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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 14:16
Le McKinseygate
Le McKinseygate

Le McKinseygate

Le scandale causé par les informations de la commission sénatoriale d’enquête sur le recours systématique par l’État à des cabinet de consulting, a pris de l’ampleur. Effarés les Français ont appris que l’État avait eu massivement recours à des intervenants externes, en général des cabinets à bases anglo-saxonnes, pour des missions dont l’utilité ne sautait pas aux yeux, c’est le moins que l’on puisse dire. Le tout pour plus d’un milliard d’euros (!) pour la seule année 2021.

Ce que l’on appelle maintenant « l’affaire McKinsey » dégage des fumets particulièrement malodorants, à base de soupçons de corruption, de connivences, de conflits d’intérêts, de fraudes fiscales, de faux témoignages, et autres joyeusetés. Qui donnent avec insistance l’image d’une république bananière.

Tout cela fait particulièrement désordre à 15 jours du premier tour de l’élection présidentielle. Le principal intéressé, qui a manifestement impulsé ces dérives depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, a été contraint de s’exprimer. Et il l’a fait, comme à son habitude en procédant par affirmations invérifiables et en rappelant à nouveau avec arrogance qu’il se considère intouchable. Emmanuel Macron a actualisé le fameux « qu’ils viennent me chercher ! » utilisé au moment de l’affaire Benalla : « Il faut être très clair, parce que là on a l’impression qu’il y a des combines : c’est faux, il y a des règles de marchés publics. S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal. » a-t-il asséné sur le plateau de France 3.

On ressort stupéfait de la lecture du rapport de la commission d’enquête du Sénat. Par le volume invraisemblable des achats par l’État de ces missions externes, par leurs fréquentes inutilités, et l’importance vertigineuse des rémunérations. [...]

La suite ci-dessous :

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16 janvier 2021 6 16 /01 /janvier /2021 16:30
« Une Justice politique » : le réquisitoire brillant de Régis de Castelnau

Par Anne-Marie Chazaud

Anne-Sophie Chazaud fait partie des auteurs de Vu Du Droit. Elle a rédigé une recension de notre ouvrage : « Une Justice politique. Des années Chirac au système Macron ».

La place de ce texte était naturellement dans ces colonnes. Qu’elle en soit encore remerciée.

 

Si, comme chacun sait, nul n’est censé ignorer la loi, il est utile et salvateur de comprendre également le fonctionnement réel et les enjeux du système judiciaire, dans son articulation avec les trois autres pouvoirs (législatif, exécutif et médiatique) par-delà les jolies questions de grands principes. Dans un ouvrage majeur, Une justice politique, Des années Chirac au système Macron, l’avocat Régis de Castelnau livre une analyse aussi implacable qu’indispensable des mécanismes à l’œuvre dans ce fonctionnement en France, ou plutôt, devrions-nous dire, dans son dysfonctionnement de plus en plus flagrant, dans son dévoiement au cours des trois dernières décennies, lequel a abouti à la situation grave où nous nous trouvons désormais, celle d’une justice qui s’est mise au service du pouvoir politique tout en pensant initialement combattre les errements de celui-ci.[...]

La suite ici, sur le blog de Régis de Castelnau, "Vu du droit"  :

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