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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 16:49
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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 15:59
[Note personnelle] Le Parti Communiste Français ne donnant pas signe de vie depuis son "appel à restaurer la légalité", heureusement qu'il y la fédération de Catalogne-nord pour réagir et condamner les agissements de Madrid et la répression politique
Malgré la pluie, près de 200 personnes ont manifesté samedi 24 mars après-midi à Perpignan pour dénoncer la situation en Catalogne, qui n’en finit plus de plonger dans une crise politique, judiciaire et institutionnelle depuis la tenue du référendum d’indépendance du 1er octobre 2017, durement réprimé par le gouvernement central espagnol dont la dérive autoritaire est désormais évidente en Europe et dans le monde.

Déclaration de la fédération de Catalogne-nord du PCF

Sans entrer dans le débat sur l’indépendance en Catalogne sud, le Parti Communiste Français 66 condamne les 5 nouveaux emprisonnements arbitraires de parlementaires catalans, élus démocratiquement le 21 décembre dernier. [...]

Aujourd'hui sur le site du Monde : "Carles Puigdemont arrêté par la police allemande, des milliers de personnes manifestent

C’est la fin d’une longue poursuite. Cinq mois après avoir fui son pays, l’ex-président indépendantiste catalan Carles Puigdemont, sous le coup d’un mandat d’arrêt européen lancé par l’Espagne, a été arrêté dimanche 25 mars par la police allemande près de la frontière avec le Danemark.": https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/03/25/l-ex-president-catalan-carles-puigdemont-arrete-en-allemagne_5276114_3214.html

 

 
 
 
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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 15:21

C'est devenu - sur décision de la commission - une directive européenne.

Seuls les Verts et le Front de gauche ont voté contre, le 13 avril 2017 ...

Les socialistes, la droite europénne et l'extrême-droite ont voté pour.  Encore une raison de ne pas accepter ces élus socialistes dans des manifestations qui, de fait, et non dans le verbe, combattent la politique européenne.

E. Macron et E. Philippe s'empressent de transposer cette directive européenne dans une loi présentée mardi 27 mars à l'Assemblée nationale.  E. Macron avait déjà tenté de glisser un amendement, en 2015, sur le secret des affaires dans la loi qui porte son nom.  Le gouvernement d'alors avait renoncé. 

Voilà ce que répondait Elise Lucet à une interview de Télérama en juin 2015 :

Selon la Commission, c'est pour mieux protéger les PME ...

Vaste blague. Vous avez vu les entreprises qu'elle a consultées pour la rédaction du texte ? Alstom, Air Liquide, General Electric, Michelin, Nestlé, Safran... Pas vraiment des PME ! C'est d'autant plus agaçant que, dans le même temps, ni les représentants de la presse, ONG lanceurs d'alertes n'ont eu voix au chapitre. Rien non plus sur la protection des sources, qui deviendraient aussi victimes d'un tel système.

Que feront les députés frontistes et les députés socialistes ?  Car s'il est facile de voter à Bruxelles, loin du regard des électeurs, c'est plus difficile en France, sous le projecteur des médias et sous les yeux des Français.  Quant aux députés d'En Marche, à force de voter pour les lobbyistes des multinationales des lois de droite, ils auront du mal à promouvoir, lors des prochaines échéances électorales leur image "et de droite et de gauche" ...

YG

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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 15:02

Quand les députés copient-collent la Commission européenne, qui copie-colle les lobbies, qui copient-collent DuPont, Air Liquide, Exxon, Alstom, Michelin…


Interventions de François Ruffin en Commission des affaires économiques puis en Commission des Lois mardi 20 et mercredi 21 mars 2018.

Voir la vidéo ci-dessous sur le site de :

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 20:12

Ne pas se tromper dans l'analyse

ni refuser de remettre en cause

des choix qui buttent sur la réalité.

 

UE,  FREXIT et souveraineté

Dans un communiqué, la CGT dénonce à juste titre l'opération séduction engagée par l'extrême droite en direction du monde du travail en colère. (Notons au passage que focaliser sur le seul f-haine laisse de côtés d'autres mouvances fascistes ou nazies qui de plus en plus virulentes doivent être mises sur le même plan et n'éclaire pas non plus sur le glissement vers le F-haine de pans entiers de la droite dite "traditionnelle").

Ce communiqué serait parfait s'il n'entretenait pas une confusion déplorable faisant des adversaires de l’Europe du capital des suppôts du nationalisme, du chauvinisme et autres comportements racistes.

Rassembler dans le terme " différents mouvements favorables au " Frexit " ceux qui conséquents avec une analyse de classe de la nature d l'UE combattent l'Europe du capital avec les complices de ce qui est non seulement à dénoncer, mais aussi à combattre vigoureusement, n'est ni juste, ni compréhensible pour celle ou celui qui veut y voir clair sur les responsabilités.

Il n'est pas inutile de rappeler que la CGT dès le départ de la construction européenne s'y est opposée comme étant un outil dans les mains du capital pour renforcer l'exploitation de tous les travailleurs dans tous les pays de cette construction.

Rappeler comment Benoit Frachon, puis ensuite Georges Seguy et Henri Krasucki, ont montré combien la supranationalité parfois maquillée de fédéralisme était l'outil institutionnel permettant d'harmoniser par le bas les conditions sociales en mettant les salariés en une concurrence particulièrement libre et non faussées pour les patrons et d'une violence extrême contre les travailleuses et les travailleurs. Cela au nom du dogme du coût du travail comme opposé à la profitabilité des entreprises.

Cela a été l'alpha et l'oméga des pratiques politiques concertées de la réaction dont, l'extrême droite s'étant discréditée dans le fascisme,  la démocratie chrétienne rejoint par la sociale démocratie. C'est en voulant se croire plus malins que les partis communistes d'Europe s'y sont "icarisés", leurs ailes s’enflammant au contact du feu réactionnaire qu'ils croyaient dompter.

Le bilan est là.  Cette UE est un succès total pour le capital et un joug pour le travail. En cela la structure institutionnelle de l'UE n'est pas amendable. Combattre cette UE est un passage obligé pour s'émanciper du rapport social d'exploitation.

L'argument qu'elle devait nous protéger de la guerre et des "menaces extrémistes", cela en pleine guerre froide, montre aujourd'hui sa vacuité tant à l'Est des combats et massacres ont fait leur retour à mesure de la mise en concurrence des peuples, tant le capital et les gouvernements (tous) qui ont poussé la démarche ont organisé la montée de l'extrémisme fasciste dans leur combat anticommuniste commun et au plan plus large créé les conditions du théofascisme autour de la méditerranée et au-delà via l'OTAN bras armé de cette UE. 

Dans ces conditions le rejet de l'UE n'est pas à installer même sous la forme réductible sous l'anglicisme " frexit ". Elle n'est pas une frilosité portant vers l'ultra-réaction. 

On peut même dire au contraire que ceux qui ne combattent pas cette UE, et le bilan de la CES le démontre, leur frilosité à combattre le capital lui font un lit, lequel a besoin de l'extrême droite. Le Refus de la CES non seulement d'en combattre les causes structurelles et systémiques mais d'en accepter les règles en validant les traités épargne le capital et ses crises que celui-ci fait payer au salariat. Choix qui sont causes de la plongée des peuples dans la misère, la haine alimentant les tensions rendues indispensables pour exacerber la concurrence entre les peuples et les garder éloignés de toute volonté d'émancipation du capital.

Que dans ces conditions, la CGT produise ce communiqué (que Canaille le Rouge ne censurera pas pour que son argumentation puisse y être confrontée), démontre les ravages de la perte des repères et, comme le disait Marx, de ce que cela peut produire de négatif quand la classe ouvrière perd pied dans la façon de mener son combat quotidien.

L'exigence de justice sociale si elle doit s'exprimer et construire ne peut se faire que par ce que depuis 1789, par l'irruption du peuple comme constructeur de l'histoire, nos constitutions républicaines nomment "Souveraineté populaire" qui seule est garante du contenu et du cadre institutionnel. 

Dénier cette souveraineté et la capacité de chaque peuple de construire dans l'indépendance et le respect de cette souveraineté tous les partenariats et coopérations que son histoire le conduit à rechercher fait partie de la lutte réactionnaire contre ce fond commun de l'histoire républicaine et révolutionnaire de notre pays.

La nier conduit aux mêmes errements qui font que dire que le peuple est souverain serait faire du populisme et donc les ranger -- le peuple et l'idée--  dans le camp des réactionnaires. C'est ainsi que se dégage l'espace pour les oligarchies, le népotisme et la ploutocratie.

Espérons que ce débat, et Canaille le Rouge ne manquera pas de le porter à la place modeste qui est la sienne, soit un des points de réflexion du prochain congrès du syndicat auquel il renouvelle chaque jour sa satisfaction d'y être adhérent depuis plus quarante années, toujours à jour de ses cotisations, mais qui lui donne le droit, et même le devoir, de dire clairement quand il considère qu'une faute se produit dans l'affirmation de ses orientations

Le communiqué de la CGT 

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 18:32

Ce jeudi 22 mars 2018 restera comme une date importante dans la construction des luttes à venir.

Si le 15 mars dernier déjà, à l’appel des organisations syndicales des retraités et des salariés d’EHPAD, la mobilisation avait déjà donné un signe fort, celle d’hier à l’initiative des syndicats de la fonction publique, des cheminots, mais aussi de très nombreuses autres fédérations de la CGT, apporte la preuve de la construction d’une véritable riposte à la casse sociale du gouvernement.

Dans son discours, Mathias Dupuis, secrétaire générale de la CGT de Dieppe l’a rappelé :

« Après la loi travail imposée à coup de 49-3 et sa grande sœur à coup d’ordonnances, réduisant à néant plus de 70 ans de conquêtes sociales, le gouvernement affiche clairement la couleur pour les trois versants de la fonction publique : supprimer 120.000 postes dans les 3 ans à venir, instaurer la mise en concurrence des agents à travers un système au mérite, substituer l’emploi précaire à celui de fonctionnaire sous statut et privatiser….

La casse programmée de la SNCF…

…La chasse aux Privés d’emploi, … Juste pour rappel, la fraude représente 0,4 % alors que, selon un rapport de la Cour des Comptes, la fraude des entreprises aux cotisations sociales (Travail dissimulé, travailleurs détachés, heures non déclarées…) explose (elle a doublé depuis 2007 !) pour se chiffrer aujourd’hui à plus de 20 milliards d’euros par an. En comparaison, la fraude des particuliers aux prestations sociales, tant stigmatisée pour faire diversion est en grande majorité récupérée puisque le taux de recouvrement est de 90%.

Si le même zèle était déployé pour récupérer les 20 milliards manquants causés par les employeurs fraudeurs, leur « trou » de la sécurité sociale serait comblé !

Contre le chômage de masse, organisé par le gouvernement afin de maintenir les salariés dans la précarité, la CGT a réaffirmé sa volonté de rendre effectif le « droit au Travail » que la France a ratifié dans les traités internationaux.

La hausse de la CSG pour tous a un véritable effet dévastateur pour l’ensemble des retraités.

C’est aussi la casse du système de santé avec de vraies disparités selon les revenus et selon les territoires. »[...]

La suite sur le site de l'UL-CGT Dieppe : http://www.cgt-dieppe.fr/2018/03/une-date-importante-dans-la-construction-des-luttes-a-venir.html

 

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 10:39

Trop de fonctionnaires ! Le refrain revient dans l’agenda politique quasiment à la même fréquence que l’arrivée du printemps. En ce troisième jour du printemps 2018, justement, les fonctionnaires français sont dans la rue pour s’opposer à la réforme de la fonction publique voulue par le gouvernement. L’exécutif compte en effet « assouplir » le statut des agents publics, recourir davantage aux contractuels et organiser un plan de départ volontaire. Ailleurs en Europe également, les effectifs du service public sont régulièrement accusés d’être trop nombreux par les libéraux. Quel est donc le poids de l’emploi public dans les différents pays européens ?

« Les comparaisons entre pays développés en matière d’emploi public sont délicates », constate une note éclairante de France Stratégie sur la question. En cause : la différence de périmètre du secteur public selon les pays. En mobilisant plusieurs indicateurs, il est cependant possible de dresser un portrait assez complet. Le premier, le plus basique, consiste à rapporter le nombre d’emplois publics, au sens strict du terme, au nombre d’habitants. On note ainsi de fortes différences, avec par exemple quatre fois plus d’emplois publics en Norvège qu’au Japon.[...]

Lire la suite ci-dessous :

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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 23:54
« J’ai signé le courrier et je l’ai envoyé aux créanciers, passablement écœuré. C’était un fruit des ténèbres, et je reconnais qu’il m’appartient. »
Varoufakis

Avertissement : La série d’articles que je consacre au livre de Varoufakis, Conversations entre Adultes, constitue un guide pour des lecteurs et des lectrices de gauche qui ne souhaitent pas se contenter de la narration dominante donnée par les grands médias et les gouvernements de la Troïka ; des lecteurs et des lectrices qui ne se satisfont pas non plus de la version donnée par l’ex-ministre des Finances [1]. En contrepoint du récit de Varoufakis, j’indique des évènements qu’il passe sous silence et j’exprime un avis différent du sien sur ce qu’il aurait fallu faire et sur ce qu’il a fait. Mon récit ne se substitue pas au sien, il se lit en parallèle.

Il est essentiel de prendre le temps d’analyser la politique mise en pratique par Varoufakis et le gouvernement Tsipras car, pour la première fois au 21e siècle, un gouvernement de gauche radicale a été élu en Europe. Comprendre les failles et tirer les leçons de la manière dont celui-ci a affronté les problèmes qu’il rencontrait sont de la plus haute importance si on veut avoir une chance de ne pas aboutir à un nouveau fiasco.

L’enjeu de la critique de la politique qui a été suivie par le gouvernement grec en 2015 ne consiste pas principalement à déterminer les responsabilités respectives de Tsipras ou de Varoufakis en tant qu’individus. Ce qui est fondamental, c’est de réaliser une analyse de l’orientation politico-économique qui a été mise en pratique afin de déterminer les causes de l’échec, de voir ce qui aurait pu être tenté à la place et d’en tirer des leçons sur ce qu’un gouvernement de gauche radicale peut faire dans un pays de la périphérie de la zone euro.[...]

Lire la suite sur le site du Grand Soir :

 

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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 13:58

Le site de la CGT, dans le cadre des manifestations du 22 mars

publie un communiqué 

qui exclut de la contestation populaire

les Français partisans du "Frexit" en les assimilant à l'extrême-droite !

Ainsi, on peut lire : 

 

L’extrême droite n’a pas sa place ni dans les cortèges syndicaux

Ni nulle part ailleurs !
mercredi 21 mars 2018

"L’exigence de justice sociale qui s’exprime partout en France, face à la multiplication des attaques du gouvernement aux ordres du patronat, appelle à la mobilisation massive des salariés, des agents de la fonction publique et des services publics, des retraités, des privés d’emploi et de la jeunesse.

C’est dans ce contexte que du « Front National » aux « Patriotes », en passant par différents mouvements favorables au « Frexit », des organisations identitaires, xénophobes et racistes se travestissent en pseudo-alliés et soutiens des travailleurs en lutte."

De quel droit, sur quelles bases la CGT dénonce comme ennemis ses propres militants et les salariés en lutte contre l'oligarchie financière qui impose, sous la houlette de Macron, sa politique d'agression sociale et d'intégration de la France dans l'espace européen ouvert à la libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises ?

Etre partisan d'une France française, et donc être partisan du Frexit, serait-il incompatible avec l'appartenance à la CGT ?

Ce communiqué confédéral est donc contraire au large  rassemblement populaire nécessaire à la lutte sociale, indissociable de l'action pour l'indépendance nationale et la souveraineté de notre peuple.

Telle est ma position en tant que vieux militant de la CGT, dont l'adhésion date de septembre 1944.

Jean LEVY

Il faut tout de même savoir qu'en Angleterre, ce sont les masses ouvrières des villes et quartiers populaires qui ont massivement voté pour le Brexit, alors que Londres, la City et les campagnes aristocratiques se sont prononcées contre. 

Résultat de recherche d'images pour "Grande-Bretagne : quartiers populaires votant brexit Images"

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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 12:03

Billet invité

Un sondage d’OpinionWay vient d’être réalisé sur la « mondialisation » et ses résultats sont sans appels[1]. Les Français rejettent dans leur grande majorité cette « mondialisation » et se prononcent même, à près de 66%, pour une forme de retour au protectionnisme. Certains vont se lamenter sur le « manque de culture économique » des Français. D’autres feront remarquer, et cela est vrai, que ce sondage n’est qu’un sondage. Mais, ce sondage a été réalisé pour le « Printemps de l’Economie », une manifestation soutenue par la Caisse des Dépôts et Consignations[2].

Ce sondage survient après l’interruption du processus du TAFTA mais après, aussi, l’approbation du CETA par l’Union européenne[3]. Il a donc valeur de témoignage. Il a été réalisé par des personnes et pour des personnes qui sont en réalités favorables à la mondialisation. Le fait qu’il donne des résultats aussi contraires à leurs attentes est, de ce point de vue, hautement symbolique.

Un rejet général

La première chose qu’il convient de retenir de ce sondage, c’est qu’il exprime un rejet quasi-général de la « mondialisation ». Pas moins de 60% des personnes interrogées ont une opinion négative de la mondialisation. En fait, seul 3% des personnes interrogées ont une « très bonne » opinion de la mondialisation alors que 14% en ont une « très mauvaise ». Le clivage est net.

Graphique 1

Source : sondage OpinionWay, réalisé au mois de mars 2018 pour le Printemps des économistes

Par ailleurs, quand on regarde la répartition de ces opinions, on constate que le taux le plus élevé de « mauvaise opinion » est situé dans la tranche d’âge qui va de 50-64 ans, autrement dit les personnes les plus vulnérables au risque prolongé de chômage. Il est ici important de noter que l’appartenance aux catégories socio-professionnelles les plus élevées (CSP+) n’a pratiquement pas d’impact sur les mauvaises opinions quant à la mondialisation. Les CSP+ ont une mauvaise opinion à 58% et les CSP- à 60%.[...]

La suite sur le blog Les Crises ci-après:

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