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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
16 mai 2024 4 16 /05 /mai /2024 23:18
Europe : Macron entre inquiétude et amertume…

Le discours sur l’Europe que devait prononcer le président français le 25 avril était annoncé par son entourage comme très important. Ce jour-là, Emmanuel Macron s’est adressé à un parterre de personnalités et d’invités dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, sept ans après avoir présenté, dans ce même lieu prestigieux, ses ambitions pour l’UE alors qu’il venait d’être élu à la magistrature suprême.

Les ministres étaient présents en grand nombre, de même que les représentants des corps constitués. Cependant, les bancs réservés aux ambassadeurs et autres officiels sont d’abord apparus aux deux tiers vides, si bien qu’il a fallu déplacer en urgence d’autres invités vers les premiers rangs pour éviter des images gênantes…

La plupart des commentateurs ont surtout analysé la dimension « politique intérieure » de l’intervention présidentielle. Les élections européennes sont dans à peine plus d’un mois, et la liste qui se réclame du camp présidentiel accuse un retard de plus de dix points sur celle du Rassemblement national, accordent environ 30% des intentions de vote (avec une très forte abstention) si l’on en croit les sondages. Le chef de l’État espérait sans doute inverser cette tendance.

Mais l’engagement « pro-européen » du maître de l’Élysée n’est pas qu’électoral. Dès lors, quand ce dernier avertit, à plusieurs reprises, que « notre Europe, aujourd’hui, est mortelle, elle peut mourir », on doit prendre au sérieux cette inquiétude du chef de l’État. Et on peut même s’en réjouir…

Pour lire l'article intégral, voir le site de Ruptures et s'abonner ...

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1 juin 2019 6 01 /06 /juin /2019 23:21
derniere Minute

Comme indiqué dans l’édition d’avril, Ruptures n°86 arrivera aux abonnés aux alentours du 6 juin.

Ce décalage programmé de quelques jours vise à intégrer les dernières informations après le sommet européen du 28 mai, ainsi qu’un dossier complet sur les élections européennes et leurs suites.

En outre, une première émission vidéo, sous forme d’un débat entre Coralie Delaume, Etienne Chouard et Pierre Lévy sera prochainement mise en ligne. Plus de détails sous peu…

 

 
 
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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 15:20

Le 26 mai prochain, nous sommes appelés à élire nos députés européens.

Depuis 1957 les gouvernements européens ont oeuvré dans l'ombre pour enfermer les citoyens de chaque pays adhérent dans une Europe ayant pour principes quasi constitutionnels le capitalisme mondialisé : "Libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux", "concurrence ... pas faussée".

Tout le pouvoir a été confié à la commission européenne, véritable gouvernement de l'Union européenne. Politique agricole commune, Traité de Maastricht, Traité de Lisbonne : peu à peu les Etats ont été privés de pans entiers de leur souveraineté au plan monétaire, commercial, économique, extérieur. Pendant ce temps la défense était confiée à l'OTAN.

Toute la politique de la France aujourd'hui est corsetée et inspirée par l'UE : Casse des transports publics, des retraites, du droit du travail, de la sécurité sociale, privatisations ... Tout est dans les directives. Toutes les luttes des dernières années ont eu pour enjeu ces politiques européennes. Même si les salariés, tout comme les gilets jaunes, préfèrent s'adresser à ceux qu'ils ont élus en France, en oubliant l'UE plus lointaine.

Dans cette Europe là, les Français peuvent voter pour un changement politique et social. Mais les traités européens s'y opposent. Juncker l'a bien martelé à propos de la Grèce : "Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens".

Sauf à décider d'en sortir.

Alors changer l'Europe en changeant la majorité du Parlement européen ?

Ce dernier n'a aucun pouvoir. Il ne désigne pas la commission. Ni même le président de la commission. C'est un arrangement entre amis européistes et non le résultat de l'application d'un texte institutionnel. Même si le président était, jusqu'alors, le chef du parti victorieux : socialiste ou de droite. Le Parlement ne vote ni les traités, ni les directives, ni même les lois européennes. Chaque fois qu'il vote contre l'avis de la commission - c'est très rare - il doit ensuite discuter avec la commission et faire des "compromis". Il ne décide donc de rien.

Dans cette UE dominée par les lobbys et le capitalisme mondialisé, le citoyen n'a aucun pouvoir. Tous les 5 ans, les institutions européennes lui donnent l'illusion qu'il peut décider. Mais aucune élection au Parlement ne peut faire évoluer quoique ce soit en Europe. Et même si une percée des opposants aux politiques européennes se faisait, la droite européenne bâtirait une alliance très rapide avec les socialistes et les libéraux pour s'opposer au "populisme".

Alors la décision se fera dans chaque pays, mais certainement pas dans les urnes dimanche prochain.

Je ne veux cautionner ni l'illusion sociale, ni l'illusion démocratique. Je m'abstiendrai.

Soutenons, renforçons les luttes partout où elles existent - syndicales, politiques, gilets jaunes - et à faire la clarté sur les politiques européistes du pouvoir Macron-Philippe. Seule solution pour créer le rapport de force nécessaire pour en finir avec ces politiques européennes mortifères. Et pour sortir de cette UE qui les conduit.

Yvette Genestal

 

 

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 15:55

14 septembre 2015

Extraits

Traité du fonctionnement de l'UE

 

"Article 120

Les États membres conduisent leurs politiques économiques en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne, et dans le contexte des grandes orientations visées à l’article 121, paragraphe 2. Les États membres et l’Union agissent dans le respect du principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, favorisant une allocation efficace des ressources, conformément aux principes fixés à l’article 119."

"Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d’une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union.

Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe (?) le Parlement européen de sa recommandation." [...]

Traité de Maastricht

"4. Lorsqu’il est constaté, dans le cadre de la procédure visée au paragraphe 3, que les politiques économiques d’un État membre ne sont pas conformes aux grandes orientations visées au paragraphe 2 ou qu’elles risquent de compromettre le bon fonctionnement de l’Union économique et monétaire, la Commission peut adresser un avertissement à l’État membre concerné. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, peut adresser les recommandations nécessaires à l’État membre concerné. Le Conseil, sur proposition de la Commission, peut décider de rendre publiques ses recommandations.

Dans le cadre du présent paragraphe, le Conseil statue sans tenir compte du vote du membre du Conseil représentant l’État membre concerné."

 

Pacte de stabilité et de croissance  fut signé à Amsterdam, le 17 juin 1997 (merci M. Jospin) :

Les Etats membres  : " 3. s’engagent à prendre les mesures budgétaires correctrices qu’ils jugent nécessaires pour atteindre les objectifs de leurs programmes de stabilité ou de convergence lorsqu’ils reçoivent un avertissement sous la forme d’une recommandation adressée par le Conseil conformément à l’article 103 paragraphe 4 du traité; "

2005 : «Améliorer la mise en œuvre du pacte de stabilité et de croissance»:

Quand vous votez, le Conseil et la Commission vous surveille.  Interdit de changer de politique:

" Le Conseil invite les États membres, lors de l’élaboration de la première actualisation de leur programme de stabilité/convergence après l’entrée en fonction d’un nouveau gouvernement, à faire preuve de continuité pour ce qui est des objectifs budgétaires approuvés par le Conseil sur la base de la précédente actualisation du programme de stabilité/convergence et à fournir – avec une prévision pour l’ensemble de la législature – des informations sur les moyens et les instruments qu’ils entendent utiliser pour atteindre ces objectifs dans le cadre de la description de leur stratégie budgétaire. […] "

 

Le rôle du parlement dans tout cela ?  Aucun. Il est seulement informé.  Et encore.  Rappelons que les négociations commerciales ( TAFTA, CETA) se tiennent et se sont tenues sous le sceau du secret.

 

Lire l'article très documenté ici sur le site Les Crises : https://www.les-crises.fr/comment-bruxelles-a-mis-l-europe-sous-tutelle-1/

 

 

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 17:13
jeudi 11 avril 2019 Paris - Débat public : Contre l’Union Européenne, pour la satisfaction des revendications, pour la paix et le socialisme

lundi 8 avril 2019 par Jean Penichon

Organisé par l’ANC, le PCRF, et KKE avec le soutien du cercle Manouchian.
Jeudi 11 Avril 19h00 - 21h00
Théâtre la Belle étoile 14 rue Saint-Just 93200 Saint-Denis

« Un homme qui se condamne lui-même, on a toujours envie de taper dessus (…) pour briser en mille morceaux le peu de dignité qui lui reste », écrivait Jean-Paul Sartre dans Les Chemins de la liberté. Son observation vaut aussi pour les États. Ceux de l’Union européenne, par exemple.

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