Ici les gens n’ont plus d’oreilles… ne comptez pas sur la France… Tous les politiciens sont bien trop occupés à couvrir leurs propres mensonges avec comme unique but avoir la place à laquelle ils aspirent sous le feu des médias, sur les plateaux de télévision… Aucune preuve, mais on confirme le consensus et la gélatine molle qui tient lieu de conscience à chacun tressaute de temps en temps en se faisant peur avec un fascisme qu’ils installent… et la mort est leur métier parce qu’ils vont être de plus en plus nombreux à nous proposer la paix avec les arguments qui permettent d’accroître les arsenaux d’armes… Oppenheimer est réhabilité faute de preuve, mais cela ne devrait pas suffire… (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
PAR ROBERT KOEHLERFacebook (en anglais)
Écouter Oppenheimer, sept décennies plus tard
À peine 55 ans après sa mort, le gouvernement américain a rétabli l’habilitation de sécurité de J. Robert Oppenheimer, que la Commission de l’énergie atomique lui avait retirée en 1954, le déclarant non seulement communiste mais, selon toute vraisemblance, un espion soviétique.
Oppenheimer, bien sûr, est le père de la bombe atomique. Il a dirigé le projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a donné naissance à Little Boy et Fat Man, les bombes que nous avons larguées sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, tuant plusieurs centaines de milliers de personnes et mettant fin à la guerre. Ce qui s’est passé ensuite, cependant, a été la guerre froide, et soudain, les commies – nos anciens alliés – étaient la personnification du mal, et ils étaient partout. Le gouvernement américain, dans son infinie sagesse, savait qu’il n’avait pas d’autre choix que de poursuivre son programme d’armes nucléaires et, au nom de la paix, de mettre le monde au bord de l’Armageddon.
Bonjour, H-bomb !
La guerre, pierre angulaire des entités gouvernementales du monde pendant d’innombrables millénaires, avait évolué au bord de l’extinction humaine. La politique officielle du gouvernement se résumait à ceci : et alors?
Oppenheimer a contesté cette politique officielle et a brisé sa carrière. En effet, il a vu immédiatement, alors que la bombe nouvellement développée était testée à Alamogordo, au Nouveau-Mexique, le 16 juillet 1945, que la planète Terre était en danger. Une équipe de physiciens venait d’exposer sa vulnérabilité ultime et il a noté, alors qu’il était témoin du nuage en champignon, que les mots des écritures hindoues de la Bhagavad-Gita lui sont venus à l’esprit: « Maintenant, je suis devenu la Mort, le destructeur des mondes. »
Il ne s’était pas opposé au largage des bombes sur Hiroshima et Nagasaki, comme l’ont fait certains scientifiques du projet Manhattan, tels que Leo Szilard, mais lorsque la guerre a pris fin, il s’est profondément engagé à éliminer toute possibilité de guerres futures. L’une des premières mesures qu’il a prises, une semaine après les bombardements, a été d’écrire une lettre au secrétaire à la Guerre Henry Stimson, l’exhortant à faire preuve de bon sens en ce qui concerne le développement ultérieur des armes nucléaires. [...]
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