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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 16:58

Le "nouveau modèle social" esquissé par Macron séduit les patrons

ajouté le 7 juin 2017 à 16h06 sur http://www.lejournaldesentreprises.com

 

Le Medef et la CPME se sont dit satisfaits des grandes lignes du programme du travail pour la "rénovation du modèle social français" présentées le 6 juin par le Premier ministre. Les deux organisations patronales profiteront notamment de la concertation estivale avec le gouvernement pour imposer la simplification du compte pénibilité.

Le nouveau "pacte social" voulu par le Président Macron semble avoir séduit les patrons. Ou du moins leurs représentants au Medef et à la CPME, qui ont tous deux accueilli positivement le "programme de travail pour rénover (le) modèle social" présenté le 6 juin par le Premier ministre Edouard Philippe. Six grandes réformes ont ainsi été esquissées par le gouvernement, qui devraient être entérinées pour les premières dès la fin de l'été : l'évolution du droit du travail ; la suppression des cotisations salariales sur l’assurance maladie et l’assurance chômage (financée par un transfert sur la cotisation sociale généralisée) ; le renforcement des dispositifs de formation professionnelle ; l'ouverture de l’assurance chômage aux démissionnaires et aux travailleurs indépendants ; la refonte de l’apprentissage ; et enfin la rénovation du système de retraites.

La suite ci-dessous

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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 03:50

Un article sur le site de 76-actu.  Un peu plus développé que celui paru sur FR3 Normandie et repris hier sur ce blog.  On y donne la parole à un délégué CGT du CHSCT de l'ancienne usine Petroplus.  Mais je n'ai pas réussi à accéder aux commentaires.  

Il reste cependant un nombre très important de questions sans réponses.  En tout cas pour les salariés et pour les riverains.

Quelles sont les responsabilités exactes de l'entreprise Bolloré ? Les analyses du site avaient-elles été correctement faites? Depuis quand les entreprises concernées savaient-elles ? A quelle occasion a-t-on pu constater la présence de plomb dans le sang d'un certain nombre de salariés ? Combien d'ouvriers sont tombés malades ? Quand ? Il semblerait que cela fasse plus d'un mois ... Pourquoi les journalistes n'ont-ils interviewé ni les ouvriers concernés, ni les médecins de l'hôpital, ni l'inspecteur du travail ? Y a-t-il un CHSCT ? des représentants du personnel ? Comment seront indemnisés les ouvriers qui ont dû repartir chez eux et qui n'ont plus de travail? Seront-ils suivis médicalement ?  Beaucoup de silence et de mensonges par omission dans ce scandale.

Yvette Genestal

Du plomb dans le sang des salariés : le site de l’ex-raffinerie Petroplus, près de Rouen, évacué

Des traces de plomb ont été relevées dans les analyses de sang de salariés travaillant sur le site de l’ancienne raffinerie de Petit-Couronne. Le chantier a été suspendu.

  sur le site 76-actu. 

Des traces de plomb ont été retrouvées dans le sang de salariés travaillant sur le site de l’ancienne raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime). (©Valgo)

Suspicion de contamination au plomb sur le site de l’ancienne raffinerie Petroplus, près de Rouen (Seine-Maritime). Mercredi 31 mai 2017, le site de Petit-Couronne a été évacué et le chantier en cours sur place suspendu. En cause, des analyses de sang de salariés ont révélé des traces de plomb.

LIRE AUSSI : Ex-raffinerie Petroplus, près de Rouen. 50 millions d’euros investis et 100 emplois créés

Un taux de plomb « assez élevé  »

« La direction de DRPC (Dépôt Rouen Petit-Couronne) a pris la décision, mercredi 31 mai 2017, de suspendre temporairement le chantier de construction du futur dépôt pétrolier situé dans la partie Est du site de l’ancienne raffinerie de Petit-Couronne », annonce l’entreprise, appartenant au groupe Bolloré Énergie, dans un communiqué.

D’après Jean-Luc Brouté, secrétaire de la CGT de la raffinerie de Petit-Couronne et ancien secrétaire du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, « des retours d’analyses de sang de salariés du site » seraient à l’origine de cette suspension du chantier. Il explique :

Un taux de plomb assez élevé a été relevé dans les analyses.

Ces traces proviendraient, a priori, des peintures utilisées sur les cuves.

Lire ci-dessous la suite.  Impossible d'accéder aux commentaires annoncés.  Bizarre.

 

Texte paru sur le blog Action communiste le 1 juin

Voici pourquoi les salariés ont besoin de protections  et de CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail),  qui aient des pouvoirs importants.  C'est une institution représentative du personnel au sein de l'entreprise ou de l'administration.  C'est-à-dire une institution démocratique, de contrôle par les salariés.   Mais la loi Travail- El Khomri-Macron en a diminué les pouvoirs.  Le rêve du MEDEF.

Sur le site de la CGT, voici ce qui est précisé sur les nouvelles dispositions de la loi Travail :

"La loi Travail (article L4614-13) a introduit la possibilité pour l’employeur de contester la décision du CHSCT d’avoir recours à un expert. Si le juge admet qu’il n’était pas nécessaire que l’expert soit consulté, alors l’employeur n’a pas à assumer les frais d’expertise. Dans ce cas l’expert ne peut pas être payé, puisque le CHSCT ne dispose pas d’un budget.
La CGT craint que cela pousse l’expert à ne commencer à travailler qu’une fois achevé le délai de 15 jours dont dispose l’employeur pour contester le recours à un expert. Cela risque d’entrainer des retards systématiques dans la consultation du CE et du CHSCT qui sont déjà soumis à des délais très stricts. La CGT craint également que certains CHSCT disposant de faibles budgets ne puissent plus recourir à des experts, alors même qu’une expertise serait justifiée, par peur de devoir assumer des frais qu’ils n’ont pas les moyens de payer.

Le CE et le CHSCT ne seraient alors plus à même de rendre un avis éclairé, alors qu’est en cause le respect des droits à la santé et la sécurité des salariés."

Voilà pourquoi les syndicats qui se battent pour les intérêts des salariés font obstacle à l'application de la nouvelle loi Travail de régression sociale.  La CFDT qui a soutenu cette loi a une lourde responsabilité, tout comme ceux qui l'ont promue : MEDEF, PS, candidats aujourd'hui En Marche et droite-centre ... A.C.

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 22:24

Lu sur le site de l'UL-CGT du Havre

Appel de l'UL-CGT du Havre, du syndicat UNEF du Havre, du syndicat Sud-Solidaires du Havre

 

L' intersyndicale appelle avec force et vigueur à la résistance par la lutte.

Stoppons immédiatement ce démantèlement programmé de notre Code du travail, qui doit rester le socle de la protection des salaries.

Ne laissons pas sacrifier nos droits sur lautel des profits.

 

RASSEMBLEMENT devant la permanence du mouvement de Macron

JEUDI 8 JUIN 10H30

7 quai Southampton, 76600 Le Havre

Une Convention Collective Nationale permettant :
 

o Les mêmes droits pour tous les salariés,

      o Une grille unique de classifications et de rémunération de l’ouvrier au   cadre, avec comme fondement la reconnaissance des diplômes et de l’expérience professionnelle acquise,

       o L’égalité professionnelle,

        o L’amélioration et la réduction du temps de travail,

        o La défense de l’emploi industriel

LE HAVRE - CGT-UNEF-SUD : Rassemblement le jeudi 8 Juin - Stoppons le démantèlement programmé du Code du Travail
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 14:11

C'est plutôt une épaisse feuille de route anti-sociale ...

Avec Macron,

quand c'est social, entendez "anti-social",

quand c'est "modernisation" comprenez "régression et retour en arrière, remise en cause des conquêtes sociales"

 

 |  sur le site de La Tribune
Emmanuel Macron a décidé de faire de la réforme du droit du travail la mère de toutes les réformes... Les ordonnances réformant le Code du travail seront adoptées à la fin de l'été. Si la barémisation des indemnités prud'homales est bien prévue, le reste du contenu demeure encore un peu flou.

Emmanuel Macron a décidé de faire de la réforme du droit du travail la mère de toutes les réformes... Les ordonnances réformant le Code du travail seront adoptées à la fin de l'été. Si la "barémisation" des indemnités prud'homales est bien prévue, le reste du contenu demeure encore un peu flou. (Crédits : CHARLES PLATIAU)

Le Premier ministre Édouard Philippe a comme convenu envoyé son "programme de travail pour rénover notre modèle social". Outre les ordonnances, au contenu non encore précisé, réformant dès cet été le Code du travail, des réformes des retraites et de l'assurance chômage vont aussi être proposées à moyen terme.

Manifestement pour le président de la République et son gouvernement, la réforme du droit du travail constitue la mère de toutes les réformes. Et des réformes dans le domaine social, il v a y en avoir beaucoup d'ici 2018 si l'on se réfère au "programme de travail pour rénover notre modèle social" que le Premier ministre et la ministre du Travail ont transmis ce 6 juin, comme convenu, aux organisations patronales et syndicales. Car, conformément aux engagements de campagne du candidat Macron, ce n'est pas le seul Code du travail qui va être concerné, mais aussi la formation professionnelle, les retraites, l'assurance chômage, etc. Même si, bien entendu, ce sont d'abord les ordonnances modifiant le droit du travail qui vont dans un premier temps occuper les esprits. Avec un calendrier maintenant quasiment fixé.

[...]

Lire la suite ci-dessous

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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 14:48
Tartuffes et "démocrates" - HÉRAULT - MICHEL CAPRON, 58 ans, candidat communiste, "VIRÉ" par le maire LREM de la commune qui l'emploie!
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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 13:19
Le leader de la "France insoumise" et actuel candidat aux législatives Jean-Luc Mélenchon le 3 juin 2017 à Marseille

Toulouse (AFP) - Jean-Luc Mélenchon a sommé lundi le gouvernement de "publier les véritables textes" sur la réforme du Code du travail avant le second tour des législatives, par "loyauté" envers les électeurs.

"Ce n'est pas normal que ce soit un média qui soit obligé de faire connaître (les) intentions" du président Emmanuel Macron, a déclaré M. Mélenchon à la suite de la publication dans Le Parisien-Aujourd'hui en France d'un document présenté comme "l'avant-projet de loi" sur la réforme.

"Que le gouvernement publie les véritables textes, que le chef de l'Etat dise ce qu'il a l'intention de faire, et nous en discuterons, et qu'il n'attende pas la fin du 2e tour pour dire à quelle sauce il a l'intention de manger les acquis sociaux", a déclaré le leader de La France insoumise, venu soutenir à Toulouse des candidats de son mouvement aux législatives.

"Je dis au président: c'est votre devoir, et au Premier ministre: ce n'est pas loyal si nous allons à une élection sans savoir sur quoi on vote alors que vous, vous le savez", a-t-il ajouté.

Le gouvernement a assuré lundi qu'il transmettrait mardi aux partenaires sociaux son "programme de travail" sur son projet, affirmant que le document du Parisien "n'émanait pas" du gouvernement.

Ce document, qui date d'avant l'investiture du président Emmanuel Macron, liste huit ordonnances principales qui concernent la "négociation à la carte dans les entreprises", le barème des prud'hommes, le référendum à l'initiative de l'employeur, la redéfinition du rôle de l'accord de branche, la fusion des instances représentatives du personnel ou encore la réforme de l'assurance chômage. [...]

Lire la suite de l'article ci-dessous sur le site de Yahoo.com :

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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 14:42

 

Le site de 260 hectares de l'ancienne raffinerie Pétroplus / © France 3 Normandie

Les 250 salariés qui travaillent sur le futur centre de stockage d'hydrocarbures sont au chômage technique. Des analyses de sang ont décélé du plomb chez certains d'entre eux

Par Sylvie Callier, 

 

Voici pourquoi les salariés ont besoin de protections  et de CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail),  qui ait des pouvoirs importants.  C'est une institution représentative du personnel au sein de l'entreprise ou de l'administration.  C'est-à-dire une institution démocratique, de contrôle par les salariés.   Mais la loi Travail- El Khomri-Macron en a diminué les pouvoirs.  Le rêve du MEDEF.

Sur le site de la CGT, voici ce qui est précisé sur les nouvelles dispositions de la loi Travail :

"La loi Travail (article L4614-13) a introduit la possibilité pour l’employeur de contester la décision du CHSCT d’avoir recours à un expert. Si le juge admet qu’il n’était pas nécessaire que l’expert soit consulté, alors l’employeur n’a pas à assumer les frais d’expertise. Dans ce cas l’expert ne peut pas être payé, puisque le CHSCT ne dispose pas d’un budget.
La CGT craint que cela pousse l’expert à ne commencer à travailler qu’une fois achevé le délai de 15 jours dont dispose l’employeur pour contester le recours à un expert. Cela risque d’entrainer des retards systématiques dans la consultation du CE et du CHSCT qui sont déjà soumis à des délais très stricts. La CGT craint également que certains CHSCT disposant de faibles budgets ne puissent plus recourir à des experts, alors même qu’une expertise serait justifiée, par peur de devoir assumer des frais qu’ils n’ont pas les moyens de payer.

Le CE et le CHSCT ne seraient alors plus à même de rendre un avis éclairé, alors qu’est en cause le respect des droits à la santé et la sécurité des salariés."

Voilà pourquoi les syndicats qui se battent pour les intérêts des salariés font obstacle à l'application de la nouvelle loi Travail de régression sociale.  La CFDT qui a soutenu cette loi a une lourde responsabilité, tout comme ceux qui l'ont promue : MEDEF, PS, candidats aujourd'hui En Marche et droite-centre ...

Lire l'article sur la suspension d'un des chantiers de Petroplus ci-dessous :

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31 mai 2017 3 31 /05 /mai /2017 14:40
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Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise, lors d'une conférence de presse le 23 mai à Lille ( AFP / FRANCOIS LO PRESTI )

Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise (LFI), a fait part mardi de ses inquiétudes quant à la volonté du gouvernement d'Edouard Philippe de "démanteler" le code du travail, ce qui "provoquerait un dumping social entre entreprises considérables".

"Un certain nombre d'entreprises mourront car telle est la loi du capital: celle de l'accumulation des gros qui mangent les petits. C'est une dérégulation qui est à l'ordre du jour qui va viser les salariés mais aussi les entreprises et les entrepreneurs", a-t-il estimé en marge d'un déplacement à Lille pour soutenir les candidats de LFI aux législatives du Nord et du Pas-de-Calais.

La suite ci-dessous :

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 14:08

Communiqué du 02 mai 2017

 

 

INFRAROUGE
"Dans le secret de la violence sociale"
Mardi 23 mai 2017 à 23h15 - INÉDIT
Logo France 2
 
 
INEDIT 54'
INFRAROUGE
« Dans le secret de la violence sociale »
Hier Air France, Goodyear, Sony, Molex, Caterpillar, Sodimatex, Continental, etc… Aujourd’hui Whirlpool. Hier Nicolas Sarkozy ou François Hollande devant des ouvriers menacés, prenant des engagements, aujourd’hui Emmanuel Macron ou Marine Le Pen… Désillusion, exaspération, déception, perte de repère, abandon…. Chômage, misère, perte de toute relation sociale…. Manifestations, occupations, séquestrations… Etrange impression que cette confrontation à « la violence sociale », la violence ouvrière d’une part, visible, la violence patronale d’autre part, feutrée, cachée, camouflée… Dès lors demeure une question : est-il possible d’aborder sérieusement la violence sociale en se limitant à un de ses aspects – la violence ouvrière visible - et en ignorant l’autre -la violence patronale- souvent présentée comme simple fatalité ?

La violence sociale…

… Sa réalité, ses causes, ses responsables… Documentaire Mardi 23 mai - 23h15 - France 2.

Par Jacques Cotta sur son blog "La Sociale"• Vendredi 19/05/2017

Documentaire : "Dans le secret de la violence sociale" - Mardi 23 mai 2017 à 23h15 France 2

La violence sociale…

… Sa réalité, ses causes, ses responsables… Documentaire Mardi 23 mai - 23h15 - France 2.

Par Jacques Cotta sur son blog "La Sociale"• Vendredi 19/05/2017
 

 

Le dernier documentaire que j'ai tourné concerne la violence sociale. En campagne électorale, les candidats ont coutume d’aller voir les ouvriers en détresse et de leur promettre un sort meilleur. Nicolas Sarkozy en 2008, François Hollande en 2011 dans la sidérurgie, Marine Le Pen et Emmanuel Macron dernièrement à l’usine Whirpool d’Amiens. Mais pour quel résultat ?

Octobre 2015. Le président de la république, François Hollande réaffirme une des priorités de son quinquennat, la « modernisation du dialogue social ». Quelques jours seulement après cette nouvelle déclaration de bonnes intentions, la chemise du DRH d’air France en lambeaux, arrachée dans une bousculade sans précédent au sortir d’un CCE de la compagnie par des employés en colère, vient montrer la distance qui existe de la coupe aux lèvres.

L’image fait le tour du monde. La réalité du « dialogue » au grand jour ? Il n’est plus question dans les commentaires des hommes politiques, des éditorialistes, des responsables de la compagnie que de « violence sociale inacceptable ».


Pierre Gattaz réclame une punition. Le premier ministre Manuel Valls lui emboite le pas. Il qualifie les salariés de « voyous » et affirme « qu’il n’existe aucune excuse, pas même la violence sociale, à des actes de violence contre les personnes » ....

Nous y voilà ! En creux le terme est évoqué. « La violence sociale ». Mais de quoi s’agit-il ? Dans le fond, la chemise du DRH est-elle anecdotique ou au contraire révélatrice d’une situation qui dépasse la seule compagnie aérienne et qui témoigne d’une réalité sociale insupportable à des millions de salariés ?

Vision exagérée ou au contraire lucide ?
Pour comprendre, il fallait se rendre auprès des principaux intéressés, les rencontrer, les écouter.


Faudrait-il comme pour se rassurer limiter la violence sociale aujourd’hui à quelques « excités » ou au contraire reconnaître qu’elle n’a rien de bien original et a toujours été une des conséquences des rapports sociaux. Air France ne fait-il pas suite à une série d’autres évènements qui expriment les mêmes malaises ? Manifestations, bousculades, affrontements, occupations d’usines, séquestration de patrons... Dernièrement la situation des « Goodyear » passés en justice pour s’être opposés à plus de 1200 licenciements et avoir retenu leur responsable durant une trentaine d’heures vient indiquer la réalité d’une violence visible, mais aussi et surtout de celle dont on ne parle pas, ou peu, la violence subie qui pousse à commettre des actes tout aussi déterminés qu’ils ne sont pas prémédités.

Les manifestations de colère à Air France ou Goodyear sont-elles le « privilège » de ces entreprises, ou au contraire susceptibles d’atteindre celles qui se croient à l’écart au nom d’un dialogue social souvent plus imaginaire que réel ?


La société évolue souvent sous le coup de tensions, d’affrontements, de violence aussi. Encore faut-il tenter d’en saisir la signification et s’interroger sur les causes réelles et profondes qui peuvent pousser n’importe quel salarié, là dans l’industrie, ici dans les services, là dans le privé, ici dans le public à utiliser des méthodes à l’encontre de son patron ou de son responsable jusque-là inenvisageables…

La violence sociale aujourd’hui ? Il ne sert à rien d’attendre de nouvelles manifestations ouvrières pour l’évoquer. Elle est annoncée, programmée avec la « réforme » du code du travail jusqu’au bout dans la foulée d’El Kohmri, par l’utilisation des ordonnances, comme l’a annoncé le nouveau président de la république, Emmanuel Macron, dans la campagne électorale.


Derrière la réalité de la violence sociale se trouve un système qui désespère et broie l’individu. Derrière la violence ouvrière se trouve la violence patronale. Appréciation d’un autre temps ? Avec la réalité des faits, c’est cela aussi qu’il me semblait important d’aborder. Les responsabilités politiques, économiques et sociales qui désespèrent et poussent à l’action. Bref qualifier le mal pour tenter de réfléchir à un remède…


Documentaire:
"
Dans le secret de la violence sociale"
Mardi 23 mai 2017 à 23h15
France 2


Jacques Cotta
le 19 mai 2017

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19 mai 2017 5 19 /05 /mai /2017 16:08

"En choisissant Muriel Pénicaud, Macron met en service des responsables aux ordres des grands groupes transnationaux. "

 

Une "Danoneurs" au travail. Soyons sérieux !
jeudi 18 mai 2017

 

En désignant Muriel Pénicaud ministre du Travail, le couple Macron-Philippe se donne un atout fort, au service du maître du jeu, le grand patronat. Il veut de plus s’afficher social. Soyons sérieux. Il y a belle lurette que le « double projet économique et social » de Riboud Antoine, par ailleurs, à l’époque, poudre de perlimpinpin, a été jeté aux oubliettes. Une avant-garde de managers débarquant d’outre-Atlantique, qui sème la terreur au sein du groupe Danone, en est une démonstration éclatante.

Muriel Pénicaud est dans la droite ligne des politiques antisociales et de sacrifices imposés aux salariés sur l’autel des profits et de la stratégie de « course à la valeur » pour les actionnaires. Lors de son passage dans le groupe, elle a su au nom de la compétitivité, organiser la casse des emplois et des conditions de travail.

C’est sous son « régime minceur » que Lean management, appelé, en love langue Damaway, ou CAP ou WISE, a connu son apogée qui se concrétise par flicage permanent, non remplacement des départs, baisse des effectifs, réorganisation permanente, augmentation des cadences, stress causant de nombreux troubles musculo-squelettiques et psychosociaux… Les conditions de travail se sont gravement dégradées.

A toutes fins utiles, ses « bons et loyaux services », ont participé de la casse des emplois. Elle estampille en 2013 un plan de suppression de 900 emplois en Europe, dont plus de 200 en France. Vendu à l’époque à ceux qui voulaient bien accompagner les charrettes de licenciements, comme un plan de départs volontaires, ce plan dit d’économie, instauré au nom de la crise, a été une véritable bérézina pour les salariés. Elle a imposé des sacrifices [...]

La suite sur le texte attaché en PDF ci-dessous

 

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