Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
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Humeur
Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de
l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].
Par Joël Perichaud, Secrétaire national du Pardem aux relations internationales
Les analyses sur la situation en Ukraine omettent toutes - est-ce un hasard ? - l’examen de la situation financière de ce pays que Zbigniew Brzezinski, (soutien inconditionnel de l'expansion de l'OTAN aux ex-États soviétiques), qualifie dans son livre Le Grand Échiquier (1997) de « pivot géopolitique ». Dans cet ouvrage, il théorise et approfondit l’idée que le contrôle de l’Ukraine amène au contrôle de la masse continentale de l’Eurasie. Il faudrait donc, par tous les moyens, séparer l’Ukraine (mais aussi «l’Europe») de la Russie, y compris la Crimée, russe depuis le XVIIIe siècle et Catherine II. Cette stratégie a été mise en place dès les années 1980 (avant la chute de l’URSS) avec le concours des médias et, c’est de notoriété publique aujourd’hui, de la CIA, d’ONG financées par cette dernière, et de fondations (notamment la fondation pour l’Ukraine de Soros toujours en activité) qui ont soutenu de nombreuses activités dissidentes AINSI QUE des groupes de la société civile à Kiev (mais aussi en Pologne, en République tchèque, etc.). De plus, les instruments financiers supra-nationaux (Fond monétaire international, Banque mondiale), dominés par les États-Unis, sont aussi mobilisés pour faire pression sur les gouvernements nationaux afin qu’ils appliquent des politiques néolibérales en échange de financements (prêts). Nombre de pays dans le monde, sur tous les continents, sont de fait, via « la dette », dans les « mains » de la finance et des puissances occidentales dirigées par les USA. C’est le cas de l’Ukraine depuis des années. Explications.
La dette ukrainienne, construction du capital mondialisé
Lors de sa déclaration d’indépendance, le 24 août 1991, l’Ukraine n’avait pas de dette. Et pour cause : Comme tous les pays du « bloc de l’Est » elle ne finançait pas son développement en empruntant sur les marchés financiers ou au Fond monétaire international (FMI). À partir de la dissolution de l’Union soviétique, le 26 décembre 1991, tout a changé.
L’offensive conjuguée des États-Unis, de l’Union européenne (UE), de l’OTAN et du FMI, destinée à ancrer « définitivement » les ex-pays de l’URSS dans l’économie de marché et dans le « bloc occidental », s’est déployée par l’extension à marche forcée de l’OTAN sur le plan militaire et de l’UE et du FMI sur le plan économique. Pour ce faire, des « changement de régime » ont été opérés par le biais de « révolutions colorées », orange ou autres.
C’est donc à partir de 1994 que l’Ukraine a commencé à s’endetter auprès du FMI et de la Banque mondiale (BM) en signant un premier accord. En 1995, un crédit de 1,49 milliard de dollars du FMI est signé par Viktor Youchenko (gouverneur de la banque centrale d’Ukraine à l’époque) avant qu’il ne devienne leader de la néfaste « Révolution orange ». Depuis lors, avec sa représentation permanente à Kiev, le FMI impose son diktat aux gouvernements en place par le biais de 13 autres accords de prêts signés ces 30 dernières années. [...]
Joe Biden(AP Photo/Alex Brandon) : Paquet d'aide pour Israël, Taiwan, et l'Ukraine : Joe Biden salue une loi qui rendra "le monde plus sûr"
Le Congrès USA a approuvé une loi de 95 milliards de dollars pour les “aides” à l’Ukraine, Israël et Taïwan.
La Loi, votée par une grande majorité bi-partisane de Démocrates et Républicains, prévoit 60,8 milliards des dollars pour l’Ukraine, 26,4 milliards pour Israël et 8,1 milliards pour Taïwan dans la région de l’Indo-Pacifique.
Le texte prévoit un paquet de 61 milliards de dollars pour l'Ukraine, un second de 26 milliards de dollars pour Israël, et un troisième de 8,12 milliards de dollars 'pour contrer la Chine commun...
Photo 1 En rouge sur la carte les nouveaux pays adhérents à l'OTAN Photo 2 Des soldats estoniens participent à des exercices militaires avec des soldats de l'Otan français et britanniques, le 6 février 2022- soit 18 jours avant l'entrée des troupes russes en Ukraine - près de Rakvere, dans la région de Tapa afp.com/ALAIN JOCARD
par Joël Perichaud, Secrétaire national du Pardem aux relations internationales
Les conférences de presse de Jen Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, sont toujours intéressantes car pleines d’enseignements sur la stratégie de l’OTAN. Celle de fin novembre 2023 ne dérogea pas à la règle. Stoltenberg, en effet, a expliqué pourquoi les pays de l’alliance devaient continuer à fournir des armes à l’Ukraine pour poursuivre la guerre tout en expliquant les raisons réelles qui ont poussé la Russie à envahir l’Ukraine. Explications sur un raisonnement erratique.
Stoltenberg s’est adressé à la presse, juste avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN à Bruxelles le 28 novembre 2023. Interrogé par un journaliste sur les difficultés des États-Unis et de l’Union européenne (UE) pour continuer à fournir des armes et des munitions à l’Ukraine, il a répondu : « Nous avons l’obligation de fournir à l’Ukraine les armes dont elle a besoin. Car ce serait une tragédie pour les Ukrainiens si le Président Poutine l’emportait. » La tragédie pour les Ukrainiens est en cours : infrastructures et économie détruites, population dispersée, refus d’engagement dans l’armée, soldats morts ou blessés… Mais il est vrai qu’une autre se prépare : la grande tragédie à venir est la poursuite de la guerre.
Rappelez-vous : lors des premières semaines du conflit, les Ukrainiens auraient pu ne perdre pratiquement aucune vie en promettant de ne pas adhérer à l’OTAN… Mais les responsables politiques occidentaux, USA, Britanniques et “Européens” en tête, leur ont ordonné de quitter la table des négociations avec la Russie et d'aller sur le champ de bataille. L’Ukraine devait “résister” et pour cela, les va-t-en-guerre leur ont promis tout le soutien militaire et financier nécessaire, aussi longtemps qu’il le faudrait.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés de l’OTAN, responsables de cette situation, considèrent maintenant que mettre fin à la guerre serait reconnaître que “Poutine a gagné”. Et pour l’OTAN, il n’en est pas question ! L’OTAN est donc prête à continuer à alimenter la guerre tout en sachant que l’Ukraine ne peut pas la gagner. « Lorsque l’Ukraine a lancé sa grande contre-offensive au printemps, rapporte leWall Street Journal, les responsables militaires occidentaux savaient que Kiev ne disposait pas de l’entraînement ou des armes nécessaires pour déloger les forces russes, qu’il s’agisse d’obus ou d’avions de guerre ». Le commandant en chef ukrainien Valery Zaluzhny a d'ailleurs déclaré que la guerre avait atteint une “impasse” qui, avec le temps, ne peut que favoriser la Russie. [...]
Sur le site de l'OTAN, la course aux armements et la course à la guerre :
"La présence militaire dans la partie orientale du territoire de l’Alliance est une composante importante de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN. Ces dernières années, les Alliés ont rehaussé la présence avancée de l’OTAN en établissant des groupements tactiques multinationaux en Bulgarie, en Estonie, en Hongrie, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne, en Roumanie et en Slovaquie. Ils ont également envoyé un plus grand nombre de navires, d’avions et de soldats sur le flanc est de l’OTAN, de la mer Baltique au nord à la mer Noire au sud. Ces mesures montrent que les Alliés sont résolus et prêts à défendre le territoire et les populations de l’Alliance."
La Finlande et la Suède se préparent, après leur entrée dans l'OTAN, à accueillir des forces armées de l'OTAN. La Finlande a une frontière commune avec la Russie.
Europe. Le plus important exercice militaire de l’Otan "depuis des décennies" va être déployé, a déclaré le commandant suprême des forces alliées en Europe Christopher Cavoli.
Le plus important exercice militaire de l'Otan "depuis des décennies" va être déployé, a déclaré le commandant suprême des forces alliées en Europe Christopher Cavoli.
Photo 1 La Moneda en flammes après le bombardement par les putchistes le 11 septembre 1973 - Photo 2 Dans un stade de Santiago, peu après le putsch. L'armée garde des personnes arrêtées. DR. Près de 100 000 personnes sont arrêtées. Les stades deviennent lieux de détention et d'exactions.
Des responsables américains : « Notre politique à l’égard d’Allende a très bien fonctionné ». Kissinger a plaisanté sur le fait que « le président s’inquiète que nous voulions envoyer quelqu’un aux funérailles d’Allende. J’ai répondu que je ne pensais pas que cette option soit envisagée. ». Le rôle documenté des États-Unis dans les mois, jours et heures précédant le renversement d’Allende.
Le 8 septembre 2023, Washington. – « À l’époque d’Eisenhower, nous serions des héros », a déclaré Henry Kissinger au président Richard Nixon quelques jours après le renversement de Salvador Allende au Chili, déplorant que la presse ne leur reconnaisse pas le mérite de cet exploit de la Guerre froide. Cinquante ans plus tard, alors que les Chiliens et le monde entier commémorent l’anniversaire du coup d’État militaire soutenu par les États-Unis qui a porté le général Augusto Pinochet au pouvoir, le débat sur l’ampleur de la contribution des États-Unis à ce coup d’État se poursuit. Le 6 septembre, la principale chaîne de télévision chilienne, Chilevision, a diffusé un important documentaire intitulé « Opération Chili : Top Secret », qui présente des dizaines de documents américains déclassifiés obtenus par le projet de documentation sur le Chili des Archives nationales de sécurité, y compris des documents récemment obtenus et publiés dans la nouvelle édition chilienne du livre de l’analyste des Archives Peter Kornbluh, « Pinochet Desclasificado » [Pinochet déclassifié, NdT].
À la veille du 50e anniversaire, les Archives publient une section extraite du livre de Kornbluh – le dossier Pinochet – sur le « compte à rebours vers le coup d’État ». L’essai relate les actions du gouvernement américain, les débats internes et les délibérations politiques alors que les conditions du coup d’État évoluaient entre mars et septembre 1973. « Il s’agit d’une histoire complexe, compliquée et extraordinairement révélatrice, a déclaré Kornbluh, qui comporte de nombreuses leçons quant aux abus secrets du pouvoir américain et sur le danger que représente la dictature par rapport à la démocratie pour la communauté mondiale d’aujourd’hui. »
Des responsables américains : " Notre politique à l'égard d'Allende a très bien fonctionné ". Kissinger a plaisanté sur le fait que " le président s'inquiète que nous voulions envoyer quelq...
" Le soutien de l’opinion publique aux syndicats a considérablement augmenté ces dernières années ; en 2021 l’institut de sondage Gallup a enregistré un niveau d’approbation de l’action syndicale de 67%, un chiffre jamais atteint depuis cinquante-six ans et qui demeure à peu près stable depuis. "LVSL
"Aux États-Unis, deux présidents sont au chevet des ouvriers de l'industrie automobile : Joe Biden s'est rendu, lundi 25 septembre, à Détroit pour soutenir les grévistes de Ford, General Motors et Stellantis. Donald Trump devrait suivre mercredi. Chacun veut montrer qu'il est du côté des travailleurs, qui réclament 40% d'augmentation de leur salaire. "France Info"
1 Des syndiqués de l’United Auto Workers brandissent des panneaux à un piquet de grève à Wayne (Michigan), à l’usine Ford, le 15 septembre 2023 (Paul Sancya/AP/SIPA) 2 Des membres du syndicat United Auto Workers réunis à Détroit, le 4 septembre 2023, pour défendre une augmentation de salaires. BILL PUGLIANO / Getty Images via AFP
Depuis une semaine, le secteur de l’automobile connaît d’importantes grèves aux Etats-Unis. Après le refus des trois grandes entreprises américaines – General Motors, Ford et Chrysler, rattaché au groupe Stellantis – de répondre aux revendications des travailleurs, le principal syndicat du secteur, l’United Automobile Workers (UAW) a déclenché un mouvement d’arrêt du travail, soutenu par d’importantes caisses de grèves. D’après les enquêtes d’opinion, les Américains se reconnaissent largement dans les paroles du président de l’UAW, qui a déclaré « se battre pour le bien de l’ensemble de la classe ouvrière ». Par Luke Savage, traduit par Jean-Yves Cotté [1].
Pour la première fois depuis presque quatre-vingt-dix ans, le syndicat United Automobile Workers (UAW) a entamé une grève chez les trois plus grands constructeurs automobiles. La décision audacieuse qui fait écho au ton offensif et très militant de sa nouvelle direction, élue lors d’un vote historique il y a quelques mois. Parmi les revendications de l’UAW figurent la fin du système des rémunérations à deux vitesses, l’amélioration de la protection sociale et des pensions de retraite et une augmentation des salaires de 40 %. [...]
Depuis une semaine, le syndicat UAW a déclenché une grève contre les trois géants américains de l'automobile. Une action très bien perçue par les Américains.
Notre système traditionnel d’alliances politiques et économiques mondiales est en pleine mutation, et rien ne montre plus clairement ce changement que les diverses réactions à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Alors que les États-Unis et leurs alliés les plus proches en Europe et en Asie ont imposé des sanctions économiques sévères à Moscou, 87 % de la population mondiale a refusé de nous suivre. Les sanctions économiques ont rassemblé nos adversaires dans une résistance commune. Ce qui est toutefois beaucoup plus inattendu, le déclenchement de la deuxième Guerre froide a également conduit des pays qui étaient autrefois considérés comme nos partenaires ou comme des pays non alignés à devenir de plus en plus pluri-alignés.
Ce glissement est particulièrement manifeste dans le secteur de l’énergie où, contrairement à ce qui se passe pour les devises, les gouvernements ne peuvent pas simplement imprimer ce dont ils ont besoin. Ici, le réseau de sanctions devient une passoire.
L’Arabie saoudite, depuis longtemps un partenaire américain fidèle, a noué une alliance étroite avec la Russie au sein du cartel OPEP Plus. Les Saoudiens ont très publiquement décliné la demande d’un président américain qui souhaitait un accroissement de la production pétrolière. Au lieu de cela, ils ont importé du pétrole russe pour leur usage domestique afin de pouvoir exporter une plus grande partie de leur propre production. La semaine dernière, ils ont même réduit leur production et ont clairement indiqué qu’ils pourraient le faire à nouveau.
Jusqu'à présent, le soutien de la Chine en faveur de l'invasion de l'Ukraine par la Russie est des plus francs. Source : News Week, Michael Gfoeller, David H. RundellTraduit par les lecteurs du s...
UKRAINE : HALTE A L'ESCALADE OCCIDENTALE ! HALTE A LA GUERRE ! Peuples d’Europe de BREST à VLADIVOSTOK : cette guerre n’est pas la nôtre, mais celle que les USA et ses valets à la tête de l’Union Européenne préparent depuis plus de 20 ans ! Libérons-nous de cette tutelle outre-Atlantique afin d’instaurer une grande coopération de paix et d’échanges à l’échelle de notre conti
Julian Assange le 18 août 2014. AFP/JOHN STILLWELL
Le père et le frère de Julian Assange ont dit compter vendredi sur les Parlements de pays européens pour bloquer l'extradition du fondateur de WikiLeaks du Royaume-Uni vers les Etats-Unis, se félicitant de la promesse de naturalisation faite par le leader de la gauche française Jean-Luc Mélenchon.
«Je pense qu'il y a de grandes chances d'arrêter cette extradition. Nous bénéficions d'un soutien important au sein des nations européennes», a déclaré Gabriel Shipton, frère de M. Assange, lors d'un point de presse à New York, en pleine rue, devant le consulat général britannique à Manhattan.
Gabriel Shipton s'est félicité du «soutien de groupes parlementaires à travers toute l'Europe» et que «Jean-Luc Mélenchon (ait) dit aujourd'hui que s'il était nommé Premier ministre lundi il donnerait la citoyenneté française à Julian» Assange, qui est Australien.
De fait, le leader de l'opposition de gauche en France a affirmé, au dernier jour de la campagne des législatives qu'il espère remporter, que Julian Assange «serait naturalisé Français et (que) nous demanderons qu'on l'évacue chez nous».
Aux côtés de son père John Shipton, Gabriel Shipton a également assuré que le dossier Assange «irait devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH)», à Strasbourg.
D'après John Shipton, «au sein de toutes les nations européennes, les Parlements ont des partisans de Julian Assange», ainsi que «dans toutes les nations d'Amérique du Sud conduites par le président mexicain (Andrés Manuel Lopez) Obrador».
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi avoir signé le décret d'extradition vers les États-Unis du fondateur de WikiLeaks, qui va faire appel. L'Australien de 50 ans est poursuivi aux États-Unis, où il risque 175 ans de prison pour une fuite massive de documents confidentiels.
Sa famille et ses partisans estiment qu'il a toujours été un journaliste et un défenseur des libertés de la presse et d'expression.
«Nous avons foi en les peuples du monde entier (qui) comprennent quels sont les principes en jeu dans cette affaire, en particulier aux États-Unis», a plaidé Gabriel Shipton. Il a jugé que la volonté de la justice américaine de voir Julian Assange jugé sur son sol se fondait sur une interprétation «large de la loi sur l'espionnage afin de s'attaquer au Premier amendement (de la Constitution) et limiter la liberté de la presse».
Monsieur le président de la République, j'ai l'honneur de vous écrire et, à travers vous, de m'adresser au peuple français. Mon nom est Julian Paul Assange. Je suis né le 3 juillet 1971 à ...
VIDEO. Alors que la justice britannique examine la demande américaine d'extradition de Julian Assange, retour sur les déclarations de son ancien avocat, Eric Dupond-Moretti, devenu garde des Sceaux
Les États-Unis voulaient la guerre en Ukraine. Ils ont systématiquement ignoré les demandes de Moscou qui auraient pu désamorcer le conflit. Encore maintenant, ils sapent tout effort diplomatique et n’évoquent jamais de solution pacifique, préférant inonder l’Ukraine d’armes et voir le sang couler. Pire, le scénario de cette guerre a été soigneusement étudié par le Pentagone. Se pose alors la question: à qui profite le crime? En quittant ses fonctions en 1961, le président Eisenhower alertait sur l’influence exercée par le complexe militaro-industriel en évoquant le « risque d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime ». Mais rien n’a freiné depuis l’ascension des marchands d’armes qui pèsent de tout leur poids sur la politique étrangère des États-Unis. Cet article explique par le détail comment le complexe militaro-industriel tire un profit astronomique de la guerre en Ukraine. (IGA)
[...]
Extrait :
Fin mars, Greg Hayes, PDG de Raytheon Technologies, dans une interview accordée à la Harvard Business Review après le début de la guerre en Ukraine, a défendu la manière dont son entreprise allait tirer profit de ce conflit :
« Je ne m’excuse donc pas pour cela. Je pense qu’une fois de plus, nous reconnaissons que nous sommes là pour défendre la démocratie et le fait est que nous finirons par en tirer un certain bénéfice au fil du temps. Tout ce qui est expédié en Ukraine aujourd’hui, bien sûr, provient des stocks, soit du DoD [le ministère de la Défense], soit de nos alliés de l’OTAN, et c’est une excellente nouvelle. Un jour ou l’autre, nous devrons le réapprovisionner et nous verrons un avantage pour l’entreprise au cours des prochaines années. »
Les États-Unis voulaient la guerre en Ukraine. Ils ont systématiquement ignoré les demandes de Moscou qui auraient pu désamorcer le conflit. Encore maintenant, ils sapent tout effort diplomatiq...
Nils Melzer, rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, avait refusé de rendre visite à Julian Assange avant 2019. Il était totalement d'accord avec la version des médias, jusqu'à ce qu'il commence à y regarder de plus près, à lire les rapports et rende visite à Assange. Trois ans plus tard, il écrit "The Trial of Julian Assange - A Story of Persecution", un appel urgent à tous les journalistes. "Ce qui arrive à Assange vous concerne tous".
Nils Melzer est un universitaire de renom, spécialisé dans le droit international, professeur à l’Université de Glasgow et à l’Académie de Droit International Humanitaire de Genève. Il a publié plusieurs ouvrages concernant ces matières.
Depuis 2016, il est rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, ce qui lui confère le mandat d’enquêter et de faire rapport à l’ONU à la suite de plaintes déposées par des particuliers et des organisations concernant des pratiques de torture dans tous les États membres de l’ONU. Les États membres des Nations Unies sont tenus de l’aider dans ses investigations.
Un Suisse qui parle aussi suédois ...
Le citoyen suisse Nils Melzer est fils d’un père suisse et d’une mère suédoise, d’où son prénom suédois. Ce dernier détail familial va le conduire en 2019 à quelque chose qu’il n’aurait pu envisager trois ans plus tôt. Il avait rejeté pendant plusieurs années les demandes des avocats de Julian Assange d’enquêter sur son cas. Ils avaient fait valoir que les poursuites étaient politiques et que ses conditions de détention équivalaient à de la torture.
Nils Melzer, rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, avait refusé de rendre visite à Julian Assange avant 2019. Il était totalement d'accord avec la version des médias, jusqu'à c...
À quoi bon passer des dizaines d’heures à travailler un dossier pour se faire ratatiner par un Juge qui, malgré lui, n’y aura consacré que quelques minutes d’attention. Rien qu’au cours de ma dernière année d’exercice, j’ai été confronté à plusieurs décisions...
- EL-MOUDJAHID-jeudi13mars2025.jpg
MESSAGE D’UNE DE NOS LECTRICES : Ce soir, jeudi 13 mars 2025, je me suis rendue au Cinéma Écoles, 23, rue des Écoles (à Paris NDLR) pour y voir le documentaire « déprogrammé » par la 5, intitulé : « Algérie. Sections...
U ne étude récente réalisée par une association de patients montre qu’un Français sur trois est confronté au moins une fois à l’errance médicale, c’est-à-dire à l’absence de diagnostic et de traitement adapté. Ces résultats ne sont pas étonnants quand...
Pour l'Europe sociale, les lendemains qui chantent ne sont même pas pour après-demain. Et les cortèges du syndicalisme européen, semblant manifester à Bruxelles de temps en temps, sont au ras des pâquerettes question résultats sociaux au niveau des travailleurs...
Le président colombien condamne l'assassinat d'un leader social Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a dénoncé dimanche l'assassinat de Jaime Gallego, dirigeant du mouvement progressiste Colombia Humana, par des membres du groupe armé Clan du Golfe,...
🔴50 jours à peine après l'investiture de Donald Trump, la géopolitique mondiale est bouleversée. Les perspectives de négociation de paix pour la guerre en Ukraine rebattent les cartes internationales, laissant l'Europe sidérée face au rapprochement entre...
Les militants communistes et antifascistes ukrainiens Mikhail et Alexander Kononovich, récemment arrêtés, risquent leur vie sous le régime de Zelensky. Accusés d'évasion du service militaire, ils dénoncent une tentative de les envoyer à la guerre de force...
C'est pour la bonne cause, contre la Russie de Poutine et pas contre la gentille Amérique de Donald Trump qui veut annexer sine die le Canada, le Groenland danois, le Panama et les terres riches ukrainiennes. C'est pour nous réarmer, a martelé manu militari...