ces matières actives, vous imaginez la catastrophe. »

Ou une pandémie nécessitant de limiter drastiquement les échanges ou conduisant les Chinois à fermer pour plusieurs semaines leurs sites de production.

Mais la relocalisation suffit-elle ?  On le sait.  ces grandes firmes n'ont qu'un souci en tête : les profits, le CAC40, la cote en bourse à Paris, New-York, Francfort ...

Or elles sont financées essentiellement par l'argent public, celui de l'Etat,  celui de la sécurité sociale, par l'argent des salariés via les assurances privées.  Les bénéfices de SANOFI, comme de toute l’industrie pharmaceutique, sont essentiellement issus des fonds publics consacrés à la santé et à la sécurité sociale. En 2017, Sanofi a ainsi bénéficié de 561 millions de remboursements de l’assurance maladie française. Sans compter les crédits d'impôts recherche ....

Cela n'a pas empêché Sanofi de brader ses productions en France depuis près de 30 ans.  Et de continuer à empocher notre argent tout en adoptant une stratégie économique et financière contraire aux intérêts de ses salariés et des Français.

OUI à une nationalisation

C'est un gros mot certes.  Mais il faut appeler un chat un chat.  Quand une entreprise brade nos intérêts et fait n'importe quoi, il est de l'intérêt collectif de ne pas en abandonner la gestion aux milliardaires et aux marchés.  Et donc de la nationaliser.  Ce qui ne veut pas dire, confier intégralement les rênes à l'Etat.  Dans le cas d'une industrie pharmaceutique, les salariés, les assurés sociaux ont aussi leur mot à dire ... la nationalisation doit être une appropriation sociale collective.  Inventer les structures juridiques qui conviennent est tout à fait possible.  L'avantage est qu'en France, nous avons quelque expérience en ce domaine, notamment depuis la Libération.

Personne ne croit à un capitalisme vertueux, tempéré, maîtrisé.  Les promesses d'aujourd'hui masquent la néfaste gestion capitaliste et financière qui a conduit au désastre sanitaire d'aujourd'hui. 

La seule solution viable, pour nos vies et non pour le profit, pour le long terme, est donc l'appropriation collective.

Evidemment, ce n'est pas consensuel.   Ce serait demander à Sanofi et ses semblables de renoncer à leurs profits.  Nous ne sommes pas dans un monde de bisounours.  Il faudra les forcer un peu.

Yvette Genestal

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2 mai 2020 6 02 /05 /mai /2020 15:16
Parution imminente de l’édition d’avril de Ruptures

Ruptures n°95 est imprimé et confié au centre de tri mardi 28 avril.

Au sommaire :

– l’éditorial qui pointe les deux « recettes » de l’idéologie dominante pour l’« après » : plus d’Europe et plus de vert… A l’image du général Vincent Desportes qui veut « transformer cette crise en choc salutaire dont nous avions tant besoin »

– un état des lieux de la désindustrialisation du pays engagée depuis des décennies « grâce » à la libre circulation des capitaux, avec des conséquences dramatiques dans de nombreux domaines, dont les médicaments et matériels médicaux

– un récit et une analyse des contradictions entre les Vingt-sept, qui n’ont pu se mettre d’accord sur le financement du plan de relance pour l’après-pandémie, dans un contexte où les peuples – de l’Italie aux Pays-Bas – sont de plus en plus réticents à l’intégration européenne

– une analyse géopolitique de la guerre du pétrole engagée en mars entre les trois premiers producteurs mondiaux à l’occasion de la chute brutale mais provisoire de la consommation de brut, la Russie se réjouissant de la faillite de producteurs texans de pétrole de schiste

– une analyse de la situation politique en Serbie, où l’élection présidentielle prévue le 26 avril a dû être reportée, mais où le chef de l’Etat sortant, Aleksandar Vucic, est passé maître dans l’art de séduire divers électorats et de trouver un équilibre entre ses relations à l’ouest et à l’est

– et, bien sûr, comme chaque mois, les brèves

Pour recevoir cette édition et les suivantes, il n’est pas trop tard pour s’abonner.

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 16:31
Face au coronavirus, Trump et l’UE partent en guerre… contre le Venezuela !

« C’est le plus grand déploiement militaire américain dans la Caraïbe depuis l’invasion du Panama en 1989 pour arrêter le président Noriega, accusé de narcotrafic. Aujourd’hui les USA veulent arrêter le président du Venezuela, Nicolas Maduro accusé de trafic de drogue. »[1] Ainsi titre France Info Martinique en ce 5 avril 2020 sur la énième tentative de l’impérialisme états-unien de renverser le président légitimement élu, Nicolas Maduro.

Aux abois dans sa lutte contre le coronavirus, Trump chercher à détourner l’attention en se lançant dans une nouvelle aventure belliciste apte à satisfaire grossièrement son électorat latino anticommuniste et anti-bolivarien. Il fallait bien trouver une “justification”, et voici que Trump, se prenant pour Nixon déclarant “la guerre à la drogue” en 1970, tente le tout pour le tout pour effacer son humiliante incapacité à se débarrasser du “dictateur” Maduro.[...]

La suite ci-dessous :

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 16:08
est le plus grand déploiement militaire américain dans la Caraïbe depuis l'invasion du Panama en 1989 pour arrêter le président Noriega, accusé de narcotrafic. Aujourd’hui les USA veulent arrêter le président du Venezuela, Nicolas Maduro accusé de trafic de drogue.

est le plus grand déploiement militaire américain dans la Caraïbe depuis l'invasion du Panama en 1989 pour arrêter le président Noriega, accusé de narcotrafic. Aujourd’hui les USA veulent arrêter le président du Venezuela, Nicolas Maduro accusé de trafic de drogue.

Demande d’intervention du Président de la République suite aux manœuvres militaires des USA au large du Venezuela

10 avril 2020

Lettre au Président de la République Française
Copie aux députés

Monsieur Le Président de la République,

Depuis quelques jours, nous recevons en provenance de citoyens des USA et d’associations qui sont nos partenaires associatifs depuis de nombreuses années, des messages nous faisant part de leur inquiétude de voir Donald Trump tendre vers une agression contre  le Venezuela.

Ce n’est pas la première fois que D. Trump évoque la possibilité d’une action militaire contre le Venezuela. Le fait que la préoccupation mondiale actuelle soit tendue vers la lutte contre la pandémie pourrait servir de prétexte supplémentaire à une action de force militaire aventureuse.

Le quotidien Le Monde dans son édition du 2 avril révèle qu’alors que l’armée étasunienne est fortement affectée par la pandémie de Covid-19, Donald Trump a annoncé, mercredi 1er avril, le lancement d’une vaste opération antidrogue en Amérique latine pour « protéger le peuple américain du fléau mortel des drogues illégales ». Il accuse le Venezuela d’être une plaque tournante de ce trafic.

Selon Le Monde, le ministre de la défense, Mark Esper, a précisé que le président Trump avait ordonné le transfert de destroyers, de navires de combat et d’avions de surveillance supplémentaires vers le commandement sud de l’armée américaine, qui couvre l’Amérique du Sud. Pour le journal Le Monde l’objectif est clair : « déstabiliser un peu plus le pouvoir vénézuélien, jugé illégitime par Washington depuis la réélection contestée de Nicolas Maduro à la présidence ».

La situation est d’autant plus préoccupante et dangereuse que la Colombie a signé un accord de coopération avec l’Otan qui dispose de bases à proximité du Venezuela.

Ainsi donc en pleine pandémie de #COVID 19, alors que le Secrétaire général des Nations Unies a appelé à une trêve générale de tous les conflits pour y faire face, Donald Trump a décidé de déployer des manœuvres militaires agressives à la frontière du Venezuela. Ce déploiement est l’une des plus grandes opérations militaires américaines dans la région depuis l’invasion du Panama en 1989.

Le Venezuela déjà durement touché par une crise politique, par des sanctions économiques et le gel de beaucoup de ses avoirs financiers par des banques étasuniennes et européennes constitue une cible jugée facile par Trump.

La politique des USA et du Président  D. Trump en cette affaire nous parait irresponsable sur plusieurs aspects :

  • Les moyens militaires considérables qui sont mobilisés ne peuvent que confirmer aux yeux de l’opinion publique la fausseté du motif allégué par D. Trump et confirmer que ce motif n’est qu’un prétexte comme le soulignent de nombreux titres de la presse internationale.
  • La proposition de D. Trump et des USA d’accorder une prime de 15 millions de dollars pour toute information permettant la capture du président vénézuélien montre à quel point le président des USA n’a que faire du respect du droit international et entend se conduire comme un shérif dans l’arène internationale comme il l’a fait indirectement pour destituer Evo Morales en Bolivie…
  • Irresponsabilité, alors que des milliers de nord-américains continuent à mourir du coronavirus et que leurs besoins en soins de santé nécessitent que tous les moyens financiers, humains, technologiques soient  mobilisés pour éviter la propagation de l’épidémie afin d’éviter une catastrophe humanitaire.
  • Irresponsabilité d’une agression, quelle qu’en soit la forme, qui pourrait conduire à un conflit plus important compte tenu des accords économiques et militaires du Venezuela avec d’autres pays en particulier la Russie et la Chine.

Au sein du Venezuela l’initiative « Joindre les efforts pour surmonter la crise au Venezuela » qui réunit aujourd’hui les signatures de plus de 500 universitaires, militant.e.s, dirigeant.e.s politiques, organisations et citoyen.ne.s vénézuéliens et vénézuéliennes de diverses orientations, appelle à la construction d’accords politiques immédiats et formule des propositions pour affronter l’urgence occasionnée par le Covid-19 et sa potentielle expansion sur tout le territoire du Venezula.

Dans ce contexte, nous rappelons que Monsieur Guaïdo n’a aucune légitimité malgré le soutien du gouvernement des USA. Nous vous demandons de bien vouloir clarifier la situation de la France en ce domaine en déniant toute reconnaissance officielle de la France vis-à-vis de Monsieur Guaïdo.

Dans ces conditions, Monsieur Le Président, nous vous demandons d’utiliser votre influence en tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU mais aussi comme président d’un Etat membre de l’Otan pour agir et soutenir les initiatives qui entendent sortir de la crise par le dialogue ; pour obtenir que les USA stoppent leurs manœuvres militaires au large du Venezuela, pour agir afin que les conditions soient réunies pour que le peuple vénézuélien, au-delà de toute pression étrangère, puisse à la fois s’unir pour faire face à la pandémie du virus mais également pour pouvoir trouver des solutions politiques afin de  sortir de la crise par le dialogue et la négociation.

Dans l’attente de votre réponse, recevez Monsieur Le Président de la République, l’expression nos salutations respectueuses.

Le Mouvement de la Paix, le 10 avril 2020

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 16:01
La plus grande unité de production de masques chirurgicaux est située dans l'Est de la Chine. © Goldthread - capture vidéo

La plus grande unité de production de masques chirurgicaux est située dans l'Est de la Chine. © Goldthread - capture vidéo

"Du mondialisme, il faudra passer à la relocalisation, construire une planification étatique pour satisfaire les besoins de la population, utiliser prioritairement les circuits courts et l’achat local et national, faire preuve de patriotisme économique. Il faut cesser de s’imaginer que la planète est un village et que la soumission aux marchés est un idéal indépassable.

Un État souverain favorisera la coopération entre les peuples car nul ne rêve d’un monde constitué de pays repliés sur eux-mêmes et hostiles les uns aux autres.

Mais chaque peuple, de chaque pays, devra, dans la mesure du possible, chercher à renouer avec ce vieux principe qui redevient une évidence : l’indépendance nationale."

Une seule solution, la démondialisation ! par le PARDEM

Par le Parti de la démondialisation
le 11 avril 2020

Il y a seulement quelques semaines, ceux qui parlaient de la démondialisation passaient pour des farfelus, des zozos incapables de s’adapter à un monde de plus en plus ouvert etc.
Au pire, nous passions pour des populistes, des ‘’rouges-bruns’’ dominés par la peur de l’autre, par la xénophobie et rêvant de repli sur soi.
Apparemment, le vrai monde, celui des altermondialistes de tous poils, des internationalistes de pacotille, de la ‘’gôche’’ de salon (insoumise ou pas…) et de Macron, avait le vent en poupe et n’avait rien à voir avec les analyses des ‘’illuminés’’ démondialisateurs.…

Et la pandémie est arrivée…bousculant les discours de tous ces ‘’bien-pensants’’.

Ce qui était présenté comme une évidence par les tenants du système néolibéral s’est révélé aux yeux de tous une absurdité.
Ce qui était qualifié d’absurdité par la coagulation néolibérale-verts-alter, anti-nation sonne désormais comme le bon sens !
Les démondialisateurs auraient donc raison ?
Impensable avant la « crise » sanitaire. Evidence aujourd’hui !

Par exemple, il allait de soi qu’il fallait confier les capacités industrielles du monde occidental à la Chine et se placer ainsi dans une situation de dépendance totale. C’était, paraît-il la seule réalité économique possible, le seul développement harmonieux du monde et des peuples, bref, la seule voie de progrès pour l’Humanité boboïsée et néolibéralisée… Il allait de soi que ceux qui voulaient réindustrialiser la France, lui rendre sa souveraineté économique, politique (démocratique), monétaire et financière, militaire, diplomatique, restaurer et élargir la sécurité sociale pour garantir la justice sociale, préserver la biodiversité, refonder l’instruction publique etc. n’étaient que de dangereux (et idiots) souverainistes (voire nationalistes) dégénérés. [...]

La suite ici : https://pardem.org/analyses/la-mondialisation/1030-une-seule-solution-la-demondialisation

 

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 15:36

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

En général les prêteurs sont les riches, l'impôt retombe sur les pauvres ; et comme le pauvre ne peut jamais faire la loi, il faut qu'il supporte l'impôt.
Citation de Mirabeau ; Discours Assemblée nationale, 24 octobre 1790.

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18 mars 2020 3 18 /03 /mars /2020 16:40

E Philippe vote au Havre ( P-Nie )

C’est entendu, ce pouvoir a été en dessous de tout dans la gestion prévisionnelle de ce qui était totalement prévisible dès le mois de janvier, c’est-à-dire une crise sanitaire majeure. Après avoir méthodiquement démoli le système de santé français, ils ont été incapables de prévoir et ont pris toutes les décisions à l’envers. Quand on pense que face à une crise planétaire géante, la voix de la France est cette imbécile de Sibeth Ndiaye incroyable calamité ambulante !

Il faudra impérativement faire les comptes dans la France post-Covid19. Et ces comptes nous les demanderons, pas seulement à la bande de bras cassés qui entourent Macron, mais surtout à ceux qui ont choisi le psychopathe improbable et à ces grands intérêts qui l’ont adoubé et lui ont fixé sa feuille de route.

En attendant, alors que tout le monde sait bien que nous n’échapperons pas à un confinement drastique et en particulier en Île-de-France, la grande presse fait semblant d’être intéressée par les municipales. Et il convient encore une fois de dire, que celui qui avait le pouvoir de reporter les élections municipales n’est personne d’autre qu’Emmanuel Macron. Il est là pour ça, et il est le seul à disposer de TOUTES les informations support des décisions. Se défausser sur d’autres par l’intermédiaire de ses perroquets habituels ne devraient tromper personne.[...]

Lire la suite sur le blog "Vu du Droit" :

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9 mars 2020 1 09 /03 /mars /2020 17:17
La Sainte Alliance se ressoude contre le Venezuela

Donald Trump vient d’inviter le brésilien Jair Bolsonaro aux USA pour « voir comment s’occuper du Venezuela« . Résultat : les deux pays signent un accord de coopération militaire. A cette tenaille de l’extrême-droite suprématiste, coloniale, contre le Venezuela s’est ajouté le colombien Duque. Ce grand massacreur de militant(e)s sociaux qui s’est emparé du pouvoir, comme vient de le révéler l’ex-congressiste Aida Merlano, en achetant massivement des votes avec l’argent de la cocaïne, vient de réclamer à Trump l’accroissement des « sanctions » contre le gouvernement légitimement élu du Venezuela.

Le leader local d’extrême droite Juan Guaido « opposant démocrate » pour les médias occidentaux, autoproclamé « président du Venezuela » par Trump, vient d’annoncer la reprise de l’insurrection pour chasser Maduro. La méthode est invariable: à l’aide de violences de rue, provoquer les forces de l’ordre pour que les médias internationaux puissent faire les images de la « répression du peuple par le régime ». La presse colombienne a publié des photos prouvant les liens de Guaido avec Los Rastrojos, narco-paramilitaires qui massacrent des deux côtés de la frontière Venezuela/Colombie. Alors que le gouvernement de Nicolás Maduro a fortement avancé dans des négociations avec le secteur démocratique de l’opposition, notamment en prévision des prochaines élections législatives, deux incendies viennent de détruire coup sur coup un entrepôt de la Compagnie Publique de téléphone CANTV et une importante quantité de machines et  matériel d’un dépôt du Centre National électoral, attentats aussitôt revendiqués par une bande paramilitaire (voir photo ci-dessous). Lors de son voyage à Washington, Guaido avait obtenu non seulement de nouvelles « sanctions » contre Caracas mais aussi une nouvelle manne pour financer les opérations visant « le changement de régime au Venezuela ».

Le gouvernement bolivarien vient de déposer officiellement une plainte pour crimes contre l’humanité contre les Etats-Unis devant la Cour Pénale Internationale. Les innombrables mesures coercitives unilatérales (« sanctions ») ont provoqué la migration de très nombreux vénézuéliens et des dizaines de milliers de morts – le pays ne pouvant plus acheter de nombreux médicaments et aliments comme conséquence du blocus bancaire occidental et de la guerre économique décrétée par Barak Obama et sans cesse renforcée depuis par Donald Trump.

Thierry Deronne, Caracas, 9 mars 2020

Sourcehttps://venezuelainfos.wordpress.com/2020/03/09/la-sainte-alliance-se-ressoude-en-amerique-latine/

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9 mars 2020 1 09 /03 /mars /2020 17:02
Près de 300 personnes ont manifesté dans les rues de Rouen, lundi 2 mars 2020, pour exprimer leur opposition à l’application du 49.3 sur la réforme des retraites. (©JB.Morel/76actu)

Près de 300 personnes ont manifesté dans les rues de Rouen, lundi 2 mars 2020, pour exprimer leur opposition à l’application du 49.3 sur la réforme des retraites. (©JB.Morel/76actu)

Le développement du coronavirus génère une situation d’urgence sanitaire. Les consignes générales pour limiter la propagation du virus, prévoient notamment l’interdiction des rassemblements de plus de 1 000 personnes mais, a priori autorisent des manifestations.

Cela va avoir un impact indéniable sur l'exercice des droits démocratiques fondamentaux : nombre de personnes vont éviter de participer dans les semaines à venir à toute initiative publique.

Dans ce contexte exceptionnel, l’urgence est bien d’endiguer le coronavirus et non pas le passage en force de la réforme des retraites par points, c’est pourquoi les organisations syndicales demandent la suspension du processus législatif.

Paris, le 9 mars 2020

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9 mars 2020 1 09 /03 /mars /2020 16:12

C'est dès le début de l'épidémie, lors du conseil de défense consacré au coronavirus et qui a accouché du 49-3 que la décision aurait dû être prise !

Rassemblement à Rouen contre le 49-3, le 2 mars 2020

Rassemblement à Rouen contre le 49-3, le 2 mars 2020

Face au coronavirus, les syndicats opposés à la réforme des retraites ont estimé, ce lundi, que l'urgence n'était pas au projet de loi et appelé dans un communiqué à la suspension du processus législatif.

"Face au coronavirus, l'urgence n'est pas la retraite par points", écrivent la CGT, Force ouvrière, la CFE-CGC, Solidaires, la FSU, ainsi que les organisations de jeunesse Fidl, MNL, UNL et d'étudiants Unef.

Problème démocratique

"Le développement du coronavirus génère une situation d'urgence sanitaire", écrivent-ils, relevant que l'interdiction des rassemblements de plus de 1.000 personnes aura "un impact indéniable ...

La suite ici : https://www.msn.com/fr-fr/finance/economie/retraites-les-opposants-réclament-une-pause-face-au-coronavirus/ar-BB10WlhB?ocid=topsiteFRFR

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