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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 22:50
États-Unis : la liberté de la presse est-elle en danger ?

Le Point.fr - Publié le 28/07/2014 à 16:36

Un rapport publié lundi dénonce l'impact que peut avoir la surveillance à grande échelle menée par les services de renseignements sur la liberté des journalistes.

Photo d'illustration. Photo d'illustration. © Brendan SMIALOWSKI / AFP

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La surveillance à grande échelle menée par les services de renseignements américains commence à avoir un impact sur la liberté de la presse et la démocratie, dénonce dans un rapport publié lundi la plus grande association américaine de défense des libertés.

L'étude réalisée par la puissante Union américaine pour les libertés civiques (ACLU) et l'ONG Human Rights Watch s'appuie sur 92 interviews de journalistes, avocats, anciens et actuels responsables gouvernementaux. Sa conclusion est sans équivoque : les programmes de surveillance créés par Washington dans le but de contrecarrer des attentats ont sapé la liberté de la presse, le droit du public à l'information ainsi que le droit à obtenir une aide juridique. "Le travail des journalistes et des avocats est au coeur de notre démocratie", souligne l'auteur du document, Alex Sinha. "Quand leur travail est affecté, nous le sommes aussi."

 Le groupe de personnes interrogées inclut 46 journalistes issus de plusieurs médias, dont plusieurs lauréats du prestigieux prix Pulitzer. Ils expliquent que les révélations d'Edward Snowden sur l'ampleur de la surveillance de l'Agence nationale de sécurité (NSA) ont conduit les sources habituelles des journalistes à réfléchir à deux fois avant de parler à la presse, même pour discuter de sujets non confidentiels, de peur de perdre une accréditation secret défense ou d'être poursuivi au pénal pour des fuites.
Cryptage

De plus en plus de journalistes utilisent ainsi des techniques élaborées pour crypter leurs communications, décrit le rapport. Certains ne parlent que sur des téléphones prépayés ou évitent carrément internet. "Il y a déjà eu huit affaires au pénal contre des sources (sous l'administration de Barack Obama, ndlr), contre trois auparavant, et ce n'est pas passé inaperçu auprès de nous et de nos sources", explique Charlie Savage, reporter au New York Times et lauréat du prix Pulitzer.

Un groupe de 42 avocats, du pénal, du civil et du système judiciaire militaire, a aussi dépeint un environnement de plus en plus défavorable à la confidentialité. Certains avocats disent user de techniques similaires à celles des journalistes pour éviter d'être surveillés sur Internet. "Je suis furieux à l'idée d'avoir à me comporter comme un trafiquant de drogue pour protéger la confidentialité de mes clients", se plaint un avocat interrogé par l'ACLU. "Les États-Unis s'affichent comme un modèle de liberté et de démocratie, mais leurs propres programmes de surveillance menacent les valeurs qu'ils entendent représenter", dit Alex Sinha.

 

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 22:50

Déclaration de l'UD CGT de Paris

 

Publié le 18 Juillet 2014

 

 

 

Gaza. Déclaration de l'UD CGT de Paris

L’UD CGT Paris est indignée par les bombardements de Gaza qui ont déjà tué de nombreux civils, dont des enfants. Elle condamne fermement ces actes commis par l’armée israélienne. Les années de blocus insoutenable que subit la population de Gaza et les difficultés politiques, économiques et sociales qui en résultent, éloignent la perspective d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, ainsi que la réalisation effective de l’Etat palestinien.

Cette nuit, les chars israéliens sont entrés dans Gaza, aggravant encore la situation.

La colonisation israélienne et l’accaparement des terres et des ressources palestiniennes se poursuivent à marche forcée. Le nombre de colons a doublé depuis 1993 pour dépasser un demi-million tandis que, géographiquement, les colonies continuent de s’étendre. Israël a transformé la bande de Gaza en camp d’internement à ciel ouvert : une occupation sans soldat. La nature du gouvernement Netanyahou, qui est le plus réactionnaire et le plus militariste de l’histoire d’Israël, aggrave la situation et éloigne les perspectives de paix.

Dans le monde et notamment dans les pays occidentaux, les citoyens ont été soumis à une couverture médiatique partisane, en faveur du pouvoir israélien, qui masque de façon particulièrement indigne la dissymétrie du conflit. Suite aux mobilisations en faveur de la paix, et en raison aussi de l’horreur des images des victimes de la guerre, dont des enfants, les médias semblent un peu évoluer dans leur communication ces dernières heures.

Le gouvernement Hollande-Valls soutient le gouvernement Netanyahou et participe à la propagande de guerre : c’est une faute politique qui est commise, en faveur des puissants. Nous dénonçons les sociétés multinationales, notamment celles qui ont leur siège en France, qui commercent avec Israël et font du profit sur fond de néocolonialisme. Il y a donc lieu d’exercer une pression économique sur ces sociétés multinationales et sur l’Etat d’Israël. La recherche de la paix est à ce prix.

Avec de nombreuses autres organisations, l’UD CGT de Paris exige la paix. Elle passe notamment par la mise en œuvre des frontières de 1967, par la reconnaissance de la Palestine comme Etat souverain, membre à part entière de l’ONU, et par la fin du blocus de Gaza. Nous soutenons les pacifistes, les syndicalistes, les artistes et intellectuels, les populations manifestant en faveur de la paix, partout dans le monde, y compris en Israël.

Dimanche 13 juillet, une manifestation a rassemblé des milliers de personnes dans les rues de Paris pour protester contre les bombardements israéliens sur Gaza. Des incidents ont éclaté en fin de la manifestation, à proximité de deux synagogues, entre manifestants et militants de la Ligue de Défense Juive, organisation d’extrême droite déjà mêlée à des agressions contre des militants pro-palestiniens, et interdite en Israël. Plusieurs témoignages font état de provocations en provenance de militants de la LDJ à proximité de la manifestation. Des accusations d’antisémitisme ont été faites, et certaines voix se sont élevées pour demander l’interdiction des manifestations de soutien au peuple palestinien.

Nous condamnons les provocateurs et ceux qui, au Proche Orient comme en France, travaillent à dénaturer en tensions religieuses ce conflit politique israélo-palestinien qui résulte de l’impérialisme israélien.


Il semble que la Préfecture de police envisage l’interdiction de la manifestation parisienne prévue pour samedi 19 juillet. La récente interdiction de celle de Nice nous choque. L’UD CGT de Paris agit en toutes circonstances pour l’effectivité du droit à manifester, du droit à exprimer sa solidarité. Nous avons déjà appelé à manifester, notamment les 11 et 16 juillet. Nous continuons à appeler à se saisir de toutes les occasions d’exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien.

                                                                                                                             Paris, le 18 juillet 2014

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 08:25

Ligue-droits-hommes

 

Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme

La décision du ministère de l’Intérieur d’interdire une manifestation en faveur des droits du peuple palestinien au motif « de ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France », après avoir autorisé la précédente, constitue une entrave manifeste à une liberté constitutionnelle, et un déni de la réalité.


Exiger la reconnaissance du droit du peuple palestinien à un Etat souverain aux frontières, aussi sûres et reconnues que celles de l’Etat d’Israël, ce n’est pas importer un conflit, c’est inscrire la politique française dans les principes qu’elle prétend défendre.


Au moment où la liste des victimes civiles – même si le rappel de la prohibition absolue de tels actes envers toutes les populations civiles s’impose – s’allonge de manière effrayante, il ne sert à rien de tenter d’étouffer le sentiment de révolte que provoque l’intervention militaire israélienne contre la population de Gaza, sauf à vouloir un peu plus accréditer que le gouvernement a fait le choix partisan d’un camp.


La LDH entend rappeler avec force que le conflit israélo-palestinien ne peut conduire à assigner à résidence communautaire telle ou telle partie de la population. A ce titre, s’en prendre à des lieux de culte et aux croyants est inadmissible et doit être sanctionné.


En même temps, à en croire les comptes rendus de presse, les faits en cause ont fait l’objet d’un traitement judiciaire partial, en ne rendant pas compte du rôle de la Ligue de défense juive dans leur déroulement. La LDH a déjà eu l’occasion de s’étonner du traitement de faveur dont bénéficie cette organisation qui n’a jamais caché qu’elle se comporte, à l’encontre de la loi, en milice supplétive de certains partis politiques israéliens membres du gouvernement de M. Netanyahou.


C’est sur les pouvoirs publics que pèse, avant tout, la responsabilité de faire respecter le droit de chacun à exprimer ses opinions pacifiquement et dans le cadre des lois de la République. La paix civile comme le libre débat démocratique ne peuvent être préservés que si les pouvoirs publics ont une attitude claire et impartiale.


Paris, le 18 juillet 2014

 

SOURCE 

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