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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 16:53
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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 16:49
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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 16:26

par Nolwenn Weiler lu sur l'"Observatoire des Multinationales"

C’est une répercussion inquiétante du mouvement social sur la loi travail en France. La CGT accuse les entreprises pétrolières présentes dans le port du Havre, à commencer par Total et ExxonMobil, de continuer à faire fonctionner leurs installations « dans des conditions périlleuses » malgré la grève d’une grande partie du personnel qui devrait entraîner la mise en veille de ces sites. Horaires de travail à rallonge pour les non-grévistes, cadres faisant le travail de techniciens... Pour le syndicat, ces pratiques font courir le risque d’un accident « type AZF ».

L’alerte a été envoyée ce 30 mai à Jacques Vernier, président du conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT), rattaché au ministère de l’Environnement [1]. Cette alerte signale un risque d’accident majeur, type AZF, sur plusieurs sites pétroliers du Havre et de sa périphérie, en Normandie : la plateforme d’ExxonMobil à Notre-Dame de Gravenchon, celle de Total à Gonfreville et sur le terminal pétrolier du Havre géré par la compagnie industrielle maritime (CIM). Signé par Pascal Servain, président de la Fédération nationale des industries chimiques CGT (Fnic-CGT) et membre du CSPRT, le texte précise que « la CGT a constaté un non-respect de la réglementation du travail et de la réglementation qui concerne les installations classées pour outrepasser le droit de grève et tenter de produire dans des conditions périlleuses ».

« Dans le port du Havre, certains cadres s’occupent de manœuvrer les bateaux, ce n’est pas leur travail !, s’inquiète Pascal Servain. Ce sont des techniciens spécialisés qui doivent le faire. Il y a des risques d’explosion, des risques d’incendies, des risques de pollution. » Il signale par ailleurs des durées de travail illégales et irraisonnables, « jusqu’à 72 heures d’ affilée nuit et jour à la CIM pour certains non-grévistes » ! Jean-Paul Lecoq, maire communiste de Gonfreville, et vice-président de la communauté de l’agglomération havraise, délégué aux risques majeurs et à l’environnement industriel, est en contact permanent avec les salariés des sites classés. « À la CIM, les salariés grévistes nous expliquent qu’il y a 17 cadres dans l’entreprise depuis une semaine. Ils mangent et dorment là. Normalement, pour garantir la sécurité de ce site, il faut être trente ! De plus, les cadres ne connaissent pas l’entreprise comme les salariés. »

« On ne fabrique pas de la limonade dans ces sites ! »

Pascal Servain mentionne par ailleurs l’allongement des durées de travail des salariés qui effectuent les « trois-huit » (trois fois huit heures) sur les plate-formes d’ExxonMobil à Notre-dame de Gravenchon ou de Total à Gonfreville. « Au lieu de travailler 8 heures d’affilée, les gars bossent parfois plus de 12 heures. On peut facilement imaginer que quelqu’un qui a travaillé de 22h à 10h du matin est dans un état de fatigue qui altère ses capacités de réaction en cas de pépin. On ne fabrique pas de la limonade dans ces sites ! » À Notre-Dame-de-Gravenchon, la plate-forme comprend une raffinerie, qui produit du gaz, de l’essence, du kérosène, des gazoles, des fiouls lourds et fiouls domestiques. Elle fabrique également des huiles de base pour la chimie. Le site comprend par ailleurs plusieurs unités pétrochimiques, où l’on conçoit des caoutchoucs synthétiques ou des résines de pétrole. « On est occupés en permanence à gérer des conflits de risques avec les produits que l’on traite », rappelle Pascal Servain.

Jean-Paul Lecoq a transmis l’alerte à la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), service du ministère de l’Écologie chargé de s’assurer que les conditions de travail et de production dans les usines des sites classés respectent bien la règlementation. « J’aimerais que l’État me fasse un retour sur les risques évoqués, explique l’élu communiste. En tant que maire, je suis chargé d’assurer la sécurité de mes concitoyens. La semaine dernière, une alerte m’a été transmise par les salariés grévistes d’une usine d’engrais de l’entreprise Yara, située sur ma commune. C’est le même genre d’usine qu’AZF ! J’ai prévenu la Dreal qui a aussitôt été sur place. Depuis l’usine a été sécurisée, la production a été mise en veille. » L’élu doit rencontrer les services de l’État ce mardi après-midi.

« Tout cela, c’est une question de fric, assure Pascal Servain. Ils veulent produire à tout prix, pour ne pas perdre d’argent. Normalement, dans les raffineries, à chaque grève, il y a un protocole. Les grévistes discutent avec la direction pour savoir quelles unités on arrête. Arrêter une raffinerie, c’est un gros chantier. Là, à Gonfreville et Granvenchon, les directions ont fait traîner les choses et bafoué l’arrêté préfectoral qui décrit la façon dont les usines Seveso doivent être exploitées. » L’arrêté précise notamment le nombre de personnes minimales qui doivent être présentes pour faire fonctionner une raffinerie. « Normalement, s’il n’y a pas assez de monde, on arrête », rappelle Pascal Servain. « Il vaut mieux garantir la sécurité, quitte à limiter les stocks produits », suggère de son côté Jean-Paul Lecoq. Les directions de Total et ExxonMobil, que nous avons sollicitées au sujet de ces risques d’accidents graves, n’ont pas répondu. La direction de la CIM déclare de son côté qu’elle ne communique pas avec la presse. Silence également au sein du ministère de l’Environnement.

Nolwenn Weiler

Les élus communistes de la région havraise dénoncent un coup de force du gouvernement au mépris de la sécurité :

« Des salariés non formés et non habilités tiennent des postes de production ou de contrôle pour remplacer leurs titulaires en grève.»

 

LA VOLONTÉ DE CASSER LA GRÈVE DOIT-ELLE ENTRAINER UN NOUVEL «AZF» DANS UNE

RAFFINERIE EN FRANCE?

La FNIC-CGT dénonce les manœuvres conjointes du grand patronat du raffinage et du gouvernement français pour casser la grève dans ce secteur.

 

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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 15:55
F.Hollande dit "ça va mieux" ... Déclaration de la CGT : " ça ira mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs".
F.Hollande dit "ça va mieux" ... Déclaration de la CGT : " ça ira mieux lorsque ça ira bien pour les travailleurs".
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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 15:42
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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 15:40

Pour protester contre la loi Travail, jeudi 2 juin 2016, la CGT-Énergie a annoncé avoir passé en tarif heures creuses près de 100 000 personnes dans la Manche. Explications.

Mise à jour : 02/06/2016 à 16:14 par La Rédaction de Normandie-actu

 

Contre la loi Travail, les salariés de l'énergie diversifient leurs actions. Jeudi 2 juin 2016, ils ont décidé de basculer des foyers de la Manche en heure creuse (Photo d'archives : un syndicaliste de la centrale de Palluel, en Seine-Maritime, lors d'une manifestation au Havre contre la loi Travail ©KL/Normandie-actu).

Contre la loi Travail, les salariés de l'énergie diversifient leurs actions. Jeudi 2 juin 2016, ils ont décidé de basculer des foyers de la Manche en heures creuses (Photo d'archives : un syndicaliste de la centrale de Paluel, en Seine-Maritime, lors d'une manifestation au Havre contre la loi Travail ©KL/Normandie-actu).

Pour protester contre la loi Travail, les salariés de l’énergie passent à l’offensive pour le plus grand plaisir des consommateurs. Depuis 6h, jeudi 2 juin 2016, des usagers de la région de Cherbourg-en-Cotentin et de la Hague (Manche) sont passés en heures creuses. Selon la CGT-Énergie, près de 100 000 personnes seraient concernées par cette opération surnommée « Robin des bois ». La décision a été prise lors d’une assemblée générale sur le site Enedis (anciennement ERDF) d’Équeurdreville (Manche).

Dans le cadre de la nouvelle journée de mobilisation, nous avons décidé d’une nouvelle forme d’action. Nous avons basculé des usagers en heures creuses », explique Catherine Melet, secrétaire générale CGT Enedis de la Manche, à Normandie-Actu.

Le passage en heures creuses s’effectue généralement pendant la nuit, sur une période de 8 heures. Lorsque l’option est sélectionnée, les usagers bénéficient d’un tarif réduit de l’électricité.

Panne de courant géante en Loire-Atlantique. En fin de matinée, un groupe de grévistes opposés à la loi Travail a envahi un poste de haute tension (225.000 volts) en Loire-Atlantique, qui alimente la région de Saint-Nazaire. Résultat: 125 000 foyers privés d’électricité. Les occupants sont partis vers midi et le rétablissement du courant était en cours à la mi-journée.
La CGT accentue son action avec un appel à la grève reconductible, tandis que la CFE-CGC-Energies et l’Unsa-Energies se sont joints à la mobilisation jeudi 2 juin. Des arrêts de travail ont été votés dans 16 des 19 centrales nucléaires françaises, et des militants ont basculé plus d’un million de foyers en tarifs heures creuses en Ile-de-France, ainsi qu’à Lorient et dans les environs de Cherbourg.

Des actions diversifiées

Selon Bruno Prepoleski, responsable régional CGT de la coordination Énergie en Normandie, des actions sont prévues dans les jours à venir, à la veille de l’Euro 2016 de football.

> À lire aussi : Loi Travail. La guerre des nerfs continue à huit jours de l’Euro

  • Dans la Manche, la centrale de Flamanville poursuit également son action. Dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 juin 2016, ils ont baissé la charge de 200 mégawatts, jusqu’à 8h du matin. Mobilisés depuis 6h45, les salariés de la centrale nucléaire ont rejoint les salariés Enedis au point tournant de Cherbourg pour un blocage entre 12h et 14h.
  • Dans l’Eure, depuis le début de la matinée du jeudi 2 juin 2016, des salariés Enedis ont participé à un rassemblement de 250 à 350 personnes, selon la CGT, devant le siège du Medef, dans la rue Jacquard à Evreux. « Les propos tenus par Pierre Cattaz, qui nous qualifie de “terroristes”, sont inadmissibles », dénonce Olivier Guillot, secrétaire général Enedis de l’Eure. Des assemblées générales sont prévues la semaine prochaine.

Des initiatives sont en cours pour la reprise en main de l’outil de travail. Basculements de postes en heures creuses forcées, remise de l’électricité aux personnes les plus démunies, intervention sur des radars automatiques qui se symboliseraient par des pannes. Nous agissons de façon collective avec l’Union départementale pour planifier ces actions », explique Olivier Guillot à Normandie-Actu.

  • En Seine-Maritime, dans la centrale de Paluel, une grève de 24h a été votée de mercredi 1er juin 2016, 21h, au jeudi 2 juin 2016, à 21h. Aucune baisse de charge n’a eu lieu car les unités de production n’étaient pas manœuvrables. Certaines activités au sein de la centrale peuvent être  ralenties. Dès 7h, ils ont mis en place un barrage filtrant sur leur site, et distribué des tracts.
    À Penly, les salariés ont rejoint la manifestation du Havre.
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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 15:36
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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 09:10

A l’état d’urgence, à la déchéance de la nationalité, au 49.3, il manquait encore une vilenie pour achever le quinquennat, et la voici : la presse aux ordres. A un an de la présidentielle, le premier hebdomadaire de la gauche française, l’Obs, a brutalement décidé d’engager une procédure de licenciement à l’égard de sa numéro 2. Pétition en soutien à Aude Lancelin...

Ci-dessous le texte de la pétition sur Mediapart mis en ligne sur ce blog le 2 juin et un article vu sur le blog de Jean Lévy "çanempechepasnicolas" mis en ligne le 13 juin 2016.

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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 22:08
Pour le retrait de la loi Travail - Amplifions les grèves - Manifestations du 26 Mai en Seine-Maritime , Dieppe, Rouen, Le Havre

Tract des Unions et organisations départementales : CGT-FO-Solidaires-FSU-Unef

Pour le retrait de la loi Travail - Amplifions les grèves - Manifestations du 26 Mai en Seine-Maritime , Dieppe, Rouen, Le Havre
Pour le retrait de la loi Travail - Amplifions les grèves - Manifestations du 26 Mai en Seine-Maritime , Dieppe, Rouen, Le Havre
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1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 22:02

Communiqué du SNJ-CGT (Syndicat National des Journalistes / CGT), 27 mai 2016 :

Lors de la manifestation contre la loi travail le jeudi 26 mai, à l’arrivée place de la Nation, plusieurs photographes de presse témoignent de violences perpétrées par les forces de l’ordre à leur encontre. Cinq photographes des agences et titres de l’AFP, Panoramic, Hexagone, L’Humanité et Politis, journalistes et porteurs de brassards de presse ont été victimes de tirs tendus, coups de matraques et poursuites par les forces de police présentes.

le SNJ-CGT proteste vigoureusement contre ces tentatives d’intimidations mettant clairement en cause la liberté de la presse. Le SNJ-CGT a déjà dénoncé dans des communiqués précédents les violences policières à l’égard de lycéens, de jeunes ou lors de la manifestation du 1er mai où la police a coupé le cortège sans aucune raison. Un climat de tensions semble être sciemment mis en place pour décourager de manifester contre la loi travail.

 

Le SNJ-CGT condamne les méthodes policières et demande que le gouvernement Valls prenne toutes les mesures afin que cessent ces agressions, intimidations et violences.

Montreuil, le 27 mai 2016

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