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Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
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La CGT invite l’emploi à venir se défendre le 25 juin au congrès des régions à Rouen
Tract de l'Union départementale CGT de Seine-Maritime Tous les présidents de régions de France, dotés de pouvoirs en pleine extension, tiennent congrès à Rouen les 25 et 26 juin. Rouen et la Normandie, comme dans toutes les autres régions, ce sont des entreprises qui ferment, des emplois qui sont détruits, des services publics supprimés. Pourquoi la CGT invite toutes et tous, actifs et ch
Commentaires : L'année 2014 avait déjà été malheureusement très négative pour la Haute-Normandie. En douze mois, la Haute-Normandie a «détruit» 2267 emplois et n’en a créés que 831 (-1436). L'année 2015 s'annonce elle aussi catastrophique.
Et les chiffres du chômage bondissent dans le même mois d'Avril 2015 :+ 0,6 % en Haute-Normandie. Mais François Hollande reste optimiste. On attend encore une intervention sérieuse de l'Etat sur les emplois industriels en Seine-Maritime et en Normandie. L'industrie normande est victime de la politique spéculative des grandes multinationales, propriétaires désormais de la plupart de nos usines ou entreprises de BTP ou transports. Les salariés subissent la pression et la concurrence du dumping social : Après Petroplus et Mory, les Papeteries de Chapelle Darblay, Vallourec, Travisol, Eiffage, Schneider Electric, Total, Davigel sont menacés ... Les services publics sont victimes de la politique européenne votée par Hollande et Valls. Le gouvernement veut supprimer des emplois et une partie des services rendus: les hôpitaux, la Poste ... La SNCF, détruite par les contre-réformes successives, partiellement privatisée, sacrifie des lignes et des gares, programme des suppressions d'emplois. AC
Le nombre de créations enregistre un nouveau recul en avril: - 8,1% par rapport à 2014 (-10,9% dans l'Eure et -6,6% en Seine-Maritime). Au niveau national, cette baisse est de -5,2%.
Source : APCE
Lu sur le site de la Région Haute-Normandie
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Avec Valls, tout est fait pour continuer dans le mauvais sens
Communiqué de la CGT Entreprises: Les TPE/PME alibis d’une batterie de mesures fragilisant les salariés sans infléchir le chômage > Prime à la première embauche, > Indemnités prudhommales plafonnées, > Gel de l’effet des franchissements des seuils fiscaux, > Assouplissement des accords de maintien de l’emploi…, ...Le «
Cher ami, tu me demandes pourquoi les fralibs ont accepté que Hollande vienne leur rendre visite et pourquoi il n’y a pas eu de manif ? En gros tu as l’impression qu’ils se sont faits avoir (volontairement ?) par un coup de pub d’un président en mal de sondages…
Alors reprenons les choses :
D’abord c’est Hollande qui était demandeur. Les copains ont appris la nouvelle de la visite quelques jours à peine avant celle-ci et il leur a été demandé le plus grand secret au risque que la visite soit annulée.
Quand ils l’ont su ils avaient deux choses en tête : leur dossier où des points de blocage importants subsistaient et leurs camarades de combat des autres entreprises en lutte. Ils ont donc posé leurs conditions pour accepter cette visite en prenant en compte ces deux éléments.
Sur leur dossier, la mise à disposition des locaux et du terrain par la communauté urbaine de Marseille n’était toujours pas réglée. D’autres points de blocage, face à UNILEVER notamment et sur lesquels nos camarades butaient depuis des mois, y compris depuis la signature de l’accord, étaient en jeu. Les camarades, ont donc mis comme première condition que les derniers verrous soient levés : cela a été le cas en quelques jours et le matin même de la visite pour le dernier. Cela fera dire à Olivier « c’est la preuve que quand le pouvoir veut, il peut » : c’est le moins que l’on puisse dire et cela est de nature à donner des arguments ailleurs pour d’autres luttes.
En ce qui concerne les camarades des autres boites en lutte, il a été décidé en accord avec eux (et je sais que tu mesures ce que ces mots veulent dire) qu’un point de chaque dossier (TOTAL, Moulins Maurel, NEXCIS, SNCM….) serait fait en tête à tête avec le président sur la base d’un dossier remis par chaque entreprise en lutte : c’est ce qui a été fait. Et peut-être que cela permettra des avancées sur l’un ou l’autre de ces dossiers. On verra bien…
Ceci dit fallait-il, dans l’état actuel du rapport des forces, refuser la visite et prendre le risque que les derniers acquis arrachés en 48h et qui mettent définitivement SCOP-TI sur les rails soient encore l’enjeu d’un long combat avec les banques, UNILEVER et la communauté d’agglomération marseillaise ? Ou au contraire, accepter (comme leur ont aussi conseillé leurs autres camarades en lutte) en toute lucidité et dire, comme ils l’ont dit, tant à la presse que dans leurs interventions qu’ils savaient bien quels étaient par ailleurs les choix politiques mis en œuvres et leurs désaccords avec ceux-ci ? Vu du banc de touche on peut toujours discuter, mais c’est sur le terrain que se gagnent les matchs !! Comme le dit l’un des acteurs privilégiés de ce combat que se livrent le capital et le travail à Fralib et ailleurs : « Ce n’est pas la guerre mais la guérilla » et nous savons toi et moi que celle-ci est faite d’avancées, de replis tactiques, de prises d’usines et de compromis…sans jamais lâcher l’objectif !
Juste une question : c’est Léon Blum qui par un accès de grandeur d’âme a donné aux français les congés payés ou Pompidou par une soudaine générosité qui a augmenté le SMIC de 35% ou, comme nous le savons toi et moi, c’est dans ces deux cas, comme dans tant d’autres, la lutte qui a imposé aux gouvernants de donner force de loi à une revendication portée par tout un peuple ? Les fralibs doivent leur succès à eux-mêmes et à toutes celles et tous ceux qui les ont soutenus dans leur lutte.
Si François Hollande, qui est président de la république (ce qui lui donne des responsabilités devant lesquelles on doit le mettre) est venu voir les Fralib après avoir vu les camarades de La Belle Aude, c’est que dans ces deux boites la lutte acharnée, les multiples initiatives ont rendu ces conflits populaires au point que le journal La Provence publiait deux jours avant la visite du président, un sondage qui faisait ressortir que 91% de ses lecteurs disaient vouloir acheter du thé 1336 !!
Sa visite est d’abord le signe que ce conflit a gagné la bataille de l’opinion et qu’il ne peut l’ignorer. Qu’il cherche à en tirer avantage c’est sûr, il n’est ni le premier ni le seul [1] mais les fralib, celles et ceux qui les ont soutenus de près et plus largement le pays, personne n’est dupe. Hollande le sait et il sait où il a mis les pieds témoin son commentaire sur la couleur rouge de certains équipements de travail… Et quand je vois que le contrat de Rim, notre camarade qui fait pleurer la salle à chaque représentation de la pièce sur le conflit, celle qui dit que c’est la CGT qui l’a embauchée à UNILEVER, car elle a été la dernière intérimaire à qui le syndicat a réussi à faire avoir un CDI, celle qui a animé avec enthousiasme un des débats de Rouge Midi le 30 mai, quand je vois donc que c’est ce président-là que nous combattons et combattrons encore, qui a paraphé son contrat de travail, je me dis que c’est un sacré pied de nez de l’histoire !!
Dernier élément. Tu t’es réjoui comme moi du fait que le même Hollande ait cru bon d’aller à Cuba et même de serrer la main de celui que naguère il traitait, comme nombre de chefs d’états avec lui, de dictateur : crois-tu que cela soit le signe que Fidel Castro s’est renié ou qu’au contraire c’est Cuba qui a fait plier ses adversaires ? A une échelle bien sûr plus modeste c’est la même chose pour les Fralib.
Et puisqu’on parle de Cuba, l’entretien en privé sur les autres boites en lutte et la remise des dossiers a eu lieu dans la salle rebaptisée par les scoptistes, salle Guevara.
C’était ça ou celle juste à côté, la salle Tchae (du nom d’une des marques d’UNILEVER) rebaptisée depuis le 26 mai salle Castro….
T’inquiètes pas, nos amis coopérateurs, frères et sœurs de combat, sont bien toujours aussi rouges, et même… vivement rouges !
[1] à la télé ce samedi le représentant local du MEDEF saluait la lutte des fralib (sic !).
20 ans après la mairie de La Ciotat se félicitait de la lutte des ouvriers qui ont sauvé les chantiers (resic !!) et s’en attribuait presque le mérite !!
Les enseignants seront en grève le jeudi 11 juin contre la réforme des collèges. Au moment où la crise des vocations et du recrutement est à son comble, le gouvernement ferait bien d'être attentifs à leur colère et cesser la politique du mépris..
Ci-dessous un article publié le 01/06/2015 à 12:02 sur le site Savoirs et connaissances.
Au ministère de l’Education nationale, on doit certainement s’interroger sur une incompréhensible équation. La France n’a jamais connu un taux de chômage aussi élevé que sur ces derniers mois, avec 3,509 millions de demandeurs d’emploi selon les chiffres du mois d’avril 2015, rapporte Le Point qui s'appuie sur les chiffres de l'INSEE. Et encore, il y aurait beaucoup à dire sur ces estimations.
A même moment, le ministère de l’Education nationale, pour tenter de donner corps aux promesses du candidat François Hollande, tente de recruter à tour de bras. Sur le papier, toutes les conditions sont réunies pour pouvoir recruter les meilleurs. Il faudrait donc en profiter ! Effectivement proposer des emplois à vie à un moment où le chômage des jeunes connaît un pic historique, comme le constate Le Figaro, ce serait s’assurer un grand nombre de candidats, donc de meilleures possibilités d’accroître la sélectivité des concours.
Or, il n’en est rien. C’est absolument l’inverse qui se produit. Quand on regarde le nombre des admissibles pour la session 2015, et qu’on le met en regard du nombre de postes mis aux concours, il y a de quoi en perdre son latin.
Des postes par milliers mais peu de candidats
Pourtant le ministère n’y est pas allé de main morte, accroissant même le nombre de postes offerts entre la session 2014 et la session 2015 alors que 2014 n’avait pas vraiment été un franc succès non plus.
Pour être plus concret, en lettres modernes, on compte 1 455 admissibles pour 1310 postes proposés. Si l’on regarde du côté des lettres classiques, c’est encore plus dramatique, avec 114 admissibles pour 230 postes. En anglais, ce n’est guère mieux : il y a 1481 admissibles pour 1225 postes à pourvoir. Quant aux mathématiques, près de 800 postes pourraient ne pas trouver preneur, selon les calculs du Café pédagogique.
« Au Capes externe de maths 2015, seulement 1802 candidats ont été déclarés admissibles pour 1 440 postes proposés. Si l'on reproduit en 2015 le taux de reçus parmi les admissibles de 2014, moins de 800 candidats (793) devraient être admis et 697 postes devraient rester vacants. »
Des matières fondamentales fortement dépourvues
Ces chiffres sont aussi à mettre en parallèle avec les révélations de l’évaluation CEDRE : le niveau des élèves français continue de baisser en mathématiques (voir notre article). Avec un métier de moins en moins attractif, on risque de compromette la réussite de générations d’élèves puisqu’on fait le choix de mettre devant eux ceux qui n’ont vraiment pas réussi à se caser ailleurs.
Un paradoxe se dessine aux yeux des jurys des concours : on a élevé le niveau de recrutement au master et, dans la réalité, faute de candidatures suffisantes, on est obligé de recruter des futurs enseignants qui ont un niveau plus faible que ceux qu’on retenait avant la réforme.
L'enseignement, un métier devenu répulsif ?
Cette situation n’est pas nouvelle mais elle continue de s’aggraver. Augmenter le nombre de postes mis aux concours ne change rien à la donne et il n’y a pas de nouveaux candidats qui apparaissent en face des postes proposés. Si l’on regarde les disciplines les plus sinistrées : ce sont les fameux enseignements fondamentaux, français, maths et anglais. Etant donné que ce n’est pas la première année que se creuse le déficit de recrutement, sur le terrain, la situation est plus que tendue.
Dans ces matières pourtant essentielles, il y a de plus en plus de difficultés à trouver des remplaçants. Des titulaires, il n’y en a jamais de disponibles une fois l’année scolaire entamée. Mais le vivier des personnels précaires s’épuise aussi de plus en plus (voir notre article).
Il devient évident qu’il faut réagir. Il est incompréhensible que dans une telle situation économique, notre pays peine autant à recruter les enseignants qui formeront les générations de demain. Le ministère se doit de mettre sur la table les moyens de recruter les personnels dont il a besoin.
Une réaction s'impose
Et il faut arrêter de se payer de mots à travers des campagnes publicitaires qui n’entraînent que rire et moqueries chez les étudiants (voir notre article). Ces derniers ont tôt fait de s’orienter vers des carrières plus rémunératrice, avec des métiers moins stressants au quotidien. Surtout que, pour recruter à niveau master, c’est-à-dire bac + 5, il faudrait payer en conséquence. Aujourd’hui, au bout de dix ans de carrière un enseignant ne gagne pas encore 2000 €, plutôt 1900, et encore, primes comprises.
En attendant, le ministère de l’Education nationale bloque tout effort sur les salaires. Malgré le retour de la croissance, le gel du point d’indice, actif depuis 2010, sera encore prolongé sur 2015 et 2016. Décidément, devenir prof ne fait plus rêver grand monde. La sécurité de l’emploi n’arrive même plus à contrebalancer le manque à gagner mensuel par rapport à un emploi occupé dans le privé à niveau master.
Les pistes lancées par le SNES
Le 11 mai 2015, le SNES-FSU, premier syndicat enseignant du secondaire, avait lancé l’alerte sur la situation dans un communiqué. « Du fait des départs à la retraite massifs et de l’augmentation du nombre d’élèves, les besoins en enseignants sont très importants. Avec la crise de recrutement qui perdure, des mesures urgentes doivent être prises afin de rendre attractifs ce métier.
D’après le rapport de la DARES d’avril 2015 ‘Les métiers en 2022’, 300 000 nouveaux enseignants doivent être recrutés entre 2012 et 2022. En effet, la DARES chiffre à 256 000 le nombre de départ d’enseignants à la retraite sur cette période. S’y ajoutent les besoins correspondant à la hausse du nombre d’élèves fruit de l’augmentation démographique.
D’après le rapport, les taux d’encadrement dans le premier degré et l’enseignement supérieur étant parmi les plus bas des pays de l’OCDE, la France se doit de recruter 44 000 enseignants de plus pour mieux faire face.
Dans le second degré, c’est 150 000 enseignants qu’il faut recruter. Depuis 2012, 34242 enseignants ont été recrutés dans le second degré. Pour atteindre les 150 000 recrutements en 2022, il est donc nécessaire d’affecter près de 14 500 nouveaux enseignants en stage par an dans le second degré sur les 8 prochaines années. Or la crise de recrutement n’est pas endiguée.
Si l’augmentation du nombre de postes aux concours a permis une augmentation du nombre de candidats et d’admis, tous les postes ne sont pas pourvus notamment en mathématiques, anglais, allemand, Lettres, éducation musicale, Sciences de l’ingénieur….
Les écrits des concours externes viennent de se terminer. Après avoir publié le nombre d’inscrits, le ministère se doit publier le nombre de présents aux épreuves. Le gouvernement a fait de l’éducation une priorité, mais sans enseignants qualifiés et formés, comment est-ce possible ?
Le ministère se doit de rendre attractif les métiers de l’enseignement et de l’éducation, s’il veut relever le défi. Revaloriser les salaires est la première mesure essentielle. Actuellement, un enseignant certifié du second degré débute à 1,1 SMIC soit 1616 euros brut mensuels donc 1388,2 euros net. Ils entrent donc dans la catégorie ‘travailleurs modestes’ définie par le gouvernement pour prétendre à la prime d’activité.
Alors que les autres secteurs doivent eux aussi renouveler leurs cadres, comment attirer des diplômés bac+5 avec comme salaire 1,1 SMIC à l’entrée dans le métier ?
Autre mesure indispensable, qui a fait ses preuves par le passé, la mise en place de véritables prérecrutements. Dès la licence, le ministère financerait les études des prérecrutés qui commenceraient à cotiser pour leur retraite. En échange, ils s’engageraient dans les parcours universitaires menant aux métiers de l’enseignement et de l’éducation, passeraient les concours et s’engageraient à servir l’État au moins 5 ans. Les EAP ou les M1 en alternance proposés par le ministère ne répondent pas à ces critères puisqu’ils sont affectés en établissement et ne peuvent donc pas se consacrer à leur formation.
Enfin pour recruter, les conditions de travail et de formation doivent obligatoirement être améliorées. »
(Crédits photos : CC BY 2.0 - Christopher Webb)
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Mise à jour : 02/06/2015 à 14:18 par Solène Bertrand
[...] La France compte désormais 3,54 millions de chômeurs sans aucune activité (catégorie A). Si l’on tient compte des catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), près de 6 millions de personnes (5,64 millions avec l’outre-mer) cherchent du travail en France, « soit une hausse de 7,1% en un an. Du jamais vu », précise Le Monde.
En Haute-Normandie, le nombre de demandeurs d’emploi, catégorie A, s’élève à 105 183, soit +0,6% par rapport à la fin mars 2015. En Basse-Normandie, ce nombre diminue de 0,5%. La région compte 69 479 demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A.
Haute-Normandie | Basse-Normandie | |
Chômeurs (catégorie A) sur un mois … sur un an |
+0,6% +5,1% |
-0,5% +3,6% |
[...] La Seine-Maritime enregistre une hausse de 0,7% (soit 72 950 personnes inscrites à Pôle Emploi en catégorie A), contre +0,4% dans l’Eure (soit 32 233 personnes inscrites à Pôle Emploi en catégorie A). En Haute-Normandie, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi (catégories A, B et C) s’établit à 165 930, fin avril 2015. Ce chiffre augmente de 0,7% (soit +1 217). Sur un an, il est en hausse de 4,5%.
[...]
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 69 479 en Basse-Normandie, fin avril 2015. Ce nombre diminue de 0,5% (-356) par rapport à la fin mars 2015 (+3,6% sur un an). [...]
[...] Selon une étude menée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) sur l’année 2014, les signes d’amélioration sont insuffisants en Haute-Normandie. De même pour la Basse-Normandie [...]
La Haute-Normandie fait partie des quatre Régions qui enregistrent la plus importante baisse du nombre d’emplois en 2014 (Haute-Normandie, Picardie, Alsace, Champagne-Ardenne), rapporte Les Échos[...]
Les chiffres d’avril 2015 confirment ces tendances et études menées en 2014. Le gouvernement, malgré cette hausse record sur le plan national, reste optimiste. François Rebsamen, ministre du Travail, explique qu’« il faut un délai de plusieurs mois avant que la reprise de l’activité ne se traduise par des embauches». Le ministre promet d’« accompagner le retour de la croissance en levant les freins au recrutement qui subsistent », indique Libération.
Publié par Michel El Diablo
Inégalités : l'écart entre riches et pauvres n'a jamais été aussi haut en 30 ans
Selon un rapport de l'OCDE, les inégalités entre riches et pauvres sont au plus haut depuis 30 ans. La France est le pays où ces inégalités se sont le plus creusées
Les inégalités entre riches et pauvres ont atteint des niveaux record dans la plupart des pays de l'OCDE et restent plus élevées encore dans beaucoup d'économies émergentes, selon un rapport de l'organisation.
Aujourd'hui, dans la zone OCDE qui regroupe 34 pays, les 10% les plus riches de la population ont un revenu 9,6 fois supérieur à celui des 10% les plus pauvres, alors que la proportion était de 7,1 fois dans les années 1980 et 9,1 fois dans les années 2000.
Les inégalités sont encore plus criantes en termes de patrimoine, souligne le rapport.
"Nous avons atteint un point critique. Les inégalités dans les pays de l'OCDE n'ont jamais été aussi élevées depuis que nous les mesurons", a déclaré le Secrétaire général de l'organisation, Angel Gurría.
"En ne s'attaquant pas au problème des inégalités, les gouvernements affaiblissent le tissu social dans leur pays et compromettent leur croissance économique à long terme", a-t-il ajouté.
On estime que la montée des inégalités, entre 1985 et 2005, dans les 19 pays de l'OCDE analysés, a amputé la croissance de 4,7 points de pourcentage en cumulé entre 1990 et 2010.
En France, les inégalités se situent dans la moyenne des autres pays membres. Ces dernières ont cependant augmenté plus rapidement qu'ailleurs. Le coefficient de Gini, qui mesure les écarts de patrimoine et de revenus entre les individus (0 représentant une égalité parfaite, et 1 un cas d'inégalité extrême), est passé de 0,293 à 0,309 entre 2007 et 2011. Il s'agit de la troisième hausse la plus importante parmi les membres de l'OCDE.
"Il s'agit d'une rupture importante par rapport à la tendance de long terme, puisque depuis les années 1980, les inégalités étaient relativement stables en France, alors qu'elles étaient en augmentation dans la majorité des pays de l'OCDE, dont l'Allemagne et les États-Unis", écrit le rapport (document PDF). Sans les impôts et les prestations sociales, précise-t-il, la situation aurait pu être bien pire. Au lieu de se creuser de 1,6% entre 2001 et 2007, les inégalités se seraient alors creusées de 2,6%.
Pour réduire les inégalités et stimuler la croissance, l'OCDE recommande aux gouvernements de promouvoir l'égalité entre hommes et femmes en matière d'emploi, d'élargir l'accès à des emplois plus stables et d'encourager les investissements dans l'éducation et la formation tout au long de la vie active.
Entre 1995 et 2013, plus de la moitié des emplois créés dans les pays de l'OCDE étaient à temps partiel, sous contrat à durée déterminée ou relevaient de travailleurs indépendants. Plus de la moitié des emplois temporaires étaient occupés par des moins de 30 ans.
Quant aux femmes, leur probabilité d'occuper un emploi rémunéré est inférieure de 16% à celle des hommes et leurs rémunérations restent inférieures de 15% à celles des hommes.
SOURCE:
Inégalités : l'écart entre riches et pauvres n'a jamais été aussi haut en 30 ans
http://www.sudouest.fr/2015/05/21/inegalites-l-ecart-entre-riches-et-pauvres-n-a
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(Vidéo) avenir de Davigel: interview du délégué central CGT sur France 3
Après la confirmation par Nestlé de la cession de Davigel, les syndicats posent des questions quant à l'avenir des services en doublon avec ceux de Brakes et notamment le devenir des commerciaux des forces de vente. Les premières informations concernant l'avenir de Davigel ont été communiquées ce mardi après midi (5 mai) lors du comité d'entreprise. Plus de 700 emplois sont concernés. In