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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 10:12
Lu sur El Diablo
photo : el diablo

photo : el diablo

49 ans. Fidel Castro aura dirigé Cuba pendant près d’un demi-siècle, avant de passer le flambeau à son frère Raoul en 2008. Son décès, le 25 novembre dernier, a provoqué des réactions à la mesure du rôle qu’il a joué non seulement à la tête de son pays, mais dans l’histoire du XXème siècle.

Une chronique publiée par Le Figaro rendit immédiatement hommage au « boucher de La Havane ». Quand elles viennent d’un certain côté, la rage et l’outrance valent compliments. Au demeurant, c’est d’abord au peuple cubain de juger. Lors d’un reportage diffusé par France 2 (qui ne passe pas pour un repaire de pro-castristes échevelés) sur le trajet effectué par les cendres du Commandante, une villageoise confiait, les larmes aux yeux : « j’ai confiance dans l’avenir de mon pays ». Une phrase toute simple, qu’on peine pourtant à imaginer prononcée dans un des « riches » pays occidentaux.

Même parmi les critiques les plus acerbes, beaucoup reconnaissent les remarquables résultats obtenus par exemple dans le domaine de l’éducation, ou bien de la santé (Cuba était même à la pointe de la recherche mondiale pour le traitement de certains cancers). Et si le niveau de vie n’égalait évidemment pas celui de la Norvège, il convient de rappeler le point de départ de l’île lorsque les Barbudos chassèrent la marionnette de Washington, Fulgencio Batista. La comparaison avec le malheureux voisin haïtien d’aujourd’hui, en proie à la misère la plus noire, aux épidémies ravageuses et au dénuement lié à l’absence d’Etat, est édifiante.

Certes, Cuba n’est pas sorti des difficultés auxquels le pays est depuis longtemps confronté. Et le système n’y est exempt ni d’erreurs, ni de pesanteurs paralysantes. Encore faut-il comprendre celles-ci dans le contexte du brutal embargo décrété par Washington en 1962, et dont le principe n’a été remis en cause que récemment – et encore, avec quelle timidité ! Pour la seule année 2014 par exemple, le blocus a coûté au peuple cubain la bagatelle de 116 milliards de dollars… L’Union européenne vient pour sa part de signer un accord d’association avec La Havane, après avoir, des années durant, imposé son propre système de sanctions.

Au demeurant, les dirigeants cubains n’ont pas la prétention d’ériger leur pays en modèle. Il n’est en revanche pas interdit de tirer quelques leçons « à l’ère de la mondialisation » selon l’expression consacrée. Le mantra idéologique le plus rabâché est que désormais « plus aucun pays ne peut espérer s’en sortir seul ». Et que le plus grand péril qui menace les Etats serait de sombrer dans l’isolement. La France, en particulier, n’y survivrait pas… alors que l’île des Caraïbes, quasiment sans matière première ni énergie, et dans un sous-développement absolu il y a quelques décennies encore, a eu le courage de faire face !

Cuba n’a pas choisi l’isolement. Il lui a été imposé, avec son cortège de sacrifices cruels dans la vie de tous les jours. Il lui a été imposé parce que ses dirigeants ont refusé de se soumettre à la loi de son voisin impérial. Auraient-ils souscrit à cette tutelle, la vie (d’une partie) des Cubains en aurait peut-être été (un peu) plus douce. Dans un tout autre contexte, le régime de Vichy justifiait déjà la collaboration avec l’Occupant par l’adoucissement des conditions de la défaite, et les avantages économiques que la France pourrait tirer de sa soumission.

Comparaison n’est pas raison, mais comment ne pas faire un certain parallèle avec les plaidoyers pour une « gouvernance mondiale », le libre échange, l’intégration européenne ? Pour le dire vite : pour peu que les citoyens abandonnent leur souveraineté nationale – plus poliment : la « partagent » – et les avantages de la globalisation seront notables pour les consommateurs : tablettes, tee-shirts ou vols « low cost » à prix cassés…

Ce marché, cette logique, les dirigeants cubains ne les ont pas acceptés. Au vu des millions de femmes et d’hommes qui ont tenu à saluer le passage de l’urne funéraire, ce courage était approuvé. Cela s’appelle la dignité. Cela s’appelle l’indépendance.

Les coopérations internationales sont légitimes et nécessaires. Mais pas la soumission. Il faut choisir entre la liberté de décider de son avenir et la baisse du prix des télécoms, estiment en substance les chantres de la « mondialisation heureuse » à la Alain Minc. « Patria o muerte » (la patrie ou la mort) répond comme en écho la devise nationale cubaine.

Il serait mieux d’éviter le stade ultime de cette dernière alternative. Pendant qu’il en est encore temps.

 

P.L.

Éditorial de RUPTURES du 20 décembre 2016

SOURCE:

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27 décembre 2016 2 27 /12 /décembre /2016 18:22
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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 16:59
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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 23:09
Discours d’Andreï Makine et réponse de Dominique Fernandez

Andreï Makine, a été élu à l’Académie française à la place laissée vacante par la mort de Mme Assia Djebar. Le jeudi 15 décembre 2016, il a prononcé son discours de réception où il a eu le front d’évoquer « le demi-million d’enfants irakiens massacrés, la monstrueuse destruction de la Libye, la catastrophe syrienne, le pilonnage barbare du Yémen » et de demander : « Qui aurait, aujourd’hui, l’impudence de contester le martyre de tant de peuples, musulmans ou non, sacrifiés sur l’autel du nouvel ordre mondial globalitaire ? »

Dans sa réponse, Dominique Fernandez a parlé d’une Russie humiliée et calomniée :« Quiconque connaît un peu la Russie sait à quel point ce pays est calomnié dans nos médias. La désinformation est systématique. On ne parle que mafia, corruption, nouveaux riches. Certes, ces plaies existent. En sommes-nous exempts nous-mêmes ? Et puis, quelle prétention, que de vouloir appliquer le modèle démocratique de notre société à un pays trente et une fois grand comme la France... ».

Les deux (longs) discours, qui sont par ailleurs des oeuvres littéraires, des assauts d’intelligence et d’érudition, sont donnés à lire ci-dessous dans leur intégralité.
LGS

DISCOURS DE M. Andreï MAKINE

Pour les courageux.  Cliquez ci-dessous pour lire les deux discours et vous comprendrez pourquoi ils n'ont pas été à la "une" des médias.  Vu l'ambiance des salles de rédaction, c'est pourtant un événement.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 23:01
Vincent Peillon, ou le fantôme socialiste

par François Ruffin 19/12/2016

Tip A Friend
 

 

En finir avec le Parti « Socialiste ». Episode 2.

Cette fois, on part en reportage, sur les anciennes terres de Vincent Peillon : le « Vimeu rouge ». Témoin d’un divorce entre le PS et les classes populaires.

Je vais replonger.
Rajouter un chapitre.
Repartir en reportage.
Dans les entrailles de la gauche.
Pour comprendre cette béance en son cœur, ce mutisme sur la « guerre des classes » à l’heure où, d’après le Financial Times, « l’inégalité de revenus est regardée comme le grand clivage ». A l’heure où le Parti Socialiste, lui, lutte (préventivement) contre le trop d’Egalité !
C’était hier soir, sur LCI.
Jacques Julliard :

« Le travail qu’a fait cet institut Edgar Quinet sous la direction de Vincent Peillon s’attaque à un sujet bateau, les inégalités, une des vaches sacrées de la gauche, mais d’une façon originale. En disant, l’égalité c’est un admirable idéal, mais il faut bien voir qu’elle comporte des dangers spécifiques, ou en tout cas des obstacles spécifiques et que une société qui a pour but l’égalité devient sensible aux moindres inégalités ! Plus une société a un idéal égalitaire, moins elle supporte les formes les plus bénignes de l’inégalité. »

Il est urgent, en effet, de s’attaquer... aux attaques contre l’inégalité !
Alors, je vais suivre le doigt de Jaurès sur la place de Friville Escarbotin.
Remonter la rue Henri Barbusse jusqu’à la Bourse du Travail.
Arpenter le coin, marcher sur ses pas, pour saisir ça : qui est Vincent Peillon ?
Et Ségolène Royal ?
Et Manuel Valls ?
Et Bertrand Delanoë ?
Qui sont-ils, à la fin, ces zélateurs du renoncement ?
A quels feux se sont-ils brûlés, eux qui délivrent des leçons d’ « audace » ?
Quels liens, familiaux, ou d’amitié, ou de camaraderie, ou de proximité, les rattachent au « peuple » - cet alpha et oméga, en théorie, de la démocratie, de la Constitution, et encore davantage du socialisme ?
Autant de questions pour répondre à une seule : à quel camp appartiennent-ils, au fond – eux qui prétendent qu’il n’y a plus de camps ? ni « vainqueurs » ni « vaincus » ?

[...]

Lire la suite sur le site de Fakir.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 17:25

Crise au Yémen - Oxfam appelle à la solidarité avec le peuple yéménite -

Après vingt mois d’un conflit dévastateur, le Yémen est au bord de la famine. Des milliers de personnes ont été tuées et plus de 3 millions ont dû fuir les violences. Plus de la moitié du pays n’a pas de quoi manger à sa faim. Nous apportons une aide d’urgence à la population, mais avons besoin de vous pour renforcer notre intervention humanitaire.

Lire la suite ci-dessous.

Infos : Le conflit au Yémen a fait plus de 7.000 morts et près de 37.000 blessés depuis près de 21 mois, selon l'ONU.

Une coalition dirigée par l'Arabie Saoudite, grande démocratie et pays des droits de l'Homme selon les puissances occidentales, qui détruit le peuple yéménite.

Des avions bombardiers.  Ainsi on apprend qu'un bombardier marocain (F16) a disparu :"  L’armée marocaine a annoncé hier via un communiqué relayé par l’agence MAP qu’un "avion F16 faisant partie de l’escadrille des Forces Armées Royales (FAR) mise à la disposition de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite pour la restauration de la légitimité au Yémen est porté disparu depuis ce dimanche à 18h00 locales". L’identité et le sort du pilote marocain n’ont pas été communiqués par voie officielle." ( Huffington Post)

Sur RFi Afrique on apprend :

Sur leur engagement dans la guerre au Yémen, les armées africaines méritent bien le surnom de « grandes muettes », car à ce jour, seuls le Soudan et le Maroc reconnaissent avoir engagé des hommes sur le terrain. 850 soldats soudanais font du maintien de l'ordre dans les territoires contrôlés par le gouvernement yéménite. Le Maroc, de son côté, a engagé 6 chasseurs bombardiers F-16 dans les combats, et en a déjà perdu un, avec son pilote, l'année dernière, abattu par les rebelles.

Du côté du Sénégal, on reconnaît avoir promis 2 100 soldats, mais une source gouvernementale insiste pour dire qu'ils ne sont pas encore déployés. De même pour la Mauritanie, qui a mis 600 hommes à la disposition de la coalition. Au Tchad, les rumeurs vont bon train sur la taille d'une possible force militaire, mais le gouvernement, interrogé par RFI, répond qu'il n'a aucun commentaire à faire.

Neuf autres pays africains font partie de la coalition. Des soldats africains sont d'ores et déjà présents dans la région dans le cadre des manoeuvres « Tonnerre du Nord » lancées en février par l'Arabie saoudite et qui se sont achevées ce jeudi en présence d'Idriss Déby, de Macky Sall, d'Omar El-Béchir et de Mohamed Ould Abdel Aziz. Mais pour l'instant, on ignore le détail des promesses faites aux Saoudiens, ainsi que les contreparties, sans doute financières selon un analyste, convenues avec Riyad.

Un habitant de la ville de Taez au Yémen passe devant un bâtiment détruit.@ AHMAD AL-BASHA / AFP

Un habitant de la ville de Taez au Yémen passe devant un bâtiment détruit.@ AHMAD AL-BASHA / AFP

Le conflit du Yemen vu d'Algérie (Le Temps d'Algérie)

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 14:45

Les mauvais perdants (et ce qu’ils ont peur de perdre)


Diana JOHNSTONE

Si la campagne présidentielle 2016 aux États-Unis fut une honte nationale, la réaction des perdants offre un spectacle plus triste encore. Hillary Clinton et son camp sont incapables d’admettre leur défaite.

Pourquoi ça ?

Parce que leur grand projet d’imposer l’hégémonie de l’Amérique "exceptionnelle" au monde entier, en renversant les régimes récalcitrants l’un après l’autre, paraît menacé par l’outsider Donald Trump. Celui-ci s’est prononcé contre la politique de « changement de régime », réalisation dont Hillary se vantait depuis son rôle essentiel dans la destruction de la Libye de Kadhafi. L’ensemble de l’establishment occidental, composée en gros d’idéologues néo-conservateurs, d’interventionnistes libéraux, de la haute finance, de l’OTAN, ainsi que de la plupart des dirigeants médiatiques et politiques des États-Unis et de l’Union Européenne, sont tous engagés à refaçonner le Moyen-Orient pour satisfaire Israël et l’Arabie Saoudite et à démolir l’impertinente Russie. Ils ont par conséquent été saisis d’une panique hystérique à l’idée que leur projet commun de globalisation puisse être saboté par un intrus imprévisible.

Le désir exprimé par Donald Trump d’améliorer les relations avec la Russie contredit la volonté de Hillary Clinton de « faire payer la Russie » pour sa mauvaise conduite au Moyen-Orient et ailleurs. Si le nouveau président tient ses promesses, cela pourrait constituer un coup sérieux au renforcement militaire de l’OTAN sur les frontières de la Russie, entrainant des pertes sérieuses pour l’industrie américaine de l’armement qui prévoit de gagner des milliards de dollars en vendant des armes superflues aux alliés de l’OTAN sous prétexte de la prétendue « menace russe ».

Les craintes du parti de la guerre sont peut-être exagérées. Les premiers choix de collaborateurs de Trump laisse prévoir une survie probable de la prétention des États-Unis à être la nation "exceptionnelle" et indispensable. Mais les priorités pourraient changer. Et ceux qui sont habitués à un règne absolu ne peuvent tolérer que celui-ci soit remis en cause. [...]

La suite ci-dessous sur le site Le Grand soir.

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 22:44

LA CHUTE D’ALEP-EST VUE PAR UN MEMBRE FONDATEUR DES YPG.

Le projet kurde a-t-il la moindre chance de se réaliser ? En tous les cas l’analyse présentée ici a le mérite de nous confronter aux réalités du terrain en montrant la complexité non seulement politique mais sociale de celui-ci. Comment l’intervention occidentale prétend faire table rase de cette complexité et comment le conglomérat des intérêts divergents des groupes, chacun se référant à son bailleur de fond et s’inventant seigneur de la guerre a créé les conditions politiques du renforcement du pouvoir de Bachar El Assad (note de Danielle Bleitrach)

Publié le 18 décembre 2016 par UC-Lyon

Traduit de l’anglais par l’Unité Communiste – Lyon.
Texte original de Polat Can, membre fondateur des YPG

— Unités de protection  du peuple —

Résultats de recherche d'images pour « alep »

(Source de l’image: Figaro)

Nous reproduisons ce texte afin de participer à alimenter le débat qui traverse l’ensemble de forces militantes progressistes ou se revendiquant révolutionnaires dans l’Etat Français. Nous avons communiqué à plusieurs reprises pour dénoncer cette attitude incohérente de certaines organisations ou de certains relais médiatiques alternatifs, lesquels tentent de faire cohabiter deux positions antagoniques: soutenir les Kurdes et leurs alliés -unis dans les Forces Démocratiques Syriennes- et soutenir la coalition majoritairement dirigée par des pro-Erdogan connue sous le nom d’Armée Syrienne Libre.
Cette position est inacceptable pour nous, et constitue une ligne de démarcation importante et indiscutable. 

—————————————————————————-

La partie est d’Alep est tombée aujourd’hui — 13 décembre 2016 — mais, en regardant les causes profondes qui ont tracé le chemin jusqu’à sa chute, on ne peut que réaliser qu’elle était inévitable. Non pas car les Baasistes et leurs alliés étaient plus forts, ou les factions islamistes plus faibles, mais à cause de la dizaine de facteurs qui ont accompagné Alep de sa première chute, en 2012, et qui ont mené à la seconde aujourd’hui.

La première chute fut brève, non préparée et vint avec célérité tandis que la seconde arriva lentement, fut douloureuse et dévastatrice. En d’autres mots, la première chute fut la préface de la seconde.

YPG : branche armée du PYD (Parti de l'Union démocratique). Regroupe des Kurdes de Syrie.

Le PYD et les YPG sont classés comme organisation terroriste par la Turquie, tout comme le PKK. Le PKK est également classé terroriste par l'Union européenne et les Etats-Unis. Mais ni le PYD ni les YPG ne sont considérés par ces derniers comme terroristes.

En France, plusieurs partis de la gauche radicale demandent que le PKK soit retiré de la liste des organisations terroristes, notamment le PCF, les forces qui composaient le Front de gauche, JL Mélenchon, le NPA ...

Source Wikipédia

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 15:51

La Grèce revient sur le devant de l’actualité avec un incident qui dit, en des termes d’une telle simplicité qu’elle en devient évidente, la réalité de l’oppression exercée par l’Union européenne sur ce pauvre pays.

 

Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), vient d’annoncer le gel du « toilettage » de la dette décidé par l’Eurogroupe du 5 décembre dernier. Cela signifie, en clair que Les créanciers européens de la Grèce ont suspendu les mesures prises sur la dette la semaine passée. Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe qui dirige de fait le MES, le dit sans ambages : « Les institutions sont arrivées à la conclusion que les actions du gouvernement grec semblent ne pas être en ligne avec nos accords »[1]. Ce qui est en cause est une mesure sociale, parfaitement dans la ligne de ce qui est autorisé au gouvernement grec par les dits « accords », au profit des retraités.

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 15:44
François Hollande et Manuel Valls© Philippe Wojazer
François Hollande et Manuel Valls
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Comme le montrent les difficultés des mouvements sociaux, tout candidat à la présidence de la République qui prétendrait changer la donne sans s’engager sur une sortie de l’UE trompe les électeurs, affirme Pierre Lévy.

Fin de partie pour François Hollande, compte-à-rebours pour Manuel Valls. Le président ne briguera pas un deuxième mandat. Son actuel Premier ministre s’apprête à officialiser sa candidature à la primaire socialiste.

Ces péripéties ont provoqué un double tsunami médiatique en France – émissions spéciales sur les grandes chaînes, cahiers entiers dans la presse écrite – sans commune mesure avec l’importance réelle de ces événements.

Car cet abandon et ce remplacement ne changent pas les données fondamentales de la course électorale à l’Elysée. D’ailleurs, dans les rues parisiennes, comme sur la place principale des petits villages provinciaux, nul n’a assisté au spectacle d’hommes ou de femmes s’effondrant de désespoir, pas plus d’ailleurs qu’à des scènes de liesse populaire…

[...]

Lire la suite ci-dessous

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