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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 15:42
Du blocus à l'assassinat collectif


L'armée israélienne a attaqué Gaza cette nuit avec des moyens militaires énormes. Le premier bilan fait état de 150 morts, civils pour la plupart. Ce massacre était annoncé, envisagé et commenté ces derniers jours dans la presse israélienne, après la fin de la trêve respectée par le Hamas et rompue sans arrêt par l'armée israélienne. Ce crime a été rendu possible par l'impunité totale accordée à Israël depuis bientôt 9 ans et le soutien actif dont il bénéficie au sein de l'Union Européenne. Il est le résultat direct du «rehaussement de la coopération avec l'UE» imposée par la présidence française contre le vote de report du Parlement Européen.

Depuis maintenant des années, la bande de Gaza subit, avec le soutien complice de l'Union Européenne un siège criminel qui viole délibérément toutes les lois internationales : un million et demi de civils sont prisonniers de l'armée israélienne et privés de tout : de nourriture, de carburant, d'électricité, de médicaments, de matériel scolaire. Moins d'un dixième des camions nécessaires au ravitaillement normal de la population parviennent à passer. L'aéroport et le port ont été détruits avant même d'avoir jamais pu fonctionner. Il est interdit de pêcher. Seuls quelques bateaux affrétés par des militants ont pu forcer le blocus. La population subit une «punition» collective impitoyable pour avoir «mal» voté. La communauté internationale laisse faire, voire encourage ce siège. L'occupant a expulsé Robert Falk, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme de l'ONU.

Il n'y a aucun statu quo possible, aucune perpétuation envisageable de ce siège impitoyable et criminel. Tout peuple assiégé a le droit de résister à l'oppression.

Aucune symétrie ne peut être établie avec les quelques missiles qui sont tombées sur des villes israéliennes. Il n'y aura pas de sécurité pour les Israéliens sans sécurité pour la population de Gaza. Les politiques européenne et américaine depuis Annapolis, en évitant d'affronter la réalité de l'occupation, aboutissent à l'impasse attendue dont encore une fois le peuple palestinien paie tout le prix.

L'Union Juive Française pour la Paix dénonce le crime qui se déroule contre la population de Gaza. Elle appelle à manifester partout contre cette nouvelle agression. L'UJFP exige une réaction immédiate du gouvernement français, de la Communauté Européenne et de l'ONU pour faire cesser l'agression et pour mettre un terme au blocus de Gaza.

BN de Bureau National De l'Union Juive Française pour la Paix
le 27 décembre 2008
Sur le site de Michel Collon
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 14:18
Naboléon...

Que peut-il ? Tout.
Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel. Mais, hélas ! Cette roue tourne à vide. L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime
la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé.

Victor Hugo, Napoléon le petit, 1852.
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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 18:00
Chirac a privatisé les profits de Renault. Ghosn demande des investissements de l'Etat mais veut garder les profits ! Ce détournement de fonds publics vers les actionnaires est intolérable et industriellement suicidaire.


IL FAUT RENATIONALISER RENAULT !

6000 travailleurs sacrifiés en Europe pour les profits et la “ compétitivité ”. 1000 pour Renault Sandouville ! Les actionnaires ont pourtant déjà touché 917 millions d’euros en 2008.

Avec l’accord de Sarkozy (l’Etat possède une minorité de blocage de 15%), Carlos Ghosn liquide le secteur de recherche, Sandouville, les équipementiers comme EMT et délocalise en Roumanie et en Inde. Dernièrement, au prétexte de la crise financière, il annonce une réduction de la production de 25%  et fait du chantage à l’emploi pour obtenir des subventions publiques.

Nous voulons qu’à argent public corresponde gestion publique et contrôle des salariés sur cette gestion. Nous voulons la renationalisation de Renault.

Les objectifs doivent être réorientés : garantir l’emploi, relancer la recherche et la production de petites voitures, favoriser la relocalisation et la vente des voitures produites en France (notamment par des mesures protectionnistes ciblées). Nous proposons également que Renault diversifie la production de ses sites. Le produit unique (Laguna) a montré sa nocivité pour les salariés de Renault Sandouville.


Renault en crise et crise financière : le mal vient du capitalisme.


Il faut casser le cercle vicieux – baisse de la consommation, endettement des familles, baisse de la production - et par conséquent augmenter les salaires.

Les centaines de milliards d’euros accordés aux banques serviraient plus efficacement la croissance et la sortie de crise s’ils permettaient d’augmenter les salaires et leur partie socialisée (sécurité sociale, retraites).

Action Communiste


Chirac a privatisé les profits de Renault,
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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 17:44
PARLER UN LANGAGE DE VERITE


C’est au début des années 80 que les états capitalistes, qu’ils soient gouvernés à droite ou à gauche, se sont attaqués aux protections et garanties collectives conquises par les peuples durant le 20è siècle L’énorme croissance financière accumulée par la baisse des salaires, l’augmentation de l’intensité du travail par la flexibilité du travail et des revenus salariaux, a crée d’énormes empires économiques et financiers. Ceux-ci exigent des rendements de leurs capitaux de plus en plus élevés. Ils ont appauvri les peuples concernés, jusqu'à provoquer la spirale spéculative que l’on connaît aujourd’hui Ces féodalités et les fortunes familiales qui les entourent ne sont pas inquiétées. Certes des actifs sont provisoirement dévalorisés, mais elles comptent sur les états majors politiques pour retrouver dans un court délai une situation encore florissante. Quant aux peuples et aux classes ouvrières, ils sont soumis à un pilonnage idéologique destiné à propager la peur pour éviter leurs interventions.

Tout le monde parle de « Crise » comme si nous étions face à un phénomène fatal, cyclique sans explication sauf peut être dans l’irresponsabilité de quelques dirigeants de banques Le rôle des états majors de gauche et syndicaux est donc de revenir sur les causes fondamentales, sur l’origine de la perversion capitaliste et des choix politiques qui, il y a 25 ans, l’ont favorisé. On pense au Reganisme, au Thatcherisme, au Blairisme, à Helmuth Schmitt, bref à tous ces modèles qui ont fasciné nos « Elites » françaises jusqu'à les voir se vautrer dans une alternance droite/gauche, véritable consensus de la pensée unique désignant les coûts salariaux ennemis numéro un de la croissance pendant 25 ans. Le rôle des états majors de gauche et du mouvement syndical serait d’éclairer le monde du travail sur ce qui s’est passé car lorsque l’on connaît les causes du mal on est en meilleures conditions pour agir en confiance.

Dire la vérité c’est travailler sans attendre pour créer les conditions à des interventions de grande envergure, plus fortes, plus exigeantes qu’en 1936 et 1968. Un risque existe en effet, qu’en l’absence de telles interventions populaires notre pays et son peuple connaissent un nouvel appauvrissement et un recul de civilisation. La situation exige une forte remontée, en France, des dépenses de salaire de plus de 30%, des dépenses de qualification et de formation, d’éducation et d’équipements. Elle exige des pouvoirs de décisions pour les 25 millions de salariés qui sont exclus de toutes les institutions ou se décident les choix (Banques, multinationales, parlements, chambres de commerce). J’ai bien dit « POUVOIRS DE DECISION » et non droits d’intervention, ou de contrôle, autant de gadgets avec lesquels on donne l’impression de démocratiser pour ne rien changer et obtenir ainsi le consensus du monde du travail aux choix de régression sociale. Plus les dépenses sociales sont élevées dans les richesses crées dans une entreprise et au sein d’une nation moins il y a place pour la constitution de financements spéculatifs et mercantiles.

On peut dans ces conditions envisager une croissance utile et efficace. Or depuis le début des années 1980 jusqu’à nos jours, chaque année180 milliards d’euros (1200 milliards de francs ) ont été puisés dans les revenus du travail pour aller grossir les revenus de la propriété privée et des entreprises. C’est à peu près la somme que les salariés et les familles avaient réussi à faire basculer en leur faveur chaque année à la suite du grand mouvement social de mai 68 et des luttes qui ont suivi. Quand la gauche est arrivée au gouvernement en 1981, elle a mis en œuvre quelques mesures sociales positives. Mais elle a nationalisé de grands groupes bancaires et industriels à la direction desquels les représentants des salariés furent ultra minoritaires et sommés d’accepter les critères de gestion capitalistes en vigueur sous peine de sanctions.

Deux ans plus tard, en 1983, face aux contraintes dites « extérieures » comme le déficit des échanges commerciaux, ou l’hémorragie des capitaux le gouvernement de gauche décrète un plan de rigueur sociale au lieu d’en appeler à l’intervention populaire sous toutes ses formes pour s’attaquer aux gâchis et détournements financiers capitalistes. Ce fut le départ d’une déréglementation sociale contre les travailleurs, et d’une déréglementation financière, bancaire et fiscale pour les possesseurs de gros capitaux. Elles furent ininterrompues jusqu’à nos jours. Accentuées, aggravées par les gouvernements de droite et de gauche farouchement secondé par Bruxelles avec le traité de Maastricht et l’avènement d’un euro surévalué pour faire pression sur les « masses salariales et les dépenses sociales ». Au moment ou des congrès se préparent à gauche et dans le mouvement syndical, ou des débats ont lieu sur des alliances possibles, sur des propositions de toutes nature, ne serait il pas judicieux de s’adresser au peuple français en lui disant ceci : « Nous sommes coupables des renoncements dans cette époque et voilà ce que nous entendons faire pour qu’il ne se reproduisent plus et pour qu’en toutes circonstances le peuple et les salariés aient leur mot à dire, y compris le droit de démettre de leurs fonctions les dirigeants politiques et économiques en place » Voilà un langage de vérité que beaucoup de femmes et d’hommes de gauche attendent.

Dans cette situation de turbulences financières et d’inquiétudes sur l’avenir il serait grave de spéculer sur « la mémoire courte » des français afin de leur repasser un plat qu’ils n’ont pas digéré. Ils se souviennent de la désindexation des salaires, de l’évolution des prix (Acquise dans les années 68) qui ouvrit la porte à la longue dégringolade du pouvoir d’achat. Ils se souviennent des atteintes au code du travail qui permirent par exemple la réalisation d’accords d’entreprises se situant en dessous de la législation, parce que signés par des syndicats minoritaires et imposés à la majorité. Ils se souviennent de la libéralisation des prix, de la levée du contrôle des changes et du refus des banques nationalisées de soutenir des industries comme la machine outil, le textile, les chantiers navals ou la sidérurgie. Enfin la « Modération » salariale de la loi Aubry qui s’est traduite dans des milliers d’entreprises faiblement organisées par une baisse des salaires et du paiement des heures supplémentaires et par une intensité plus forte du travail faute d’embauches nouvelles, qui ne s’en souvient pas ?

Préparer des mouvements de grandes envergures tout au long desquels on favorisera le débat sur les perspectives, sur les solutions radicales, révolutionnaires, à mettre en œuvre, voilà la tâche de l’heure. Elle n’est pas à penser, à décider à la place des intéressés. C’est dans la résistance que se construira la perspective et non dans l’élaboration de construction bureaucratique du type « pôle financier bancaire » ou de règles plus « morales » mieux « régularisées » à cent lieues de la compréhension et de l’intervention populaire et emprisonnées dans la logique d’exploitation de l’homme par l’homme. Ceci on connaît, et on a déjà donné.

Aimé Halbeher
(repris de "Combat-contact")
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 13:25

Après avoir nié son existence même, plus personne ne minimise l'ampleur de la crise. Il est vrai qu'avec les faillites de deux des principales banques d'affaires aux USA, des nombreuses autres qui se préparent, des centaines de milliards de fonds douteux détenus par les banques, d'une récession aux conséquences ravageuses pour l'emploi, il est bien difficile de nier l'évidence. Du coup, le débat se déplace sur l'origine et les causes de cette crise. À en croire les « spécialistes » de l'économie, ceux qui défendent becs et ongles le capitalisme, l'origine de cette crise prend sa source dans le capitalisme financier cette verrue du capitalisme industriel  qui aurait la fâcheuse tendance à réaliser des profits sur le dos des producteurs de biens et de services. Ainsi Sarkozy, enfourchant cette thèse, vient de se livrer à l'ONU à un exercice de bravoure qui mérite d'être souligné. Il se prononce pour la moralisation du capitalisme, l'adoption de règles universelles de bonne conduite et même pour des sanctions à l'encontre des responsables. Ainsi, il y aurait un bon capitalisme et un mauvais. En  stigmatisant le capital financier, qui en tremble d'effroi, il s'agit de sauver l'idée que la seule société c'est le capitalisme tout court qui ne peut être que bon. Cela nous ramène donc à la question centrale : « quelle est l'origine de la crise, son ampleur et comment en sortir ? ».

L'origine de la crise, qui touche au cœur même du système - les USA -,  prend sa source dans la suraccumulation de capital qui ne trouve pas d'emploi à des taux de profit jugés suffisants par les détenteurs du capital. Ce phénomène qui a pris une ampleur inconnue jusqu'alors n'est pas dans son principe nouveau. Le capitalisme en a déjà connu, rappelons la crise de 1929 et les conséquences tragiques qui en ont découlé. Le système bancaire n'est qu'un instrument financier du capitalisme. Rechercher les causes dans ce segment du système revient à nier que le développement même du capitalisme repose sur l'exploitation du travail salarié et demande pour réaliser la plus-value un système de marché dans lequel le capital est lui-même est une marchandise, sinon à quoi serviraient les bourses de cotation ? La crise est donc intrinsèque au système, elle est une crise du système capitaliste dans son ensemble.

Quelle en est la profondeur ? Cette question est difficile à apprécier. Si l'on en juge par les milliers de milliards qui sont en jeu, et cela semble bien-être la partie apparente de l'iceberg, par les tensions sur les cours des matières premières, par la récession qui touche de nombreux pays dont les USA, il est possible de dire que sans nul doute nous sommes à un moment d'approfondissement de cette crise. Ce processus est à l'œuvre dans le système économique mondial depuis plusieurs décennies et prend tout à coup une telle ampleur que des économistes américains (voir le journal « Les Echos » du 25-09-2008) prédisent une décélération drastique de l'activité économique mondiale avec les conséquences humaines que l'on peut imaginer. Pourtant dans le même temps, on assiste à un développement du capitalisme dans le monde et tout particulièrement en Asie. Cette crise dans un Monde où les tensions s'exacerbent pour le contrôle des sources d'énergie, d'eau et des matières premières est porteuse de dangers d'affrontement ce d'autant que l'impérialisme assoit sa puissance sur sa capacité militaire.

Face à cette situation, deux attitudes fondamentales sont possibles. La première qui va de Strauss-Kahn directeur du FMI à G. W. Bush en passant par Sarkozy consiste à faire payer la note aux salariés par des plans de rigueur extrêmes. Certes les uns et les autres peuvent se différencier sur des aspects techniques du processus, mais tous  veulent se porter au secours du capitalisme. Il en est de même de ceux qui pensent qu'un simple rééquilibrage de la répartition de la plus-value serait susceptible de redonner des marges de manœuvre. La seconde, c'est la nôtre, organiser la lutte à partir des besoins des salariés pour abattre le système capitaliste lui-même et lui substituer une société socialiste de coopération des producteurs capables de répondre aux besoins de l'ensemble de l'humanité.

source : «communistes» 



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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 15:47
  1. Quand l’URSS, avec Kroutchev avait voulu implanter des lance-fusées sur Cuba, le tollé avait été général. Mais quand l ‘Europe a donné son feu vert à Washington pour l’installation de lance-fusées en Pologne et pour l’élargissement de l’OTAN à l’Est, le mutisme a été total. La Russie n‘est-elle pas en droit de penser que l’impérialisme américain tente de la cerner militairement ?

     

  2. Dans les années 80, au nom des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, les USA ont soutenu les intégristes talibans contre l’intervention militaire soviétique en Afghanistan. Aujourd’hui, ils occupent militairement ce pays avec les forces de l’OTAN afin de chasser leurs alliés d’hier sous prétexte de « lutte contre le terrorisme ».

     

  3. Prôner le droit à l’autodétermination des peuples contre le respect des frontières, c’est violer le droit international. Les USA et l’Europe l’ont fait en reconnaissant l’indépendance du Kosovo après avoir avec l’OTAN bombardé la Serbie sans mandat de l’ONU. En vertu de quel principe s’opposent-ils aujourd‘hui à l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkazie et condamnent-ils l’intervention de la Russie ?

 

Trois exemples qui montrent, s’il en était besoin, que la volonté des USA et de leurs alliés de s’assurer le contrôle des régions qui détiennent les ressources en gaz ou en pétrole ou qui conditionnent l’acheminement de ceux-ci est telle qu’ils n’hésitent pas à bafouer les principes qu’ils érigeaient hier en vertu et à créer les conditions d’un conflit majeur.

Jean Miermont

 

 

1- Quand l’URSS, avec Kroutchev avait voulu implanter des lance
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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 15:20
 Appel autour de la venue de Benoit XVI en France
 

Le pape a le droit de venir en France. Loin de nous l'idée de nous y opposer parce que nous sommes laïques. Mais cet accueil officiel, sur un mode révérenciel et sur fonds publics, ne va pas de soi.
 En tant que chef d'un État, Benoît XVI ne mérite guère l'enthousiasme d'une démocratie laïque et égalitaire.
 A la tête d'un petit État théocrate et patriarcal, il use essentiellement de son siège d'observateur permanent à l'ONU pour faire reculer tout programme en faveur de la planification familiale, des droits des femmes, de la lutte contre le sida, ou des minorités sexuelles. Souvent aux côtés des pires dictatures de l'Organisation de la Conférence islamique.
 En tant que leader religieux, Benoît XVI est un pape ultraconservateur et liberticide. Sa vision du catholicisme, promue à travers des mouvements comme l'Opus Dei ou la Légion du Christ, est dogmatique, étroite, antiféministe, inégalitaire, hostile à un véritable œcuménisme et à l'esprit moderniste de Vatican II. Il n'y a vraiment pas là matière à révérence. Mais c'est l'affaire des croyants.
 En tant que citoyens laïques, notre vigilance est ailleurs. Nous tenons à profiter de cette visite en France pour dire et redire notre refus de la « laïcité positive », un terme utilisé par Benoît XVI puis revendiqué par Nicolas Sarkozy, dans son livre « La République, les religions et l'espérance », et plus encore dans ses discours présidentiels de Latran et Ryad.
 Comme l'immense majorité des Français, nous sommes attachés à la laïcité sans adjectif. C'est à dire à une laïcité qui distingue bien la sphère de la puissance publique de la société civile et de la sphère privée. Cette séparation tient sagement à distance le politique du religieux, dans l'intérêt des deux.
 Nous refusons l'évolution de cette laïcité vers une religion civile à l'américaine, le subventionnement public des lieux de culte, ainsi que l'assouplissement de la vigilance envers les sectes.
 Nous appelons au contraire à une vigilance vis-à-vis de tous les intégrismes. Cette vigilance passe par une revalorisation du lien social sur un mode laïque, un soutien aux associations de quartier luttant pour le vivre ensemble et la défense de l'école publique. Nous le disons sans détour : dans la transmission des principes de la République, le curé, le pasteur, le rabbin ou l'imam ne pourront jamais remplacer l'instituteur.
 
Nous ne pensons pas, comme le chef de l'État, que le plus grand mal des banlieues soit d'être devenues des « déserts spirituels », mais d'être devenues des ghettos souffrant d'un ascenseur social bloqué, de la flambée des prix immobiliers, du recul des services publics et du manque de mixité sociale.
 Nous n'avons pas la prétention de croire, comme lui, que « Dieu est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme ». Mais nous sommes sûrs d'une chose, pour fondamentale qu'elle soit, la question spirituelle ne nous semble pas relever des missions du chef de l'État, dont le rôle est plutôt de s'occuper de la question sociale.
 Si le catholicisme fait incontestablement partie du patrimoine culturel de la France, la France n'est plus la « fille aînée de l'Église » depuis quelques siècles déjà, mais une République séparée des Églises. Son objectif n'est pas de veiller à ce qu'un plus grand nombre de Français croient mais vivent mieux, toujours plus libres et plus égaux, ensemble. Telle devrait être la mission que se fixe un président de la République. Telle est notre espérance.
 
 
Pour signer cet appel, utilisez l'adresse ci-dessous :
 

  http://www.manifestepape.info

 
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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 09:41
Depuis plusieurs années de nombreuses voix se sont élevées dans le PCF et parmi beaucoup de ses anciens adhérents pour dénoncer l’impasse dans laquelle ce parti se trouvait et dire combien l’affaiblissement extrême de ce Parti portait préjudice aux travailleurs, aux luttes sociales, à l’avenir de notre pays.

Cette situation ne doit rien à la fatalité et ne s’explique sûrement pas par la seule évolution des conditions historiques dans lesquelles nous évoluons : ce sont des choix politiques profonds qui ont abouti à renoncer progressivement à la lutte des classes, à l’organisation concertée des luttes autour d’un objectif de transformation socialiste de la société.

L’opposition à cette dérive politique s’est notamment exprimée avec l’appel « le PCF à la croisée des chemins » en 2001 lors du 31 congrès du PCF. Depuis lors de nombreux camarades se sont organisés : les bulletins, les sites Internet, les associations locales se sont développées avec des adhérents (et même des organisations entières), et des non-adhérents du PCF. Ces mouvements n’ont pas été pour rien dans le succès de la campagne pour le NON au référendum ni dans des luttes de haut niveau qui ses sont déroulées ces dernières années.

Néanmoins, ces forces communistes à la fois fidèle à ce qu’il y a de plus fort dans l’histoire du communisme français et porteuses d’aspirations nouvelles, n’ont que rarement pu ou su fédérer leurs efforts. Elles n’ont jamais su proposer un projet rassembleur qui s’appuie sur ce qui pourtant leur est commun comme la centralité de la question du travail, l’appréciation que nous portons sur l’Europe, la nécessité des luttes…

L’un des obstacles semble être le rapport que nous entretenons avec le PCF et ses militants qui sont encore pour beaucoup des camarades de lutte. Nous sommes partagés entre le combat interne nourri sans doute de trop d’illusions, et celui mené à l’extérieur qui n’a jamais manifesté sa capacité à construire ne serait-ce que le début d’un outil efficace en terme d’organisation à l’échelle du pays.Nous en sommes réduits le plus souvent à témoigner de nos positions plus qu’à organiser concrètement l’action politique pour les faire partager. L’unification de toutes ces énergies dans un vaste mouvement communiste est plus que jamais indispensable pour mettre en débat un projet et une orientation véritablement révolutionnaires et communistes. Nous ne devons pas le faire entre nous et en dehors des débats qui traversent la société toute entière, ni en dehors des luttes dont on voit bien qu’elles souffrent d’un manque de perspective politique et d’un affaiblissement des positions de lutte de classe dans le syndicalisme français.

Il faudrait dans le même temps participer au débat avec tous les communistes, c'est-à-dire avec tous ceux qui mettent au centre de leur préoccupation la volonté d’en finir avec le capitalisme et de construire le socialisme. C’est vrai pour de nombreux communistes du PCF mais aussi pour des milliers d’autres et notamment des jeunes qui se retrouvent dans la démarche de la LCR.Si nous n’avons pas à réduire notre intervention à ces débats nous ne devons nous y soustraire.

Action Communiste Haute Normandie pourrait être à l’initiative dans le département de débats et nous pourrions réfléchir à un appel public au rassemblement de tous ceux qui y sont prêts dans un comité de liaison national ou toute autre forme d’organisation visant à coordonner l’ensemble des groupes, des mouvements, des individus qui veulent faire renaître une véritable force communiste anti-capitaliste.

Hervé Basire, Dieppe


Témoigner et Agir
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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 10:29

Bon, d'accord, ce n'est pas très politique, mais je n'ai pas pu m'empêcher !

PA
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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 09:19

Israël : les médias se déchaînent à l'occasion de la naissance de l'Etat Hébreu (France-Inter en direct de Jérusalem, Shoah rediffusé, Exodus à longueur de colonnes, "Eretz Israël, vers la terre promise" à la télé, etc.).  Pour sa part, Action communiste préfère évoquer les Palestiniens jadis chassés de leurs terres par le terrorisme sioniste, et depuis exilés dans leur propre pays.  Voici, tiré du site de Michel Collon, le texte d'une pétition d'israëliens qui nous a paru plus intéressant que le  n--ième fait d'arme de la Haganah contre un peuple sans défense.


Israel - 30-04-2008 . Au mois de mai, certaines organisations célèbreront le soixantième anniversaire de la fondation de l'Etat d'Israël. Cela peut se comprendre, dans le contexte de siècles de persécutions ayant culminé dans l'Holocauste. Néanmoins, nous sommes des juifs qui ne célèbrerons pas cet anniversaire.

Il est manifestement grand temps de reconnaître le récit de l'Autre, le prix payé par un autre peuple en raison de l'antisémitisme et de la politique génocidaire d'Hitler. Comme l'a souligné Edward Said, la Naqba est, aux yeux des Palestiniens, ce que l'Holocauste est à ceux des juifs.

En avril 1948, en ce même mois qui vit l'atroce massacre de Deir Yassin et l'attaque au mortier contre des civils palestiniens sur la place du marché de Haïfa, le Plan Dalet a été mis en œuvre.

Ce plan autorisait la destruction de villages palestiniens et l'expulsion de la population indigène à l'extérieur des frontières de l'Etat (israélien). Non, nous ne fêterons pas cela !

En juillet 1948, 70 000 Palestiniens furent chassés de leurs maisons à Lod et à Ramléh, au plus fort de la canicule de l'été, sans eau et sans nourriture. Des centaines d'entre eux perdirent la vie.

Cet événement est connu sous le nom de «Marche de la Mort». Non, nous n'avons aucun motif à nous réjouir !

Au total, ce sont au minimum 750 000 Palestiniens qui devinrent des réfugiés.

Plus de 400 villages furent rayés de la carte. Mais cela ne mit pas fin à l'épuration ethnique. Des milliers de Palestiniens (citoyens israéliens) furent expulsés de la Galilée, en 1956.

Plusieurs milliers de Palestiniens supplémentaires furent expulsés de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.

Selon le droit international, et comme le stipule la résolution 194 de l'Onu, les réfugiés de guerre ont le droit de retourner chez eux ou d'obtenir une compensation. Israël n'a jamais accepté ce droit. Non ; nous ne ferons pas la fête.

Nous ne saurions célébrer l'anniversaire d'un Etat fondé sur le terrorisme, les massacres et la dépossession d'un autre peuple de sa terre.

Nous ne saurions célébrer l'anniversaire d'un Etat qui, encore aujourd'hui, pratique l'épuration ethnique, viole le droit international, inflige une punition collective monstrueuse à la population civile de Gaza et continue à dénier aux Palestiniens leurs droits humains et leurs aspirations nationales.

Nous ferons la fête quand les Arabes et les juifs vivront, en tant qu'égaux, dans un Moyen-Orient en paix.

Seymour Alexander Ruth Appleton Steve Arloff Rica Bird Jo Bird Cllr Jonathan Bloch Ilse Boas Prof. Haim Bresheeth Tanya Bronstein Sheila Colman Ruth Clark Sylvia Cohen Judith Cravitz Mike Cushman Angela Dale Ivor Dembina Dr. Linda Edmondson Nancy Elan Liz Elkind Pia Feig Colin Fine Deborah Fink Sylvia Finzi Brian Fisher MBE Frank Fisher Bella Freud Catherine Fried Uri Fruchtmann Stephen Fry David Garfinkel Carolyn Gelenter Claire Glasman Tony Greenstein Heinz Grunewald Michael Halpern Abe Hayeem Rosamine Hayeem Anna Hellman Amy Hordes Joan Horrocks Deborah Hyams Selma James Riva Joffe Yael Oren Kahn Michael Kalmanovitz PaulKaufman Prof. Adah Kay Yehudit Keshet Prof. Eleonore Kofman Rene Krayer Stevie Krayer Berry Kreel Leah Levane Les Levidow Peter Levin Louis Levy Ros Levy Prof. Yosefa Loshitzky Catherine Lyons Deborah Maccoby Daniel Machover Prof. Emeritus Moshe Machover MiriamMargolyes OBE Mike Marqusee Laura Miller Simon Natas Hilda Meers Martine Miel LauraMiller Arthur Neslen Diana Neslen Orna Neumann Harold Pinter Roland Rance FrancesRivkin Sheila Robin Dr. Brian Robinson Neil Rogall Prof. Steven Rose Mike Rosen Prof.Jonathan Rosenhead Leon Rosselson Michael Sackin Sabby Sagall Ian Saville Alexei Sayle Anna Schuman Sidney Schuman Monika Schwartz Amanda Sebestyen Sam Semoff Linda Shampan Sybil Shine Prof. Frances Stewart Inbar Tamari Ruth Tenne Martin Toch Tirza Waisel StanleyWalinets Martin White Ruth Williams Naomi Wimborne-Idrissi Devra Wiseman GerryWolff Sherry Yanowitz

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