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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 16:20

Reprise d'un article sur ce site

Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)

Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)

Le National Health Service (NHS) britannique est à genoux après des décennies d’austérité. Le gouvernement britannique sous-finance délibérément le système, ce qui soulève la question de savoir si le système de santé publique peut survivre encore longtemps.

Nous vivons sous un gouvernement profondément cruel et motivé par l’idéologie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le programme d’austérité des conservateurs a causé plus de 330 000 décès, et la mauvaise gestion de la pandémie a entraîné 200 000 décès supplémentaires, dont beaucoup auraient pu être évités. Actuellement, on estime que 500 personnes meurent chaque semaine à cause de retards dans les soins d’urgence, tandis que d’innombrables autres meurent sur les listes d’attente du Service national de santé (NHS).

[...]

La suite ci-dessous :

 

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1 octobre 2022 6 01 /10 /octobre /2022 22:47

Après la possibilité de recruter des intérimaires pour remplacer les grévistes, mesure mise en place par le gouvernement précédent, Liz Truss veut aller encore plus loin : n'autoriser la grève que lorsque les négociations ont "véritablement" échoué ... Seule réponse imaginée par les conservateurs au pouvoir aux revendications salariales qui explosent dans de nombreux secteurs, publics ou privés.  Pourra-t-on encore parler de droit de grève au Royaume-Uni ?

Le Royaume-Uni veut limiter le droit de grève aux seuls cas où les négociations ont échoué

Le ministre des finances a également annoncé l’intention du gouvernement de mettre en place un service minimal, pour « empêcher les syndicats de paralyser le réseau de transport ».

Les trains de la ligne Piccadilly à l’arrêt lors d’une grève du Syndicat du rail, de la mer et des transports (RMT), à Londres, le vendredi 19 août 2022. FRANK AUGSTEIN / AP

Les trains de la ligne Piccadilly à l’arrêt lors d’une grève du Syndicat du rail, de la mer et des transports (RMT), à Londres, le vendredi 19 août 2022. FRANK AUGSTEIN / AP

Alors que les mouvements de grève pour les salaires se multiplient depuis des mois dans le pays face à une inflation record, le chancelier de l’Echiquier britannique, Kwasi Kwarteng, a annoncé, vendredi 23 septembre, que le gouvernement allait limiter le droit de grève aux cas où les négociations entre les syndicats et les employeurs ont « véritablement échoué ».

[...]

La suite ci-dessous sur le site du Monde

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29 août 2022 1 29 /08 /août /2022 03:09
Des avocats en grève devant la Haute Cour criminelle de Londres (Old Bailey) afin d’obtenir une hausse de leurs honoraires, le 27 juin 2022. TAYFUN SALCI / ZUMA PRESS / MAXPPP

Des avocats en grève devant la Haute Cour criminelle de Londres (Old Bailey) afin d’obtenir une hausse de leurs honoraires, le 27 juin 2022. TAYFUN SALCI / ZUMA PRESS / MAXPPP

Métro fermé le 19 Août - (Crédits : Reuters)

Métro fermé le 19 Août - (Crédits : Reuters)

Lu dans Parti révolutionnaire Communistes

N°783 25/08/2022

En Angleterre, les salaires et les conditions de travail sont au cœur d'un mouvement de grève historique. Le pays est confronté à une inflation record, se traduisant par une baisse du pouvoir d'achat.

10,1 % d'inflation en un an, selon les derniers chiffres de juillet, jusqu'à 12 % pour les produits alimentaires, et des tarifs de l'énergie qui pourraient tripler lors de la prochaine hausse prévue en octobre…une inflation prévue à 18% en janvier 2023.
Un vaste mouvement de grève s'est donc mis en place.
*Les trains étaient à l'arrêt le 18 et 20 août. Les employés, qu'ils soient dans le secteur privé ou public, les agents de nettoyage, de maintenance, le personnel de bord, réclament l'arrêt des suppressions de poste et une hausse des salaires en lien avec l’inflation. En juin, 50 000 conducteurs de train s'étaient déjà mis en grève pour dénoncer des "milliers de licenciements prévus". Les employés du secteur ferroviaire ont refusé le chantage d’une offre de revalorisation des salaires à hauteur de 8%, faite par la société privée Network Rail, en échange de leur consentement à des réformes. Les syndicats accusent la société privée de vouloir en réalité procéder à des licenciements massifs et dénoncent des salaires trop bas au regard de l'inflation et une dégradation des conditions de travail. Dans les chemins de fer, c'est la première grève nationale depuis 1994.
Le syndicat Maritime and Transport (RMT) a prévenu que la grève des cheminots pourrait "se poursuivre indéfiniment" si aucun accord satisfaisant n'est trouvé. Le ministre des transports Grant Shapps a refusé de s'impliquer directement dans les discussions, mais il a modifié la loi pour permettre de remplacer les grévistes par des intérimaires et assure qu'il réformera le rail par la force... l'ombre de Margaret Thatcher n'est pas loin!
*Le métro londonien a aussi été entièrement paralysé et les salariés font aussi grève pour que les emplois, le régime de retraite et les conditions de travail soient maintenus.
*Le principal port de fret britannique, Felixtowe est à l'arrêt avec la grève des dockers. Le mouvement de grève pourrait durer jusqu'au dimanche 28 août. C'est la première grève depuis 1989 pour ce port situé dans l'est de l'Angleterre qui traite environ quatre millions de conteneurs par an.
*Les mouvements de contestation se propagent, une grève générale se prépare au Royaume-Uni, la grève s'étend aux soignants, éboueurs, avocats …De nombreux autres corps de métiers réclament également de meilleurs salaires, comme les infirmières, ou encore les ingénieurs de British Telecom., employés de l'opérateur télécoms BT, manutentionnaires d'Amazon, colère sociale partagée par les pilotes de British Airways, les employés du Royal Mail, l’équivalent de La Poste, les syndicats d’enseignants ne sont pas en reste : ils exigent 12% de hausse de salaire, sous peine de bloquer le système éducatif à l’automne.
Tous réclament une hausse des salaires. Baptisées les "grèves de la colère". Les grévistes réclament des revalorisations de salaire au niveau de l'inflation
 [...]

Lire le texte en cliquant ci-dessous :

Développements récents :

Au Royaume-Uni, grèves et manifs contre l’inflation se multiplient

Éboueurs, dockers, ou encore cheminots demandent une hausse des salaires. Le mouvement « don’t pay », contre la hausse des prix de l’électricité, prend aussi de l’ampleur.

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20 août 2022 6 20 /08 /août /2022 09:16

Cet article est reposté depuis NBH-pour-un-nouveau-bloc-historique.over-blog.com.

Il n'y a pas que dans les chemins de fer que ça bouge au Royaume-Uni !

Voir l'article du Monde :  Si le Monde, qui n'est pas si friand des conflits sociaux et des luttes de classe, affirme que " Le pays connaît sa vague de grèves la plus importante depuis des décennies ", c'est que nos amis britanniques sont vraiment très, très, en colère.

Et leur gouvernement, avec toujours Johnson à sa tête, casse le droit de grève. Il a abrogé la loi britannique qui interdisait aux entreprises d'engager des intérimaires pour casser les grèves ... Ah, ces si réputées valeurs occidentales !

Pire que Thatcher ...

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13 août 2022 6 13 /08 /août /2022 23:30
Royaume-Uni : la conspiration des caciques Tories pour faire chuter Boris Johnson

Le 5 septembre, le nom du nouveau premier ministre britannique sera connu. Durant le mois d’août en effet, les adhérents du Parti conservateur (« Tory ») sont invités à voter pour départager les deux finalistes dans la course à la tête de ce parti, le gagnant devenant automatiquement le chef du gouvernement. Lors du mois de juillet, les parlementaires Tories avaient successivement éliminé les différents candidats pour ce poste – il y en avait initialement une douzaine – avant que n’ait lieu ce duel final.

Ce dernier se joue entre le chancelier de l’Échiquier (ministre des Finances) du cabinet de Boris Johnson, Rishi Sunak ; et sa collègue des Affaires étrangères, Elisabeth Truss. Le premier était un « Brexiter » de la première heure, tandis que la seconde ne s’est ralliée à la sortie de l’UE qu’après le référendum de juin 2016. Paradoxalement, celle-ci est soutenue par l’aile la plus favorable au Brexit, son concurrent étant présenté comme plus « mou » par ses adversaires.

[...]

La suite ci-dessous :

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21 juin 2022 2 21 /06 /juin /2022 16:59
Edité sur ce blog le 26 juin 2013.  A relire en ce moment de lutte des cheminots britanniques.

405104 rail300 Les effets désastreux de la privatisation du rail britannique épinglés dans un rapport commandé par les syndicats

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

« The great train robbery : les conséquences économiques et politiques de la privatisation du rail » : voilà le titre du rapport réalisé par le Centre de recherche sur le changement socio-culturel de Manchester, commandité par le Congrès des syndicats britanniques (TUC).

Le rapport a fait la une de la presse britannique. Il est dans notre intérêt en France, au moment où le gouvernement socialiste prépare une « réforme ferroviaire » qui irait dans le sens de la mise en concurrence, d'apprendre les leçons de la privatisation britannique.

Tout d'abord, rappelons que la privatisation du rail avait été préparé dans les années 1980, sous Thatcher, avec l'éclatement de l'unicité du British Rail en entités autonomes par secteurs géographiques (Network SouthEast) ou secteur d'activité (fret).

En application de la directive européenne 91/440, la Grande-Bretagne divise en 1993 gestion du réseau confiée à RailTrack, et exploitants mis en concurrence, à l'origine une vingtaine d'entités publiques sectorisées.

En 1996, avant les élections législatives, le Parti conservateur privatise l'ensemble des opérateurs, gestionnaires du réseau, fret comme exploitants voyageurs.

Reniant ses promesses, le gouvernement de Tony Blair va achever la privatisation de ce qu'il restait à vendre … avant de re-nationaliser le gestionnaire du réseau car c'est un poste structurellement déficitaire et donc non-rentable. Il faut bien socialiser les pertes !

Vingt ans après, le bilan de la libéralisation-privatisation du rail est édifiant, un véritable « pillage » des usagers et des fonds publics, siphonnés par une poignée de monopoles privés. Reprenons l'argumentaire des privatiseurs, point par point :

  1. Les tarifs les plus élevés au monde : l'argument de la « baisse des tarifs » ne tient pas en Grande-Bretagne. Les tarifs du rail sont désormais, en moyenne, deux fois plus élevés qu'en France, dans le secteur nationalisé. Depuis 1996, l'augmentation des tarifs du train a été trois fois supérieure à celle de l'augmentation moyenne des salaires. La Grande-Bretagne dispose des tarifs les plus élevés du monde : une conséquence de la privatisation ;

  2. Des trains qui arrivent de moins en moins à l'heure : les trains qui n'arrivent pas à l'heure, c'est aussi cela l'efficacité du privé. Un train sur six circule avec plus de 10 minutes en Grande-Bretagne (15%), contre un train sur dix en France (10%). La faute est rejetée sur « Network Rail », le gestionnaire du réseau, condamné ainsi à une amende de 90 millions d'euros la semaine dernière ;

  3. Un matériel roulant de plus en plus vieux : la modernisation conséquence de la privatisation, rien n'est plus faux. Depuis la privatisation, l'âge moyen du matériel roulant a augmenté, il était de 16 ans en 1996, il est de 18 ans aujourd'hui. L'investissement dans le renouvellement du matériel roulant a chuté de moitié entre 1993 et 2013 ;

  4. Un système excessivement coûteux : comme pour la Santé ou l'Education, contrairement aux idées reçues, le rail public coûte excessivement moins cher que le rail privé. Déjà le rapport McNulty publié en 2011 rappelait que les coûts du système fragmenté britannique étaient 40% supérieurs à ceux du système nationalisé français ;

  5. L'ouverture à la concurrence … c'est la domination des monopoles étrangers !: dans un secteur où un seul réseau existe, la « libre concurrence » est encore plus qu'ailleurs un leurre. De fait, le système privatisé britannique a conduit rapidement à l'émergence de monopoles nationaux, comme le britannique FirstGroup qui contrôle 7 des 23 « opérateurs privés » et surtout à la main basse des grands monopoles européens : l'Allemand Deutsche Bahn, l'Hollandais NS et enfin la SNCF (via Keolis) ont pris possession de 11 des 23 opérateurs du chemin de fer britannique. Quatre entreprises contrôlent donc 80% du rail britannique !

  6. Des investissements publics et une dette publique ! : la privatisation n'a pas conduit à la baisse des investissements publics mais au contraire à leur augmentation : 6 milliards d'euros de subventions par an pour financer les projets d'infrastructures, c'est deux fois plus qu'avant la privatisation. Ces projets d'infrastructures plombent les comptes du « Network Rail », sciemment re-nationalisée en 2001 : le gestionnaire public accumule désormais une dette de 40 milliards d'euros ;

  7. Mais des profits privés !: Si les pertes sont socialisées, les profits, eux, sont bien privatisés : en 2012, la seule Deutsche Bahn a réalisé 1 milliard d'euros de profit sur le réseau anglais. Les opérateurs privés bénéficient des investissements publics dans le réseau puisque 90% des profits sont ensuite directement reversés aux actionnaires. En outre, le gestionnaire public du réseau, malgré son endettement, continue à pratiquer des tarifs préférentiels pour l'usage du réseau : les droits de péage ont baissé de moitié depuis dix ans ;

La libéralisation puis la privatisation du rail, suivant les directives européennes mais en fonction d'un choix délibéré du grand capital britannique : un désastre patent pour les usagers, les contribuables et les travailleurs mais une opportunité pour les monopoles.

Un désastre qui a coûté la vie à plusieurs centaines d'usagers et de travailleurs britanniques, il suffit de se rappeler de la catastrophe de Landgrove-Broke qui a coûté la vie à 31 usagers et blessé 500 autres : les opérateurs privés ne voulaient pas à l'époque investir dans des dispositifs de sécurité.

Le désastre est tel que certaines fractions du capital britannique commencent désormais à reconsidérer l' (in-)efficacité d'un système ferroviaire privatisé : le Parti travailliste se déchire désormais sur la re-nationalisation potentielle du rail.

Dans le même temps, les syndicats du rail défendent ardemment la nationalisation du rail. Certains liés aux calculs d'une fraction du camp travailliste. D'autres, comme le syndicat de classe RMT, dans une perspective véritable de refondation d'un service public national.

Pour nous français, ces débats nous ramènent un siècle en arrière, avant la nationalisation de la SNCF : la défense du monopole public est plus que jamais une nécessité !

  Lu sur Solidarité Internationale PCF

 

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28 avril 2022 4 28 /04 /avril /2022 07:55

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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22 avril 2022 5 22 /04 /avril /2022 14:46

Nils Melzer, rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, avait refusé de rendre visite à Julian Assange avant 2019. Il était totalement d'accord avec la version des médias, jusqu'à ce qu'il commence à y regarder de plus près, à lire les rapports et rende visite à Assange. Trois ans plus tard, il écrit "The Trial of Julian Assange - A Story of Persecution", un appel urgent à tous les journalistes. "Ce qui arrive à Assange vous concerne tous".

Nils Melzer est un universitaire de renom, spécialisé dans le droit international, professeur à l’Université de Glasgow et à l’Académie de Droit International Humanitaire de Genève. Il a publié plusieurs ouvrages concernant ces matières.

Depuis 2016, il est rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, ce qui lui confère le mandat d’enquêter et de faire rapport à l’ONU à la suite de plaintes déposées par des particuliers et des organisations concernant des pratiques de torture dans tous les États membres de l’ONU. Les États membres des Nations Unies sont tenus de l’aider dans ses investigations.

Un Suisse qui parle aussi suédois ...

Le citoyen suisse Nils Melzer est fils d’un père suisse et d’une mère suédoise, d’où son prénom suédois. Ce dernier détail familial va le conduire en 2019 à quelque chose qu’il n’aurait pu envisager trois ans plus tôt. Il avait rejeté pendant plusieurs années les demandes des avocats de Julian Assange d’enquêter sur son cas. Ils avaient fait valoir que les poursuites étaient politiques et que ses conditions de détention équivalaient à de la torture.

[...]

La suite sur le site du "Grand Soir" :

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30 janvier 2022 7 30 /01 /janvier /2022 15:36
Lu sur le site du réseau"faire vivre et renforcer le PCF"

par PAM

"le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage" 

Jean Jaurès

 

Vous nous avez fait la guerre d’Afghanistan et vous l’avez livré aux talibans

Vous nous avez fait la guerre d’Irak et nous avons eu Al Quaida et Daesch

Vous avez détruit la Libye et nous avons eu les trafiquants de migrants et AQMI

Vous avez fait la guerre en Syrie pour laisser les puits de pétrole à Daesh

Et maintenant, vous voulez faire la guerre contre la Russie en Ukraine, contre la Chine dans le Xinjiang, contre la Chine avec l’Australie en mer de Chine ?

Nous ne vous laisserons pas faire !

A chaque fois, vous avez parlé de droits de l’homme, de démocratie, de crimes perpétrés par ceux que vous attaquiez.

A chaque fois, on a découvert après coup vos mensonges, repris par tous les médias occidentaux, par tous les gouvernements des pays capitalistes ; le faux charnier de Timisoara, les armes de destruction massives inventées, l’armée française qui n’a pas vu le massacre des tutsis, le silence sur les crimes néonazis dans le maïdan ukrainien.

Aujourd’hui, vous nous mentez sur l’Ukraine, sur le Xinjiang, sur la mer de Chine !

A chaque fois, vous avez laissé les pays envahis dans la misère, la corruption et la guerre. Vous avez détruit la Libye, qui était un des pays les plus développés d’Afrique, vous avez détruit la Syrie et refuser toujours d’en sortir, vous avez livré l’Afghanistan aux talibans et affaibli durablement ce pays en le privant de ses forces progressistes. Vous avez fait régresser l’Ukraine qui a perdu 10 millions d’habitants, appauvrie, toujours livrée aux oligarques, fracturée par les violences.

Cuba, Nicaragua, Vénézuela, Bolivie, Vietnam, les pays qui vous ont résisté ont soufferts, mais grâce à leur indépendance, grâce aux développements des relations entre eux, sans passer par la finance mondiale des pays capitalistes, grâce à la Chine et sa puissance économique, ils se reconstruisent, se développent et font la démonstration que l’avenir de la planète et de l’humanité passe par le refus de la domination impérialiste de quelques grandes puissances du passé.

Vous avez tenté à de multiples reprises de détruire Cuba, ce petit pays socialiste qui assure l’école, la santé, la culture à tous, développe ses propres vaccins et fait mieux que tous les pays de l’OTAN pour la vaccination, malgré le blocus de plus en plus agressif qu’il subit.

Les bruits de botte en Ukraine, les manœuvres militaires en mer de Chine ne sont que l’expression de l’agressivité de l’impérialisme US en perte de vitesse, des contradictions entre puissances capitalistes dans le partage entre gaz russe, US et du moyen-orient. C’est pour cela que les USA ont relancé la course aux armements, avec des dépenses qui ont doublé en vingt ans, exigeant de leurs alliés une forte hausse de leur dépenses militaires.

Nous refusons les discours de guerre, de confrontation. Nous dénonçons les discours de haine, les insultes contre les dirigeants des pays qui vous déplaisent, comme ce dramatique chef de la diplomatie US inventé par Trump et maintenu par Biden qui veut "triompher" de la tyrannie chinoise. Nous dénonçons les pousse-au-crime de l’assemblée nationale et de l’union européenne qui voteront demain les crédits de guerre comme ils l’ont fait en 1914 !

Nous ne renverrons pas dos à dos les agresseurs et les agressés. Ni la Chine, ni la Russie, ni l’Iran n’installent de bases militaires et de missiles autour des USA ou d’un autre pays de l’OTAN. Ce sont bien les USA qui multiplient les bases et les missiles autour de la Russie et de la Chine !

Nous appelons tous les peuples, à commencer par le peuple de France, à dire NON à la guerre, à exiger l’interdiction des armes nucléaires, à se battre pour un désarmement qui doit être imposé à ceux qui poussent les dépenses militaires à la hausse, à commencer par les USA, qui représentent à eux seuls la moitié des dépenses militaires mondiales.

Nous appelons à la solidarité internationaliste, à la rencontre des peuples, à construire un réseau d’information militante indépendant des grands groupes de médias capitalistes et de la propagande occidentale au service de l’OTAN.

De dangereux "va-t-en guerre"

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31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 16:16
Le "Ruptures" de Janvier est arrivé

L’édition de janvier de Ruptures (n°102) est arrivée chez les abonnés.

Au sommaire :

– l’éditorial qui rappelle le long chemin vers la sortie du Royaume-Uni de l’UE et souligne la portée de cet événement historique

– une analyse de la création, au 1er janvier, de la Collectivité européenne d’Alsace qui remplace les deux anciens départements, une évolution s’inscrivant dans un « droit à la différenciation » compromettant la cohérence égalitaire nationale

– une analyse de l’accord sur les investissements que Bruxelles et Pékin ont signé le 30 décembre : ce texte, qui tenait à très cœur à l’Allemagne, a suscité une réaction négative de l’équipe de Joseph Biden et des remous au sein de l’UE

– un point sur le rôle de chef d’orchestre que s’est arrogé la Commission européenne dans la lutte contre la pandémie : financement des laboratoires privés, négociation des contrats cadres confidentiels, et interdiction aux Etats membres de passer des commandes complémentaires de vaccins

– une analyse de l’accord « de commerce et de coopération » conclu au finish par l’UE et le Royaume-Uni : le traité reconnaît à Londres la maîtrise de son domaine maritime, met hors jeu la CJUE, et, surtout, prévoit que les Britanniques pourront diverger des règles et normes de Bruxelles

– et, bien sûr, comme chaque mois, les brèves

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