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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 09:21
Pénurie de carburants : grève illimitée votée au terminal pétrolier du Havre

L'enjeu est crucial. 40% de l'approvisionnement français en pétrole brut transite par Le Havre.

France 3

Mis à jour le

Ce 24 mai au matin, les tankers et les gaziers accostaient encore au terminal pétrolier du Havre (Seine-Maritime). Mais ces livraisons de carburant pourraient bien être interrompues. La veille, les 260 salariés du site ont voté la grève à près de 95%. "On est montés d'un cran contre un gouvernement qui n'entend rien. Il n'y a plus de démocratie", dénonce Mathias Jeanne, secrétaire CGT CIM.

Un arrêt total

La compagnie industrielle maritime est une infrastructure à double enjeu pour la France. Car la CIM est le point d'entrée de 40% des importations de pétrole brut dans le pays, avec 10 millions de mètres cubes par an. Ils alimentent notamment les raffineries de Notre-Dame de Gravenchon et Gonfreville-l'Orcher. Deux sites qui sont actuellement en grève. L'arrêt total au Havre est prévu pour 19 heures.

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 17:29
Exxon Mobil

Exxon Mobil

Selon France 3 Normandie, les salariés de la raffinerie d'Exxon Mobil de Port-Jérôme, à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime), près du Havre, ont voté la grève, mardi 24 mai, à l'appel des syndicats CGT et FO, contre la loi Travail.

Des salariés non-grévistes, des cadres, des salariés des bureaux, une dizaine en tout selon FR3 Normandie, ont voulu participer à la réunion pour "exprimer leur opinion" et dire « Non à la grève ». Ce qu'ils ont fait devant les caméras.

Reste que ce ne sont pas les personnels qui travaillent dans les bureaux ou les cadres qui oeuvrent à la production. Or "Nous avons 50% de grévistes parmi les personnels postés et cela va avoir un impact sur la production", a déclaré à l'AFP la CGT d'ExxonMobil, par la voix de son porte-parole, Christophe Aubert. "Couper le robinet, c'est notre 49-3 à nous"!

Le blog du syndicat CGT rapporte que les conditions sont parfois difficiles pour les salariés qui désirent se joindre au mouvement de grève car les pressions faites par la hiérarchie sur les grévistes sont nombreuses. Pour les dirigeants d'Exxon Mobil, le droit de grève n'est, semble-t-il, valable que pour les salariés non grévistes. Ceux qui veulent faire grève ont eux eu droit aux pressions de leur hiérarchie …Le syndicat salue le « formidable soutien apporté par UL de Lillebonne, Harfleur et du Havre et des entreprises du HAVRE comme TOTAL ».  Pour l'usine de Notre-Dame de Gravenchon, il est évident que l'intervention policière à Fos sur Mer a été un facteur déterminant dans la décision de la grève.

La production est à l'arrêt ou ralentie dans plusieurs secteurs. La production de carburant est fortement réduite.

Vous pouvez consulter le blog CGT de la raffinerie Exxon Mobil. L'honnêté et la rigueur du compte-rendu permettent de comprendre l'âpre combat de classe qui oppose une multinationale étasunienne ( siège social à Dallas ) et le gouvernement socialiste à des salariés qui veulent juste sauver leurs droits.

Les journalistes chiens de garde ( et chiennes de garde - soyons féministes ) ne nous ont pas habitués à une telle exactitude dans leurs reportages et débats.  Depuis aujourd'hui effectivement les chiens et les chiennes sont lâchés, sur les ondes et à la télé, contre les salariés en grève .  Comme cette interview de Pierre Laurent par Nathalie Lévy, journaliste très engagée au côté du gouvernement et qui n'a cessé de couvrir la voix de P. Laurent.  C'est que, pour une fois, il ne parlait pas d'union avec les socialistes, mais de soutien aux salariés en grève et de retrait de la loi Travail.

YG.


 

EXXON MOBIL - Sous l'oeil de la police - A quand la police dans les usines ?

EXXON MOBIL - Sous l'oeil de la police - A quand la police dans les usines ?

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 16:58

Publié par El Diablo -

Interview d’Eric SELLINI,  coordinateur CGT du groupe TOTAL : « on espère bien l’effet boule-de-neige. Il faut que tout s’arrête !»
photo d'illustration (source: communismeouvrier.wordpress.com)

photo d'illustration (source: communismeouvrier.wordpress.com)

Semaine décisive pour notre mouvement : les travailleurs et la CGT de la chimie se sont courageusement engagés.

Mais s'ils sont un point d'appui considérable pour tous, ils ne peuvent rester isolés et il y va de la reponsabilité de tous les autres secteurs d'entrer à leur tour dans la grève pour contraindre le pouvoir socialiste au recul.

Un pouvoir affaibli et discrédité!

Les manoeuvres auxquelles il se livre à propos des camionneurs montrent que ce qu'il craint par dessus tout c'est la convergence effective des luttes et le blocage économique du pays.

C'EST DONC LE MOMENT D'Y ALLER !

 

Interview d’Eric Sellini,coordinateur CGT du groupe TOTAL

Les plus grosses raffineries de l’Hexagone sont en phase d’arrêt. La question, dit Eric Sellini, coordinateur CGT du groupe TOTAL, ce n’est pas « la pénurie. On sait ce que nous ressortent les médias à longueur de journée ». La question, c’est comment gagner, et la grève des raffineries pourrait bien être « cet appel d’air pour que tout le monde se lance dans la bataille ».

Répression versus barrages et piquets

Le gouvernement a pourtant mis ses menaces à exécution en ordonnant le déblocage de plusieurs dépôts de carburants, près de Rennes, Rouen et à Lorient. « C’est inquiétant, reconnaît Sellini. Mais pour les dépôts, c’est plus facile de casser les barrages quand à l’intérieur les gars ne sont pas en grève, dit Sellini, S’ils entraient dans le mouvement, ce serait différent. Sur le gros dépôt de Dunkerque, l’ancienne raffinerie des Flandres, qui a fermé en 2010, nos camarades ont arrêté le travail, et plus une goutte de produit ne rentre dans le pays par ce biais-là. C’est le cas également à Clermont. A Valenciennes, c’est des copains de l’UL qui tiennent les barrages, de l’extérieur ».

Le discours de Bernard Cazeneuve, à l’Intérieur, et d’Alain Vidalies, aux Transports, fait sourire Sellini. « Le gouvernement veut éviter l’emballement. C’est pour cela qu’ils se veulent rassurants sur la question du carburant. La question c’est combien de temps va durer cette stratégie. L’avantage, pour eux, c’est que la Zone Sud du pays n’est pas à l’arrêt, au niveau hydrocarbures. Ils disposent tout un système de pipelines qui pourrait faire remonter des produits vers le Nord, mais c’est très compliqué. Et après, une fois que c’est sur les dépôts, il faut pouvoir charger les camions, et ça c’est une autre affaire. C’est pour cela qu’ils sont en panique ».

Faire donner la gendarmerie contre les raffineurs ? « Ils ne se frotteront pas à nous. Les installations sont arrêtées ou en passe de s’arrêter à Donges, près de Saint-Nazaire, à Grandpuits, à Feyzin, à Marseille ou sur la raffinerie de Normandie. Quand les installations sont à l’arrêt, il n’y a pas grand-chose à faire, tant ça met de temps à être relancé. A moins qu’ils n’ordonnent de débloquer les stocks, mais il faudrait encore trouver des non-grévistes pour ouvrir les vannes. Ou qu’ils s’assoient sur le droit de grève ».

La réquisition, comme en 2010 ? Sellini n’y croit pas non plus, « bien qu’avec ce gouvernement, on va de surprises en mauvaises surprises. Mais en 2010 la tentative de réquisition avait été retoquée par l’Organisation Internationale du Travail, qui avait condamné la France. Je ne crois pas qu’ils essayent. Mais s’il doit y avoir de nouveaux coups de force, ce sera en direction des dépôts, plus petits, avec des salariés qui sont isolés, souvent. Et ils vont tenter là où il y a juste des barrages ».

« Les gars tiennent le coup »

Sellini sait que la bataille sera dure, « on est rentré dans la phase aigüe du conflit ». Mais qu’on ne lui avance pas l’argument selon lequel les raffineurs seraient irresponsables. « Pour les services publics, s’il faut débloquer des stocks pour les hôpitaux, bien sûr qu’on le fera. Mais c’est tout. C’est le gouvernement qui prend le pays à la gorge ».

Le moral est bon, dans les raffineries, « les gars sont déterminés. On a des salariés qui d’habitude ne font pas grève sur des problématiques internes à l’entreprise, mais qui là, sont dans le conflit. En décembre 2015, on avait envisagé un mouvement sur les salaires, mais ça n’avait pas pris. Ce coup-ci, en mai 2016, c’est complètement différent, avec la Loi Travail. Quand les salariés sentent que c’est leur vie qui est en danger, leur vie sociale, leur vie familiale, ça change tout ».

Mais si l’état d’esprit est à la lutte, « on ne va pas tenir si on est isolés », reconnaît Sellini, préoccupé, rappelant la façon dont le mouvement, en 2010, a abouti à une impasse. « Si on se retourne, la semaine prochaine, et qu’on voit qu’on est tout seul, ça va être compliqué. C’est super de voir sur les piquets des copains territoriaux ou des postiers qui viennent nous appuyer, mais l’enjeu, c’est que toutes les boites cessent le travail ».

L’exemple du Havre ou de Saint-Nazaire est parlant pour Sellini. « Au niveau interpro, au niveau de l’Intersyndicale, là-bas, ça marche bien. Le fait que les dockers soient de la partie, ça donne du baume au cœur, ça change la donne. Les copains tiennent bon. Mais si on prend Grandpuits, par exemple, il faut que les gars se sentent entourés. Il faut que la semaine prochaine ils sentent que le mouvement de grève prend, sur le département, sur toute la région parisienne en réalité. Dans les grandes entreprises et dans les administrations ».

Quel calendrier de lutte ?

Que dire, du coup, de l’appel de l’Intersyndicale à une nouvelle journée de grève le 26 mai et la suivante le 14 juin ? « Un rendez-vous hebdomadaire, ça ne me choque pas, dit Sellini. A condition que ce ne soit pas juste l’occasion de faire une belle manif et après tout le monde rentre chez soi, précise-t-il. Un rendez-vous hebdomadaire, ça doit permettre, après, de continuer à travailler dans les boites, à convaincre les collègues, et les mettre en grève. En revanche, sur la date du 14 juin, alors là, pour le coup, je dois avouer que je suis perplexe sur le timing ».

« J’ai l’impression d’être revenu en 2010, reconnaît Sellini, sceptique. En 2010, on avait des rendez-vous hebdomadaires. Dans ce cas-là, il faut que ce soit des points d’orgue dans la mobilisation, pour repartir de plus belle. Mais une grève trois semaines après, à l’époque, c’est ce qui avait permis de siffler la fin de la partie. Ce que je n’entends pas, sauf du côté de la CGT, c’est qu’il faut faire monter la sauce dans toutes les entreprises, qu’il faut y aller. C’est pourtant bien ça, la solution. Après le 26, il faudra qu’on fasse le bilan, chez les raffineurs, notamment. C’est là qu’on verra combien de monde on a réussi à entraîner dans la bataille, si ça monte. Mais je suis sûr que ça peut monter ! »

 

SOURCES:

Interview d’Eric SELLINI,  coordinateur CGT du groupe TOTAL : « on espère bien l’effet boule-de-neige. Il faut que tout s’arrête !»
Interview d’Eric SELLINI,  coordinateur CGT du groupe TOTAL : « on espère bien l’effet boule-de-neige. Il faut que tout s’arrête !»
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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 16:54

Réplique à l'intervention policière à Fos-sur-Mer : Toutes les raffineries en grève, selon la CGT.

Publié le par FSC

Toutes les raffineries en grève,  selon la CGT.
Toutes les raffineries en grève,  selon la CGT.
Toutes les raffineries en grève,  selon la CGT.
Toutes les raffineries en grève,  selon la CGT.

En réplique à l'intervention policière à Fos-sur-Mer...

 

Toutes les raffineries en grève selon la CGT. La raffinerie de Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime) est devenue, mardi, la dernière des huits raffineries françaises à voter le mouvement, en réaction à l'intervention des forces de l'ordre à Fos-sur-Mer. Plusieurs dépôts de carburant sont également touchés.

 Intervention tendue à Fos-sur-Mer. Quelques centaines de militants CGT bloquaient depuis la nuit de dimanche à lundi les accès au site. Ils ont opposé "une résistance importante" et jeté des projectiles sur les forces de l'ordre, selon une source policière. D'après la CGT, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau et chargé "sans sommation".

 La grève s'étend au port du Havre. Le personnel des terminaux pétroliers du port du Havre, qui assure 40% des importations françaises de carburant, a voté la grève lundi soir. Une grève qui s'ajouterait aux blocages qui, à des degrès divers, affectent l'activité de six raffineries, outre Fos-sur-Mer, et plusieurs dépôts de carburant.

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 09:26

Recommandations1 de la Commission européenne à la France

– Remettre en cause le SMIC

– Privilégier les accords d'entreprises par rapport à la loi ( Loi Travail rejetée par plus de 70% de Français )

- Réforme du système d'assurance-chômage

– Augmentation de la TVA et baisse des impôts sur les sociétés.

Et bien sûr, elle ne le dit pas, mais la Commission souhaite que M. Valls recourt au 49-3 pour imposer au peuple majoritaire des réformes dont il ne veut pas!  C'est ainsi qu'on peut interprêter ces dernières recommandations, en pleine mobilisation des salariés contre la loi Travail.  Silence dans les médias sur les recommandations de la commission ! En résumé, qu'est-ce que la démocratie ?  La souveraineté du peuple ou la dictature des élites minoritaires au service du patronat ?

 

1 - Ces recommandations seront ratifiées ensuite par le conseil européen ( composé des chefs d'Etat et ministres européens).  Elles sont en général modifiées seulement à la marge.  Concernant le code du travail, elles sont les mêmes que celles qui avaient été adressées à la France en Juillet 2015 et qui ont été la matrice du projet de loi Travail que plus de 70% des Français rejettent.

18 mai 2016 - Recommandations de la Commission européenne – Satisfaire toutes les revendications du patronat – De fait, ne pas respecter la volonté et la souveraineté du peuple de France (70% opposés à la loi Travail) et faire passer la loi El Khomri et au-delà... – Quand manifesterons-nous enfin contre les diktats de l'Union européenne et ses ingérences dans la politique française ?

par

 

Le 18 mai, à la veille d’une nouvelle journée de manifestations contre la loi travail, la Commission européenne publiait ses recommandations aux pays de l’Union européenne en matière d’économie. C’est ce qu’on appelle le “semestre européen”, un dispositif chargé depuis 2011 de surveiller les politiques économiques et budgétaires dans l’UE. Dans les faits, ces recommandations régulières de la Commission aux gouvernements des pays membres ont pour rôle de leur forcer la main pour réformer leur droit du travail. En février dernier, le semestre européen critiquait par exemple un marché du travail français jugé trop « rigide », dans lequel la protection contre les licenciements serait trop élevée [1].

À nouveau, les prescriptions de Bruxelles transmises mercredi ressemblent à s’en méprendre à un argumentaire du plus dogmatique des néolibéraux. « Dans le contexte actuel de chômage élevé, le coût du travail au salaire minimum risque de freiner l’emploi des personnes peu qualifiées, dit la Commission. Qui préconise de « veiller à ce que les réductions du coût du travail soient pérennisées et que les évolutions du salaire minimum soient compatibles avec la création d’emplois et la compétitivité ». Traduction : que le salaire minium n’augmente surtout pas.

Autre point sur lequel insiste la Commission, et qui est au centre de la loi travail : l’exigence de donner plus de libertés aux entreprises pour déroger aux accords de branches, qui protègent pourtant les salariés d’un rapport de force déséquilibré au sein d’un même secteur, et fixent le cadre – salaires, horaires, protections sociales... – dans lequel ils exercent leur métier. « Les réformes menées récemment n’ont donné aux employeurs que peu de possibilités pour déroger aux accords de branche. Cela concerne tous les aspects des conditions d’emploi, notamment les salaires, le temps de travail et les conditions de travail, et limite la capacité des entreprises à moduler leurs effectifs en fonction de leurs besoins », fait valoir la Commission. « Les dérogations aux accords de branche et aux dispositions juridiques générales sur les conditions d’emploi, par l’intermédiaire d’accords d’entreprise, pourraient être facilitées, en concertation avec les partenaires sociaux ». C’est justement ce que le gouvernement veut faire avec la nouvelle loi travail. Les recommandations de Bruxelles reprennent aussi textuellement l’argument selon lequel c’est la protection des salariés en CDI qui pénaliserait les précaire et les chômeurs… Sans expliquer par quel mécanisme une protection précarise...

Mais ce n’est pas tout. Le semestre européen demande aussi à la France d’ « entreprendre une réforme du système d’assurance-chômage afin d’en rétablir la viabilité budgétaire ». Et veut aussi que Paris réduise l’impôt sur les sociétés tout en augmentant la TVA. Rappelons que l’impôt sur les sociétés est prélevé sur les bénéfices d’une entreprise, tandis que la TVA pèse de la même manière sur tout le monde, que l’on soit salarié au Smic ou PDG millionnaire. Manuel Valls en fera-t-il son nouvel ordre de mission...

Ci-dessous un lien vers les recommandations de la Commission européenne.

Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant dans la bataille contre la loi Travail ? 

Est-ce qu'on continue à faire comme si la commission de Bruxelles et l'Union européenne n'existaient pas, ne disaient rien, ne prenaient aucune décision ?

ou bien est-ce qu'on les désigne enfin comme un des ennemis à combattre et l'instrument politique et institutionnel du patronat européen et mondial, du capitalisme du XXIème siècle, le capitalisme mondialisé ?

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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 15:44
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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 15:27

Publié le

P. Martinez, le patron de la CGT, à Haulchin pour soutenir le blocage du dépôt pétrolier (VIDÉO)

Deuxième nuit à la belle étoile pour les militants CGT et Sud qui poursuivaient ce samedi le blocage des Entrepôts pétroliers de Valenciennes, situés à Haulchin. Ce samedi après-midi, ils ont reçu un soutien de choix, celui du patron national de la CGT.

Il est arrivé vers 15 h 45 et est resté trois quarts d’heure sur place, discutant avec les « camarades » de la CGT et de Sud, réunis en intersyndicale, et se prêtant au jeu des selfies. Philippe Martinez, le patron de la CGT au niveau national, est venu apporter son soutien aux manifestants qui bloquent le dépôt pétrolier Total d’Haulchin depuis jeudi.

Après une visite, dans la matinée, aux ouvriers de l’usine d’Arjowiggins de Wizernes, il a « fait un petit détour pour vous saluer ». Accompagné d’une horde de journalistes, Philippe Martinez a insisté sur la vigueur du mouvement : « La grève se généralise. Les salariés de quatre raffineries sont en grève. Et ce (samedi) matin, le gouvernement, malgré les déclarations de Valls et Hollande, a annoncé que les routiers seraient sortis de la loi El Khomri en ce qui concerne les heures supplémentaires. » Le cégétiste y voit là la preuve qu’il faut « généraliser le mouvement à la métallurgie, au commerce… On ira jusqu’au retrait de la loi. Quand on se bat, on peut gagner, mais si on ne se bat pas, on est sûr de perdre. »

Philippe Martinez soutient le blocage du dépôt pétrolier à Haulchin - "On ne répond jamais aux revendications en envoyant les forces de l’ordre".

« On ne répond pas jamais aux revendications en envoyant les forces de l’ordre »

Interrogé par La Voix sur la menace brandie par le Premier Ministre vendredi de lever les barrages en envoyant les forces de l’ordre, M. Martinez a estimé cela « scandaleux. On ne répond jamais aux revendications en envoyant les forces de l’ordre, mais en communiquant et en dialoguant. » Quant à la critique émise contre la CGT de bloquer le pays, il a reporté la faute sur l’exécutif : « C’est la vraie responsabilité d’un gouvernement qui n’écoute pas. »

La venue du cégétiste à la moustache n’y est sans doute pas pour rien, mais ce samedi, la mobilisation a connu un pic d’affluence, frisant les 200 participants. On a ainsi aperçu plusieurs élus communistes du territoire tels que les maires de Marly, Escaudain, Rœulx, ou encore la sénatrice Michelle Demessine, les conseillers départementaux Isabelle Denizon ou Jean-Claude Dulieu. Une présence qui a d’ailleurs fait grincer quelques dents parmi certains manifestants. M. Dulieu s’est ainsi un peu fait bousculer à l’arrivée de Philippe Martinez par un cégétiste qui lui a crié qu’il ne voulait pas de « récupération ».

Dons

Après trois jours de mobilisation, les syndicalistes semblent tenir bon. Il n’y a plus désormais qu’un barrage le long de la départementale 630, entre Douchy et Haulchin. Ce vendredi soir, les manifestants ont incendié le second point de blocage du dépôt pétrolier (côté Thiant). « On a tenu 48 heures sur deux points, résume Jean-Paul Delescaut, le responsable de l’Union locale CGT. Maintenant, on a décidé de concentrer toutes nos forces sur l’entrée principale. On va mettre en place une collecte sur la route. Ce (samedi) matin, un boulanger du secteur est venu nous apporter, sans rien demander, des petits pains et des baguettes. » Et le syndicaliste de sortir quelques billets de banque. « On a déjà reçu pas mal de dons, des mairies (sans citer lesquelles) aussi nous ont aidés. Ça va servir aux petits-déjeuners, aux repas. »

Le mouvement, qui s’étend sur toute la façade nord-ouest de la France, provoque des problèmes d’approvisionnement en carburant dans de nombreuses stations-service.

Par Jérémy Lemaire et Thomas Lo Presti (PHOTOS)

Pour voir la vidéo cliquez ici.

Dernière minute :  ( 23 Mai - 14 h 30 )

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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 15:55
Pour le retrait de la loi Travail - Amplifions les grèves - Manifestations du 26 Mai en Seine-Maritime
Appel intersyndical pour amplifier la lutte et pour les manifestations du 26 mai

Appel intersyndical pour amplifier la lutte et pour les manifestations du 26 mai

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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 09:18

19 mai 2016 sur le blog des cheminots CGT du Havre

Suite à l'AG d'hier, qui a rassemblé le même nombre de cheminots présents, soit une centaine de cheminots concernés, il en est ressorti, une reconduction du mouvement de 48h pour les 25 & 26 mai prochain, pour encore peser sur les négociations, avec peut-être, sans doute un mouvement début juin, les cheminots le décideront... C’est une stratégie responsable !
 
Voici ci-joint l'affiche pour l'assemblée générale de mercredi prochain ainsi que le tract "Ou en est-on?" qui fait un état des lieux des négociations. Pour autant, les cheminots doivent se mobiliser encore plus...
 
Les cheminots ont rejoint la manif interpro suite à l'AG, contre la loi du travail, qui a rassemblé près de 20.000 manifestants, nationalement plus de 200.000 ! La bataille contre cette loi néfaste, continue sur les piquets de la Zone Industrielle...(http://ulcgtlehavre.hautetfort.com/)
 
 

IMG_20160519_113640.jpg

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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 09:17
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