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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 05:30

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Mercredi 27 mars, 14 civils au moins ont été tués lors d’un raid aérien de l’armée syrienne qui a notamment touché un hôpital dépendant de Médecins Sans Frontières à Alep. L’information a été abondamment relayée dans la presse occidentale où l’on a déploré la perte du dernier pédiatre de la ville. Alors que la brutalité d’Assad est à nouveau pointée du doigt, il convient de rappeler une question essentielle quand les médias nous informent sur un conflit : avons-nous entendu les différentes parties ? Nous reproduisons ici le témoignage d’un avocat résidant à Alep, il dénonce la désinformation permanente sur la guerre en Syrie : “Il y a encore des pédiatres à Alep, mais les médias ne parlent pas de la partie contrôlée par le gouvernement et bombardée par les rebelles”. Ce témoignage n’enlève rien au drame des civils tués dans la destruction de l’hôpital de MSF. Mais il souligne l’urgence de trouver une solution politique au conflit qui déchire la Syrie depuis cinq ans. (Investig’Action)

Lire l'intégralité de l'article en cliquant sur le lien ci-dessous

 

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6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 01:35
Le n°9 de RUPTURES est paru !

Le n°9 de Ruptures est paru.

La Une ouvre le journal sur le Non néerlandais, après les Non grec et danois…

L’éditorial évoque l’indignation qu’ont suscitée les révélations des « Panama Papers » pour pointer l’aveuglement sur la partie immergée de l’iceberg : la libre circulation des capitaux.

La page 2 est consacrée au rebondissement de la crise des réfugiés, qui permet à certains de prôner une fuite en avant fédérale ; la page 2 évoque également le congrès de la CGT qui vient de se terminer à Marseille.

La page 3 revient largement sur le Non néerlandais lors du référendum du 6 avril, qui portait sur l’accord avec l’Ukraine, mais plus fondamentalement sur le « plus d’Europe » que les peuples refusent désormais systématiquement.

La page 4 analyse le retour de la « crise grecque », alors que les créanciers entendent durcir encore l’austérité, et traitera également des élections en Serbie et en Autriche.

Pour ne pas manquer cette édition, abonnez-vous vite, si ce n’est déjà fait…

Et pour plus d'infos allez sur le site de Ruptures en cliquant sur le lien ci-dessous

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 22:29
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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 22:21

Publié par El Diablo

TÉMOIGNAGE d’un universitaire: Ils ont osé s’attaquer au DÉFILÉ du 1er MAI
TÉMOIGNAGE d’un universitaire: Ils ont osé s’attaquer au DÉFILÉ du 1er MAI

Olivier LONG, maître de conférences en Art et Sciences de l’Art à l’Université Paris1-Sorbonne, et peintre :

Depuis Nicolas Sarkozy la méthode est bien connue, on nasse deux cents personnes dans une souricière, on les fait patienter pour créer un effet de claustration, à la première crise de panique, on gaze copieusement la foule. Tout le monde est alors chargé dans un bus après avoir été tout aussi copieusement rossé. Les leaders d’opinion (comme notre collègue sociologue Nicolas Jounin de Paris VIII jeudi) sont exfiltrés, mis en garde à vue dans des conditions considérées comme dégradantes par toutes les organisations des droits de l’homme de la planète.On cherche ensuite un chef d’inculpation afin de terroriser "ceux qui nous font peur".

Que s’est-il passé hier à Paris ? Il faut savoir que ce 1er mai le défilé était très soudé (FO et CGT ensemble avec les comités de mobs de la CNE : Coordination Nationale Étudiante, enseignants-chercheurs, précaires). Aux étudiants qui sont à l’avant-garde de la lutte contre la loi travail depuis plus de sept semaines revenait donc la première place du cortège.

C’est là que la préfecture de police a décidé de mettre en œuvre une stratégie innovante. Et pourquoi ne pas appliquer la méthode de la nasse sarkozienne à un défilé de 80 000 personnes ? Il suffit d’enfermer la tête de manifestation : puisque ces jeunes sont évidemment des voyous, des casseurs, cette fameuse « minorité violente et marginale » dont parle Cazeneuve et que ressassent en boucle la musique des médias. Et c’est là qu’on voit bien que la méthode Coué et l’intox gouvernementale doublent l’autosatisfaction d’une solide dose d’auto-intoxication .Se mentir à soi-même est finalement bien pire que de mentir aux autres parce qu’on y perd le sens de la réalité. Je rappelle que ce ne sont pas 2500 étudiants parisiens mais un pays tout entier qui rejette le projet de loi "travaille !".

Contre toute raison, ils ont donc enfermé (bouclier contre bouclier) la tête d’une manifestation pacifique (environ 2500 personnes, les comités de mobilisation des facs d’ile de France) pour la séparer des organisations syndicales et briser l’unité du défilé-un peu avant Nation. Ils ont ainsi pu gazer tranquillement 2500 personnes une heure durant, à leur guise. La foule scandait « gazez-nous, frappez-nous, nous irons jusqu’au bout ! ». Quelques uns (pacifiques par ailleurs) avaient prévu la manœuvre et étaient équipés en conséquence, mais ce n’était qu’une toute petite minorité, les autres se passaient les tubes de sérum physiologique, et on a même soigné un chien qui a dû souffrir cette barbarie !

Le problème c’est que cette géniale tactique préfectorale a fait bouchon. Le reste du cortège (77 500 personnes) devenait lui-même prisonnier de la nasse organisée en tête de manifestation par les cerveaux de la préfecture. Au bout d’une heure d’attente et de stagnation, l’ambiance est peu à peu devenue électrique : pourquoi un barrage de quelques centaines de CRS s’amusait donc à faire patienter une heure durant 80 000 personnes ? Combien de temps devions-nous attendre le bon vouloir de la préfecture de police ? Ils attendaient évidemment une violence qui ne venait pas (les instructions de la CNE de la veille ont été fermement appliquées), ce qui les a déçu.

Mais au bout d’une heure la situation est devenue tellement intenable et dangereuse pour les fonctionnaires de police (en sous-effectif) qu’ils se sont mis à discuter entre entre eux fébrilement. Au début les manifestants scandaient : « Libérez le cortège » mais après une heure d’attente, il apparut que les gardes mobiles étaient eux-mêmes en danger, enfermés dans un piège qu’on leur avait ordonné de tendre. La peur avait changé de camp, elle était palpable sous les casques, la nasse se refermait sur ceux qui l’avaient organisé. Ils ont dû maudire les supérieurs dûment primés pour ce plan génial, car la retraite fut piteuse et chahutée.

Si l’on y réfléchit bien, nasser 80 000 personnes n’est pas possible, quant à nasser tout un pays c’est un rêve de tyran. le projet d’enfermer la colère d’un peuple est vain.

Ce que nous avons vécu est une parfaite métaphore de l’impasse dans laquelle se trouve la France actuellement : un pays nassé, cadenassé par les blocages de quelques oligarques qui attendent la retraite en faisant patienter tout un pays.

Ce que nous apprennent les Grecs, c’est que l’hubris, (la démesure) n’est pas réservée aux personnages fous de la mythologie ou de la tragédie. Au lieu de renvoyer toute prise de décisions aux calendes grecques, la raison consisterait donc à laisser tomber ce projet de loi stupide avant que n’arrive une vraie tragédie. Car un jour viendra où il faudra rendre des compte devant tout un peuple d’un attentisme stérile et violent.

Le 2 mai 2016 

 

SOURCE:

 

TÉMOIGNAGE d’un universitaire: Ils ont osé s’attaquer au DÉFILÉ du 1er MAI
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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 22:18

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 22:07
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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 21:51

 |   |  sur le site de La Tribune.  Extraits.

La Grèce n'a reçu réellement que 5 % de l'aide versée depuis 2010.

La Grèce n'a reçu réellement que 5 % de l'aide versée depuis 2010. (Crédits : Reuters)

Le quotidien allemand Handelsblatt publie une étude montrant que 95 % de l'aide à la Grèce sont allés à ses créanciers. Un fait connu dont il faut à présent tirer les conséquences ...

Le Handelsblatt est le journal de référence du milieu des affaires outre-Rhin. A ce titre, et comme l'essentiel de la presse conservatrice allemande, il a régulièrement eu la dent dure contre la Grèce, accusée de refuser les « réformes nécessaires » et de réclamer sans cesse de nouveaux fonds à l'honnête et travailleur contribuable allemand. Mais en une, ce mercredi 4 mai, le journal a affiché une « exclusivité ». Une étude inédite nous dit-on de l'ESMT, une école de gestion de Berlin, qui parvient à cette conclusion : 95 % de la supposée « aide » à la Grèce est retournée aux banques et aux créanciers du pays méditerranéen.

Pas nouveau

Le « budget grec » qui a été accusé de ruiner tous les Européens n'en a récupéré que 5 %. On connaît le prix de ces 5 %... Une réduction d'un quart du PIB, une administration réduite d'un tiers, un Etat encore plus défaillant qu'auparavant et aucune perspective de reprise véritable. [...]

Retournement des « experts »

Étrangement, voici donc que, un an après, les arguments alors inaudibles des autorités grecques deviennent « respectables ». [...] Rappelons que voici un an, on faisait des divisions simplistes de l'engagement de la France vis-à-vis de la Grèce par le nombre de Français pour annoncer le « chèque » qu'il nous faudrait rédiger en cas de défaut hellénique... Autre temps, autre mœurs. Mais ce contraste prouve une nouvelle fois que l'acharnement médiatique et l'asphyxie des créanciers qui ont visé l'an dernier le gouvernement Tsipras I n'était rien d'autre que politique. Il fallait faire taire une force politique qui mettait à jour l'ineptie de la politique européenne envers la Grèce. [...]

Tirer les conséquences

[...] Ce chiffre signifie que les prêts accordés à la Grèce en 2010 ne visaient qu'à sauver les banques françaises et allemandes. Le coût de cette aide bancaire cachée a été transmise aux contribuables européens et au peuple grec. Ce fait n'est pas un jugement du ciel ou un coup du sort, c'est le fruit d'un choix politique. [...] Les seuls qui ont payé, ce sont les Grecs. Et là encore, il s'est agi d'un choix politique.

Le mythe du Grec responsable

Dès lors, pour dissimuler l'absurdité du système mis en place, les dirigeants européens ont trouvé la parade : ce schéma de Ponzi qui ajoutait de la dette pour rembourser la dette était viable si les Grecs « faisaient des réformes ». Un mythe s'est alors construit : l'échec du système était dû à la mauvaise volonté grecque. En réalité, il était fondé sur l'absurdité d'un système qui faisait porter tout le poids du sauvetage des banques européennes aux Grecs eux-mêmes [...]

Pourquoi il fallait faire taire Alexis Tsipras

Après l'arrivée d'Alexis Tsipras au pouvoir en janvier 2015, cette logique s'est déchaînée. [...] Si l'on reconnaissait la justesse du vote du peuple grec et des arguments de Syriza, on reconnaissait l'erreur originelle des Européens et principalement d'Angela Merkel, Wolfgang Schäuble et Jean-Claude Trichet, les principaux architectes du « plan d'aide. »

Assumer ses responsabilités

Or, cette responsabilité n'est pas que morale. La stratégie de sauvetage des banques au détriment des Grecs a des conséquences bien concrètes. Elle met les pays européens qui ont fait ce choix, autrement dit, tous ceux de la zone euro, face à la nécessité d'assumer leurs erreurs et donc de faire participer leurs contribuables à ce schéma de Ponzi créé pour sauver leurs banques. Assumer sa responsabilité, c'est logiquement accepter une réduction du stock de dette envers la Grèce. C'est le prix des erreurs des dirigeants élus par les peuples de la zone euro. C'est aussi, enfin, chercher à mettre en place une politique de reconstruction réelle de l'économie grecque, en collaboration et non en conflit, avec les autorités grecques. On est loin de tout cela.

Populisme ?

Le réveil du Handelsblatt est bienvenu. Mais la réalité reste sombre : l'Eurogroupe tente encore de mettre à genoux l'économie grecque. L'Allemagne et la France refusent d'assumer leurs responsabilités et de réduire la dette grecque. [...] Et les chiffres du Handelsblatt risquent de n'y rien changer lorsque l'on songe que, l'an dernier, la presse allemande conservatrice s'est complu dans les clichés les plus désolants sur les Grecs. Décidément, la question grecque est loin d'être résolue.

Lire l'intégralité de l'article en cliquant sur le lien ci-dessous

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 17:23
Projet de loi Travail: 3 Français sur 4 opposés au texte

74% des Français se déclarent opposés au projet de loi Travail, arrivé mardi devant les députés, et 48% se prononcent même en faveur de son retrait, selon un sondage Elabe "L'Opinion en direct" pour BFMTV.

Un texte qui provoque un rejet massif: alors que la très controversée loi Travail a entamé mardi son marathon parlementaire à l'Assemblée, trois Français sur quatre (74%) se déclarent opposés au projet de réforme du Code du Travail porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi. 

Dans le détail, 37% des participants à cette enquête se disent "tout à fait opposés" au projet de loi, et 37% "plutôt opposés", contre 22% qui affirment y être "plutôt favorables" et 3% "tout à fait favorables". [...]

S'agissant de la situation professionnelle des répondants, c'est du côté des demandeurs d'emploi que le projet de loi rencontre la plus forte opposition (84%). Viennent ensuite les étudiants (79%), les salariés (78%), les retraités (66%) et enfin les indépendants et les chefs d’entreprise (64%). 

48% des Français pour un retrait du texte

Autre enseignement de cette étude: un Français sur deux (48%) se déclare pour le retrait pur et simple du projet de loi Travail, alors que 38% souhaitent sa modification et 13% seulement son maintien tel quel. 

[...]
69% jugent le texte déséquilibré au profit des entreprises

Enfin, il ressort aussi du sondage que pour près de sept Français sur dix (69%), le projet de loi Travail profitera surtout aux entreprises. [...]

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 16:13

Ce vendredi 6 mai, à 23H30, sur France 2, l’émission "Ce soir ou jamais" de Frédéric Taddeï sera consacrée au grand marché transatlantique (Tafta) et à la Cour pénale internationale.

De passage en France, j’ai été invité.

J’ai l’intention de dire ce que Hollande et  le gouvernement français cachent à tout le monde : ils se prétendent hostiles au TAFTA tout en soutenant le CETA, l’accord UE avec le Canada, qui est en tous points l’identique du TAFTA. Et le Canada étant lié aux USA et au Mexique par l’accord de libre-échange de l’Amérique du Nord (ALENA), soutenir le CETA, c’est adhérer à l’ALENA, ce qui revient à nous imposer les dispositions du TAFTA. Ne tombons pas dans le piège. Il faut rejeter le TAFTA et le CETA.

 

Raoul Marc Jennar, sur son blog http://www.jennar.fr

Encore une émission programmée trop tard pour ceux qui se lèvent tôt pour aller travailler.  Pourquoi donc les journalistes vedettes, les politologues, les politiques de droite et du PS, qui pleurnichent les soirs d'élection sur l'abstention font-ils tout pour que les salariés n'aient pas accès à de tels débats ?

Les programmer à une heure aussi tardive n'aide certainement pas à la réflexion politique et à la prise de conscience.

A défaut de trouver des voix pour les soutenir, ces hypocrites veulent fabriquer des citoyens non informés mais assommés de politique spectacle à l'américaine, de faits divers. 
 

Dans ces conditions que 74 % des Français soient opposés à la loi travail est révélateur de l'impuissance des médias à cacher la réalité du projet de loi travail. Quand les faits font ainsi irruption dans un paysage idéologique si contrôlé, c'est que ce que subissent les salariés, les jeunes et les chômeurs est plus fort que tous les boniments serinés sur les ondes et les médias par les experts en travail, économie, sociologie ...

Il se pourrait bien qu'il en soit de même pour TAFTA. Malgré tous les obstacles mis pour que le voile soit posé sur la réalité de ce traité de libre échange. Aux Etats-Unis il semblerait que bon nombre de citoyens rejettent ce traité et la « concurrence libre et non faussée » qui en est le dogme.YG.

 

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 10:33
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