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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 16:10
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26 juillet 2016 2 26 /07 /juillet /2016 08:57

 

Publié par El Diablo

Selon l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) « les fusions entre hôpitaux sont nocives ».La CGT l’affirme depuis longtemps…

Quand l'IGAS se rend compte que les fusions entre hôpitaux sont nocives

Si cette étude qui paraît ce lundi (23 juillet 2016) avait été publiée plus tôt, elle aurait permis d'éviter bien des gâchis humains et financiers. L'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a émis aujourd'hui un bilan très mitigé des fusions entre hôpitaux qui souhaiterait finalement voir rester "rares" dans l'avenir.

L'Igas a établi un bilan des fusions hospitalières impliquant des établissements publics de santé (EPS) ayant une activité de court séjour -médecine, chirurgie et/ou obstétrique-, et formule une série de 29 recommandations adressées au gouvernement. Son rapport final n'y va pas avec le dos de la cuillère: "A l'hôpital, comme dans le secteur des entreprises, beaucoup de fusions échouent à atteindre leurs objectifs, et certaines contribuent même à aggraver les difficultés des entités qu'elles ont réunies."

Intérêt pas démontré

Plusieurs facteurs compromettent "dès l'origine un rapprochement entre deux structures": un temps de trajet trop important entre elles, des bassins de vie trop différents ou encore l'absence de complémentarité des activités, note le rapport. Dès lors, "en raison des difficultés qu'elle soulève et des risques qu'elle présente, la fusion doit demeurer une opération rare, à réserver aux cas où elle paraît effectivement indispensable". Car, si les fusions "participent du vaste mouvement de restructuration hospitalière", leur intérêt "est loin d'être uniformément démontré".

Fusion inefficace financièrement

Sur le plan financier, la fusion n'est "en général pas l'outil le plus pertinent pour réduire les déficits hospitaliers", qui supposent surtout "un effort de réorganisation interne", explique l'Igas. "En théorie en effet, un établissement de plus grande taille rend des soins de meilleure qualité et réalise des économies d'échelle", mais "cet effet positif est particulièrement établi pour les plus petits établissements" (moins de 300 lits).

Au-delà d'un certain seuil, entre 600 et 900 lits de court séjour, "la grande taille présente pour un hôpital plus d'inconvénients que d'avantages" et "l'expérience enseigne que les processus de fusion sont en eux-mêmes sources de surcoûts ou de dysfonctionnements".

Au vu de cette étude, le gâchis est d'autant plus important que 90 fusions d'établissments public de santé ont été menés entre 1995 et 2011.

Préconisations de l'IGAS

Le rapport de l'IGAS, qui arrive donc un peu après la bataille, propose des pistes pour sortir du dogme de la fusion:

  • reconnaissance du rôle "important" des ARS (agences régionales de santé). Le ministère de la Santé doit "clarifier son discours en direction des ARS et des acteurs de l'hospitalisation sur la nécessité et les finalités des restructurations hospitalières", note le rapport
  • en obstétrique, "accorder des dérogations de longue durée aux maternités dont la disparition dégraderait notablement l'accès aux soins"
  • en chirurgie, "fixer un seuil d'activité pour les blocs opératoires et les plateaux techniques" et "de fermer ceux qui ne fonctionnent pas suffisamment"
  • continuer de promouvoir la pratique ambulatoire (sans hébergement à l'hôpital), mais "en veillant à éviter un développement trop anarchique, en particulier dans les petites structures"

Meilleur dialogue social

Le rapport propose enfin un meilleur accompagnement des personnels concernés par une fusion, par exemple en créant une instance de dialogue social "spécifique au projet". Au bout de quinze années de casse sociale dans les hôpitaux, cette préconisation fera au mieux rire jaune les salariés de la Santé.

SOURCE:

 

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24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 15:54

Rappel

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24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 15:30
LE GOUVERNEMENT SONNE LE GLAS DES TET !

Trains d'Équilibre du Territoire

Aujourd’hui, 21 juillet 2015, le secrétaire d’Etat en charge des transports, Alain VIDALIES, a tenu une conférence de presse pour présenter la mise en oeuvre de la feuille de route gouvernementale sur les Trains d’Equilibre du Territoire.

Les décisions du secrétaire d’Etat sont dans la droite ligne des propos déjà tenus le 07 juillet 2015. La Fédération CGT des cheminots avait alors exprimé ses désaccords avec cette feuille de route qui conduit au désengagement quasi-total de l’Etat, tant en termes de financement que d’aménagement du territoire.

Les annonces faites ce matin confirment et amplifient le désengagement de l’Etat.

Seules six relations de jour (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse ; Paris-Clermont-Ferrand et Bordeaux-Toulouse-Marseille ; Nantes-Bordeaux ; Toulouse-Hendaye et Nantes-Lyon) resteraient sous l’autorité de l’Etat. Relations pour lesquelles le gouvernement annonce des investissements dans de nouveaux matériels dès 2017.

Les autres relations sont suspendues au bon vouloir et aux capacités des Régions à les financer. Elles ont jusqu’au 15 octobre 2016 pour se positionner.

Quant aux trains de nuit, c’est la saignée !

Seules les relations Paris-Briançon et Paris-La-Tour-de-Carol sont maintenues à raison d’un aller-retour quotidien, les autres relations qui faisaient l’objet d’un Appel à Manifestation d’Intérêt n’ont trouvé aucun écho du côté des opérateurs ferroviaires, y compris la SNCF. Leur exploitation prendra fin au 1er octobre 2016. Seules les lignes Paris-Tarbes-Hendaye et Paris-Nice bénéficient d’un sursis de quelques mois, jusqu’en juillet 2017 pour la 1ère, et octobre 2017 pour la seconde.

La nouvelle convention TET qui lie l’Etat et la SNCF pour la période 2016/2020 sera conclue en tenant compte des annonces du secrétaire d’Etat aux transports.

Le gouvernement, au travers de ces annonces, tire un trait sur la cohérence territoriale et l’aménagement du territoire assurés par ces trains d’intérêt national.

Il est urgent que le gouvernement change de cap !

Ces annonces sont à l’opposé de la réponse aux besoins des populations en matière de transports, elles tournent le dos au nécessaire développement du service public ferroviaire ainsi qu’à une véritable réponse aux enjeux écologiques avec des conséquences dramatiques pour les usagers, pour l’emploi et les conditions de travail des cheminot-e-s.

Les usagers des liaisons abandonnées n’auront plus d’autre alternative que la route, en cohérence avec la libéralisation du marché des autocars par la loi Macron. Une décision à rebours de la COP21 et de l’intérêt des citoyens et de l’environnement.

La Fédération CGT des cheminots et ses militants, en convergence avec les associations d’usagers, comités de défense et autres associations environnementales, agiront pour imposer des choix plus conformes à l’intérêt général.

Source : http://www.cheminotcgt.fr/

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23 juillet 2016 6 23 /07 /juillet /2016 23:28
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23 juillet 2016 6 23 /07 /juillet /2016 23:03

Publié par El Diablo

Jean-Claude Juncker, président de la Сommission européenne - © Thomas PeterSource: Reuters

Jean-Claude Juncker, président de la Сommission européenne - © Thomas PeterSource: Reuters

Sanctions ou pas sanctions ? Suite à la confirmation des déficits budgétaires du Portugal et l'Espagne l'Europe est face à un dilemme, les deux options comportant des risques importants, explique Pierre Lévy, spécialiste des questions européennes.

Les observateurs s’accordent sur un point : face aux déficits budgétaires «excessifs» confirmés par l’Espagne et le Portugal, les dirigeants européens sont confrontés à un dilemme quasi-insoluble : s’ils sanctionnent les deux pays, l’UE accumulera un nouveau motif de colère populaire – et pas seulement dans la péninsule ibérique ; s’ils ne sanctionnent pas, le précédent ainsi créé achèvera de décrédibiliser le «pacte de stabilité» et les dispositifs renforcés de surveillance économique des Etats membres.

En 2015, Madrid a affiché un déficit public de 5,1% du PIB, bien au-delà des 4,2% promis. Et Lisbonne de 4,4%, à comparer à l’engagement de 2,7%. Le constat officiel, plusieurs fois repoussé, a dû être dressé par la Commission européenne. Le Conseil de l’UE a formellement acté, le 12 juillet, l’«infraction».

La Commission devrait prochainement fixer la hauteur de la sanction. L’hypothèse la plus probable est qu’elle décide d’amendes «symboliques» c’est-à-dire bien loin de la punition maximale prévue par les textes, soit 0,2% du PIB.

Si tel est le cas, on se réjouira certes que les peuples espagnol et portugais ne soient pas lourdement taxés par Bruxelles à travers un prélèvement autoritaire sur la richesse nationale. Reste tout de même le pire : le principe. Infliger une amende « symbolique » vise à maintenir le concept de la fessée.

 

"La réalité est que la monnaie unique ne peut «tenir» qu’à l’aide de règles drastiques et de contraintes de fer"

Car les règles de l’intégration européenne permettent d’infliger une punition collective à un pays. L’essence même d’une telle sanction, si l’on y réfléchit un instant, ramène plusieurs siècles en arrière, dans une logique quasi-féodale où les suzerains étaient fondés à humilier les vassaux. Des peuples peuvent ainsi à nouveau être «punis». Et ce, dans un contexte mondial où la notion archaïque de «sanction» contre un pays tend à se banaliser, signe d’une régression historique des relations internationales.

Mais si une telle arrogance discrédite encore un peu plus l’UE auprès d’un nombre croissant de citoyens de la plupart des Etats membres, Bruxelles pourrait bien perdre aussi sur l’autre tableau.

Car si l’amende est faible ou nulle, la conséquence à moyen terme est claire, au grand dam des promoteurs de la discipline budgétaire : l’effacement de fait du pacte de stabilité ainsi que des dispositifs particulièrement contraignants mis en place dans la foulée de la crise des années 2010, comme le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) imposé par Angela Merkel en 2012.

Or si un tel carcan avait été mis en place, ce n’est nullement du fait d’une folle obsession de quelques dirigeants austéritaires, comme le croient bien souvent les partisans d’une «autre Europe». Ces derniers pensent qu’il suffirait de réorienter l’UE et l’euro de manière «progressiste» pour renouer avec une intégration européenne heureuse. Evidemment, cette thèse relève du conte de fées pour petites filles.

La réalité est que la monnaie unique, partagée par des pays aux économies très différentes, ne peut «tenir» qu’à l’aide de règles drastiques et de contraintes de fer, seules capables de compenser les disparités entre pays. Bref, sans austérité, sans pacte, sans TSCG, l’euro ne peut que s’effondrer.

"On découvre que le pacte de stabilité est mort, et qu’à un moment ou un autre, l’euro ne lui survivra pas"

Certes, cette perspective ne se concrétisera pas en vingt-quatre heures, ne serait-ce que parce que tous les gouvernements de la zone euro sont – peu ou prou – adeptes de la « rigueur » budgétaire. Reste qu’avec les aléas économiques et politiques, surtout quand des échéances électorales approchent, peu de gouvernements ont définitivement renoncé à la tentation du «relâchement» de la discipline.

Et désormais, tous les pays – en particulier au Sud, mais également en France – ont compris que les sanctions, qui relevaient en réalité de la dissuasion, risquent bien de ne jamais être appliquées : comment en effet justifier aujourd’hui une indulgence politique avec Madrid et Lisbonne, et appliquer demain des sanctions sans pitié à l’encontre de Rome ou de Paris ?... Chacun pourra toujours exciper de «circonstances exceptionnelles».

En juin, on a eu confirmation qu’on peut quitter l’UE. En juillet, on découvre que le pacte de stabilité est mort, et qu’à un moment ou un autre, l’euro ne lui survivra pas.

Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule.

Pierre Lévy

SOURCE:

 

 

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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 22:49
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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 13:35
21/07/2016 05:36 sur La Nouvelle République ( version numérique)

 

 
Petit rassemblement amical pour maintenir le cadre unitaire, annoncer le programme des réjouissances estivales et préparer la rentrée. - Petit rassemblement amical pour maintenir le cadre unitaire, annoncer le programme des réjouissances estivales et préparer la rentrée. 

Petit rassemblement amical pour maintenir le cadre unitaire, annoncer le programme des réjouissances estivales et préparer la rentrée.

 

Ils ne s'étaient plus rassemblés depuis le 5 juillet dernier. Presque 800 mobilisés ce jour-là.

Hier soir, une heure après l'adoption définitive en dernière lecture de la loi Travail, ils ont repris le chemin de la place Anatole-France à Tours, pour réclamer non plus le retrait, mais l'abrogation de la loi El Khomri.
« Une petite action, selon Éric Sionneau, pour maintenir le cadre unitaire. » Et aussi, dans la perspective de la rentrée et la journée de mobilisation du 15 septembre, annoncer le programme de l'été.
Vendredi 12 août, distribution de tracts au festival Aucard de Tours ; une semaine plus tard le 19, re-belote au festival Cosmopolite à Artannes ; et le mercredi 31 août, meeting place Anatole-France.
En guise de devoirs de vacances, chacun a été invité à écrire une carte postale – fournie par l'intersyndicale – à François Hollande. Au recto, sur fond de plage au soleil, on pouvait lire : « Monsieur le Président de la République, je prends mes congés… On se retrouve à la rentrée. »
Au verso, chacun inscrira ce qu'il voudra. Mais attention, ce n'est pas une lettre au Père Noël.

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21 juillet 2016 4 21 /07 /juillet /2016 15:01

Publié par El Diablo

La Ve République contre le MOUVEMENT OUVRIER

Le 6 juillet, Valls a donc fait passer sa réforme El Khomri en force – pour la deuxième fois – à l’Assemblée nationale. Des dirigeants «de gauche» (du PCF, des frondeurs du Parti socialiste et d’autres encore) ont alors dénoncé le recours à l’article 49-3. Ce en quoi ils ont raison. Car cet article de la Constitution de 1958 donne au président de la République le pouvoir d’écarter tout amendement,  tout débat et même tout vote pour déclarer une loi adoptée !

Pour autant, le caractère antidémocratique de la Ve République ne se limite pas au 49-3.
Lorsqu’il s’empara du pouvoir, de Gaulle définit clairement l’objectif de sa Ve République : liquider la démocratie politique. Il s’agissait, en particulier, d’en finir avec le «régime des partis» et d’intégrer à  l’État des syndicats sommés de renoncer à défendre les intérêts particuliers des travailleurs au nom d’un prétendu «intérêt général» (façade derrière laquelle se cache les intérêts très particuliers de la classe capitaliste).
Mais, de 1958 à aujourd’hui, les tentatives de mettre effectivement en place ce système corporatiste se sont toutes heurtées à la résistance des travailleurs et de leurs organisations.
Ce qui donne à ce régime son caractère bonapartiste et corporatiste, certes, mais inachevé.
L’intense lutte de classe qui a marqué ce pays depuis des mois a vu de nouvelles tentatives d’associer le mouvement ouvrier au dialogue social, à la concertation, aux tables rondes. Mais poussées par les travailleurs, les militants et les délégués, les deux confédérations issues de la vieille CGT(1) sont restées, bon an, mal an, sur le terrain du «ni amendable ni négociable, retrait!».
Le 8 juillet, la loi étant adoptée, elles en appellent à son abrogation.
Ce refus de l’intégration est d’une grande importance.
Il reste que la loi a été adoptée. Ce qui pose tous les problèmes surgis de la tactique mise en œuvre : celle des journées d’action saute-moutons opposées de fait à l’appel au blocage du pays, à la grève reconductible jusqu’au retrait (voire, demain : jusqu’à l’abrogation).
Cette discussion se relie à une autre : comment comprendre que les dirigeants des organisations qui rejettent et combattent la loi El Khomri publient des circulaires se désolant du résultat du Brexit en Grande-Bretagne, l’une d’elles martelant que «c’est au sein de l’Union européenne que nous avons besoin d’être » et demandant à «l’Union européenne (d’)urgemment mettre en œuvre un programme ambitieux contre le dumping social »(2)?
Comme si l’Union européenne n’était pas faite pour imposer le «dumping social » en y intégrant les organisations! Comme si elle n’était pas la mère de toutes les contre-réformes, y compris la réforme El Khomri !
Ce débat ne peut pas ne pas être mené. 1 600 signataires publics de l’appel «pour la rupture avec l’Union européenne, la rupture avec la Ve République, pour l’Assemblée constituante » le mettent à l’ordre du jour.
 

Editorial de la Tribune des Travailleurs du 13 juillet 2016

**********

(1) CGT et CGT-FO, et avec elles: FSU, Solidaires et des  organisations de jeunes.

(2) Espace international confédéral de la CGT, 5 juillet 2016.

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 01:50

Mis en ligne sur ce blog le 24 mai 2016.  Toujours d'actualité.

La Commission européenne au complet - Ils ne sont pas élus - Ils oeuvrent dans l'ombre et le secret - Ils signent pour vous des directives et des traités de libre échange que vous refusez - Ils veulent vous imposer "la concurrence libre et non faussée", la loi Travail, les régressions sociales - Ce sont les préfets, en Europe, du capitalisme mondialisé.
La Commission européenne au complet - Ils ne sont pas élus - Ils oeuvrent dans l'ombre et le secret - Ils signent pour vous des directives et des traités de libre échange que vous refusez - Ils veulent vous imposer "la concurrence libre et non faussée", la loi Travail, les régressions sociales - Ce sont les préfets, en Europe, du capitalisme mondialisé.

Désolée, c'est en Anglais … Mais c'est la langue de l'Empire … Beaucoup de documents de l'Union Européenne sont accessibles uniquement en Anglais.

Vous pouvez reconnaître :

Le commissaire en charge de l’euro et du dialogue social.  Il s'est félicité de la loi travail en France, qui répond directement à l’analyse de Bruxelles sur les rigidités de l’économie française. Il était de passage à Paris le jeudi 31 mars … Ce commissaire letton partage la responsabilité des affaires économiques avec le Français Pierre Moscovici. C'est un libéral. Il s'appelle Valdis Dombrovskis et est aussi vice-président de la Commission européenne.

Pierre Moscovici, également commissaire, présente sur 20 minutes les nouvelles recommandations de la Commission à la France. A cette occasion concernant la loi Travail il soutient : « y renoncer serait une erreur lourde. [...]. Le marché du travail français est incontestablement trop rigide : il est extrêmement difficile d’y entrer, il n’est pas facile d’en sortir, et les plus précaires ne sont pas correctement protégés. ». Quant à l'opinion des Français sur la loi El Khomri, il propose de la négliger en arguant que «  la volonté du peuple doit s’exprimer dans les élections, pas dans les sondages  ». Le problème de Moscovici, c'est la mémoire. Il a « oublié » le vote des Français contre le traité constitutionnel remplacé par son jumeau que les parlementaires socialistes ont laissé passer ou voté en Congrès : le Traité de Lisbonne. Et quand on lui pose la question du référendum sur l'UE, il tranche : « J'y suis résolument hostile. […] la France appartient à l’UE, elle en est même un pays fondateur, et on ne fait pas de référendum sur sa propre identité »...

Comment appelle-t-on ça ? Tartuffe ? Spécieux ? Malhonnête ? Menteur ?  Tête à claques ? Comment, en lisant cette interview, ne pas avoir la haine ?

Yvette Genestal

Sources :

20 minutes

Euractiv.fr

 

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