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Loi Travail. Plus d'un million de foyers en tarifs heures creuses
Un arrêt de travail allant d'une heure à la journée entière jeudi 2 juin a été voté dans 16 des 19 centrales nucléaires françaises. À 9 h 30, la fédération des mines et de l'énergi...
Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
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Loi travail : coupure de courant à Saint-Nazaire et sur toute la presqu'île
Vers 11 heures ce jeudi matin, toute la ville de Saint-Nazaire et la presqu'île de Guérande se sont retrouvés dans le noir. En cause : une coupure de courant volontaire au niveau d'un poste trè...
par Nolwenn Weiler lu sur l'"Observatoire des Multinationales"
C’est une répercussion inquiétante du mouvement social sur la loi travail en France. La CGT accuse les entreprises pétrolières présentes dans le port du Havre, à commencer par Total et ExxonMobil, de continuer à faire fonctionner leurs installations « dans des conditions périlleuses » malgré la grève d’une grande partie du personnel qui devrait entraîner la mise en veille de ces sites. Horaires de travail à rallonge pour les non-grévistes, cadres faisant le travail de techniciens... Pour le syndicat, ces pratiques font courir le risque d’un accident « type AZF ».
L’alerte a été envoyée ce 30 mai à Jacques Vernier, président du conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT), rattaché au ministère de l’Environnement [1]. Cette alerte signale un risque d’accident majeur, type AZF, sur plusieurs sites pétroliers du Havre et de sa périphérie, en Normandie : la plateforme d’ExxonMobil à Notre-Dame de Gravenchon, celle de Total à Gonfreville et sur le terminal pétrolier du Havre géré par la compagnie industrielle maritime (CIM). Signé par Pascal Servain, président de la Fédération nationale des industries chimiques CGT (Fnic-CGT) et membre du CSPRT, le texte précise que « la CGT a constaté un non-respect de la réglementation du travail et de la réglementation qui concerne les installations classées pour outrepasser le droit de grève et tenter de produire dans des conditions périlleuses ».
« Dans le port du Havre, certains cadres s’occupent de manœuvrer les bateaux, ce n’est pas leur travail !, s’inquiète Pascal Servain. Ce sont des techniciens spécialisés qui doivent le faire. Il y a des risques d’explosion, des risques d’incendies, des risques de pollution. » Il signale par ailleurs des durées de travail illégales et irraisonnables, « jusqu’à 72 heures d’ affilée nuit et jour à la CIM pour certains non-grévistes » ! Jean-Paul Lecoq, maire communiste de Gonfreville, et vice-président de la communauté de l’agglomération havraise, délégué aux risques majeurs et à l’environnement industriel, est en contact permanent avec les salariés des sites classés. « À la CIM, les salariés grévistes nous expliquent qu’il y a 17 cadres dans l’entreprise depuis une semaine. Ils mangent et dorment là. Normalement, pour garantir la sécurité de ce site, il faut être trente ! De plus, les cadres ne connaissent pas l’entreprise comme les salariés. »
Pascal Servain mentionne par ailleurs l’allongement des durées de travail des salariés qui effectuent les « trois-huit » (trois fois huit heures) sur les plate-formes d’ExxonMobil à Notre-dame de Gravenchon ou de Total à Gonfreville. « Au lieu de travailler 8 heures d’affilée, les gars bossent parfois plus de 12 heures. On peut facilement imaginer que quelqu’un qui a travaillé de 22h à 10h du matin est dans un état de fatigue qui altère ses capacités de réaction en cas de pépin. On ne fabrique pas de la limonade dans ces sites ! » À Notre-Dame-de-Gravenchon, la plate-forme comprend une raffinerie, qui produit du gaz, de l’essence, du kérosène, des gazoles, des fiouls lourds et fiouls domestiques. Elle fabrique également des huiles de base pour la chimie. Le site comprend par ailleurs plusieurs unités pétrochimiques, où l’on conçoit des caoutchoucs synthétiques ou des résines de pétrole. « On est occupés en permanence à gérer des conflits de risques avec les produits que l’on traite », rappelle Pascal Servain.
Jean-Paul Lecoq a transmis l’alerte à la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), service du ministère de l’Écologie chargé de s’assurer que les conditions de travail et de production dans les usines des sites classés respectent bien la règlementation. « J’aimerais que l’État me fasse un retour sur les risques évoqués, explique l’élu communiste. En tant que maire, je suis chargé d’assurer la sécurité de mes concitoyens. La semaine dernière, une alerte m’a été transmise par les salariés grévistes d’une usine d’engrais de l’entreprise Yara, située sur ma commune. C’est le même genre d’usine qu’AZF ! J’ai prévenu la Dreal qui a aussitôt été sur place. Depuis l’usine a été sécurisée, la production a été mise en veille. » L’élu doit rencontrer les services de l’État ce mardi après-midi.
« Tout cela, c’est une question de fric, assure Pascal Servain. Ils veulent produire à tout prix, pour ne pas perdre d’argent. Normalement, dans les raffineries, à chaque grève, il y a un protocole. Les grévistes discutent avec la direction pour savoir quelles unités on arrête. Arrêter une raffinerie, c’est un gros chantier. Là, à Gonfreville et Granvenchon, les directions ont fait traîner les choses et bafoué l’arrêté préfectoral qui décrit la façon dont les usines Seveso doivent être exploitées. » L’arrêté précise notamment le nombre de personnes minimales qui doivent être présentes pour faire fonctionner une raffinerie. « Normalement, s’il n’y a pas assez de monde, on arrête », rappelle Pascal Servain. « Il vaut mieux garantir la sécurité, quitte à limiter les stocks produits », suggère de son côté Jean-Paul Lecoq. Les directions de Total et ExxonMobil, que nous avons sollicitées au sujet de ces risques d’accidents graves, n’ont pas répondu. La direction de la CIM déclare de son côté qu’elle ne communique pas avec la presse. Silence également au sein du ministère de l’Environnement.
Nolwenn Weiler
Les élus communistes de la région havraise dénoncent un coup de force du gouvernement au mépris de la sécurité :
« Des salariés non formés et non habilités tiennent des postes de production ou de contrôle pour remplacer leurs titulaires en grève.»
LA VOLONTÉ DE CASSER LA GRÈVE DOIT-ELLE ENTRAINER UN NOUVEL «AZF» DANS UNE
RAFFINERIE EN FRANCE?
La FNIC-CGT dénonce les manœuvres conjointes du grand patronat du raffinage et du gouvernement français pour casser la grève dans ce secteur.
Loi Travail : mobilisations en Bretagne ce jeudi
Difficultés sur le port de commerce de Brest depuis 5h ce matin. Des manifestants se sont retrouvés sur le rond point Foulques, une déviation est en place. A Lorient, des militants CGT, FO et Su...
Mise à jour : 02/06/2016 à 16:14 par La Rédaction de Normandie-actu
La CGT appelle à couper l'électricité et le gaz du Medef et des services de l'Etat
Publication: LOI TRAVAIL - La CGT hausse le ton. Le syndicat a voté mercredi 1er juin une grève reconductible dans les 19 centrales nucléaires françaises. Comme le précise l'agence Reuters, ce...
A l’état d’urgence, à la déchéance de la nationalité, au 49.3, il manquait encore une vilenie pour achever le quinquennat, et la voici : la presse aux ordres. A un an de la présidentielle, le premier hebdomadaire de la gauche française, l’Obs, a brutalement décidé d’engager une procédure de licenciement à l’égard de sa numéro 2. Pétition en soutien à Aude Lancelin...
Ci-dessous le texte de la pétition sur Mediapart mis en ligne sur ce blog le 2 juin et un article vu sur le blog de Jean Lévy "çanempechepasnicolas" mis en ligne le 13 juin 2016.
Pétition contre une presse aux ordres du pouvoir | Le Club de Mediapart
A l'état d'urgence, à la déchéance de la nationalité, au 49.3, il manquait encore une vilenie pour achever le quinquennat, et la voici : la presse aux ordres. A un an de la présidentielle, ...
Communiqué du SNJ-CGT (Syndicat National des Journalistes / CGT), 27 mai 2016 :
Lors de la manifestation contre la loi travail le jeudi 26 mai, à l’arrivée place de la Nation, plusieurs photographes de presse témoignent de violences perpétrées par les forces de l’ordre à leur encontre. Cinq photographes des agences et titres de l’AFP, Panoramic, Hexagone, L’Humanité et Politis, journalistes et porteurs de brassards de presse ont été victimes de tirs tendus, coups de matraques et poursuites par les forces de police présentes.
le SNJ-CGT proteste vigoureusement contre ces tentatives d’intimidations mettant clairement en cause la liberté de la presse. Le SNJ-CGT a déjà dénoncé dans des communiqués précédents les violences policières à l’égard de lycéens, de jeunes ou lors de la manifestation du 1er mai où la police a coupé le cortège sans aucune raison. Un climat de tensions semble être sciemment mis en place pour décourager de manifester contre la loi travail.
Le SNJ-CGT condamne les méthodes policières et demande que le gouvernement Valls prenne toutes les mesures afin que cessent ces agressions, intimidations et violences.
Montreuil, le 27 mai 2016