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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 15:36

5 ministres de l'économie ( Allemagne, France, Pologne, Italie, Espagne ) viennent dans une tribune de réclamer à la commission européenne de proposer aux états membres une nouvelle stratégie industrielle et l'accuse de "ne pas avoir su protéger durablement" son industrie "contre des pratiques commerciales parfois injustes, ni lui consacrer les investissements nécessaires".

Sources : http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/02/27/des-ministres-de-l-ue-demandent-une-nouvelle-strategie-industrielle_5086297_3234.html

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/02/27/97002-20170227FILWWW00123-ue-5-pays-veulent-une-nouvelle-strategie-industrielle.php

Nos ministres européistes seraient-ils devenus protectionnistes, populistes, repliés sur eux-mêmes ?

Faut-il voir dans cette tribune la revendication de l'indépendance économique ? : "Renoncer à l'industrie, c'est renoncer à notre ­maîtrise collective des objets et des technologies qui structurent nos modes de vie. C'est donc accepter une forme de dépendance." 

Serait-ce une position populiste et nationaliste, visant au repli sur soi ? : "pour contrôler les investissements directs extérieurs", ..."les dispositifs nationaux existants des Etats membres doivent être renforcés..."

Proposeraient-ils donc d'abandonner la "concurrence libre et non faussée" ?  de remettre en cause les dogmes des traités européens ?

Gardons-nous de nous enthousiasmer. 

1 - Les peuples européens, et notamment ceux des pays représentés par nos vaillants ministres, deviennent allergiques à l'UE, à sa politique austéritaire, au pillage des industries nationales par les financiers, au chômage grandissant.  Les multinationales ont atteint une quantité de restructurations difficilement supportable par les salariés et leurs familles.  Une première raison pour se préoccuper enfin de réindustrialisation.

2 - La pression mondiale sur les salaires et le chômage qui l'accompagne deviennent contreproductives pour les capitalistes eux-mêmes.  Une déflation ou une chute globale de demande pourrait en être la conséquence et déclencher une crise mondiale, notamment en Europe. (http://www.actioncommuniste.fr/2017/02/alerte-croissance-des-salaires-en-berne-risque-de-la-demande-globale-ou-deflation-l-austerite-ca-ne-marche-pas-le-capitalisme-nous-e)

3 - Les ministres s'en tiennent rigoureusement aux frontières européennes.  Pas question que les Etats retrouvent leur souveraineté en matière économique.  Sans compter les voeux pieux tels que "contrôler les investissements directs extérieurs".  Les multinationales sont des montages financiers tellement complexes qu'il est difficile de les contrôler  A moins de donner davantage de pouvoirs aux Etats et aux salariés pour ce faire.

4 - Ils accusent la commission européenne de ne pas avoir "consacrer les investissements nécessaires" à l'industrie.  Ils lui demandent donc de faire des investissements à la place des actionnaires selon le principe " nationaliser les investissements et privatiser les profits".

4 - Enfin la commission européenne va faire appliquer le CETA, traité canadien cheval de Troie des importations de produits industriels et de services étasuniens ... Et ceci avant que les peuples et les parlements nationaux aient ratifié ledit traité. 

5 - Enfin cette tribune des ministres a été précédée d'une déclaration commune des patrons européens ( publiée ici le 23 février : http://www.lemoci.com/lettre-confidentielle/industrie-strategie-les-patrons-europeens-reclament-une-strategie-industrielle-a-lechelle-de-lue/) appelant "la Commission européenne à jeter au plus vite les bases d’une nouvelle stratégie industrielle" ... Les patrons européens ( et non pas seulement les patrons des multinationales ) prennent conscience que la mondialisation dans laquelle ils se sont jetés à corps perdu n'est plus aussi bénéfique pour eux qu'à ses débuts.  D'où le changement de stratégie.  Et la ligne nouvelle du patronat européen que nos ministres se sont empressés de relayer.

Le problème des capitalistes, des spéculateurs financiers et des actionnaires est qu'ils ne sont capables que de stratégie financière et donc industrielle à très court terme.  Il y a une contradiction inhérente au capitalisme à voir en 2016 la France décrocher le titre du « plus gros payeur de dividendes » avec une progression de 11,8 % à 54,3 milliards de dollars et dans le même temps devenir un désert industriel.

D'où la nécessité impérieuse de leur retirer le pouvoir en matière économique, de nationaliser les secteurs stratégiques de l'industriel, de la banque et des assurances,  en donnant des pouvoirs accrus aux salariés - et aux usagers en ce qui concerne les services - pour veiller sur la gestion de l'entreprise.

Mais dans l'immédiat, méfions-nous.  Et surveillons les recommandations de Bruxelles.  Elles n'ont jamais été en faveur des salariés, ni des classes populaires.

Yvette Genestal

 

nouvelle stratégie industrielle.
nouvelle stratégie industrielle.
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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 15:23

par François Leclerc

Divisés, les créanciers de la Grèce sont finalement parvenus à se mettre d’accord sur son dos. L’accord qui va encore devoir être mis en musique peut se résumer ainsi :

1/ L’excédent budgétaire qui déclenchera des mesures d’austérité automatique s’il n’est pas atteint reste fixé à 3,5% [...]. Ces mesures toucheront les retraites, le seuil d’imposition et la législation du travail, et seront identifiées par anticipation.

2/ En cas de dépassement de cet excédent budgétaire, le gouvernement sera autorisé à adopter au cas par cas des mesures sociales comprenant des réductions de la TVA, de la taxe foncière, des cotisations à la sécurité sociale et des augmentations des programmes d’aides…

3/ Les modalités d’une restructuration de la dette grecque devront être adoptées avant la fin du programme en cours, à la mi 2018. Après sa rencontre avec Angela Merkel, Christine Lagarde a confirmé que le FMI se contenterait de nouvelles baisses du taux d’intérêt des prêts du MES, de l’accroissement de leur maturité et d’un calendrier de remboursement repoussé. Une réduction du montant de la dette, qui était l’enjeu, ne sera pas engagée.

Insensibles aux épreuves des Grecs, qu’ils vont encore amplifier, les plus hautes autorités ne pouvaient pas se déjuger. Et le gouvernement grec, qui disposait d’une marge de manœuvre très restreinte, a obtenu à peine de quoi sauver les apparences. Envers et contre tout, la Grèce doit rembourser des prêts qui ont à l’origine permis de renflouer les banques allemandes et françaises, le reste de l’histoire est destinée à endormir les petits enfants

Source :  Billet invité sur http://www.pauljorion.com/blog/2017/02/22/le-protectorat-grec-reconduit-par-francois-leclerc/#more-93130

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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 09:48
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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 09:40

d-20170203-GDQ86Q 2017-02-03 14:23:33

LA VOIX DU NORD

Des noms de résistants sallauminois effacés de l’espace public à Walbrzych, en Pologne ? C’est ce qui menace d’arriver. Le gouvernement polonais actuel projette en effet de débaptiser les rues et bâtiments portant le nom de militants communistes. Une censure jugée inacceptable par l’association Les Amis d’Edward Gierek, qui a lancé une pétition.

Le PiS, parti nationaliste au pouvoir en Pologne, a voté une loi, en 2016, visant à effacer de l’espace public toute référence au communisme. L’application de cette loi aurait pour effet de « débaptiser » des dizaines de rues et bâtiments publics. Or, cette censure concerne la famille Burczykowski, des Résistants originaires de Sallaumines.

A Sallaumines, une place honore la mémoire de cette famille, dont quatre membres ont été massacrés par les N azis. Et ici, pas question de toucher à la plaque ! Mais à Walbrzych, en Basse-Silésie, la rue Burczykowski est menacée d’être débaptisée. Tout comme la rue Thomas-Rabiega, qui honore la mémoire d’un syndicaliste de Montigny-en-Ostrevent.

L’association Les Amis d’Edward Gierek, qui a déjà exprimé sa colère au côté du maire de Sallaumines Christian Pedowski, a lancé une pétition pour défendre leur mémoire. «  Dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, ces noms symbolisent la résistance à toutes les oppressions et la vaillance de l’amitié franco-polonaise (...) Prétendre débaptiser ces rues, c’est faire offense à cette mémoire commune»

La pétition a, pour l’instant, reçu le soutien de 133 signataires, «  historiens, anciens résistants à l’occupant nazi, ouvriers, enseignants, syndicalistes, élus de la République, universitaires, fils de déportés, journalistes, retraités, militant politiques, travailleurs précaires… qui dénoncent, à travers l’exemple significatif de la ville de Walbrzych, la prétention du gouvernement polonais à revisiter l’Histoire dans un sens ultranationaliste et clérical. »

La liste des premiers signataires sera adressée à l’ambassadeur de Pologne à Paris et au consul honoraire de Pologne à Lille. 

Et la pétition continue de tourner.

Lu sur le blog "çanempechepasnicolas"

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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 09:39

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 09:38

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 15:50
Image d'archive

Posté par 2ccr le 16 février 2017

 

CouvertureLe 26 janvier 2017, le ministère des Transports a confirmé un plan d’investissement autoroutier de 800 millions d’euros portant sur une cinquantaine d’opérations. Elles s’ajoutent à la vingtaine de chantier déjà annoncés durant l’année 2015 par Emmanuel Macron. Ces grands travaux profiteront-ils à l’emploi et aux utilisateurs des autoroutes ? Ou en premier lieu aux sociétés autoroutières, grandes bénéficiaires des privatisations de 2005 ? L’État se révèle en tous cas incapable de défendre les intérêts des citoyens, qui financent d’un côté les travaux comme contribuables, et assurent les dividendes exorbitants des actionnaires de Vinci ou d’Eiffage lorsqu’ils passent à la caisse du péage.

À défaut d’enrayer l’augmentation régulière des tarifs des péages, l’État semble apprécier d’investir dans les travaux autoroutiers. Après une vingtaine de chantiers annoncés en 2015, le gouvernement vient d’enclencher, ce 26 janvier, un nouveau plan d’investissement de 800 millions d’euros portant sur une cinquantaine d’opérations supplémentaires. La « création » de nombreux emplois est mise en avant. Cette annonce intervient quelques jours à peine avant l’entrée en vigueur, le 1er février, d’une nouvelle hausse du prix des péages.

Ces deux événements se réaliseront-ils au double bénéfice des sociétés de concession autoroutière – trois géants du BTP – qui encaisseront d’un côté les bénéfices générés par le trafic, tout en attribuant les chantiers à leurs propres filiales de travaux ? Tout indique que les recettes tirées des autoroutes constituent une rente particulièrement rémunératrice pour les sociétés autoroutières… et pour leurs actionnaires.

En 2005, la privatisation d’une rente publique

[...]

Lire la suite ci-dessous

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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 15:35
Sur le site d'Initiative communiste

Les survivants – militants anti fascistes victimes du du 2 mai 2014 à , quand les nationalistes – contrôlés par la junte de – ont brulés vivants des dizaines de personnes assiégées dans la maison des syndicats de la ville, croupissent en prison depuis plus de deux ans et demis.

Un « tribunal », sans examiné aucun des éléments de l’affaire, ne cesse de prolonger les détentions provisoires. C’est ce qui s’est à nouveau passé le lundi 13 février 2017, quand le tribunal a reconduit sa décision habituelle sans autre forme de procès.

Il convient d’ajouter que les investigations menées jusqu’à présent ne concernent pas réellement la partie principale du massacre, lorsque des dizaines de militants antifascistes, syndicalistes et jeunes communistes, ont été assassinés et brulés vifs dans l’incendie de la Maison des Syndicats d’Odessa, mais des événements se déroulant auparavant.

Il faut surtout souligner que dans le procès du massacre du 2 mai, s’il n’y a aucun des militants antifascistes d’Antimaidan qui sont directement suspectés de meurtres, ce n’est pas le cas des militants fascistes et nazis de Maidan, mais ces derniers eux ne sont pas en prison. Au contraire, ils sont libres et sont même armés par la junte d’oligarques mise en place à Kiev avec le soutien diplomatique, financier et militaire de l’Axe Union Européenne / Etats Unis.

Odessa, nous n’oublions pas !

Pour l’ex député du conseil régional d’Odessa, Alexey Albu, qui a été témoin direct de ce qui s’est passé le 2 mai 2014 place Koulikovo à Odessa :

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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 15:21
La CGT sauve l'honneur du mouvement social et politique
La nécessaire réindustrialisation de la France, absente de la campagne présidentielle
mercredi 22 février 2017
Par
Co-animateur du Réseau Éducation Populaire (REP). Co-auteur de : Néolibéralisme et crise de la dette ; Contre les prédateurs de la santé ; Retraites, l'alternative cachée ; Laïcité: plus de liberté pour tous ; Penser la République sociale pour le 21e siècle ; Pour en finir avec le "trou de la Sécu", repenser la protection sociale du 21e siècle.
 

Alors que l’on parle de plus en plus de « révolution citoyenne », on peut se demander si l’urgence n’est pas d’en définir les conditions exhaustives sans lesquelles ce mot d’ordre ne serait qu’incantation. Respublica a donc décidé de dialoguer avec ses lecteurs sur l’ensemble de ces conditions. La réindustrialisation de la France en est un indispensable parmi d’autres.

En effet, la réindustrialisation de la France avec transition énergétique et écologique (TEE) et maintien à haut niveau du « développement humain durable » est un passage obligé de toute politique alternative au mouvement réformateur néolibéral. Mais les discours de la campagne électorale font tout pour esquiver cette question. Seule la Confédération CGT en fait une urgence (ce que nous développerons en fin d’article).

Histoire succincte d’une désindustrialisation de la France à marche forcée

Fin des années 60-début des années 70, les taux de profit dans l’économie réelle et dans l’industrie diminuent. L’oligarchie capitaliste française choisit la voie de la désindustrialisation, d’un renforcement des services et de se jeter corps et âme dans la spéculation financière internationale. La charnière Pompidou-Giscard d’Estaing en est l’expression politique initiale. La transformation du groupe sidérurgique de Wendel en société financière internationale en est le symbole.

Tous les présidents de la République qui suivent, de François Mitterrand à François Hollande, poursuivent comme un seul homme la même politique de désindustrialisation forcenée. Aujourd’hui l’emploi industriel français représente 18 % des emplois pour 30 % en Allemagne, la part de l’industrie dans le PIB est tombée à 10 % et la part de l’industrie achetée hors de France est de plus 60 %.

Même la majorité de la gauche de la gauche de gouvernement et même une partie des gauchistes s’est laissée convaincre par le mouvement réformateur néolibéral, en développant les idées mortifères de la fin du travail, des robots qu’il faudrait taxer pour éviter le développement scientifique et économique, que toute action dans la production est vaine et qu’il faut remplacer tout cela par le revenu universel, etc. Ce sont les mêmes qui proposent de se tirer une balle dans le pied pour courir plus vite en développant des pensées et des pratiques communautaristes qui divisent les couches populaires et le peuple tout entier. L’oligarchie capitaliste française exulte de joie face à de tels soutiens indirects !

Ceux qui ne sont pas encore touchés par l’amnésie historique de la période 81-82 peuvent se rappeler l’épisode grotesque de cette période, à savoir les magnétoscopes et téléviseurs nouvelle génération importés stockés plusieurs mois à Poitiers pour retarder le déficit de la balance commerciale.

Que s’est-il passé ? Des mesures de gauche keynésienne sont appliquées par application de la dynamique du Programme commun. La relance keynésienne française crée de l’emploi… mais à l’étranger, car l’oligarchie française a détruit les filières industrielles qui auraient pu fabriquer en France les produits désirés par le peuple.  Suit une succession de dévaluations qui n’arrive pas à relancer la machine France. Cela devient un jeu d’enfant pour le néolibéral Delors de convaincre Mitterrand et Mauroy d’engager le tournant libéral de 1983, qui est le point de départ en France de la politique du mouvement réformateur néolibéral au plus haut niveau de l’État.

Aujourd’hui avec la monnaie unique, une dévaluation de la monnaie n’étant plus possible, l’oligarchie capitaliste, ne peut résoudre ce dilemme que par la « dévaluation interne », c’est-à-dire la casse des salaires, directs et socialisés, c’est-à-dire l’intensification des politiques d’austérité.

Déjà, en 2006, l’intensité de la dépense intérieure en recherche-développement (DIRD en pourcentage du PIB) pour la France était de 2,16  %, contre 2,68 pour les États-Unis, 3,13 pour le Japon, 2,49 pour l’Allemagne, 2,85 %pour la Corée, 2,56 pour Taïwan, 3,95 pour la Suède, et même inférieur à la moyenne de l’OCDE 2,26 !

Le mandat du solférinien Hollande se termine avec un déficit de la balance commerciale 2016 de 48,1 milliards contre 45,7 milliards en 2015 et on prévoit même un déficit de la balance commerciale 2017 de 48,9 milliards, sans doute sous-estimée. Les exportations françaises reculent de 0,6  % en un an. Pire, l’excédent des services diminue rapidement et n’est plus que de 0,4 milliards d’euros contre 8,8 un an plus tôt. Les services devaient se substituer à l’industrie, ils l’accompagnent dans sa chute.

Tout cela montre que la compétitivité de l’économie française diminue malgré les dizaines de milliards de cadeaux solfériniens au patronat via le CICE et le pacte dit de responsabilité. Pas étonnant quand on sait maintenant, et c’était prévisible, que la grande majorité de cet argent s’est retrouvée dans les dividendes pour les actionnaires ! En fait, le mouvement réformateur néolibéral, qu’il soit aidé par la droite néolibérale ou par les solfériniens tout aussi néolibéraux, a plombé la France par une insuffisance de compétitivité-coût vis-à-vis de son flanc sud et par une insuffisance de compétitivité hors coût vis-à-vis de son flanc est (l’Allemagne). Et c’est bien là que le bât blesse : la désindustrialisation de la France l’a empêchée de faire sa montée en gamme. Pire encore, la politique française autour de « grands groupes » n’a pas axé sa politique sur les filières industrielles ou sur des écosystèmes productifs. Il était plus facile de les financiariser par le haut avec la connivence de la direction politique française.

LA CGT sauve l’honneur du mouvement social et politique !

[...]

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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 15:09

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