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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 17:57

Ces apprentis sorciers vont achever la destruction des transports collectifs par rail.

Ceux qui sont aux commandes ont toujours soutenu les politiques ultralibérales et invoqué  l’Europe de la concurrence libre et non faussée.

Ceux qui sont aux commandes ont toujours soutenu les politiques ultralibérales et invoqué l’Europe de la concurrence libre et non faussée.

Quel sens donner à l’action des dirigeants de la Région Normandie sur le transport ferroviaire quand l’alpha et l’oméga de leur politique se poursuit dans la fuite en avant libérale ?

Prendre prétexte que la SNCF n’a pu réaliser ses objectifs pendant la période de la COVID en 2020 et 2021 pour ouvrir à la concurrence n’est pas la démonstration d’un courage exemplaire de la part de ceux qui dirigent la Région et qui ont toujours affiché leur choix majoritairement pour les idées libérales. Se réfugier derrière les directives européennes et la soi-disant obligation de la Loi d’Organisation des Mobilités (LOM) pour commencer, dès 2023, à ouvrir par lots à des opérateurs privés relève du même ordre. Ceux qui sont aux commandes ont toujours soutenu les politiques ultralibérales et invoqué  l’Europe de la concurrence libre et non faussée. S’ajoute à cela le mensonge : en effet, rien n’oblige d’ouvrir à la concurrence le « marché ferroviaire » avant 2030. D’ailleurs, d’autres Régions ont fait le choix inverse, comme l’Occitanie. Occitanie qui n’hésite pas à rouvrir des lignes, à augmenter le nombre de circulations et à appliquer une tarification sociale pour encourager à prendre le train. En Normandie, le train devient plus une variable d’ajustement budgétaire à l’instar des 18 trains supprimés sur Paris Rouen-Le Havre et Paris-Caen-Cherbourg. Situation qui s’avère être la poursuite d’une politique de réduction des coûts qui a commencé par les suppressions de trains TER sur Dreux-Granville et Caen-Rennes puis sur Trouville-Dives Cabourg bien que la ligne ait été rénovée. L’avenir envisagé étant celui des bus ! Situation évitée sur Caen Tours grâce à une mobilisation des usagers, des élus et des citoyens. Cependant, des bus continuent à y circuler en limitant les dessertes souvent à un ou deux arrêts contre 8 à 10 par le train.

La suite ci-dessous :

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21 juin 2022 2 21 /06 /juin /2022 16:59
Edité sur ce blog le 26 juin 2013.  A relire en ce moment de lutte des cheminots britanniques.

405104 rail300 Les effets désastreux de la privatisation du rail britannique épinglés dans un rapport commandé par les syndicats

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

« The great train robbery : les conséquences économiques et politiques de la privatisation du rail » : voilà le titre du rapport réalisé par le Centre de recherche sur le changement socio-culturel de Manchester, commandité par le Congrès des syndicats britanniques (TUC).

Le rapport a fait la une de la presse britannique. Il est dans notre intérêt en France, au moment où le gouvernement socialiste prépare une « réforme ferroviaire » qui irait dans le sens de la mise en concurrence, d'apprendre les leçons de la privatisation britannique.

Tout d'abord, rappelons que la privatisation du rail avait été préparé dans les années 1980, sous Thatcher, avec l'éclatement de l'unicité du British Rail en entités autonomes par secteurs géographiques (Network SouthEast) ou secteur d'activité (fret).

En application de la directive européenne 91/440, la Grande-Bretagne divise en 1993 gestion du réseau confiée à RailTrack, et exploitants mis en concurrence, à l'origine une vingtaine d'entités publiques sectorisées.

En 1996, avant les élections législatives, le Parti conservateur privatise l'ensemble des opérateurs, gestionnaires du réseau, fret comme exploitants voyageurs.

Reniant ses promesses, le gouvernement de Tony Blair va achever la privatisation de ce qu'il restait à vendre … avant de re-nationaliser le gestionnaire du réseau car c'est un poste structurellement déficitaire et donc non-rentable. Il faut bien socialiser les pertes !

Vingt ans après, le bilan de la libéralisation-privatisation du rail est édifiant, un véritable « pillage » des usagers et des fonds publics, siphonnés par une poignée de monopoles privés. Reprenons l'argumentaire des privatiseurs, point par point :

  1. Les tarifs les plus élevés au monde : l'argument de la « baisse des tarifs » ne tient pas en Grande-Bretagne. Les tarifs du rail sont désormais, en moyenne, deux fois plus élevés qu'en France, dans le secteur nationalisé. Depuis 1996, l'augmentation des tarifs du train a été trois fois supérieure à celle de l'augmentation moyenne des salaires. La Grande-Bretagne dispose des tarifs les plus élevés du monde : une conséquence de la privatisation ;

  2. Des trains qui arrivent de moins en moins à l'heure : les trains qui n'arrivent pas à l'heure, c'est aussi cela l'efficacité du privé. Un train sur six circule avec plus de 10 minutes en Grande-Bretagne (15%), contre un train sur dix en France (10%). La faute est rejetée sur « Network Rail », le gestionnaire du réseau, condamné ainsi à une amende de 90 millions d'euros la semaine dernière ;

  3. Un matériel roulant de plus en plus vieux : la modernisation conséquence de la privatisation, rien n'est plus faux. Depuis la privatisation, l'âge moyen du matériel roulant a augmenté, il était de 16 ans en 1996, il est de 18 ans aujourd'hui. L'investissement dans le renouvellement du matériel roulant a chuté de moitié entre 1993 et 2013 ;

  4. Un système excessivement coûteux : comme pour la Santé ou l'Education, contrairement aux idées reçues, le rail public coûte excessivement moins cher que le rail privé. Déjà le rapport McNulty publié en 2011 rappelait que les coûts du système fragmenté britannique étaient 40% supérieurs à ceux du système nationalisé français ;

  5. L'ouverture à la concurrence … c'est la domination des monopoles étrangers !: dans un secteur où un seul réseau existe, la « libre concurrence » est encore plus qu'ailleurs un leurre. De fait, le système privatisé britannique a conduit rapidement à l'émergence de monopoles nationaux, comme le britannique FirstGroup qui contrôle 7 des 23 « opérateurs privés » et surtout à la main basse des grands monopoles européens : l'Allemand Deutsche Bahn, l'Hollandais NS et enfin la SNCF (via Keolis) ont pris possession de 11 des 23 opérateurs du chemin de fer britannique. Quatre entreprises contrôlent donc 80% du rail britannique !

  6. Des investissements publics et une dette publique ! : la privatisation n'a pas conduit à la baisse des investissements publics mais au contraire à leur augmentation : 6 milliards d'euros de subventions par an pour financer les projets d'infrastructures, c'est deux fois plus qu'avant la privatisation. Ces projets d'infrastructures plombent les comptes du « Network Rail », sciemment re-nationalisée en 2001 : le gestionnaire public accumule désormais une dette de 40 milliards d'euros ;

  7. Mais des profits privés !: Si les pertes sont socialisées, les profits, eux, sont bien privatisés : en 2012, la seule Deutsche Bahn a réalisé 1 milliard d'euros de profit sur le réseau anglais. Les opérateurs privés bénéficient des investissements publics dans le réseau puisque 90% des profits sont ensuite directement reversés aux actionnaires. En outre, le gestionnaire public du réseau, malgré son endettement, continue à pratiquer des tarifs préférentiels pour l'usage du réseau : les droits de péage ont baissé de moitié depuis dix ans ;

La libéralisation puis la privatisation du rail, suivant les directives européennes mais en fonction d'un choix délibéré du grand capital britannique : un désastre patent pour les usagers, les contribuables et les travailleurs mais une opportunité pour les monopoles.

Un désastre qui a coûté la vie à plusieurs centaines d'usagers et de travailleurs britanniques, il suffit de se rappeler de la catastrophe de Landgrove-Broke qui a coûté la vie à 31 usagers et blessé 500 autres : les opérateurs privés ne voulaient pas à l'époque investir dans des dispositifs de sécurité.

Le désastre est tel que certaines fractions du capital britannique commencent désormais à reconsidérer l' (in-)efficacité d'un système ferroviaire privatisé : le Parti travailliste se déchire désormais sur la re-nationalisation potentielle du rail.

Dans le même temps, les syndicats du rail défendent ardemment la nationalisation du rail. Certains liés aux calculs d'une fraction du camp travailliste. D'autres, comme le syndicat de classe RMT, dans une perspective véritable de refondation d'un service public national.

Pour nous français, ces débats nous ramènent un siècle en arrière, avant la nationalisation de la SNCF : la défense du monopole public est plus que jamais une nécessité !

  Lu sur Solidarité Internationale PCF

 

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23 mai 2022 1 23 /05 /mai /2022 13:47

Privilégier le rail en ces temps de transition énergétique est nécessaire, quoiqu'il arrive, et quelque soit le climat d'ici 30 ans.  Valoriser les formes collectives de transports, batailler pour désenclaver les territoires, humaniser nos gares et nos modes de vie, c'est aussi choisir une autre société.

La ligne Paris Granville à Briouze

La ligne Paris Granville à Briouze

Mise en deux fois deux voies entre Sevrai et Briouze

La priorité doit être donnée au rail

 

Extraits

[...]

Il est nécessaire de rappeler que Mr Morin dès son arrivée à la tête de la Région de Normandie a commencé par supprimer les TER entre Argentan et Granville, privant ainsi des salariés et des lycéens de pouvoir se rendre sur leurs lieux d'étude et de travail. S'il est vrai que les horaires n'étaient pas vraiment bien adaptés, la raison en incombe au démontage dans les années 80 d'une voie (bien que refaite à neuf)  pour cause d’économie entre Argentan et Briouze. De ce fait, les croisements de trains sont rendus plus difficiles. Pour répondre à l’urgence environnementale et aux besoins des populations, tout en utilisant au mieux l'argent public, il faudrait remettre en double voie cette partie, aujourd’hui en voie unique, pour faire circuler plus de trains de voyageurs TER et TET avec des horaires mieux adaptés aux besoins des usagers, notamment pour les salariés et les lycéens.

Quant à la fréquentation de l'axe routier Argentan Flers, elle correspond à des pics en lien avec l'heure d'embauche et de débauche des salariés. Aussi, remettre en service des TER sur l'axe Argentan Granville redonnerait une autre dynamique et une solidarité pour l'ensemble des territoires situés sur cet axe, notamment pour le Sud Manche et le sud Calvados. [...]

Lire l'intégralité ci-dessous :

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