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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
4 mai 2023 4 04 /05 /mai /2023 18:56

Cet article est reposté depuis Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges..

1958 - Le Parti communiste affirme que la « Constitution gaulliste assassinerait la République »  1962 : Le Parti communiste appelle à voter NON à l'élection du président de la République au suffrage universel
1958 - Le Parti communiste affirme que la « Constitution gaulliste assassinerait la République »  1962 : Le Parti communiste appelle à voter NON à l'élection du président de la République au suffrage universel

1958 - Le Parti communiste affirme que la « Constitution gaulliste assassinerait la République » 1962 : Le Parti communiste appelle à voter NON à l'élection du président de la République au suffrage universel

Extrait

"Les institutions de la Ve République, dès le départ antidémocratiques,  sont tellement vermoulues au bout de 65 ans que même ses gardiens zélés pour se maintenir sont obligés de piétiner la majorité du peuple et de revendiquer cette "verticalité" du pouvoir, expression nov’ langue d’un pouvoir monarchique. Ne pas mettre en débat le comment en changer vers quoi aller et proposer des pistes de réflexion permettant une réappropriation massive de la politique quand le niveau de conscience grandit de façon spectaculaire et ainsi de travailler à isoler la réaction est un magnifique cadeau fait au capital."

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16 avril 2023 7 16 /04 /avril /2023 17:03
Deux personnages illustrant les dangers de l'élection du président de la République au suffrage universel : Napoléon le Petit et Emmanuel MacronDeux personnages illustrant les dangers de l'élection du président de la République au suffrage universel : Napoléon le Petit et Emmanuel Macron

Deux personnages illustrant les dangers de l'élection du président de la République au suffrage universel : Napoléon le Petit et Emmanuel Macron

L'élection du président de la République au suffrage universel, avec des pouvoirs renforcés, est dangereuse.  Ce que nous vivons aujourd'hui est éloquent. Et n'oublions nos expériences historiques : celle d'un Bonaparte élu au suffrage universel qui se proclama empereur sur un coup d'état en 1852. Comme le fit cinquante ans plus tôt Napoléon Ier, sur fond de succès militaires.  Et pendant 112 ans les Français refusèrent l'élection d'un président au suffrage universel, considérant que cela lui donnait trop de pouvoir.

De Gaulle, venu au pouvoir à la faveur d'un coup d'état, fait adopter une nouvelle constitution, celle de la Vème République.  Le Parlement est, de fait, écarté des débats.  La constitution est adoptée au pas de charge par referendum le 28 septembre 1958 après moins d'un mois de débats et de campagne avec les électeurs et les partis politiques.  En 1962, De Gaulle obtient par un nouveau referendum que le président soit élu au suffrage universel, ce qu'il n'avait pas osé faire en 1958 ... Depuis le pouvoir n'a cessé de se concentrer aux mains d'un seul, ouvrant la porte à tous les dangers et à tous les chantages de deuxième tour.

Cette Vème République piétine les droits et la volonté du plus grand nombre. Finissons-en.  Il nous faut une assemblée constituante, avec des députés constituants élus à la proportionnelle pour écrire une nouvelle constitution qui sera présentée au vote des Français.  Cette constitution devra garantir la souveraineté du peuple, c'est-à-dire la démocratie et le respect des différentes composantes de celui-ci.  L'Assemblée Nationale devra réellement représenter les Français.  On en finira avec le piège mortel et les dangers de pouvoir personnel que représente l'élection du président de la République au suffrage universel.  Mener ce combat en même temps que nos luttes pour nos acquis et de nouvelles conquêtes sociales ouvrira de nouvelles perspectives politiques et recréera l'espoir. 

YG.

Pour info : https://www.conseil-constitutionnel.fr/la-constitution/la-constitution-de-la-ve-republique-comment-est-elle-nee

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13 avril 2022 3 13 /04 /avril /2022 15:24
Pas de second tour pour Jean-Luc Mélenchon ? Non, ce n'est pas la faute de Fabien Roussel [Tribune dans Marianne]
Pas de second tour pour Jean-Luc Mélenchon ? Non, ce n'est pas la faute de Fabien Roussel [Tribune dans Marianne]

Par

Qu’une immense frustration entoure la défaite de Jean-Luc Mélenchon, passé à un souffle de la qualification, cela est parfaitement compréhensible. Mais attribuer cet « échec » – La France insoumise a battu tous ses records – à Fabien Roussel est injuste et relève d’une conception discutable de la démocratie.

« Mélenchon président, Roussel à la poubelle ! » Dimanche soir, devant le QG de campagne de Jean-Luc Mélenchon au Cirque d’hiver, les militants insoumis avaient déjà trouvé le coupable idéal de l’échec de la « remontada » entamée dans la soirée par leur champion. Sur les réseaux sociaux, des tombereaux d’injures s’abattaient sur le candidat communiste et sur ses électeurs. Haro sur le baudet ! Le viandard félon aurait sciemment empêché la gauche d’être au second tour (la belle affaire). Qu’une immense frustration entoure la défaite de Jean-Luc Mélenchon, passé à un souffle de la qualification, cela est parfaitement compréhensible. Mais attribuer cet « échec » – La France insoumise a battu tous ses records – à Fabien Roussel est injuste et relève d’une conception discutable de la démocratie.

Bien placée pour donner des leçons en la matière, Ségolène Royal tance les égos boursouflés d’Anne Hidalgo, Fabien Roussel et Yannick Jadot. « Ils appellent au barrage à Marine Le Pen ? Ils pouvaient le faire par l’union en se retirant », lance l’ancienne ministre du gouvernement Valls, nommée ambassadrice des Pôles par un certain Emmanuel M. Sur franceinfo ce lundi matin, l’insoumis Adrien Quatennens instruit lui aussi le procès de Fabien Roussel – pour qui l'auteur de ces lignes n'a pas voté : « Je me rappelle qu’en novembre 2020, j’ai une discussion avec Fabien Roussel, qui me dit : ‘De toute façon, il n’y a pas de perspective de second tour pour la gauche, donc j’irai jusqu’au bout.’ Il m’avait même dit : ‘S’il y a une opportunité de se qualifier au second tour pour l’un d’entre nous, j’y réfléchirai.’ (…) Le second tour était bien, contrairement à ce qu’ont dit certains responsables communistes, à portée de main. »

[...]

La suite ci-dessous :

"Si on se concentre sur les votes selon la "sympathie partisane", on se rend compte que Jean-Luc Mélenchon a su convaincre à la fois de nombreux partisans du PS et d'Europe Ecologie les Verts. Emmanuel Macron a lui réussi a convaincre 25% des "sympathisants" LR." : https://www.franceinter.fr/politique/presidentielle-9-infographies-qui-eclairent-les-resultats-du-premier-tour

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16 janvier 2021 6 16 /01 /janvier /2021 15:21

« La question concerne toutes les démocraties libérales. Elle est celle de la défiance croissante dont nos institutions semblent être l’objet »

Alain Frachon, Le Monde (15/01/2021)

 Les dirigeants européens scandalisés et indignés par les manifestants pro-Trump

 

Le 20 janvier, Joseph Biden va remplacer Donald Trump dans le bureau ovale. Une transition qui s’opère dans un climat particulièrement tendu : le président sortant ne reconnaît pas la réalité de sa défaite ; il est accusé d’avoir appelé ses partisans à marcher, le 6 janvier, sur le Capitole ; son compte Twitter a été supprimé par décision du géant de la « Big Tech » ; enfin, il fait l’objet d’une nouvelle procédure de destitution qui, ne pouvant aboutir, a tout d’une vengeance politique.

Il est vrai que ses adversaires – en particulier l’establishment politico-médiatique démocrate – ont mené dès son élection en 2016 une guérilla permanente pour le décrédibiliser et le destituer. Rappeler cela ne revient nullement à sympathiser avec la politique qu’il a menée, et dont de nombreux peuples ont eu à subir les terribles conséquences, de la Syrie à l’Iran, en passant par la Palestine ou le Venezuela. L’hôte de la Maison Blanche n’a, en revanche, engagé aucune nouvelle guerre, ce qui le distingue de ses prédécesseurs. Et il a profondément déstabilisé les dirigeants occidentaux, vassaux volontaires habitués à prendre Washington pour boussole ultime de leurs « valeurs » existentielles. [...]

La suite sur le site de Ruptures :

 

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8 janvier 2021 5 08 /01 /janvier /2021 18:15

Compte tenu de ce que 2020 nous a réservé, Vu Du Droit est circonspect au moment de présenter ses vœux.

On peut juste espérer sortir de l’épreuve pandémique et retrouver des perspectives. Notamment en matière politique avec l’échéance présidentielle qui se profile pour 2022 et l’évidence des enjeux pour notre pays.

Pour notre part le début de cette année 2021 sera marqué par la publication le 13 janvier prochain du livre : « Une justice politique. Des années Chirac au système Macron, histoire d’un dévoiement ».

C’est un ouvrage copieux qui tente de démontrer que la France est confrontée à un problème institutionnel particulièrement sérieux avec une Justice ayant basculé dans une forme de dévoiement politique. Situation qui fait courir des dangers démocratiques évidents, en particulier en pesant sur le processus électoral dont on sait qu’il ne va pas manquer de commencer très tôt.

La magistrature est intervenue dans l’élection présidentielle de 2017 pour assurer l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Pour ensuite se mettre à son service. Rien ne garantit, à la fois qu’elle ne récidive pas d’ici le mois de mai 2022. Mais aussi qu’elle agisse après le scrutin pour s’opposer à l’alternance si le résultat ne lui convient pas.

Concernant ces dérives de l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, le livre que nous publions présente une thèse documentée, et qui doit être discutée sans tabou. Il est nécessaire de sortir enfin de l’hypocrisie et des non-dits.

Régis de Castelnau

https://www.vududroit.com/2021/01/2021-des-voeux-circonspects/

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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 14:51
Election présidentielle : enjeux d’une nouvelle phase dans le développement du mouvement populaire de contestation du régime
mercredi 11 décembre 2019
par  Alger republicain

 

12 décembre 2019. Cette date sera gravée dans la mémoire de la nouvelle génération de citoyens réfractaires à la perpétuation d’un régime basé sur la corruption, le pillage des richesses nationales, l’exploitation de la classe ouvrière, les inégalités sociales, combinés au verrouillage de la vie politique, à la fraude, au mépris.
Elle marque une nouvelle étape dans la mobilisation des masses populaires. Des millions d’hommes et de femmes, l’immense majorité de la population, rejettent le scrutin présidentiel imposé par les autorités, au mépris des revendications démocratiques clamées de façon ininterrompue depuis le 16 février. Ils sortent dans la rue pour le faire savoir.
Quel bond en avant quand on compare cette levée en masse à l’abstentionnisme passif des années précédentes !
Il y a quelques années, une toute petite minorité dénonçait inlassablement le régime des prédateurs et sa démocratie de façade. La masse des citoyens et des jeunes en particulier manifestait un certain fatalisme. Elle cherchait son dérivatif dans la « harga », ou se laissait manipuler par les diversions de toutes sortes. La plus efficace d’entre elles se jouait dans les stades où le foot-ball faisait oublier à la jeunesse populaire ses tourments face à un avenir bouché. Paradoxe, les stades se sont transformés match après match en foyers d’éruption de l’immense colère longtemps conten
ue. [...]

Lire la suite ici : http://www.alger-republicain.com/Election-presidentielle-enjeux-d.html

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 14:51

Par Régis de Castelnau

1 - Un jour de neige, camions sur l'autoroute A47, en novembre 2013

2 - Cimetière des locomotives du fret à Sotteville les Rouen

Le Tribunal administratif de Montreuil a reconnu la responsabilité de l’Etat pour son inaction face à la pollution de l’air. Atlantico m’a interrogé sur le sens et la portée de cette décision. Je reproduis ici les termes de cette interview que l’on pourra directement retrouver sur leur site.

Atlantico. Le tribunal administratif de Montreuil a rendu une décision inédite mardi 25 juin : il a reconnu la responsabilité de l’Etat pour son inaction face à la pollution de l’air face à deux requérantes touchées par des problèmes pulmonaires. Quels sont les principes juridiques qui permettent de condamner l’Etat dans ce type d’affaire ? 

Régis De Castelnau. Cette décision n’est pas aussi inédite que l’on nous le raconte. Mais cette présentation relève de cette approche qui veut que l’on ne puisse pas faire confiance au gouvernement pour sauver la planète et qu’il faut s’en remettre au juge. Il y a là en fait une question juridique et judiciaire relativement complexe qui intervient dans un domaine sensible et à une époque où à la peur écologique, s’ajoute une course effrénée à la victimisation. Il faut sauver la planète, mais si au passage on peut se faire reconnaître un statut de victime et accéder à des indemnisations, c’est encore mieux. Un certain nombre d’affaires très spectaculaires ont caractérisé cette évolution comme le dossier du « sang contaminé », ou celui de « l’hormone de croissance », où les souhaits bien compréhensibles d’accéder à des soins permettant de pallier les effets de maladies invalidantes, ont débouché sur des tragédies. Dans les deux cas, ce sont les organismes publics en charge des soins et leurs dirigeants qui ont été mis en cause sur le plan pénal.  L’affaire de l’amiante est d’une autre nature. Les conséquences ont été considérables en termes de mortalité par l’exposition de centaines de milliers de travailleurs à ce produit qui s’est avéré létal. Et si la question qui s’est posée était une question de santé publique, elle relevait de la contradiction qu’il y avait entre la recherche de l’efficacité industrielle, voire du profit capitalistique et la nécessaire prévention pour préserver la santé des travailleurs soumis à ce produit. Question qui court depuis les débuts de la révolution industrielle où le Capital n’a pas montré un grand empressement à se préoccuper de la santé de ceux qui lui louaient leurs bras.[...]

La suite sur le blog "Vu du droit" : https://www.vududroit.com/2019/06/sauver-la-planete-le-boulot-du-juge/

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 23:06

8 avril 2019 / Hervé Kempf (Reporterre)

L’Assemblée des assemblées des Gilets jaunes s’est réunie à Saint-Nazaire du 5 au 7 avril 2019. Réunissant près de 800 délégués venus de toute la France, elle a marqué la détermination du mouvement, sa radicalité, et sa volonté d’organiser les Gilets jaunes démocratiquement et sans leader.

[...]

Ce sont près de 800 personnes — délégués de 200 groupes locaux, observateurs non mandatés, bénévoles, journalistes — qui se sont retrouvées vendredi 5 avril dans « la Maison du peuple », une ancienne agence pour l’emploi occupée depuis plusieurs mois par les Gilets jaunes de Saint-Nazaire. La mairie avait refusé de prêter un local, et fait pression sur les communes avoisinantes pour empêcher toute aide, si bien que les Gilets jaunes de la ville portuaire ont choisi de tenir l’assemblée dans leur maison. [...]

« Pour l’honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur »

Le texte final est cependant abouti et substantiel :
• revendication de l’augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, avec une attention particulière aux neuf millions de pauvres ;
• convergence avec l’écologie, « fin du monde, fin du mois, même logique, même combat  », et appel aux écologistes — « toutes les personnes voulant mettre fin à l’accaparement du vivant » — « à assumer une conflictualité avec le système actuel » ;
• encouragement aux « nouvelles formes d’une démocratie directe », que les assemblées des Gilets jaunes veulent mettre en place, sans « aucun leader autoproclamé » ;
• et désir d’une transformation globale : « conscients que nous avons à combattre un système global, nous considérons qu’il faudra sortir du capitalisme ».

L’Assemblée des assemblées a aussi adopté des textes sur les élections européennes (refus de participer), sur la répression (revendication de l’amnistie des prisonniers et condamnés), sur l’écologie et sur les assemblées locales.

Elle a aussi appelé à des actions coordonnées des Gilets jaunes, notamment durant la semaine du 1er mai. Et décidé que la prochaine Assemblée des assemblées se réunira en juin.

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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 16:53
Macron est clair : « je réprime, et dès que c’est consolidé je réattaque » par Régis de Castelnau

par Régis de Castelnau dans "Vu du droit"

Mes obsessions ne me quittent pas et je vais encore tonner contre les dérives liberticides de ce pouvoir illégitime, et cette volonté avérée de passer en force pour appliquer la feuille de route donnée à Emmanuel Macron par l’oligarchie qui l’a choisi et installé frauduleusement à la présidence de la république.

Je crois que le temps des circonlocutions est largement passé et qu’il faut appeler un chat un chat. Comme le disait Nelson Mandela : « C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé qui détermine la forme de lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura pas d’autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n’était qu’une forme de légitime défense. »

Cela ne veut pas dire que destructions et pillages soient des armes légitimes, mais que la violence est bien du côté de ce pouvoir.

J’ai répondu aux questions d’Atlantico à propos de cette volonté clairement affirmée de durcir encore une répression déjà très violente.

On la trouvera ci-dessous. Ainsi que le lien qui mène à l’originale.

Regis de Castelnau

 

TENSIONS SUR L’ETAT DE DROIT

Pourquoi les pulsions de répression gouvernementales menacent l’équilibre de la justice française

Dernier épisode en date : le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a déclaré vouloir faire payer la casse aux gilets jaunes Maxime Nicolle et Eric Drouet.

Atlantico : Dans un article publié le 13 mars, vous dénonciez la plainte déposée par l’Ecole polytechnique sous la pression du gouvernement envers un ancien étudiant accusé d’avoir manifesté au côté des Gilets jaunes en uniforme. Que traduit cette plainte de la stratégie du gouvernement dans la répression des Gilets jaunes ?

Régis de Castelnau : Effectivement, j’avais relevé une petite histoire prise dans le feuilleton « gilets jaunes » et qui me semblait symboliser assez précisément certains enjeux des événements qui se produisent dans notre pays depuis quatre mois. La révolte populaire qu’incarne ce mouvement a fait venir au jour de façon criante le considérable clivage social qui divise aujourd’hui notre pays.  Personne ne peut le contester, aujourd’hui c’est France d’en haut contre France d’en bas. Un ancien élève de polytechnique avait souhaité porter un message, celui du refus d’une partie des élites de pratiquer le mépris de cette France populaire et lui manifester sa solidarité. Inspiré du précédent du fameux bicorne reproduit par Delacroix dans son célébrissime tableau : « la liberté guidant le peuple », il s’est rendu à une des manifestations des gilets jaunes revêtu du fameux uniforme noir de cérémonie. Qui n’est pas un uniforme militaire et dont l’usage postérieur à la sortie de l’école n’est pas réglementé. Minuscule événement, sans aucune mention dans la presse, il n’en fallait pas plus pour que la fibre ultra répressive de Madame Belloubet s’enflamme. Ordre fut donné à la direction de l’école de déposer plainte entre les mains du procureur pour une incrimination inepte : « port illégal d’uniforme ».[...]

La suite ici : https://www.vududroit.com/2019/03/macron-est-clair-je-reprime-et-des-que-cest-consolide-je-reattaque/

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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 17:28

"C’est certainement la forme la plus grave de dysfonctionnement de la vie du Parlement que cette situation dans laquelle nous nous plaçons à intervalle régulier" JL Mélenchon

User les députés de l'opposition, les fatiguer pour faire passer sa politique en force ?  Les conditions de débat ne peuvent être ni démocratiques,  ni sérieuses.

Il est grand temps d'établir une nouvelle constitution.  Avec la proportionnelle qui permettrait une meilleure représentation de toute la diversité politique en France et notamment des classes populaires sous-représentées.  Et le respect des propositions opposées.  Qu'elles s'expriment dans la rue, dans les associations, dans les syndicats, ou chez les salariés des entreprises et des services publics. YG.

Extraits

"Les conditions du scrutin ont ajouté à la polémique. Lors de son intervention précédant le vote, Jean-Luc Mélenchon a estimé que débattre dans ce contexte était «une folie» : «Il est six heures moins le quart du matin. La première chose à dire, à cette heure, est une protestation contre une telle situation. Ceux qui l’apprendront – car nous le ferons savoir – comprendront quelle folie il y a – même en nouvelle lecture – à débattre à cinq heures du matin des discriminations à l’embauche, à trois heures du tarif de l’électricité, et à cette heure-ci de tout ce que nous avons entendu. Tout cela est absurde. C’est une folie ! C’est certainement la forme la plus grave de dysfonctionnement de la vie du Parlement que cette situation dans laquelle nous nous plaçons à intervalle régulier.» Ses propos diffusés sur la chaîne YouTube du leader de la France insoumise et sur Twitter ont été très relayés sur les réseaux sociaux."

Source, sur le site de Libération  :  https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/20/comment-la-privatisation-d-adp-a-t-elle-pu-etre-votee-a-6-heures-du-matin-avec-45-deputes-presents_1716269

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