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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
31 janvier 2020 5 31 /01 /janvier /2020 13:58
Violences insupportables pour Laurent Berger - Une pancarte, il est vrai un tantinet moqueuse - Des militants joyeux au siège de la CFDT, occupation tranquille et festive plutôt que militants CFDT malmenés - On n'a pas trouvé d'autres images concordant davantage avec les accusations dudit Berger - Les médias parlent d'"intrusion" ...Violences insupportables pour Laurent Berger - Une pancarte, il est vrai un tantinet moqueuse - Des militants joyeux au siège de la CFDT, occupation tranquille et festive plutôt que militants CFDT malmenés - On n'a pas trouvé d'autres images concordant davantage avec les accusations dudit Berger - Les médias parlent d'"intrusion" ...

Violences insupportables pour Laurent Berger - Une pancarte, il est vrai un tantinet moqueuse - Des militants joyeux au siège de la CFDT, occupation tranquille et festive plutôt que militants CFDT malmenés - On n'a pas trouvé d'autres images concordant davantage avec les accusations dudit Berger - Les médias parlent d'"intrusion" ...

Où est la violence ? Faut-il se plaindre que les gilets jaunes et des militants syndicaux s'emparent de la symbolique révolutionnaire ?  Elle est dans tous les livres d'histoire et jusque dans les chants révolutionnaires repris dans les cérémonies officielles - Et des historiens prestigieux ont su populariser les sans-culottes parisiens et leur rôle dans notre révolution française : Jaurès, Matthiez, Soboul, Vovelle, Mazauric ...  Quoi d'étonnant que des hommes et des femmes porteurs des valeurs de la révolution française sachent s'emparer de ses symboles dans des manifestations contre l'injustice sociale et le viol de la souveraineté populaire
Où est la violence ? Faut-il se plaindre que les gilets jaunes et des militants syndicaux s'emparent de la symbolique révolutionnaire ?  Elle est dans tous les livres d'histoire et jusque dans les chants révolutionnaires repris dans les cérémonies officielles - Et des historiens prestigieux ont su populariser les sans-culottes parisiens et leur rôle dans notre révolution française : Jaurès, Matthiez, Soboul, Vovelle, Mazauric ...  Quoi d'étonnant que des hommes et des femmes porteurs des valeurs de la révolution française sachent s'emparer de ses symboles dans des manifestations contre l'injustice sociale et le viol de la souveraineté populaire
Où est la violence ? Faut-il se plaindre que les gilets jaunes et des militants syndicaux s'emparent de la symbolique révolutionnaire ?  Elle est dans tous les livres d'histoire et jusque dans les chants révolutionnaires repris dans les cérémonies officielles - Et des historiens prestigieux ont su populariser les sans-culottes parisiens et leur rôle dans notre révolution française : Jaurès, Matthiez, Soboul, Vovelle, Mazauric ...  Quoi d'étonnant que des hommes et des femmes porteurs des valeurs de la révolution française sachent s'emparer de ses symboles dans des manifestations contre l'injustice sociale et le viol de la souveraineté populaire

Où est la violence ? Faut-il se plaindre que les gilets jaunes et des militants syndicaux s'emparent de la symbolique révolutionnaire ? Elle est dans tous les livres d'histoire et jusque dans les chants révolutionnaires repris dans les cérémonies officielles - Et des historiens prestigieux ont su populariser les sans-culottes parisiens et leur rôle dans notre révolution française : Jaurès, Matthiez, Soboul, Vovelle, Mazauric ... Quoi d'étonnant que des hommes et des femmes porteurs des valeurs de la révolution française sachent s'emparer de ses symboles dans des manifestations contre l'injustice sociale et le viol de la souveraineté populaire

Déclaration de l’ANC

dimanche 26 janvier 2020 par ANC

Nous sommes dans un pays où la violence du capitalisme est chaque jour plus forte.
Alors que nous sommes l’un des pays les plus riches du monde, il y a ici plus de dix millions de chômeurs, quatre millions de mal logés, des milliers de familles sans électricité et sans chauffage, des jeunes qui n’ont que la précarité comme perspective, des salariés qui se lèvent chaque matin pour faire des heures de transports afin d’aller gagner un revenu qui ressemble plus à une aumône qu’à un salaire, des millions de gens condamnés à vivre dans des cités ghettos où le service public est de plus en plus absent…

Et quand le peuple se révolte il se trouve face à un pouvoir qui au lieu d’entendre accentue la répression au point que depuis plus d’un an on ne compte plus les éborgnés, les mains arrachées et les multiples blessés dûs aux violences policières dont n’ont plus l’apanage les seuls syndicalistes ou jeunes issus des quartiers populaires.

Dans ce combat d’une violence terrible contre le monde du travail il s’en trouve certains pour « s’offusquer », « ne pas partager », « ne pas cautionner », voire « condamner » des actions menées par des jeunes en colère et des travailleuses et travailleurs en lutte.
Il en est même qui veulent bouter la CGT hors des ports !!

Sans nous immiscer dans les débats syndicaux l’ANC tient à donner son point de vue d’organisation communiste.
- Nous tenons à saluer le courage et la détermination de toutes celles et tous ceux qui luttent pour un avenir meilleur et parmi lesquels se trouvent les membres de l’ANC impliqués dans l’action syndicale
- Nous soutenons toutes les formes d’action que le combat de classe se donne et rappelons que ceux qui crient contre les organisations syndicales aujourd’hui ne sont que les héritiers de ceux qui, pendant des décennies ont interdit le droit de grève
- Notre repère n’est pas la légalité qui n’est que le reflet de ce que le peuple peut arriver à gagner à un moment donné de son histoire, mais la légitimité, qui, comme le disent les juristes, est le fait qui précède le droit.
- L’ANC fait confiance aux travailleurs pour leurs choix sur les formes d’action, le moment de les mettre en œuvre et les cibles qu’ils déterminent qu’il s’agisse du patronat, du pouvoir ou de leurs complices
- Les travailleuses et travailleurs en lutte peuvent compter sur le soutien indéfectible et déterminé de l’ANC dans leur combat et si des forces de répression veulent s’exercer.

Déclaration adoptée à l’unanimité à l’assemblée générale de l’ANC du 25 01 2020

 

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 18:18
Moins dangereuses les nouvelles grenades, les GM2L ?  Vraiment ?

"Dès lors qu’une munition produit une forte intensité sonore, celle-ci est associée à un phénomène de souffle, c’est-à-dire de compression de l’air. Il en ressort des risques de lésions auditives pour ceux qui sont à proximité immédiate de la munition lors de sa détonation/déflagration"

"Par ailleurs, toute composition pyrotechnique peut causer des lésions cutanées, musculaires, osseuses… Il en est de même pour cette nouvelle grenade",

Citations tirées du journal L'Essor, magazine des gendarmes

Lire l'article intégral ici : https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/maintien-de-l-ordre-apres-le-retrait-des-grenades-gli-f4-que-sait-on-de-leurs-remplacantes-les-gm2l_3800695.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20200127-[lestitres-coldroite/titre5]

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10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 16:13
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10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 16:07

Ce n’est pas par la répression qu’on arrêtera la mobilisation

Après une première provocation dès 6 heures ce matin, visant à empêcher une distribution de tracts sur le port , un peu plus tard dans la matinée à Rouen, alors que la manifestation contre le projet de retraites à point se déroulait dans le calme avec 30 000 manifestants, un groupe d’une quinzaine de policiers dirigé par le commissaire en charge de la sécurité publique a pris la décision de scinder la manifestation au niveau de l’angle entre la rue du Gros horloge et la rue Jeanne d’Arc. Le motif serait que des manifestants taguaient pacifiquement leurs revendications.

Rien ne justifiait l’emploi massif de gaz lacrymogène et les centaines de coups de matraque dont les vidéos montrent clairement que ce sont des manifestants pacifistes qui ont été matraqués, dont un au moins est sérieusement blessé (traumatisme crânien et 15 points de sutures).

Tout laisse penser que l’emploi de la force policière est une décision politique pour tenter de faire dégénérer la manifestation, que la violence est d’autant plus importante que le gouvernement de M. MACRON est en situation de faiblesse.

Nous demandons au préfet de Seine-Maritime de condamner publiquement l’utilisation sans fondement de la force policière contre les manifestants.

Nous exigeons la libération immédiate de toutes les personnes interpellées, la liberté de manifester à Rouen comme ailleurs.

Ni la violence  policière, ni la violence sociale du gouvernement ne nous ferons reculer. Notre détermination à obtenir le retrait pur et simple du projet Macron de retraites par points reste pleine et entière. Que le préfet et la police le veuille ou non, nous serons dans les rues de Rouen, demain, samedi et tous les jours jusqu’au retrait.

Fait à Rouen, le 09 janvier 2020

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21 août 2019 3 21 /08 /août /2019 23:14
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21 août 2019 3 21 /08 /août /2019 07:17

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Extraits :

"Au nom de la sécurité, toutes nos libertés sont menacées"

"Jean-Marie Delarue, nouveau président de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, s'inquiète du recul de nos libertés au motif de garantir la sécurité. "

"Pour cet ex-directeur des libertés publiques au ministère de l'Intérieur (1997-2001), le "point de départ" de ce recul est la loi "sécurité et liberté" d'Alain Peyrefitte en 1981."

Source : https://www.europe1.fr

"Loi antiterroriste en France : inquiétudes d'experts de l'ONU sur des atteintes aux libertés des Français

Les deux rapporteurs de l'ONU sur les droits de l'Homme ont fait part de leurs inquiétudes sur d'éventuelles atteintes à l'exercice notamment des libertés d'expression et d'association.

Source : http://https://www.europe1.fr

Et ça ne date pas d'E Macron et de C Castaner ... Dans les entreprises, la répression s'est accentuée, sur fond de régression sociale.
Goodyear: «La répression syndicale devient systématique»
Extraits
Avec Sarkozy ou Hollande, «la répression dans les boîtes a été constante»

«Maintenant, la direction nous envoie les huissiers quand on fait des réunions un peu improvisées. Une fois, des syndicalistes ont même été menacés de recevoir une facture pour le nettoyage des tables du self sur lesquelles ils avaient laissé des tracts. Comme si les documents de la CGT salissaient les tables! C’est bien la preuve d’un manque de respect vis-à-vis des syndicalistes.» (militante de la CGT Assistance Publique Hôpitaux de Paris ).

source : https://www.liberation.fr/france/2016/10/19/goodyear-la-repression-syndicale-devient-systematique_1522921

 

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20 août 2019 2 20 /08 /août /2019 09:54

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

Des manifestants tiennent une longue liste de ceux tués, lors d'une marche à Bogota, le 26 juillet 2019. REUTERS/Luisa Gonzalez

"La violence contre les leaders sociaux en Colombie est accentuée par la découverte du corps de Luis Eduardo Caldera, candidat au conseil municipal de San Jacinto del Cauca (nord).

Caldera a été porté disparu le 15 août. Par la suite, son corps sans vie a été retrouvé flottant et ses mains liées sur la rive du fleuve Cauca, selon des informations publiées par les médias locaux, selon Prensa Latina (PL)." ( source :  http://www.avn.info.ve/node/481128 )

" Quelque 627 civils et 137 anciens guérilleros ont été assassinés depuis la signature de l’accord de paix avec les FARC en novembre 2016. " (Le Monde - 27 juillet 2019)

" De milliers de Colombiens sont descendus dans les rues du pays vendredi 26 juillet pour protester contre la vague d’assassinats ciblant les activistes et les anciens guérilleros démobilisés depuis l’accord de paix de 2016. Plus de 700 personnes ont été tuées dans les régions rurales. " (RFI - 26 juillet 2019)

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18 juillet 2019 4 18 /07 /juillet /2019 23:22

Justice de classe.

Pas d'autres mots.

J'espère que les juges de la cour de cassation n'ont pas rencontré les homards de De Rugy.  A défaut, peut-être ont-ils dîné dans la vaisselle de l'Elysée ?

En tout cas ils ne doivent pas partager la même cantine que celle des salariés victimes de licenciements abusifs.  C'est ça la classe.

YG

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 14:00
Mémoire. Les balles du 14 juillet 1953
Maud Vergnol
Jeudi, 13 Juillet, 2017
L'Humanité
 
 

Juillet 1953, un portrait de Maurice Lurot est posé rue du Ruisseau à Paris, là où il vendait l’Humanité Dimanche. Mémoire d’Humanité/Archives dép. de la Seine-Saint-Denis

Juillet 1953, un portrait de Maurice Lurot est posé rue du Ruisseau à Paris, là où il vendait l’Humanité Dimanche. Mémoire d’Humanité/Archives dép. de la Seine-Saint-Denis
 

Le souvenir de cette journée sanglante, où sept militants algériens et français furent abattus par la police en plein Paris, refait surface depuis peu.

«Paris n’oubliera jamais la manifestation du 14 juillet 1953. » Ce 15 juillet de la même ­année, l’Humanité consacre sa une au véritable crime d’État qui s’est déroulé la veille, place de la Nation, où six indépendantistes algériens du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et un communiste et syndicaliste de la CGT ont été froidement abattus par la police française.

Mais Paris a oublié. Même les consciences militantes, pourtant plus vigilantes, ont effacé de leur mémoire ces balles du 14 juillet. Ce fut le cas dans nos propres colonnes, qui ont ignoré depuis plus de soixante ans cet épisode sanglant, qui coûta la vie à Abdelkader Draris, Mouhoub Illoul, Maurice Lurot, Amar Tadjadit, Larbi Daoui, Tahar Madgène et Abdallah Bacha. Leurs noms sont enfin sortis de l’oubli le 6 juillet dernier, grâce à l’initiative des élus communistes parisiens. Soixante-quatre ans plus tard, une plaque a finalement été inaugurée place de la Nation par Catherine Vieu-Charrier, adjointe à la maire de Paris, chargée de la mémoire. Présent au premier rang de cette commémoration : Guy Lurot, qui a découvert la veille en lisant l’Humanité Dimanche cet hommage tardif à son père et aux six autres victimes.

[..]

Lire la suite sur le site de l'Humanité

Et un livre :

" Les balles du 14 juillet 1953 "

Le massacre policier oublié de nationalistes algériens à Paris

Daniel KUPFERSTEIN

 

Editions La Découverte

 

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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 14:22

par

Devant l'hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris le 1er mai 2019 - Photo El Diablo

 

Selon les autorités, une partie des manifestants auraient « volé » le défilé du 1er mai à Paris. Depuis le cortège, et à écouter les témoignages, c’est un autre tableau qui se dessine. Au niveau de la Pitié-Salpêtrière et sur le boulevard Saint-Marcel, des milliers de personnes de tous âges ont été contenues dans une immense nasse, progressivement refermée à coups de matraques et de lacrymogènes. Une partie d’entre-elles ont dû se réfugier dans les halls d’immeubles pour éviter l’écrasement et la suffocation. Fidèles aux consignes données, les forces de l’ordre ont fait preuve d’une agressivité qui, loin de se limiter à ses adversaires déclarés, a brutalisé l’ensemble de la manifestation.

Sur le boulevard de l’Hôpital, Peu avant la charge (crédit Benoît L. / Bastamag)

Mercredi 1er mai, il y a ce qui s’est passé dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dont le détail est maintenant connu. Et il y a ce qui s’est passé à l’extérieur, dans la gigantesque nasse de manifestants encerclés par la police et qui s’est prolongée pendant environ une heure, à l’intersection du boulevard de l’Hôpital et du boulevard Saint-Marcel, où Basta ! était présent. La partie centrale de la manifestation, très dense, compacte sur toute la largeur, n’y a pas seulement été bloquée, puis copieusement arrosée de lacrymogènes au moment de ladite « intrusion » dans l’hôpital, vers 16h15. Le cortège y a en fait, peu à peu, été littéralement disloqué à coups de matraques, de gaz, de grenades et de canon à eau.

Les dix minutes environ de la charge finale, qui a eu lieu autour de 17h, ont été interminables pour les milliers de personnes écrasées les unes contre les autres, sans autre échappatoire que les cages d’escaliers des bâtiments avoisinants pour celles et ceux qui ont pu s’y engouffrer. Suffoquant, crachant, se tenant les uns et les unes aux autres pour éviter de tomber et d’être piétinées, dans le stress des palets de lacrymogène qui s’abattaient sur les têtes, des explosions de grenades, puis des coups de matraques qui s’approchaient. Une scène de chaos provoquée par une manœuvre inédite des forces de l’ordre, du moins a priori à une telle échelle : transformer la traditionnelle « nasse » en étau, peu à peu refermé sur les manifestants.

Doctrine de « harcèlement » du black-bloc

« Ça castagnait devant nous, et aussi derrière nous, raconte Yoann, un manifestant coincé par la manœuvre. Toutes les rues étaient fermées, impossible de sortir, même pour ceux qui voulaient, poursuit le jeune homme, étudiant à Sciences Po Strasbourg. On avait peur. Il y avait des enfants, des personnes âgées. Des gens faisaient des crises d’angoisse. » « Il n’y avait aucune échappatoire, confirme Benoît, un autre témoin lui-aussi contacté par Basta !. Derrière, ça matraquait. C’est ce qui a fait paniquer les gens. De l’autre côté, il y avait des "voltigeurs" (brigades à moto, ndlr). Ils ont avancé, mais se sont arrêtés au carrefour, car il y avait trop de monde »

Jusque-là, la progression du cortège avait été tranquille, et même plutôt festive. De longs affrontements ont cependant eu lieu à Montparnasse avant son départ, entre 12h30 et 14h. Conséquence, semble-t-il, de la nouvelle doctrine policière de « harcèlement » visant à empêcher coûte-que-coûte la constitution d’un black-bloc. Pris au milieu des premières charges et des tirs de lacrymogènes, les fourgons des organisations syndicales, surmontés des traditionnels ballons aux couleurs des différentes centrales, se sont ensuite retrouvés noyés dans la foule.

« La manifestation était rouge, noire, jaune… c’était tranquille et motivé »

Une fois passées, en piétinant, les premières centaines de mètres, et notamment le goulet d’étranglement formé par les dizaines de policiers protégeant le restaurant La Rotonde – où Emmanuel Macron avait fêté sa qualification pour le second tour de la présidentielle en 2017 –, le spectacle d’un cortège interminable, dense, occupant la largeur du boulevard Montparnasse, s’offrait aux yeux [1]. Venus en nombre, toujours aussi déterminés, les gilets jaunes étaient mélangés aux autres manifestants dans un immense « cortège de tête » de plusieurs dizaines de milliers de personnes, qui a quasiment fini par devenir, ce 1er mai 2019, la manifestation en elle-même. Le cortège syndical, en effectifs réduits à l’essentiel, démarrait plus tard, en fin de défilé. Nombre de syndicalistes étaient déjà dans la première partie.

[...]

Légende : en bleu : le tracé de la manifestation. En rouge : la partie du cortège nassée jusqu’à 17h15 environ. En noir : les barrages et poussées policières (dont la position a donc évolué dans le temps). Cliquer sur la carte pour l’agrandir.

L'intégralité de l'article ici : https://www.bastamag.net/Tout-le-monde-voulait-echapper-aux-forces-de-l-ordre-comment-la-machine

 

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