Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 22:15
Sur le blog de l'UL-CGT du Havre

6 juillet 2016, lendemain des manifestations du 5 juillet

Bien que la période estivale arrive, avec des vacances bien méritées ! Pour autant, les opposants à la Loi du Travail, étaient, encore nombreux, à se mobiliser. Sur Paris, 45.000, au Havre, près de 500 au Rassemblement devant la Sous Préfecture. Et pendant ce temps là, Valls sans coup férir, nous faisait un coup de 49-3, en la jouant provocateur, LAMENTABLE, pas digne d'un premier ministre...

Pourtant, la lutte continue, tout l'été, tous les jeudis au Havre, des distributions de tracts ou actions surprises (ci-dessous)auront lieu avec un meeting de rentrée le 30 août à Franklin, pour une rentrée qui s"annonce chaude et mouvementée, ON NE LACHERA RIEN, Messieurs les traîtres de Hollande et Valls, avec vos collaborateurs du MEDEF...

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 22:15
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 17:43
, par  lepcf.fr

 

Quelques semaines après le congrès du PCF, la réalité vient percuter des décisions de congrès prises hors sol.

Les frondeurs nous ont joué une nouvelle fois la comédie de la motion de censure tout en s’inscrivant dans la primaire du parti socialiste avec François Hollande. La primaire de gauche que la direction du parti défendait au congrès est morte.

Pourtant, Pierre Laurent continue les appels du pied à des personnalités issues du PS tel Arnaud Montebourg, sans que les communistes ni-même le Conseil national n’aient été consultés sur ces positions. Pendant ce temps, Marie-Georges Buffet soutient Jean-Luc Mélenchon qui signe l’acte de décès du Front de gauche et annonce des candidats aux législatives dans toutes les circonscriptions. Plus que jamais, le PCF est menacé d’effacement et d’implosion. Dans ces conditions, attendre novembre pour mettre sur la table la candidature communiste, c’est décider de ne pas la décider.

Le mouvement social contre la loi El Khomri, le coup de pied dans la fourmilière européenne de la part des classes populaires anglaises, tout nous montre que l’issue politique se construit sur le terrain, dans le monde du travail et les quartiers populaires, loin du secret des alliances électoralistes.

Nous demandons donc la convocation d’une conférence nationale extraordinaire dès la rentrée pour placer les communistes à l’offensive pour la bataille du PCF de 2017 dans la perspective de la reconstruction d’un grand parti communiste. Avec la conférence nationale, il faut ouvrir dès la rentrée un véritable débat débouchant sur un choix collectif, décidé souverainement par les communistes.

Débat au PCF - Les militants communistes de "Faire vivre et renforcer le PCF" lancent un "Appel pour une conférence nationale extraordinaire des communistes dès la rentrée"
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 17:04
Les Docteurs Folamour de l'Occident ... Image Boursorama

Les Docteurs Folamour de l'Occident ... Image Boursorama

19 juillet 2016

Union Européenne, la militarisation du continent

« Le document, révèle Johannes Stern, sur la nouvelle stratégie globale reconnaît le rôle joué par l’OTAN pour protéger les Etats-Unis des attaques ennemies. Il déclare néanmoins que l’Europe « doit être mieux équipée, mieux entraînée et mieux organisée afin de contribuer de manière décisive à de tels efforts collectifs et d’agir en toute autonomie le cas échéant. » Il donne un aperçu des mesures préparées dans le dos de la population européenne. Les capacités militaires doivent être améliorées dans « un effort concerté et coopératif ». On signale le fait que cela exigera une nouvelle allocation de ressources dans la phrase « Le développement et le maintien des capacités de défense requièrent à la fois des investissements et l’optimisation de l’utilisation de ressources grâce à une plus grande coopération. » Le texte montre clairement qu’il n’y a aucune limite géographique au rayon d’action potentiel d’une force militaire de l’UE. Celle-ci se réserve le droit d’intervenir non seulement dans les régions avoisinantes comme l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l’Europe de l’Est, mais sur toute la planète... »

Alors l'OTAN ne leur suffirait plus !

Michel Peyret sur son blog

wsws.org


Ils rient et préparent la guerre ( Photo Le Monde)

Par Johannes Stern
6 juillet 2016

L’Union européenne a réagi au vote en faveur d'une sortie de l’UE en Grande-Bretagne et à l’intensification de la crise politique et économique en Europe qui l’a suivi en appelant à la militarisation du continent et au renforcement de ses forces de sécurité. Depuis l’annonce des résultats il y a dix jours, un certain nombre de documents de principe ont été publiés qui prônent la transformation de l’UE en une alliance militaire dotée de pouvoirs accrus de répression interne.

Au premier sommet de l’UE sans participation britannique tenu mercredi dernier à Bruxelles, les 27 chefs de gouvernement restants ont adopté un texte rédigé par la chef de la politique étrangère de l'UE, Federica Mogherini, intitulé « Stratégie globale pour la politique étrangère et de sécurité de l'UE ». L’argument central du document est que l’UE doit devenir une puissance mondiale agressive capable d’intervenir militairement et si nécessaire de mener des guerres indépendamment de l’OTAN et des Etats-Unis.

Le document sur la nouvelle stratégie globale reconnaît le rôle joué par l’OTAN pour protéger les Etats-Unis des attaques ennemies. Il déclare néanmoins que l’Europe « doit être mieux équipée, mieux entraînée et mieux organisée afin de contribuer de manière décisive à de tels efforts collectifs et d’agir en toute autonomie le cas échéant. »

Il donne un aperçu des mesures préparées dans le dos de la population européenne. Les capacités militaires doivent être améliorées dans « un effort concerté et coopératif ». On signale le fait que cela exigera une nouvelle allocation de ressources dans la phrase « Le développement et le maintien des capacités de défense requièrent à la fois des investissement et l’optimisation de l’utilisation de ressources grâce à une plus grande coopération. »

Le texte montre clairement qu’il n’y a aucune limite géographique au rayon d’action potentiel d’une force militaire de l’UE. Celle-ci se réserve le droit d’intervenir non seulement dans les régions avoisinantes comme l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l’Europe de l’Est, mais sur toute la planète.

Les intérêts déclarés de l’UE comprennent « la garantie et la sécurisation des mers et des routes maritimes indispensables au commerce et à l’accès des ressources naturelles. » A cette fin, « l’UE contribuera à la sécurité maritime mondiale, s'appuyant sur sa propre expérience dans l’Océan indien et en Méditerranée et explorant les possibilités dans le Golfe de Guinée, la Mer de Chine du Sud et le Détroit de Malacca. »

Le développement du militarisme européen est avant tout le fait de Berlin. Dans une déclaration officielle publiée ces derniers jours, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a expressément remercié Mogherini « pour son engagement et sa vision dans l’élaboration de la ‘Stratégie globale’ ». Il était heureux d’y trouver « des éléments clés de la politique de paix allemande. »

L'idée maîtresse de la « politique de paix » de Steinmeier – plus précisément la politique de guerre – est bien connue. Aux côtés du président Joachim Gauck, il avait joué un rôle de premier plan dans la campagne en faveur du réarmement allemand. En 2014, à la Conférence de Munich sur la sécurité, il avait déclaré que l’Allemagne était « trop grande et trop importante » pour se contenter de « commenter la politique mondiale en simple spectatrice » et ajouté qu’elle devait être « prête à s’engager sur les questions de politique étrangère et de sécurité [c’est-à-dire militaire] plus rapidement, plus décisivement, et plus fortement. »

Cette année, le 13 juin, il a publié un article dans le magazine américain Foreign Affairs intitulé « Le nouveau rôle mondial de l’Allemagne » dans lequel il disait non seulement que l’Allemagne était une « importante puissance européenne », mais remettait également en cause le rôle dominant des Etats-Unis.

Le ministère des Affaires étrangère de Berlin se sert à présent du référendum sur le Brexit pour promouvoir les objectifs de grande puissance de l’Allemagne. Dans un article intitulé « Une Europe forte dans un monde incertain », publié par Steinmeier et son homologue français Jean-Marc Ayrault, le week-end dernier, la sortie britannique de l’UE est saluée comme l'occasion de « concentrer nos efforts communs et tenir nos engagements sur les défis qui ne peuvent être relevés que par des réponses européennes. »

Le vote du Brexit et les toutes récentes initiatives allemandes ont alarmé les hauts responsables de l’impérialisme américain. Vendredi dernier, Robert D. Kaplan, un membre influent de l’establishment américain de politique étrangère et architecte de l’invasion de l’Irak en 2003 a averti, dans une rubrique du Wall Street Journal, que « Le retour du chaos géopolitique ressemble à certains égards aux années 1930. »

Dans l'article, qui porte le titre « Comment déranger la célébration du Brexit par Poutine, » il affirme, « (…) le Brexit a mis en péril un objectif clé de la géopolitique britannique qui remonte à des centaines d’années: empêcher qu’une quelconque puissance ne domine le continent. Et pourtant l’Allemagne a actuellement le pouvoir de faire précisément cela. »

Kaplan considère que l’alliance d’après la seconde guerre mondiale entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne est menacée. « L’Allemagne et la Grande-Bretagne ont certes dernièrement été alliées, » écrit-il, et « une longue liste de chanceliers allemands, depuis Konrad Adenauer, ont soutenu l’Atlantisme et la reconnaissance de la responsabilité toute particulière de l’Allemagne pour la paix et la stabilité européennes. De futurs chanceliers risquent de ne pas le faire. »

L'Allemagne, a-t-il averti, « pourrait conclure un accord séparé avec la Russie ou se replier sur soi et un nationalisme populiste… »

La préoccupation immédiate de Kaplan est que le Brexit ne sape les préparatifs américains pour une guerre avec la Russie. « Plus l’Europe se fracturera, » s'inquiète-t-il, « moins la volonté existera d’invoquer l’Article 5 de l’OTAN qui déclare qu’une attaque contre un des membres est une attaque contre tous. » Sa proposition de contre-stratégie: « La Grande-Bretagne devrait revigorer son alliance avec l'Amérique. En agissant ensemble, les deux pays sont encore en mesure de projeter leur pouvoir sur le continent européen, jusqu’aux portes de la Russie. »

Personne ne devrait sous-estimer la signification historique et politique de telles déclarations. Cent ans après le bain de sang de la bataille de la Somme et 75 ans après le lancement par l’Allemagne de la guerre d’anéantissement contre l’Union soviétique, les contradictions du capitalisme surgissent de nouveau, menaçant de déclencher une nouvelle guerre mondiale entre grandes puissances, qui éclipserait toutes les horreurs de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.

La classe ouvrière doit mettre en avant sa propre stratégie pour contrer les efforts entrepris par les puissances impérialistes pour essayer de sauver l’ordre capitaliste par la guerre. Comme l’a souligné le Comité International de la Quatrième Internationale dans sa déclaration « Le socialisme et la lutte contre la guerre »: la stratégie anti-guerre de la classe ouvrière doit être développée « comme la négation de la géopolitique impérialiste des Etats-nations, » en se basant sur sa stratégie de l’unification et de la mobilisation de ses forces sur le plan international afin de résoudre la « crise mondiale par la révolution sociale. »

(Article original paru le 5 juillet 2016)

Posté par Michel Peyret à 04:57

Pour plus d'infos, une tribune parue dans Le Monde

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 16:54

Les temps de déraison (et de lutte)

 

mis à jour le : 6 Juillet, 2016

Le projet de loi El Khomry de réforme libérale du droit du travail aura eu le mérite de susciter la mobilisation admirable de centaines de milliers de citoyens français, salariés, étudiants, jeunes et vieux, contre le démantèlement organisé des droits sociaux et l’organisation de la précarité, selon les voeux du MEDEF. Et il est juste que cette colère sociale s’exprime contre Hollande et Valls, qui en sont les premiers auteurs, même s’ils n’étaient, en le faisant, que les serviteurs dévoués de la bourgeoisie française, et du capitalisme transnational. la majorité des Français a soutenu, tous les sondages le disent, ce mouvement social habité par des clivages de classes, alors même que certains parmi eux s’abstiennent aux élections, ou votent pour divers partis de droite. Cela ne signifie pas que tout soit clair dans l'opinion, tant le poids des médias est fort dans la société actuelle, manipulant les faits et les concepts : à preuve, les insultes déversées sur la CGT et Martinez depuis qu’ils animent la lutte sociale, et les discours de tous les « experts » et « communicants » préposés à l’image et à la parole pour affirmer la « modernité des réformes » , et la « ringardise » de ceux qui s’y opposent. Au XXIème siècle plus encore qu’aux précédents, « les idées dominantes sont celles de la classe dominante ».

La réponse rationnelle aux méfaits du capitalisme national et transnational actuel est évidemment la lutte collective et organisée, pour une société basée sur l’appropriation collective des richesses : ce fut, dès leur origine, l’objectif des communistes, et les luttes syndicales y contribuent depuis la Charte d’Amiens, sur la base des luttes de classes. Mais ce chemin est rude quand il doit se frayer une voie dans un bain idéologique dominé par cette religion du Capital qu'on qualifie souvent d'" ultralibéralisme". Notre décennie est dévorée par le déferlement de l’irrationnel, de l’émotion au lieu de la raison concrète, de l’individualisme au détriment du collectif. Ce basculement des esprits prend des formes diverses, plus ou moins néfastes: toutes nous éloignent des solutions, qui passent exclusivement par la lutte des classes.

Les plus anodines de ces postures irrationnelles que cultivent nos médias sont le déferlement de l’émotion, qui se traduit en « marches blanches » compassionnelles, à l’occasion d’un crime pédophile ; en rassemblements « On est Charlie, on est Paris, on est la police ", à l’occasion d’attentats intégristes, mêlant dans une unanimité manipulée les victimes et les racistes, réfutant la moindre analyse du massacre au profit de manipulations sécuritaires et politiciennes ; l’émotion compassionnelle n’a jamais arrêté le crime, pas plus que la charité n’a éradiqué l’inégalité sociale.

A un niveau plus dangereux, nos médias grossissent par la dérision ces phénomènes bien réels que sont l’opportunisme, la corruption et le carriérisme de nos politiciens, pour en arriver à répandre l’idée simpliste « ils se valent tous », et l’apolitisme : d’ores et déjà, la moitié des citoyens français et une grande partie des travailleurs vomissent la politique et le suffrage universel. Cet apolitisme désarmant imprègne même une partie des salariés et étudiants engagés dans les luttes actuelles. Le but est bien de détourner le rejet des conséquences du capitalisme vers des voies de garage sans danger, vers des ectoplasmes informels qui peuvent être manipulés par des bobos-fricotins de la contestation des Beaux Quartiers parisiens, par le biais des « réseaux sociaux » où l’indignation et l'invective remplacent trop souvent l’analyse. Les quelques milliers de jeunes ou moins jeunes qui ont participé aux « Nuits debout », étaient sincèrement révoltés par la société actuelle. Mais ces rassemblements délibérément hétéroclites, volontiers rétifs à tout parti ou syndicat organisé, privilégiant la réaction individuelle sur l’action collective, peuvent déboucher sur des ectoplasmes politiciens sans programme, fort peu subversifs: le plus bel exemple en est le mouvement « Cinque Stelle » italien qui, après quelques années de succès électoraux ne sait plus où se situer entre la gauche et la droite extrême. Même si cela lui vaut quelques récents succès aux élections municipales, sur quoi déboucheront ils? La France et ses mouvements populaires n’ont rien à gagner à suivre ce chemin.

Plus dangereux comme dérivatif au mécontentement social, le discours « moderniste » et individualiste d’un Macron, fier de ses costars et de sa « réussite » qu’il juge méritée, plein de mépris pour les « perdants », chômeurs et pauvres, qui selon lui, le méritent. On ne sait si son parti « en marche » aura le succès que certain lui promettent. Mais ne nous y trompons pas : cette foi religieuse en l’inégalité sociale, et la « loi du marché », directement importée des USA, ne fait pas seulement fureur parmi les « cadres dynamiques » fraichement sortis des écoles de commerce privées. Libération nous expliquait récemment que l’ubérisation du transport collectif était « la » solution pour les jeunes chômeurs fils d’immigrés des banlieues...

Mais le plus virulent des dérivatifs actuels est la xénophobie d’inspiration raciste, qui fait du Musulman, de l’Arabe, de l’émigré ou accessoirement du Juif ou du Roumain, le bouc émissaire de tous les maux causés par le capitalisme. Cette dérive xénophobe est certainement la plus répandue aujourd’hui en France, comme dans les autres pays d’Europe, et elle est d’autant plus dangereuse qu’elle sert de marchepied vers le pouvoir politique aux partis d’extrême droite comme le FN, qui cachent leur volonté d’éradiquer la lutte de classes sous un verbiage démagogique. Mais leur raison première est d’assurer par la force étatique la pérennité des inégalités sociales. Ils sont de la grande famille des ultra-conservateurs fascisants: le maire pro-FN de Béziers, Ménard, cherche à les rassembler sous le nom « Osons la droite », et les Marine et Marion Le Pen font de même avec leur compère Philippot, sous d'autres formes. Le vote des travailleurs d'Angleterre en faveur de la sortie de l'Union Europeenne est largement justifié par sa nature d'instrument du capitalisme transnational contre les droits des salariés, mais cette décision positive porte aussi en ellemême le risque de dérive xénophobe, que nous devrons juguler.

La seule réponse efficace à toutes ces dérives irrationnelles est le mouvement social de masse, parce qu’il rassemble dans la lutte organisée sur la base de leurs intérêts de classe, les exploités de toute condition, contre les privilégiés et leurs serviteurs, sans dispersion des énergies populaires dans des combats douteux perdus d'avance. Mr Gattaz du MEDEF ne s’y est pas trompé, qui a éprouvé le besoin d’en rajouter sur Mr Valls et son masque mussolinien, en qualifiant les grévistes et leurs dirigeants reconnus de terroristes et preneurs d’otages.

En 1943 aussi, vichystes et nazis traitaient les Résistants de terroristes, avant de les fusiller. Ils étaient cependant l’avenir de la Nation française et de ses libertés, comme en 2016, les travailleurs en lutte pour leurs droits.

francis arzalier

sur Collectif Communiste Polex

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 16:49

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 16:32

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 16:23

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 10:07

Le pacte d’acier Otan-Ue

Par Manlio Dinucci
Mondialisation.ca, 12 juillet 2016
ue otan

« Face aux défis sans précédents venant de l’Est et du Sud, l’heure est arrivée de donner un nouveau souffle et une nouvelle substance au partenariat stratégique Otan-Ue» : ainsi commence la Déclaration conjointe signée le 8 juillet, au Sommet Otan de Varsovie, par le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, par le président du Conseil européen Donald Tusk et par le  président de la Commission européenne Jean-Claude Junker.

Un chèque en blanc pour la guerre, que les représentants de l’Union européenne ont remis aux Etats-Unis. Ce sont en effet les Etats-Unis qui détiennent le commandement de l’Otan -dont font partie 22 des 28 pays de l’Union européenne (21 sur 27 quand la Grande-Bretagne sera sortie de l’Ue)- et lui impriment leur stratégie. Enoncée pleinement dans le communiqué approuvé le 9 juillet par le Sommet : un document en 139 points -mis au point par Washington quasiment exclusivement avec Berlin, Paris et Londres- que les autres chefs d’Etat et de gouvernement, y compris le Premier ministre Renzi, ont souscrit les yeux fermés.

Après s’être agressivement étendue à l’Est à l’intérieur du territoire de l’ex URSS et avoir organisé le putsch néo-nazi de Place Maïdan pour ré-ouvrir le front oriental contre la Russie, l’Otan accuse la Russie d’« actions agressives, déstabilisation de l’Ukraine, violation des droits humains en Crimée, activités militaires provocatrices aux frontières de l’Otan en Baltique et Mer Noire et dans la Méditerranée orientale en soutien du régime syrien, volonté démontrée d’obtenir des objectifs politiques par la menace et l’utilisation de la force, et une rhétorique nucléaire agressive ».

Face à tout cela, l’Otan « répond » en renforçant la « dissuasion » (c’est-à-dire ses forces nucléaires en Europe) et sa « présence avancée dans la partie orientale de l’Alliance » (c’est-à-dire le déploiement militaire au bord de la Russie). C’est une véritable déclaration de guerre (même si l’Otan assure qu’elle « ne cherche pas la confrontation avec la Russie »), qui peut faire sauter d’un moment à l’autre n’importe quel accord économique des pays européens avec la Russie.

Sur le front méridional, après avoir démoli la Libye par une action combinée de l’intérieur et de l’extérieur et avoir tenté la même opération en Syrie (échouée grâce à l’intervention russe) ; après avoir armé et entraîné des groupes terroristes et avoir favorisé la formation de l’Isis/Daesh et son offensive en Syrie et Irak, en poussant des vagues de réfugiés vers l’Europe, l’Otan se déclare « préoccupée » par la crise qui menace la stabilité régionale et la sécurité de ses frontières méridionales, par la tragédie humanitaire des réfugiés ; elle « condamne » les violences de l’Isis/Dash contre les civils et, en termes plus forts, « le régime syrien et ses soutiens pour la violation du cessez le feu ».

Pour « répondre à ces menaces,  y compris celles venant du sud », l’Otan potentialise ses forces à haute capacité et déployabilité. Ceci requiert « des investissements appropriés », c’est-à-dire une dépense militaire adaptée que les alliés se sont engagés à augmenter.
Il résulte des chiffres officiels publiés par l’Otan durant le Sommet que la dépense militaire de l’Italie en 2015 a été de 17 milliards 642 millions d’euros et que celle de 2016 est estimée à 19 milliards 980 millions d’euros, c’est-à-dire en augmentation de 2,3 milliards. Si l’on tient compte des dépenses militaires hors budget de la Défense (missions internationales, navires de guerre et autres), la dépense est en réalité beaucoup plus élevée. Si l’on s’en tient seulement aux chiffres de l’Otan, l’Italie en 2016 dépense en moyenne pour le militaire environ 55 millions d’euros par jour (pour les autres pays de lOtan, voir note de fin, ndt).

Pendant que le Premier ministre Renzi se pavanait au milieu des « grands » au Sommet de Varsovie, et que le parlement (oppositions comprises) tourne la tête de l’autre côté, l’Otan et l’Ue décident de notre vie.

Manlio Dinucci

Edition de mardi 12 juillet 2016 de il manifesto

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

Apostille pour la version française (ndt)

On trouvera les chiffres correspondants à chaque pays de l’Otan dans le communiqué du 4 juillet : http://www.nato.int/nato_static_fl2014/assets/pdf/pdf_2016_07/20160704_160704-pr2016-116.pdf .

Pour la France, la dépense militaire (chiffres officiels Otan) a été de 39 milliards et 199 millions d’euros en 2015, et estimée à 39 milliards et 835 millions d’euros en 2016. Toujours selon les chiffres de l’Otan, la France dépenserait donc en moyenne un peu plus de 109 millions d’euros par jour en 2016. Pour une population d’environ 66,6 millions d’habitants au premier janvier 2016, ça nous ferait une dépense militaire d’un peu plus de 1,6 euros par jour et par habitant…
Le détail de ce qui est compris dans la dépense militaire est listé à la page 11 du communiqué.

La source originale de cet article est ilmanifesto.info
Copyright © Manlio Dinucci, ilmanifesto.info, 2016
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 09:57

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents