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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 avril 2023 6 29 /04 /avril /2023 17:08
Karim Ahmad Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, en visite à Kiev et dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine, 14 avril 2022. SERGII KHARCHENKO / NURPHOTO VIA GETTY IMAGES

Karim Ahmad Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, en visite à Kiev et dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine, 14 avril 2022. SERGII KHARCHENKO / NURPHOTO VIA GETTY IMAGES

Les États-Unis se félicitent des charges qui pèsent contre Poutine, mais font pression sur la Cour pénale internationale (CPI) afin qu’elle s’abstienne de poursuivre les Israéliens et les Américains.

 

Le 17 mars, un peu plus d’un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Karim Khan, procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé que la Chambre préliminaire (CP) avait délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe Vladimir Poutine en raison des crimes de guerre qu’il a commis en Ukraine. La CP a également délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l’enfant au sein du cabinet du président de la Fédération de Russie, pour les mêmes crimes de guerre.

Alors que les États-Unis applaudissent le mandat d’arrêt contre Poutine, ils ont fait pression sur la CPI afin qu’elle s’abstienne de poursuivre les Israéliens et les Américains. Il y a, de la part de la CPI, deux poids, deux mesures concernant les situations respectives de l’Ukraine et de la Palestine. Cela est dû en grande partie à la coercition politique exercée par les États-Unis, qui ne sont même pas signataires de la Convention de Rome relative à la CPI.

La CP a confirmé qu’il existe des « motifs raisonnables » de penser que Poutine et Lvova-Belova ont illégalement déporté et déplacé « au moins des centaines » d’enfants ukrainiens depuis les régions occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie, en violation des articles 8(2)(a)(vii) et 8(2)(b)(viii) du Statut de Rome.

Khan avait ouvert une enquête sur la situation en Ukraine le 28 février 2022, estimant qu’il existait « des éléments permettant raisonnablement de penser que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés ont été commis en Ukraine ». Les mandats d’arrêt ont été délivrés un an plus tard, ce qui correspond à la vitesse de l’éclair s’agissant de la CPI.

Cela contraste avec la façon dont la CPI mène l’enquête relative aux crimes de guerre perpétrés en Palestine.

Après sept ans d’enquête sur les crimes de guerre israéliens, toujours pas d’inculpation

[...]

La suite sur le site "Les Crises" :

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2 décembre 2021 4 02 /12 /décembre /2021 15:43

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

Une BOUSSOLE qui indique toujours l’Est… [L’éditorial de Pierre LÉVY dans RUPTURES du 23 novembre 2021]

Une avalanche de condamnations indignées. Visé : l’« effroyable dictateur » Alexandre Loukachenko, selon l’expression d’une élue LFI qui reflète bien l’état d’esprit des classes dirigeantes vis-à-vis du président biélorusse. Celui-ci est accusé d’avoir attiré à Minsk de nombreux ressortissants du Moyen-Orient et d’Afrique, puis d’inciter ces derniers à entrer dans l’Union européenne à partir des frontières du pays avec la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Ces trois Etats ayant lancé la construction de lignes de barbelés et mis en place d’importantes forces armées le long de ces dernières, la situation des quelques milliers d’hommes et de femmes ainsi coincés dans un no man’s land glacial était, mi-novembre, peu enviable, au point que certains y ont perdu la vie.

On pourrait rappeler au chœur des indignés que la Biélorussie n’a pas créé les migrants : l’afflux de millions d’entre eux vers le Vieux continent, spectaculaire en 2015-2016, est fondamentalement causé par les guerres et la misère. Est-ce le président Loukachenko qui a décidé d’envahir l’Afghanistan, d’attaquer l’Irak, de bombarder la Libye, de déstabiliser la Syrie ? Est-ce la Biélorussie qui porte la responsabilité de la pauvreté qui continue de martyriser des régions africaines entières ?

Est-ce le président Loukachenko qui a décidé d’envahir l’Afghanistan, d’attaquer l’Irak, de bombarder la Libye, de déstabiliser la Syrie ?

[...]

La suite sur le site de Ruptures :

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17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 17:14

 

Le personnage paraît caricatural et son parcours dans les principales institutions du libéralisme mondialisé laissent stupéfait mais c’est un parcours tout à fait “normal” en particulier on a vu les mêmes en Amérique latine reçues par le sénat français, dans les anciennes républiques soviétiques et socialistes (songez au cas de la Géorgie où l’individu de même acabit côtoie Glucksmann). Mais en fait ce profil est celui aussi de Macron et d’autres “leaders” européens. La faillite de l’Afghanistan nous en apprend sur notre propre gouvernance mondiale, nous chantres de la “démocratie” libérale, ne le sommes-nous pas tous à des degrés divers ? Je m’interroge et je me demande s’il y a la possibilité pour les “citoyens” français d’être autre chose que les dupes consentantes d’un tel système ? (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

 

BEN NORTON·SEPTEMBRE 2, 2021

Avant de voler 169 millions de dollars et de fuir son État défaillant, le président fantoche afghan Ashraf Ghani avait été formé dans des universités américaines de l’élite, il a reçu la citoyenneté américaine, a été formé à l’économie néolibérale par la Banque mondiale, glorifié dans les médias comme un technocrate « incorruptible », entraîné par de puissants groupes de réflexion DC comme l’Atlantic Council, et récompensé pour son livre « Fixing Failed States ».

Aucun individu n’est plus emblématique de la corruption, de la criminalité et de la pourriture morale au cœur des 20 ans d’occupation américaine de l’Afghanistan que le président Ashraf Ghani.

Alors que les talibans prenaient le contrôle de son pays en août dernier, déferlant avec l’élan d’une boule de bowling dévalant une colline escarpée, s’emparant de nombreuses grandes villes sans tirer une seule balle, Ghani s’est enfui rejeté de tous.

Le leader fantoche soutenu par les États-Unis aurait réussi à s’échapper avec 169 millions de dollars qu’il a volés dans les coffres publics. Ghani aurait entassé l’argent dans quatre voitures et un hélicoptère, avant de s’envoler pour les Émirats arabes unis, qui lui ont accordé l’asile pour des raisons prétendument «humanitaires ». [...]

La suite ci-dessous :

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19 août 2021 4 19 /08 /août /2021 14:45
Zbigniew Brzezinski

Zbigniew Brzezinski

(’Le Nouvel Obs’, 15/01/1998) :

(Zbigniew Brzezinski était conseiller à la sécurité nationale du président Carter, et Barack Obama l’a nommé conseiller aux affaires étrangères lors de sa campagne présidentielle).

Le Nouvel Observateur : L’ancien directeur de la CIA Robert Gates l’affirme dans ses Mémoires : les services secrets américains ont commencé à aider les moudjahidine afghans six mois avant l’intervention soviétique. A l’époque, vous étiez le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité. Vous avez donc joué un rôle clé dans cette affaire ? Vous confirmez ?

Zbigniew Brzezinski : Oui. Selon la version officielle de l’histoire, l’aide de la CIA aux moudjahidine a débuté courant 1980, c’est-à-dire après que l’armée soviétique eut envahi l’Afghanistan, le 24 décembre 1979.

Mais la réalité gardée secrète est tout autre : c’est en effet le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l’assistance clandestine aux opposants du régime prosoviétique de Kaboul. Et ce jour-là j’ai écrit une note au président dans laquelle je lui expliquais qu’à mon avis cette aide allait entraîner une intervention militaire des Soviétiques.

Le Nouvel Observateur : Malgré ce risque vous étiez partisan de cette « covert action » (opération clandestine). Mais peut-être même souhaitiez-vous cette entrée en guerre des Soviétiques et cherchiez-vous à la provoquer ?

Zbigniew Brzezinski : Ce n’est pas tout à-fait cela. Nous n’avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu’ils le fassent.

Le Nouvel Observateur : Lorsque les Soviétiques ont justifié leur intervention en affirmant qu’ils entendaient lutter contre une ingérence secrète des Etats-Unis en Afghanistan, personne ne les a crus. Pourtant il y avait un fond de vérité. Vous ne regrettez rien aujourd’hui ?

Zbigniew Brzezinski : Regretter quoi ? Cette opération secrète était une excellente idée. Elle a eu pour effet d’attirer les Russes dans le piège Afghan et vous voulez que je le regrette ? Le jour où les Soviétiques ont officiellement franchi la frontière, j’ai écrit au président Carter, en substance : « Nous avons maintenant l’occasion de donner à l’URSS sa guerre du Vietnam. » De fait, Moscou a dû mener pendant presque dix ans une guerre insupportable pour le régime, un conflit qui a entraîné la démoralisation et finalement l’éclatement de l’empire soviétique.

[...]

La suite sur le site "Faire vivre le PCF"

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18 août 2021 3 18 /08 /août /2021 23:27
Août 2012, par Christian Parenti 

Vingt-cinq ans avant les Américains, un autre retrait sans gloire

Interrogé par « Le Monde » sur le départ, prévu en 2014, des troupes occidentales d’Afghanistan, l’ambassadeur russe à Kaboul n’a pu s’empêcher d’évoquer l’expérience — et les erreurs — de l’Union soviétique dans les années 1980. Mais il y a trente ans, l’URSS s’appuyait sur un mouvement communiste autochtone. Lequel, indocile et divisé, a précipité l’engagement de Moscou dans un conflit meurtrier.

Devant les maisons de thé et les étals de Kaboul, on tombe parfois sur le portrait d’un homme sévère au visage rond, arborant moustache et cheveux noirs. C’est celui de Mohammed Najibullah, dernier président communiste du pays. Membre du Parti démocratique populaire d’Afghanistan (People’s Democratic Party of Afghanistan, PDPA) depuis la fin des années 1960, il a longtemps dirigé la police secrète, avant d’être porté à la tête de l’Etat en 1986. Après le retrait des forces soviétiques, en 1989, Najibullah s’accroche au pouvoir pendant trois ans. Il périt aux mains des talibans en 1996.

Quand on interroge les habitants de Kaboul sur ces affiches et cartes postales à la gloire de leur ancien dirigeant, les réponses se ressemblent. Pour certains, « c’était un président fort, on avait une armée puissante » ; pour d’autres, « à l’époque, tout fonctionnait bien, Kaboul était propre ». Le propriétaire d’une maison de thé explique simplement que « Najib a combattu le Pakistan ». Ainsi, on ne se souvient pas tant du « communiste » — un terme vague pour de nombreux Afghans — que du modernisateur et du patriote. [...]

La suite ci-dessous

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17 août 2021 2 17 /08 /août /2021 22:47

Depuis 30 ans, au nom du droit d'ingérence humanitaire, les Etats-Unis et ses alliés ont mis à feu et à sang maints pays de la planète.  En France BHL fut le héraut de ces guerres occidentales ...

En Afghanistan, au nom du droit d'ingérence et contre un gouvernement soutenu par l'URSS, les Américains soutinrent d'abord les talibans.  En Irak, on se souvient de la fausse fiole de produits chimiques brandie par Colin Powell aux Nations Unies pour justifier la seconde guerre d'Irak.  Laquelle guerre enfanta un chaos terrible et sans doute des recrues pour la future armée islamique ... En Libye, BH Lévy prit fait et cause pour les insurgés.  En Syrie,  L. Fabius apporta sa caution à Al Nostra, branche syrienne de Al Quaïda ... Au Mali, la France intervient sans plus de succès ...

La liste est longue.  Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Mali etc ...

Après la seconde guerre mondiale, c'était au nom du danger communiste.  Corée, Vietnam ...  Puis quand les puissances occidentales eurent eu raison de l'URSS et des pays socialistes, ils abattirent la Yougoslavie, avec l'aide de l'OTAN ...

Quant à l'Amérique latine, c'est la chasse gardée des USA.  Chili, Cuba, Vénézuéla, Bolivie, Nicaragua ...  La liste est longue des interventions armées américaines contre ces pays qui doivent défendre vigoureusement, parfois avec les armes, leur souveraineté face à l'Empire américain et ses supplétifs. 

Et voici que les journalistes, politiques, tous soutiens des Etats-Unis, E. Macron le premier, découvrent soudain que le "droit d'ingérence humanitaire" n'est pas le bon choix ...

Curieusement J. Biden le découvre aussi.

Un hasard cette convergence occidentale des points de vue ?  Il faut croire que ce n'est plus la bonne solution pour dominer le monde.

Ci-dessous, différents articles écrits ou relayés sur le blog d'Action Communiste dénonçant ces interventions au nom du droit d'ingérence.

Mais quand le chasseur1, c'est le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique, ce sont ces derniers qui écrivent l'histoire et guide la main et la voix des journalistes et politiques occidentaux.

Y.Genestal

1- Allusion à Howard Zinn, auteur de "L'histoire populaire des Etats-Unis", qui voulut raconter l'histoire des exploités, des humiliés, des offensés parce qu'aucun historien américain n'avait jusque là raconté leur histoire.  Et il explique : "Tant que les lapins n’auront pas d’historiens, l’histoire sera racontée par les chasseurs."

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15 août 2021 7 15 /08 /août /2021 15:09

Cet article est reposté depuis Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges..

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13 août 2021 5 13 /08 /août /2021 15:36

Cet article est reposté depuis Réveil Communiste.

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13 mars 2020 5 13 /03 /mars /2020 16:46

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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