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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 13:52
Lisa Castelly
14 mars 2016 sur mars-actu

La direction de la CPAM des Bouches-du-Rhône attaque en justice la CGT pour des textes satiriques brocardant le directeur général. Les militants s'inquiètent d'une atteinte à leur liberté syndicale.

Lire l'intégralité sur le lien ci-dessous.

 

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 13:28

Ainsi donc malgré les soi-disant lourdeurs du code du travail, un patron peut licencier une employée sur un prétexte aussi lamentable.  Ce n'est donc pas renforcer les facilités de licenciement qu'il faut.  Il est bien au contraire indispensable de multiplier les contrôles des inspecteurs du travail !

Marion refuse de changer de prénom, son employeur la vire
 

Publié le 13 avril 2016 à 07h53

 
virée pour son prenom

© France 3 | Le document de Pôle Emplio rempli par l'entreprise

Fabrice Valery

Une salariée en période d'essai d'une PME près de Toulouse a été virée parce qu'elle s'appelle Marion. Son employeur voulait qu'elle change de prénom pour que les clients ne confondent pas avec une autre commerciale qui porte le même. 

Une PME près de Toulouse a mis fin au contrat durant la période d'essai d'une commerciale, Marion, parce que celle-ci refusait de changer de prénom, l'entreprise jugeant que des clients pouvait confondre avec une autre salariée portant le même prénom, a raconté l'intéressée ce mercredi à France 3, confirmant une information de La Dépêche du Midi. 

L'employeur a sommé à plusieurs reprises la salariée, âgée de 27 ans et qui était en formation dans l'entreprise dans le cadre de son suivi Pôle Emploi, de changer son prénom Marion en Marie, mais celle-ci a refusé. 

Pour la salariée, le patronyme suffisait pour distinguer les deux "Marion". Pour elle, il pourrait s'agir d'un prétexte pour se séparer d'elle.

L'employeur a reconnu auprès de nos confrères avoir alors pris la décision de se séparer d'elle. D'ailleurs, sur la fiche-bilan remplie par la PME figure en toutes lettres : "problème d'identité au sein de la société, deux mêmes prénoms non voulu par la direction" !

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 21:43

Le patronat rêve de la généralisation des emplois précaires

 

Gattaz est vent debout contre une sur-cotisation patronale sur les CDD.  On le comprend ...  C'est devenu la règle, non pas seulement dans les PME, mais principalement dans les grandes entreprises.  L'objectif est d'avoir une main d'oeuvre malléable, flexible et mobile.  C'est la division, l'éclatement du salariat qui est visé.  Le rêve du patronat est que l'auto-entrepreneur s'oppose au salarié, que le salarié en CDD ne se sente pas d'intérêt commun avec le salarié en CDI.  Bref que les salariés aient de plus en plus de difficultés à s'organiser collectivement sur leur lieu de travail.  Diviser pour mieux imposer des reculs sociaux, des accords salariaux au rabais, c'est une des raisons d'être du CDD.  Avec, bien sûr, une plus grande flexibilité des salariés. 

L'enjeu, c'est donc aussi de faire reculer le nombre des CDD en entreprise.  Toutes les études de l'OCDE le montrent  - et même la commission européenne l'écrit - : le CDD n'est pas favorable aux salariés et c'est un facteur d'accroissement du chômage. 

Un exemple: A Renault Cléon, sur plus de 4300 salariés, on compte près de 1200 CDD.  Ce chiffre a doublé depuis 2011.  A l'examen des tableaux ci-dessous ( source tract CGT de Renault Cléon), on s'aperçoit qu'au moins la moitié des effectifs sont permanents depuis 5 ans.  Il ne s'agit donc pas de s'adapter au carnet de commandes mais d'accoutumer les salariés, les jeunes salariés, à la précarité.  Pour le patronat celle-ci doit devenir la règle. Les CDD mènent de plus en plus rarement vers un CDI et concernent surtout les jeunes les moins qualifiés. Les emplois stables et les emplois instables forment ainsi de plus en plus deux mondes séparés (source INSEE).

A coup sûr la proposition du gouvernement sur les CDD est une victoire pour les jeunes et les emplois précaires.  Mais c'est une victoire partielle.

C'est un des enjeux de la bataille contre le projet de loi Travail.  Sans le retrait du projet de loi Travail, la précarisation du travail sera quand même inscrite dans la loi.

YG.

Extrait du tract CGT de Renault Cléon - Mardi 12 avril

Extrait du tract CGT de Renault Cléon - Mardi 12 avril

Extrait du tract CGT de Renault Cléon - Mardi 12 avril.

Extrait du tract CGT de Renault Cléon - Mardi 12 avril.

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 23:20

Déterminés contre la loi Travail.  Ils ont affirmé leur résolution à ne rien lâcher : "Ni amendable, ni négociable, Retrait, Retrait de la loi Travail" !  C'était le slogan le plus souvent repris par les manifestants.  Des milliers à Rouen, des milliers au Havre, des centaines à Dieppe, environ 150 à Elbeuf malgré une pluie battante et un froid glacial. Les manifestants s'en prenaient aussi à la précarité généralisée : "La précarité, c'est pas un métier" lisait-on sur une pancarte.  La diversité de l'opposition à la loi El Khomri s'affichait ainsi dans les rues des villes de Seine-Maritime.  Des politiques : PCF et JC, NPA.  Et surtout des drapeaux CGT très nombreux, Solidaires et FO, des banderoles étudiantes et lycéennes, et aussi beaucoup d'autres.  Vu aussi des élus PCF au Havre.  Moins de lycéens et étudiants qu'aux derniers défilés:  nous sommes en pleines vacances solaires et il est plus difficile de mobiliser hors lycée.  Ils reviendront les semaines prochaines.  Surtout si la police, très présente en fin de parcours, s'ingénie à les provoquer. Les prochaines étapes seront cruciales.  Dans les entreprises, sur les marchés, les militants continueront de convaincre pour que le mouvement s'élargisse davantage.  Comme dans cette entreprise de Rhenus Logistics à Caudebec les Elbeuf, le 31 mars.  Ils ont été 98% à faire grève et à bloquer l'entreprise pendant toute la journée.

A l'issue de la manifestation, les "Nuits debout" s'installaient sur la place de l'Hôtel de Ville. Des banderoles sont déployées : "Réécrivons la constitution" - " Quand l'injustice devient loi, l'insurrection est un devoir!" ... C'était très pacifique et bon enfant. Les CRS ont chargé pour les chasser.  On peut raisonnablement pensé que c'est à la demande de la Ville de Rouen, maire socialiste, et de la préfecture, qu'ils ont été délogés.  Dès que les CRS eurent chassé les manifestants, la municipalité de Rouen a fait détruire les campements provisoires.  Un peu plus tard les "Nuits Debout" sont revenus, sans campement ...

Manifestation à Rouen le 9 avril.  Trempés comme des soupes mais déterminés.

Manifestation à Rouen le 9 avril. Trempés comme des soupes mais déterminés.

Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.
Manifestations.  Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.

Manifestations. Rouen-Elbeuf le 9 avril 2016.

Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".
Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".
Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".
Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".
Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".

Les CRS investissent la place de l'Hôtel de Ville - La municipalité fait détruire les campements de "Nuit Debout".

Voir plus sur Normandie actu.

Rouen, Le Havre... Ce samedi 9 avril encore, les manifestants sont descendus dans les rues pour une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la loi Travail de Myriam El Khomeri 

  • CL
  • Publié le 09/04/2016 | 16:58 sur Fr3 Normandie
 

La pluie n'a pas eu raison de la motivation des manifestants © Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte La pluie n'a pas eu raison de la motivation des manifestants

 

A Rouen, le cortège est parti de la place Clémenceau avant de ralier la place de l'Hôtel de Ville. 
Près de 1200 personnes sont venues gonfler les rangs pour cet énième journée de mobilisation. 
Représentants ou membres des principales organisations syndicalistes, étudiants, travailleurs, tous ont montré leur détermination contre la Loi Travail, malgré une pluie battante. 
Une "nuit debout" est prévue ce samedi soir, sur cette même place de l'Hôtel de ville. 

 

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

 

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte

© Stéphane L'Hôte


Les Havrais aussi se sont rassemblés ce samedi après-midi, affichant les mêmes revendications que les Rouennais. 
Ils étaient près d'un millier à marcher dans le centre-ville.

© Emmanuelle Darcel

© Emmanuelle Darcel

 

Allez regarder les videos sur le site de Fr3 Normandie.  Il y avait du monde malgré la pluie !

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 22:40
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 13:15
400 PERSONNES BRAVENT LA PLUIE A DIEPPE ET LES NUITS DEBOUTS EN SEINE-MARITIME

sur le blog de l'UL CGT Dieppe

11 avr. 2016

Manif pluvieuse, Manif heureuse !Manif pluvieuse, Manif heureuse !

Manif pluvieuse, Manif heureuse !

SAMEDI 9 AVRIL MOBILISATION CONTRE LA LOI TRAVAIL

Samedi, ce sont plus de 400 manifestants qui ont bravé la pluie pour montrer leur détermination contre le projet de loi scélérate.

Une première un samedi depuis de longues années à Dieppe, qui plus est pendant les vacances scolaires et sous des trombes d'eau. La bonne mobilisation prouve, comme partout en France, une réelle détermination à ne pas laisser passer ce recul social sans précédent.

De nombreuses actions comme "la nuit debout" prennent forme dans tout le pays.

Dans notre département, les manifestants ont voulu l'installer sur deux places d'Hôtel de ville, au Havre et à Rouen.

Si la première c'est bien déroulée avec des débats et des échanges culturels, à Rouen la répression policière a empêché les organisateurs pacifistes de se rassembler.

Partout en France, la violence policière s’intensifie et particulièrement dans les villes de même couleur politique que le gouvernement, comme à Rouen, la preuve d'une réelle fébrilité et d'un manque cruel d'arguments pour convaincre, comme en attestent les divers balbutiements incompréhensibles de la ministre du travail dans ses interviews.

En attendant le 28 avril, date de la prochaine mobilisation, nous continuerons de mener des actions de sensibilisation contre cette réforme néfaste aux droits des travailleurs.

Ci-dessous le communiqué de la CGT:

 

Un samedi de mobilisation partout en France

Cette nouvelle journée de mobilisation, la première un samedi, depuis le début de la bataille pour le retrait du projet de loi travail, se situe en pleine période de congés scolaires.

Néanmoins, le nombre de manifestations recensées, plus de 200 montre que la détermination ne faiblit pas.

Ce samedi 9 avril aura permis à des milliers de citoyens et de salariés n’ayant pu se mobiliser jusque-là, de s’inscrire dans le mouvement pour le retrait de la loi et pour un code du travail du 21ème siècle.

Nul doute que la prochaine journée nationale d’action et de grève interprofessionnelle du 28 avril sera un nouveau temps fort.

D’ici le 28 avril et afin d’ancrer encore plus le mouvement dans les entreprises comme dans les territoires, toutes les formes d’actions et d’initiatives seront prises pour continuer à élargir le rapport de force.

Ainsi, nous obtiendrons le retrait de ce projet de loi régressif pour les salariés.

Ainsi, nous gagnerons de nouvelles conquêtes sociales, seules à même de créer de l’emploi et d’inverser la courbe du chômage.

Montreuil, le 9 Avril 2016

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 22:35

L’appétit gargantuesque et toujours plus important du Capital compresse toujours plus le monde du Travail et lui impose des régressions sans précédent. Ainsi les lois Macron, Rebsamen, maintenant El Khomri – pour ne citer que ces noms –, dans la continuité des politiques des précédents gouvernements depuis des décennies, s’inscrivent dans ce plan organisé de pillage des richesses produites par le seul Travail.

Seulement, si aucun gouvernement et même parti institutionnel ne s’oppose au diktat du Capital, il est en train de se passer quelque chose de subversif pour le système capitaliste : le Travail est en train de prendre conscience du fait qu’il est seul créateur de richesses et que cela lui octroie une légitimité politique. Cette affirmation politique du point de vue du Travail peut faire sauter de nombreux verrous mis en place par le Capital depuis des décennies.

Le combat qui est en train de se mener avec des manifestations et rassemblements toujours plus massifs pour le retrait de la « loi travail » commence à montrer ces réels enjeux ; et à moins que le monde du Travail ne rentre dans ses chaumières comme si de rien n’était, le combat va très vite prendre une tournure plus politique : se libérer totalement de la domination du Capital. Pour cela, et dans un premier temps, le Travail va devoir dynamiter les deux principaux verrous indispensables à son émancipation, l’Union européenne et la privatisation de la dette dite « publique ».

Continuer la lecture de Pourquoi le combat actuel pour le retrait de la « loi travail » peut pousser le Travail à sortir de l’Union européenne, à annuler la dette dite « publique », mais surtout écraser le parasite, le Capital ? →

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 21:50

Les dessous de la vente d'Alstom à General Electric

Le zoom de la rédaction par Matthieu Aron

lire

(ré)écouter cette émission disponible jusqu'au 06/06/2018 06h15

 

Alstom valide l'offre de GE, l'Etat et Bouygues négocient © reuters - 2015

Alors que la Commission Européenne a donné le 8 septembre son feu vert au rachat d’Alstom (70 % de l’entreprise) par la compagnie américaine General Electric, retour sur les dessous de cette opération.

Dans le cadre de cette acquisition, un élément capital a été occulté : les poursuites judiciaires américaines qui ont visé Alstom. Pendant quatre ans, de 2010 à 2014, dans un secret quasi absolu, des dizaines d’enquêteurs du FBI, ont poursuivi Alstom, pour des affaires de corruption (en Indonésie, en Arabie Saoudite, aux Bahamas, ou encore en Egypte).

Au début, Alstom a refusé de collaborer avec le DOJ (Département Of Justice), ce que les procureurs US ont par la suite vertement et publiquement dénoncé. Du coup, les autorités américaines  pour faire pression sur le groupe français ont sorti l’arme lourde : ils ont mis en accusation de hauts dirigeants d’Alstom, l’un d’entre eux a même été emprisonné durant 14 mois dans une prison de haute sécurité aux Etats Unis.

Sous la pression, l’entreprise a alors capitulé, elle a accepté au mois de décembre 2014 de plaider coupable, et elle s’est vue infliger une énorme amende de 772 millions de  dollars. Le règlement de cette affaire est intervenu au courant de l’année 2014, au moment où la trésorerie de l’entreprise était dans le rouge. Plusieurs cadres ou anciens cadres de haut niveau d’Alstom nous ont confié leur amertume. Selon un dirigeant qui tient à rester anonyme :

"Au sein de l’état-major d’Alstom, tout le monde sait parfaitement que les poursuites judiciaires engagées aux Etats-Unis contre Alstom ont joué un rôle déterminant dans le choix de vendre la branche énergie. Ces poursuites expliquent tout. C’est un secret de polichinelle."

 

Le PDG dément fermement

Patrick Kron, le PDG d’Alstom récuse cette version des faits. Il dénonce des théories complotistes:

"C’est totalement farfelu. Il s’agit d’une obscénité absurde. Non, cette histoire de corruption n’a en rien joué dans la décision qui a été prise."

Théorie obscène et absurde selon Patrick Kron, sauf que des parlementaires ne se sont pas contentés de cette réponse. Au printemps dernier, ils obtiennent l’ouverture d’une enquête par la commission des affaires économiques de l’assemblée nationale, et ils interrogent  le ministre de l’économie Emmanuel Macron. Est-ce que oui ou non, l’enquête américaine explique la vente d’Alstom ? La réponse que fait le ministre aux députés est pour le moins troublante:

"Pour ce qui est de l’enquête de la justice américaine, je me suis moi-même posé la question, parce que j’étais à titre personnel moi-même persuadé que c’était le cas. Je n’ai aucune preuve…Après, nous avons chacun notre conviction intime... Je ne dirai pas que ma conviction intime ne rejoint pas la vôtre sur certaines de vos interrogations mais nous n’avons aucun moyen de l’établir."

 

Pas de preuve, mais des éléments très troublants
  1. General Electric a participé au règlement de cette affaire avec la justice américaine, alors que la vente d’Alstom n’était pas encore conclue. Dans l’accord, le ”deferred prosecution agreement” qu’Alstom Grid  a conclu avec la justice américaine, Au chapitre des "considérations importantes" Il est stipulé que « la Compagnie General Electric qui a l’intention d’acquérir Alstom s’est engagée à mettre en place un programme de conformité aux règles juridiques, et de le soumettre à son contrôle interne dans un temps raisonnable après l’acquisition ».
  2. Quand l’amende est fixée, Alstom ne peut pas la régler. La société demande alors  des délais de paiements aux américains dans l’attente de son rachat… par l’américain General Electric. Un document de juin 2015 l’atteste. 
  3. Autre document que nous sommes procurés il a été établi par la délégation à l’intelligence économique placée sous l’autorité du premier ministre. Ce document confidentiel rédigé au printemps 2014 dénonce clairement les risques que font peser les poursuites américaines sur les sociétés françaises « La pratique des "Deals of Justice"  par les autorités américaines laisse les entreprises françaises très démunies, elle pose de très sérieuses questions. Ces "deals of justice" se traduisent en effet par des atteintes économiques qui peuvent être graves. On ne peut exclure le risque d’instrumentalisation des procédures pour, en amont, affaiblir une entreprise avant un rachat, ou pour, en aval de la procédure, s’approprier certaines informations, voire lui interdire certains marchés " 

Patrick Kron pour cette vente devrait toucher un bonus de 4 millions d’euros. Dans un livre à paraitre le 14 septembre l’économiste Jean Michel Quatrepoint parle d’un scandale d’état*. Une autre société française, le Crédit Agricole, pourrait pour sa part être bientôt condamnée à payer aux autorités américaines une amende de 800 millions d’euros.


*("Alstom, scandale d’Etat" aux éditions Fayard)

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 15:28
Alstom : retour sur un suicide français

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Alors que la branche énergie du groupe Alstom est rachetée par l'américain General Electric, Jean-Michel Quatrepoint dénonce l'abandon progressif dont est victime l'industrie française dans son ouvrage Alstom, scandale d'Etat.


Jean-Michel Quatrepoint est journaliste économiste. Il a travaillé entre autres au Monde, à La Tribune et au Nouvel Economiste. Il a écrit de nombreux ouvrages, dont La crise globale en 2008 qui annonçait la crise financière à venir.

Son dernier livre, Alstom, scandale d'Etat - dernière liquidation de l'industrie française, est paru le 9 septembre 2015 aux éditions Fayard.

Lire la totalité de l'article en cliquant sur le lien ci-dessous.

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 01:43

Il fait fort le leader incontesté de la collaboration de classe.  Par qui a-t-il été coaché ?  Valls ?  Macron ? ou Gattaz ?

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