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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 16:53
Macron est clair : « je réprime, et dès que c’est consolidé je réattaque » par Régis de Castelnau

par Régis de Castelnau dans "Vu du droit"

Mes obsessions ne me quittent pas et je vais encore tonner contre les dérives liberticides de ce pouvoir illégitime, et cette volonté avérée de passer en force pour appliquer la feuille de route donnée à Emmanuel Macron par l’oligarchie qui l’a choisi et installé frauduleusement à la présidence de la république.

Je crois que le temps des circonlocutions est largement passé et qu’il faut appeler un chat un chat. Comme le disait Nelson Mandela : « C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé qui détermine la forme de lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura pas d’autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n’était qu’une forme de légitime défense. »

Cela ne veut pas dire que destructions et pillages soient des armes légitimes, mais que la violence est bien du côté de ce pouvoir.

J’ai répondu aux questions d’Atlantico à propos de cette volonté clairement affirmée de durcir encore une répression déjà très violente.

On la trouvera ci-dessous. Ainsi que le lien qui mène à l’originale.

Regis de Castelnau

 

TENSIONS SUR L’ETAT DE DROIT

Pourquoi les pulsions de répression gouvernementales menacent l’équilibre de la justice française

Dernier épisode en date : le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a déclaré vouloir faire payer la casse aux gilets jaunes Maxime Nicolle et Eric Drouet.

Atlantico : Dans un article publié le 13 mars, vous dénonciez la plainte déposée par l’Ecole polytechnique sous la pression du gouvernement envers un ancien étudiant accusé d’avoir manifesté au côté des Gilets jaunes en uniforme. Que traduit cette plainte de la stratégie du gouvernement dans la répression des Gilets jaunes ?

Régis de Castelnau : Effectivement, j’avais relevé une petite histoire prise dans le feuilleton « gilets jaunes » et qui me semblait symboliser assez précisément certains enjeux des événements qui se produisent dans notre pays depuis quatre mois. La révolte populaire qu’incarne ce mouvement a fait venir au jour de façon criante le considérable clivage social qui divise aujourd’hui notre pays.  Personne ne peut le contester, aujourd’hui c’est France d’en haut contre France d’en bas. Un ancien élève de polytechnique avait souhaité porter un message, celui du refus d’une partie des élites de pratiquer le mépris de cette France populaire et lui manifester sa solidarité. Inspiré du précédent du fameux bicorne reproduit par Delacroix dans son célébrissime tableau : « la liberté guidant le peuple », il s’est rendu à une des manifestations des gilets jaunes revêtu du fameux uniforme noir de cérémonie. Qui n’est pas un uniforme militaire et dont l’usage postérieur à la sortie de l’école n’est pas réglementé. Minuscule événement, sans aucune mention dans la presse, il n’en fallait pas plus pour que la fibre ultra répressive de Madame Belloubet s’enflamme. Ordre fut donné à la direction de l’école de déposer plainte entre les mains du procureur pour une incrimination inepte : « port illégal d’uniforme ».[...]

La suite ici : https://www.vududroit.com/2019/03/macron-est-clair-je-reprime-et-des-que-cest-consolide-je-reattaque/

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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 16:23

"L’armée a pour charge de défendre la nation contre ses ennemis. En aucun cas des manifestants ne peuvent être considérés comme des ennemis de l’intérieur." JL Mélenchon, député et président du groupe des Insoumis

"Les instructions du gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Leray, font craindre le pire : "Si leur vie ou celle des personnes qu'ils défendent est menacée", les militaires pourront "aller jusqu'à l'ouverture du feu".
C'est une folie ! Le dernier a l’avoir fait est le ministre Jules Moch contre les mineurs du Bassin minier en 1948 avec 6 grévistes tués ! "
Fabien Roussel, député et secrétaire national du PCF

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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 15:40

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 16:13
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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 16:02

Au cours de l’examen de la loi d’orientation sur les mobilités, la commission de l’aménagement du territoire du Sénat a adopté un amendement déposé par des sénateurs LR relevant le délai de préavis dans les entreprises de transport.

Source et article intégral : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/transports-en-commission-les-senateurs-font-passer-le-preavis-de-greve-de-48-a

 

C’est par un amendement, adopté le 5 mars en commission des lois du projet de loi d’orientation des mobilités, que seize sénateurs Les Républicains ont poussé l’avantage des employeurs du secteur des transports un peu plus loin. Ainsi, ils ont fixé à 72 h, au lieu de 48 h, le délai de prévenance pour les salariés soumis, comme à la SNCF, à l’obligation de déclaration individuelle d’intention (DII) avant toute grève. Inacceptable pour la fédération des transports CGT et celle des cheminots qui se sont fendues d’un communiqué de presse commun le 11 mars.

« Cette mesure des 48 heures sert de délai pour les directions d’entreprises pour faire pression, toujours de manière officieuse, mais néanmoins réelle, sur les salariés souhaitant avoir recours collectivement à leur droit constitutionnel de faire grève », s’insurge la CGT. Elle conteste catégoriquement l’argumentaire de Roger Karoutchi, à l’origine de l’amendement, qui consiste à trouver le délai trop court pour permettre aux entreprises la mise en place d’une organisation optimum. Un argument prétexte ? En tout cas, une façon discrète avec cet amendement de limiter un peu plus l’impact des grèves dans ce secteur.

Les deux fédérations de la CGT affirment qu’elles mettrons « tout en œuvre pour empêcher de nouvelles restrictions à l’exercice du droit de grève, dans un contexte où les libertés publiques sont de plus en plus remises en cause ». Mardi 12 mars, le Sénat a adopté définitivement la loi sur le maintien de l’ordre dans les manifestations. Un texte décrié par les associations, les avocats et plusieurs centrales syndicales, dont la CGT.

Source : http://www.frontsyndical-classe.org/2019/03/l-ex-ump-mene-au-senat-une-attaque-contre-le-droit-de-greve.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

 

 

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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 17:01

 

Régis Portalez est un homme dangereux. Heureusement, la Garde des Sceaux et le procureur du tribunal de grande instance de Paris, son relais répressif zélé, veillent et sont décidés à le mettre hors d’état de nuire.

Pensez donc, voilà quelqu’un qui a passé le concours de l’École Polytechnique et qui l’a réussi. Il a étudié quatre ans dans cette école pour en sortir muni de son prestigieux diplôme. Pendant sa scolarité, et comme tous ses condisciples il portait dans les cérémonies, officielles ou non, le fameux uniforme bleu très foncé (noir?) assorti du bicorne à cocarde avec l’épée au côté. Ce n’est pas un uniforme militaire, simplement une tenue civile que la tradition autorise à porter une fois l’école quittée, dans les occasions qui le méritent : cérémonies familiales, mariages, réunions d’anciens élèves etc. etc. Il se trouve que Régis Portalez a été touché par le surgissement du mouvement des gilets jaunes, et qu’il a souhaité faire part à cette France d’en bas de sa solidarité et de sa gratitude.[...]

Lire la suite ci-dessous :

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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 16:57

Ils s'inquiètent de constater une "épidémie" inédite de blessures graves aux yeux et demandent un moratoire sur l'utilisation des lanceurs de balles de défense.

Un policier équipé d'un lanceur de balles de défense en marge d'une manifestation des "gilets jaunes" à Bordeaux, le 2 mars 2019. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

Un mois après l'avoir envoyé à Emmanuel Macron, sans réponse, ils rendent leur message public : dans un courrier dévoilé par Le JDD, dimanche 10 mars, 35 ophtalmologistes d'hôpitaux prestigieux demandent au président de la République un "moratoire" sur l'utilisation des lanceurs de balles de défense. Ils disent avoir constaté un "nombre inédit de contusions oculaires graves" causées par des tirs de LBD "ces dernières semaines".

"Une telle 'épidémie' de blessures oculaires gravissimes ne s'est jamais rencontrée", affirment les médecins dans leur texte. "Nous, ophtalmologistes dont la profession est de prévenir et guérir les pathologies oculaires, demandons instamment un moratoire dans l'utilisation de ces armes invalidantes au cours des actions de maintien de l'ordre".

Pour eux, les blessures constatées "ne sont pas dues au hasard ou à l'inexpérience", car "le grand nombre de balles tirées avec une force cinétique conservée à longue distance et l'imprécision inhérente à cette arme devaient nécessairement entraîner un grand nombre de mutilations". [...]

La suite sur le site de France-Info ici : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/dans-un-courrier-a-emmanuel-macron-des-ophtalmologistes-s-alarment-du-nombre-de-blessures-oculaires-dues-aux-lbd_3226573.html

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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 17:14

Article (écrit par l’auteur en janvier 2019) ayant servi de base à un rapport sur les violations des droits humains en France déposé par le Centre Europe - Tiers Monde de Genève (CETIM, organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif général) au Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies pour sa quarantième session des 25 février – 22 mars 2019, point 4 de l’ordre du jour « Situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent l’attention du Conseil ». Distribution le 15 février 2019 par le Secrétariat général conformément à la résolution 1996/31 [rapport final disponible sur le site de l’ONU sous la cote : A/HRC/40/NGO/56

1. Depuis plusieurs mois maintenant, la France est entrée dans une zone de fortes turbulences. La virulence des conflits sociaux est, de longue date, une caractéristique majeure et marquante de la vie politique de ce pays, une donnée historique d’une nation qui s’est construite, aussi et surtout, après 1789, sur la base d’une révolution de portée universelle et dont les traces – avec celles des conquis sociaux de 1936, 1945 ou 1968 –, restent encore aujourd’hui prégnantes dans la mémoire collective et dans les institutions, quels qu’aient été les tentatives pour les effacer. Voilà pourtant bientôt 40 années que la France – et avec elle les autres économies capitalistes du Nord, sans exception – se trouve enserrée dans le carcan mortifère de politiques néolibérales déprédatrices. Ces dernières ne peuvent s’interpréter autrement que comme une extraordinaire violence sociale dirigée contre le monde du travail. Leurs effets de destruction – des individus, de la société, mais encore de l’environnement – sont propagés grâce à la servilité de l’État devant les puissances de l’argent. Ils sont de surcroît aggravés par l’aliénation de la souveraineté nationale et une sujétion à l’Union européenne dont les citoyens français ont pourtant dit en 2005, par référendum, qu’ils ne voulaient pas, et qui leur est imposée par un déni de démocratie. Voilà une violence supplémentaire, à l’encontre de tout un peuple. C’est dans cette perspective singulière, et dans le contexte général d’une crise systémique du capitalisme mondialisé, que s’expliquent les ondes de soulèvement populaire qui se sont amplifiées au cours des dernières années : grèves de 1995, émeutes de banlieues de 2005-2007, manifestations des décennies 2000 et 2010… À l’heure présente, le sentiment de mal-vivre et le mécontentement sont généralisés. Commencée dès la fin du mois octobre 2018, la mobilisation des « gilets jaunes » en représente l’une des expressions, mais se heurte à la pire recrudescence de violences policières depuis la guerre d’Algérie. Face aux diverses contestations qui réclament toutes davantage de justice sociale, les autorités en place ont fait le choix de répondre par plus de répression, au point de faire régresser de façon extrêmement préoccupante les droits humains. [...]

La suite ci-dessous :

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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 19:03

Lien vers le site de l'ONU et extraits du communiqué des experts de l'ONU : https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=24166&LangID=F

Extraits de ce communiqué 

« Les restrictions imposées aux droits ont également entraîné un nombre élevé  d'interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites « non-létales » telles que les grenades et les lanceurs de balles de défense ou "flashballs", »

« La proposition d’interdiction administrative de manifester, l'établissement de mesures de contrôle supplémentaire et l’imposition de lourdes sanctions constituent de sévères restrictions à la liberté de manifester. Ces dispositions pourraient être appliquées de manière arbitraire et conduire à des dérives extrêmement graves, »

Lien vers l'article paru sur Huffingtonpost.fr ci-dessous :

 

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12 février 2019 2 12 /02 /février /2019 14:29

Fiorina, étudiante blessée lors de la manifestation des "Gilets jaunes" du 8 décembre

Laurent Thines, neurochirurgiendu CHU de Besançon :  "Quand on prend une balle de flash-ball dans le corps, on a une chance sur cinq de mourrir ou d'avoir des handicaps. Est-ce acceptable ? Nous sommes en France pas dans une dictature. La violence appelle la violence. La situation n'est plus tenable. "

Il précise dans une pétition intulée "Les soignants français pour un Moratoire sur l’utilisation des armes sub-létales »  que les 

 "lésions constatées et prises en charge par Nous, personnels soignants, dues à ces armes utilisées sur des personnes parfois très jeunes ou âgées, exerçant leur droit à manifester, sont choquantes et inacceptables : énucléation, amputation d’extrémité de membre, fracas maxillo-facial et dentaire, traumatisme cranio-cérébral engageant le pronostic vital… Tant de vies ont été ainsi sacrifiées…"

Il appelle les soignants à signer cette pétition.

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