Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 09:19

Cet article est reposté depuis CGT Dieppe.

Partager cet article
Repost0
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 22:13

Réduction des effectifs, fin des contrats précaires et CDD : c'est ce que vivent les personnels de la ville de Rouen.  Conséquences : dégradations et désorganisation des conditions de travail.  A cela s'ajoute un "management" brutal et un manque d'écoute de la souffrance au travail ressentie. 

C'est la conséquence des décisions gouvernementales et de la réduction des dotations d'Etat dénoncée en mars dernier par  l'Association des Maires de France.  Son président, Laurent Wauquier dénonçait alors  : "L’effort demandé est beaucoup trop important". Cet effort est la conséquence des mesures d'austérité réclamées par Bruxelles, consenties par les gouvernements français successifs.

A Rouen, comme dans d'autres communes, il se traduit par des suppressions d'emploi et la pression mise sur le personnel restant.

 

Cinq syndicats s'unissent pour préparer une grève à la mairie de Rouen (Seine-Maritime), du 20 au 23 juin 2015. Le personnel est en colère ! Explications.

 

Mise à jour : 12/06/2015 à 19:48 par Fabien Massin sur le site de Normandie-actu.

Cliquez sur le titre ci-dessus pour lire l'intégralité de l'article.

Un préavis de grève a été déposé par cinq syndicats des personnels de la mairie de Rouen, pour la période du 20 au 23 juin 2015. (photo DR)

Un préavis de grève a été déposé par cinq syndicats des personnels de la mairie de Rouen, pour la période du 20 au 23 juin 2015. (photo DR)

L’orage couve au sein du personnel de la mairie de Rouen (Seine-Maritime). Cinq syndicats (CFDT-CGC-CGT-FO-SUD), dans une démarche commune inédite, ont décidé de déposer une préavis de grève, courant du samedi 20 juin 2015 à minuit au mardi 23 juin à minuit. Un préavis d’ores-et-déjà annoncé comme étant reconductible.

« Souffrance et malaise au travail »

Vendredi 12 juin 2015, les syndicats ont adressé un courrier commun au maire PS, Yvon Robert.

Ce préavis concerne l’ensemble du personnel de la Ville de Rouen, peut-on y lire. Il est motivé par les revendications suivantes : souffrance et malaise au travail, réduction des effectifs et non-renouvellement des contrats à durée déterminée et des contrats précaires, désorganisation et détérioration des conditions de travail, manque de moyens, problématique forte du management, perte du pouvoir d’achat des agents.

Contacté par Normandie-actu, un responsable du syndicat Sud précise :

Depuis plusieurs mois, le mécontentement grandit, au sein des services, fatigués par la dégradation des conditions de travail et le management brutal. Ce mouvement, en intersyndical – ce qui à ma connaissance ne s’est jamais produit -, c’est un signe très fort. Le dialogue social est un mot vain, à la mairie de Rouen. Beaucoup d’agents sont en souffrance, et tous les services sont touchés.
[...]

L'association des maires de France rencontre le Premier ministre, Manuel Valls. L'objectif ? Limiter et étaler dans le temps la baisse des dotations de l'État aux communes.

Mise à jour : 05/03/2015 à 19:44 par Lou Benoist

Cliquez sur le titre ci-dessus pour lire l'intégralité de l'article

Les maires de France espèrent renégocier la baisse annoncée des dotations faites aux communes, le jeudi 5 mars 2015 (Photo: le Courrier du Pays de Retz)

Les maires de France espèrent renégocier la baisse annoncée des dotations aux communes, le jeudi 5 mars 2015 (Photo: le Courrier du Pays de Retz)

Le jeudi 5 mars 2015, le président de l’Association des maires de France, François Baroin, rencontre le Premier ministre, Manuel Valls, à Matignon. En Haute-Normandie, les associations des maires espèrent que la baisse des dotations aux communes (moins 30 % sur trois ans), annoncée par l’État, sera limitée.

Nous déplorons la baisse des dotations de l’État. L’effort demandé est beaucoup trop important, surtout qu’il y a de nouvelles charges (…) On essaie de se battre », s’est exprimé le président en Seine-Maritime de l’Association des maires de France, Denis Merville, à Normandie-actu.
« Une catastrophe pour les finances locales »

« C’est un nid-de-poule qui ne se rebouchera pas !», s’exprime Marc Charpentier, directeur de l’Association des maires de Seine-Maritime. Selon lui, la baisse des dotations de l’État, serait « une catastrophe pour les finances locales » : « Avec la réforme des rythmes scolaires, les besoins d’investissements, les travaux publics… Nous ne pourrons pas tout gérer. Les charges des communes augmentent, le coût de la vie augmente ». Selon le directeur de l’association, les dotations de l’État représentent actuellement 50% des recettes des communes. Leur baisse est annoncée à hauteur de 10%, sur trois années.

[...]

Partager cet article
Repost0
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 17:38
Grèce: vers le défaut?

Par sur le blog Russeurope  · 12 juin 2015

L’Eurogroupe serait-il en train de se faire à l’idée de la possibilité d’un défaut grec ? Des informations, en provenance de Reuters[1], semblent le confirmer. Une réunion d’expert qui s’est tenu à Bratislava le jeudi 11 juin aurait pour la première fois explicitement évoqué la possibilité que, faute d’un accord, la Grèce puisse faire défaut. Ces informations confirment aussi que même si certains gouvernements ont travaillé depuis plusieurs mois sur cette hypothèse, c’est la première fois que l’Eurogroupe a abordé cette question.

Les conséquences d’un défaut.

Un défaut de la part de la Grèce impliquerait non seulement la dévalorisation radicale des créances grecques détenues à titre bilatéral par différents Etats de la zone Euro ou détenues par le MES, mais aussi l’impossibilité d’user de ces titres comme collatéral dans le cadre du mécanisme d’aide d’urgence à la liquidité (ELA) mis sur pied par la Banque Centrale Européenne. Le défaut entraînerait la suspension immédiate de l’ELA et obligerait le gouvernement grec à user d’instruments monétaires constituant une proto-monnaie, instruments qui en quelques semaines deviendraient une monnaie alternative. Notons que, dans ce scénario le gouvernement grec est obligé de créer ces instruments et qu’il peut prétendre que c’est contraint et forcé par l’attitude de la BCE qu’il le fait. Ouvertement, le gouvernement grec pourrait continuer à prétendre qu’il entend rester au sein de la zone Euro, tout en mettant sur pied le processus qui dans les faits aboutira à la recréation de la Drachme. Le gouvernement grec pourrait continuer à prétendre qu’il n’a pas voulu ce défaut et cette sortie de l’Euro, tout en préparant à encaisser les bénéfices de ces événements. Et ces bénéfices sont bien plus importants que ce que l’on pense et que l’on dit.

Les bénéfices d’un défaut.

Les conséquences de ce défaut seraient nettement plus importantes sur les partenaires de la Grèce que pour la Grèce elle-même. Des sommes importantes sont sorties de Grèce depuis le mois de février. On estime qu’il y a aujourd’hui plus de 30 milliards d’euros qui sont sortis depuis le mois de février et qui sont détenus par des acteurs grecs sur des comptes à l’étranger. Une fois la Drachme créée, ces sommes reviendrait en Grèce, et compte tenu de la dépréciation de la Drachme par rapport à l’Euro, les acteurs (entreprises et ménages) qui ont fait sortir ces liquidités gagneraient en pouvoir d’achat en Grèce. On peut penser que le gouvernement grec pourrait alors établir un contrôle des changes et prélever une faible taxe (5%) sur ces retours, ce qui permettrait aux ménages et entreprises de légaliser une partie de leurs avoirs, tout en donnant un gouvernement grec des moyens financiers supplémentaires pour compenser la partie de la population qui n’a pu faire sortir des liquidités. Ce « retour » de l’argent détenu à l’extérieur pourrait bien être l’équivalent de ce que le gouvernement grec a demandé à l’Union européenne, soit un plan d’investissement. Compte tenu de l’amélioration de la compétitivité des exportations grecques du fait de la dépréciation de la Drachme, l’effet positif de ce mécanisme pourrait bien être important.

Bien entendu, la Grèce devra faire face à un choc d’inflation importé. Mais, pour une dépréciation de 30% de la Drachme par rapport à l’Euro, ce choc ne devrait pas excéder le 6% à 8% la première année, et certainement moins (4% à 6%) la seconde année. Par contre, les effets positifs sur l’économie (et sur le secteur touristique en particulier) pourraient être très importants.

Le coût d’un défaut pour les partenaires de la Grèce.

Pour les partenaires de la Grèce, par contre, non seulement faudra-t-il gérer les conséquences économique d’un défaut (ce qui impliquera une nouvelle action de la BCE) mais ce sont surtout les conséquences financières et politiques qui poseront problèmes. D’un point de vue strictement financier, la réalité d’un défaut dans la zone Euro lancera un mouvement spéculatif et l’on cherchera à deviner quel sera le prochain pays qui sera le « maillon faible ». D’ores et déjà on constate que les bons du Trésor portugais, italiens et espagnols voient leurs taux monter rapidement. Mais, c’est surtout politiquement que le choc sera le plus important. Toutes les fadaises et les stupidités crasses sur « cela ne peut pas arriver » ayant été démentie se posera immédiatement le problème de l’Euro. Bien entendu, les gouvernements tenteront de limiter ce choc politique. Mais, s’il y a bien une chose que nous apprend la crise financière russe d’août 1998, c’est que les conséquences politiques d’un événement dont tout le monde pensait qu’il était impossible sont dévastateurs pour l’idéologie qui a proclamée la soi-disant impossibilité de cet événement.

[...]

[1] http://www.reuters.com/article/2015/06/12/us-eurozone-greece-default-idUSKBN0OS1BD20150612

Partager cet article
Repost0
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 14:20
Cette victoire des "Indignés" à Madrid ne s'inscrit pas dans le même contexte que la victoire de Syriza en Grèce.  En effet les "Indignés" s'allient, à Madrid, avec le PSOE qui soutient toutes les mesures austéritaires européennes.  Difficile de croire qu'une telle alliance puisse répondre à l'attente des Madrilènes, même localement.  Les illusions semées par la social-démocratie ont la vie dure, surtout dans un pays où la droite a des liens historiques avec l'ancienne dictature.
Que feront les Indignés lors des prochaines élections nationales ? AC

Edité par avec ( lci.TF1.fr )
le 12 juin 2015 à 12h54 , mis à jour le 12 juin 2015 à 13h00.

Extraits

 

Manuela Carmena Madrid Espagne mairie Podemos

Manuela Carmena, prend ses fonctions de maire de Madrid le 13 juin 2015. Image d'archives. / Crédits : PEDRO ARMESTRE / AFP

 

Elle a été militante communiste, travaillé pour les Nations unies et été l'une des premières femmes nommée juge dans l'Espagne machiste post-franquisme. Dès samedi, cette ancienne magistrate de 71 ans, candidate des "indignés" d'Ahora Madrid, sera à la tête de la capitale espagnole.

Elle ne voulait pas se lancer. Elle aura finalement mis fin à deux décennies de gouvernement de droite dans la capitale espagnole. Manuela Carmena sera intronisée, samedi, nouvelle maire de Madrid, à la suite d'un accord entre les "indignés" d'Ahora Madrid - liste née de l'alliance entre Ganemos Madrid et Podemos - et les socialistes du PSOE. Avec 29 sièges (20+9), Ahora Madrid fait ainsi mieux que le Partido popular (21), qui gérait la ville depuis 24 ans. Il aura fallu moins de trois mois à cette ancienne magistrate de 71 ans pour séduire les électeurs madrilènes. L'un des moments forts de sa campagne ? Sa pique envoyée à son adversaire du PP, Esperanza Aguirre, lors d'un débat télévisé. "Je ne te comprends pas, Esperanza... Qu'après nous avoir fait tant de mal, tu veuilles encore gouverner. Tu as fait un mal terrible à la démocratie", a-t-elle lancé à l'ancienne ministre de 63 ans, également ancienne présidente du Sénat et présidente de la région de Madrid entre 2003 et 2012.

[...]

Logement, emploi : 5 mesures phares pour ses 100 premiers jours

Née le 9 février 1944 dans une famille de commerçants madrilènes, elle dit avoir toujours pensé qu'il fallait "se battre pour un monde meilleur". Ce qu'elle a fait contre le franquisme lors de ses études de droit dans les années 1960. A cette époque, elle rejoint le Parti communiste pour "lutter contre Franco". Une décision qui lui vaut d'être expulsée de l'université de Madrid où elle fait ses études de droit. En 1977, deux ans après la mort du dictateur, elle échappe à un attentat de l'extrême-droite qui vise le cabinet d'avocats dans lequel elle exerce. Plusieurs de ses collègues trouvent la mort, l'Espagne est sous le choc.

Quatre ans plus tard, elle devient magistrate. Une nomination mal perçue par ses pairs. "Je ne peux pas te féliciter: tu es une femme, tu es une "rouge" et je n'ai aucune envie que tu sois dans le corps judiciaire", entend-t-elle de la parte de l'un de ses supérieurs. Elle est tour à tour juge d'instruction, juge d'application des peines, jusqu'à accéder au Tribunal suprême. La justice, un sentiment avec lequel elle souhaite diriger la ville. Manuela Carmena, qui se dit indépendante, a ainsi prévenu : elle veut être la maire de tous les Madrilènes. Pour ses 100 premiers jours de gouvernement, elle s'est donné comme objectif cinq mesures phares concernant le logement, l'arrêt de la privatisation des services publics, l'accès aux services de santé et l'emploi. Et pour cela, elle a d'ores et déjà annoncé qu'elle présidera elle-même les débats du Conseil municipal. Une mission que n'exerçaient pas ses deux prédécesseurs.

Ouest-France.  Extrait.

Les « indignés » avaient obtenu 31,8 % des suffrages

"Sa liste composée en partie de personnes issues du mouvement des « indignés », né en mai 2011 à Madrid contre l'austérité et la corruption, a obtenu 20 sièges (31,8 % des suffrages) contre 21 (35,5 %) pour Esperanza Aguirre. Les socialistes ayant eu neuf sièges (15,3 %), Manuela Carmena pourra gouverner avec eux."

Le Monde.fr

Extraits

"La capitale espagnole, gouvernée par la droite depuis 24 ans, est en passe de changer de main. La candidate issue du mouvement des indignés, Manuela Carmena, sera en effet investie samedi 13 juin maire de Madrid. Sa liste a obtenu, jeudi 11 juin, le soutien du Parti socialiste (PSOE) après plus de deux semaines de négociations."

"Le PSOE ne veut pas froisser Manuela Carmena

Durant les négociations, le leader socialiste de la capitale espagnole, Antonio Miguel Carmona, a soigneusement évité d’imposer des mesures qui pourraient être repoussées par Ahora Madrid.

Ainsi, il n’a pas insisté pour encourager une baisse des impôts que refuse Manuela Carmena. La nouvelle maire préfère en effet maintenir leur volume en l’état mais préfère les réajuster pour que les plus riches payent plus quand les plus pauvres payeront moins."

La Provence.com

Extraits

[|...] Manuela Carmena a d'ailleurs annoncé que ses premières décisions seraient pour les personnes risquant chaque jour de perdre leur toit, en tentant de trouver des solutions pour freiner les expulsions ou des logements alternatifs.

La juge qui roule à vélo veut aussi s'en prendre à la corruption qui gangrène la politique espagnole, favoriser les transports en commun et réduire de moitié son salaire, de 100.000 à 45.000 euros annuels.

[...]

L'ancienne magistrate de 71 ans a promis de gouverner "pas seulement pour ceux qui ont parié pour le changement", mais "aussi pour ceux qui n'y croient pas".

Sa rivale Esperanza Aguirre a tenté de convaincre le Parti socialiste de la soutenir contre Carmena, car, disait-elle, Podemos veut se servir de Madrid comme tremplin "pour casser le système démocratique occidental". (sic)

"Nous allons séduire ceux qui ne croient pas au changement", a promis Manuela Carmena, qui devra d'abord composer avec la région de Madrid, encore dirigée par la droite.

 

Avec le PSOE comme allié, cela risque de s'avérer problématique ...AC

Partager cet article
Repost0
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 14:05
Partager cet article
Repost0
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 13:29
Vidéo : les syndicalistes du PAME occupent le ministère des finances à Athènes !

Paru sur Initiative communiste le 11 juin 2015

"Nous avons assez saigné ! Nous avons assez payé ! Peuple, prenez la situation dans vos propres mains ! Bloquez les nouvelles mesures et les memorandums sans fin !"

Aujourd’hui, plusieurs centaines de travailleurs.de dizaines de syndicats à la fois du secteur public et privé qui manifestaient à l’appel du PAME (syndicat de lutte des classe, communiste) ont occupé le Ministère des Finance Grec, où ils ont fait flotter une immense banderole sur la façade du bâtiment avec le slogan:

Nous avons assez saigné ! Nous avons assez payé !

Peuple, prenez la situation dans vos propres mains !

Bloquez les nouvelles mesures et les mémorandums sans fins !

Aujourd’hui, plus de 700 syndicats et organisations populaires ont appelés à des manifestations avec le PAME cette après midi, partout en Grèce avec une participation massives des travailleurs, de la jeunesse, des femmes et des retraités, massivement descendus dans la rue, et ce alors que la Commission Européenne, le FMI et la BCE – c’est à dire la Troika – continuent de renforcer l’euro-austérité et de l’imposer à la Grèce. Notamment, la Troika impose une nouvelles réduction des retraites et une augmentation de la TVA.

Aujourd’hui, deux ans après que l’UE totalitaire a fait cesser d’émettre la télévision et la radio publique grecques, l’ERT a recommencé à émettre par l’hymne national!

Plus que jamais, solidarité internationaliste avec les travailleurs grecs, les travailleurs d’europe. STOP austérité c’est STOP UE. Brisons les chaines de l’Union européenne,, pour s’en sortir, il faut en sortir.

source : http://pamehellas.gr/index.php/en/homepage/92-press-releases/5082-urgent-pame-occupied-the-ministry-of-finance-of-greece

Transparent der Gewerkschaftsfront PAME am Finanzministerium in
Banderole du Front des travailleurs PAME sur la face du ministère des finances grecs 11 juin 2015
Foto: EPA/Pantelis Saitas/dpa
  • Par
  • Mis à jour

L'Adedy, syndicat des fonctionnaires grecs, et le Pame, coalition de syndicats proches du parti communiste KKE, ont appelé jeudi à des manifestations à Athènes craignant de nouvelles mesures de rigueur, que le gouvernement grec et les créanciers, UE et FMI, sont en train de discuter.

Les syndicats craignent que le gouvernement de la gauche radicale d'Alexis Tsipras adopte de nouvelles mesures de rigueur pour pouvoir sortir de l'impasse financière et débloquer la dernière tranche des prêts internationaux au pays, dont les caisses sont vides.

L'Adedy appelle à 18H30 locales (15H30 GMT) à un rassemblement devant l'Université d'Athènes, dans le centre de la capitale. De leur côté, quelques dizaines de militants du Pame ont pénétré tôt jeudi matin dans le ministère grec des Finances situé sur la place Syntagma, dans le centre d'Athènes, et déployé sur la façade du bâtiment une grande banderole. Le Pame appelle également à une manifestation ce soir à Syntagma à 16H30 GMT.

Les deux précédents plans de rigueur, qui avaient imposé d'importantes coupures dans les salaires et retraites, en 2010 et 2012, avaient provoqué de violentes manifestations massives à Athènes. Le parti actuellement au pouvoir, la gauche radicale Syriza, dans l'opposition à l'époque, avait joué un rôle majeur dans la contestation.

Sur le Parisien.fr, 11 Juin 2015, 16h33 | MAJ : 11 Juin 2015, 16h33

 

 

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras à Bruxelles, le 10 juin 2015

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras à Bruxelles, le 10 juin 2015 (AFP/Alain Jocard)

Le Fonds monétaire international (FMI) a jeté un froid jeudi dans les négociations entre la Grèce et ses créanciers, en affirmant qu'un accord était encore loin, Athènes réaffirmant être prêt à "intensifier" les discussions pour tenter de trouver un compromis sur sa dette.
"Il y a encore des différences majeures entre nous dans des secteurs essentiels et il n'y a pas eu de progrès pour réduire ces différences récemment.

 

Nous sommes encore loin d'un accord", a affirmé le porte-parole du fonds, Gerry Rice, lors d'un point de presse à Washington.
Parmi les principaux points de désaccords figurent la réforme du système de retraites, les impôts et le financement des dépenses publiques, a développé ce porte-parole.
Il a souligné que le FMI ne "quittait jamais la table des négociations" mais que "la balle était maintenant dans le camp grec", en précisant que l'équipe des négociateurs du FMI avait pour l'heure quitté Bruxelles pour regagner Washington.
M. Rice a précisé que la Grèce était en train de préparer de nouvelles propositions de réformes afin d'obtenir le déboursement de 7,2 milliards d'euros, dont elle a cruellement besoin pour éviter un défaut de paiement.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a lui aussi appelé jeudi les autorités grecques à se montrer "un peu plus réalistes", estimant que "ce n'est plus le moment de jouer". "Nous avons besoin de décisions et non plus de négociations".
Le porte-parole du gouvernement grec Gabriel Sakellaridis a de son côté assuré que son pays était prêt à "intensifier" les négociations, "y compris dans les prochaines 24 heures", pour tenter de régler les "questions en suspens" après le round intense de discussions mercredi et jeudi à Bruxelles avec les créanciers de la Grèce.
En théorie, un accord doit être approuvé au plus tard lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro jeudi prochain à Luxembourg. Signe de l'importance de cette réunion, la patronne du FMI, Christine Lagarde, sera présente.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, qui devait regagner Athènes dans la soirée, a rencontré jeudi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui joue volontiers le rôle de facilitateur dans ces difficiles négociations.
L'entretien a duré deux heures et faisait suite à une réunion trilatérale la veille entre M. Tsipras, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, François Hollande. M. Tsipras avait alors déjà parlé "d'intensifier" les discussions avec ses créanciers.
Même si aucune véritable percée n'a été enregistrée, ces échanges ont suscité un vent d'optimisme sur les marchés: la Bourse d'Athènes a fini sur un bond de 8%. Les autres places en Europe, plus prudentes, ont pour la plupart terminé en légère hausse.
- Nouvelles concessions -

"Nous travaillons pour combler les divergences qui subsistent (...) et afin de parvenir à un accord qui garantisse un redressement de la Grèce avec de la cohésion sociale et une dette publique soutenable", a affirmé M. Tsipras au sortir de la réunion avec M. Juncker.
Athènes semble prêt à des concessions. "Il y aura une légère hausse des taxes qui ne va pas affecter les bas revenus", a indiqué le ministre de l'Economie Georges Stathakis.
Interrogé sur l'éventuelle augmentation de la TVA, l'un des points de blocage jusqu'ici, le ministre adjoint de la Réforme de l'Etat, Georges Katrougalos ne l'a pas exclue. "Malheureusement pour le moment il faut augmenter les recettes publiques. Le système de fiscalité n'est pas encore juste (...) il ne s'agit que des mesures temporaires visant à favoriser la reprise économique. On va assurer que les bas revenus ne soient pas affectés".
Enfin, un accord se dessine sur le chiffre de l'excédent primaire budgétaire, que les créanciers veulent fixer à 1% en 2015. Ce chiffre conditionne le montant des économies à réaliser par le pays.
Sur cette question, "il ne reste pas grand chose à faire pour trouver une solution commune", a estimé mercredi une source proche des discussions.
Athènes avait proposé en début de semaine un solde de 0,75%. Le gouvernement grec s'est dit prêt à revoir sa position mais sans aller jusqu'à 1%, a rappelé jeudi le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis.
La perspective de nouvelles mesures de rigueur en Grèce a provoqué l'ire des fonctionnaires grecs, et du Pame, la coalition de syndicats proches du parti communiste KKE. Ils ont appelé à des manifestations, dont un rassemblement en fin de journée devant l'Université d'Athènes, dans le centre de la capitale.

Partager cet article
Repost0
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 09:20

Commentaires : L'année 2014 avait déjà été malheureusement très négative pour la Haute-Normandie. En douze mois, la Haute-Normandie a «détruit» 2267 emplois et n’en a créés que 831 (-1436).  L'année 2015 s'annonce elle aussi catastrophique.

Et les chiffres du chômage bondissent dans le même mois d'Avril 2015 :+ 0,6 % en Haute-Normandie.  Mais François Hollande reste optimiste.  On attend encore une intervention sérieuse de l'Etat sur les emplois industriels en Seine-Maritime et en Normandie.  L'industrie normande est victime de la politique spéculative des grandes multinationales, propriétaires désormais de la plupart de nos usines ou entreprises de BTP ou transports.  Les salariés subissent la pression et la concurrence du dumping social : Après Petroplus et Mory, les Papeteries de Chapelle Darblay, Vallourec, Travisol, Eiffage, Schneider Electric, Total, Davigel sont menacés ... Les services publics sont victimes de la politique européenne votée par Hollande et Valls.  Le gouvernement veut supprimer des emplois et une partie des  services rendus: les hôpitaux,  la Poste ... La SNCF, détruite par les contre-réformes successives, partiellement privatisée, sacrifie des lignes et des gares, programme des suppressions d'emplois. AC

 

Le recul de la création d'entreprise s'aggrave en avril 2015

Le nombre de créations enregistre un nouveau recul en avril: - 8,1% par rapport à 2014 (-10,9% dans l'Eure et -6,6% en Seine-Maritime). Au niveau national, cette baisse est de -5,2%.

Source : APCE

Lu sur le site de la Région Haute-Normandie

ru

Partager cet article
Repost0
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 09:13

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Partager cet article
Repost0
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 09:10

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Partager cet article
Repost0
12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 09:09

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents