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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
7 février 2019 4 07 /02 /février /2019 18:07
par Benjamin Lagues, Jérémie Fabre,

Nous poursuivons notre série d’information mensuelle sur l’actualité des médias avec cette vingt-troisième édition, revenant sur le mois de janvier 2019 [1]. À noter que nous reviendrons sur l’actualité récente (perquisition à Mediapart notamment) dans de prochaines publications.

Du côté des journalistes, des éditocrates et de leurs œuvres

 

- Gilets jaunes : un raout pour rien au CSA – Qu’on se rassure : le CSA « n’a relevé aucun problème majeur » dans la couverture médiatique de la mobilisation sociale des gilets jaunes par la presse audiovisuelle. Pour autant, « le CSA a invité tous les patrons des chaînes d’information à se rendre au siège du régulateur, dans la journée de jeudi 10 décembre » afin de mener « une réflexion collective » selon Le Figaro. L’objectif : « mieux comprendre à la fois leurs difficultés de traiter du sujet des gilets jaunes, des angles éditoriaux qu’ils ont pris et le tri dans les images diffusées. » Une réunion dont on peut être à peu près certain qu’il n’en sortira rien puisque, toujours selon Le Figaro, le CSA avait déjà, le 7 décembre, mis « en garde contre toute diffusion complaisante, déséquilibrée ou insuffisamment vérifiée d’images et de commentaires qui attiseraient les antagonismes et les oppositions. » Trois semaines plus tard, Jean-Michel Aphatie publiait une fausse nouvelle, reprise ensuite par de nombreux médias (cf. ci-dessous)… Quant à la mise en garde contre les « diffusions complaisantes » ou « déséquilibrées », le CSA n’a manifestement rien trouvé à redire au matraquage médiatique contre les gilets jaunes, pas plus qu’il n’a reproché le silence médiatique sur les violences policières... [...]

La suite ci-dessous :

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 00:43

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

Extraits

"Les Nations Unies (ONU), par le biais de son compte Twitter officiel @ONU_es et de son site Internet, ont publié le témoignage d'Idriss Jazairy, expert des Nations Unies sur les droits de l'homme, qui a averti que la coercition, militaire ou économique, ne devrait jamais être utilisée pour chercher un changement de gouvernement dans un État souverain, mais qu'un dialogue constructif devrait être encouragé pour trouver une solution à la crise au Venezuela.

Les sanctions, qui peuvent conduire à la famine et à la pénurie de médicaments, ne sont pas la réponse à la crise au Venezuela, a déclaré jeudi le rapporteur spécial de l'ONU sur l'impact négatif des mesures coercitives unilatérales dans une déclaration."

L'article intégral ci-dessous :

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4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 17:19

"il en va de l’UE comme de la Mafia : personne ne doit pouvoir quitter l’organisation et vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants. "

 

Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureux.
(Louis Aragon)

La crise politique qui secoue aujourd’hui la Grande Bretagne doit être pour tous ceux qui souhaitent un retour à la souveraineté nationale et qui s’imaginent naïvement qu’un tel retour pourrait se faire dans la joie et l’allégresse un sérieux avertissement. Je suis d’ailleurs toujours surpris qu’on puisse trouver parmi les souverainistes des gens qui, aveuglés par une sorte de juridisme primaire, arrivent à oublier qu’en matière de souveraineté le droit cède à la politique, et qu’un acte politique d’une telle portée ne peut que revêtir une dimension tragique.

Comment ces gens-là voient-ils le Frexit ? Après un référendum qui aura approuvé une sortie de l’Union européenne, on commencera par déposer une lettre d’intention conformément à l’article 50 du Traité. On négociera ensuite sagement pendant deux ans, et à l’issue de cette période on signera avec l’Union européenne un traité équilibré et on récupérera toute notre souveraineté tout en gardant avec nos anciens partenaires des relations cordiales. Il ne restera alors plus qu’à déboucher le champagne.

Sauf que ça ne se passera pas comme ça. Ça ne peut pas se passer comme ça. Car il en va de l’UE comme de la Mafia : personne ne doit pouvoir quitter l’organisation et vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants. Une telle situation condamnerait sans appel la construction européenne. Si le Brexit devait réussir, si la Grande Bretagne se portait mieux hors de l’Union européenne que lorsqu’elle en était membre, cela pourrait donner de très mauvaises idées à d’autres pays. Il est donc capital pour les institutions bruxelloises que le Brexit soit un échec, un désastre, une catastrophe. C’est la seule manière de cultiver cette peur qui est devenue aujourd’hui le seul moyen de maintenir les peuples coincés dans l’ensemble européen. Nous ne sommes plus liés par l’amour, mais par l’épouvante, comme disait Borges.[...]

Lire la suite ici : http://descartes-blog.fr/2019/01/20/il-ny-a-pas-exit-heureux/

 

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 17:09

publié le 25 janvier 2019

 

Forts de l'appui américain, les soutiens de l'oligarchie vénézuélienne tentent un coup de force contre le gouvernement de Nicolas Maduro et son peuple. La politique progressiste et nationale engagée par Hugo Chavez en 1998, élu avec plus de 56% des suffrages, avait déjà conduit Washington à vouloir mettre fin à l'expérience démocratique pour récupérer les immenses richesses du pays, qui échappaient aux grandes sociétés états-uniennes.

Une première tentative de subversion, en 2002, soutenue par les forces US, fut mise en échec par le peuple et son armée. Mais depuis, et sous toutes les formes, les Etats-Unis n'ont eu de cesse de peser financièrement et politiquement pour mettre en échec l'expérience démocratique du pouvoir à Caracas avec le concours, y compris violent, de la grande bourgeoisie du Venezuela.

Mais son peuple et son armée sont toujours restés fidèles aux présidents Hugo Chavez et Nicolas Maduro.

C'est pour tenter de mettre fin à cette résistance qu'aujourd'hui Donald Trump s'immisce directement dans la politique vénézuélienne, reconnaissant comme président un représentant auto-proclamé de l'opposition !

C'est toujours l'appétit du big business US, gourmand des richesses du sous-sol vénézuélien, qui conduit Washington à s'immiscer dans les affaires intérieures d'un état souverain.

Mais nous ne sommes plus au temps des canonnières... Cuba, la Russie et la Chine ont fait savoir aux Etats-Unis que leurs pays étaient solidaires du Venezuela menacé dans son indépendance.

Et ce n'est pas la scandaleuse déclaration du locataire de l'Elysée, solidaire de la tentative de coup d'état à Caracas, qui modifiera la donne. Le bilan répressif et sanglant du mouvement des Gilets Jaunes ne lui procure aucun brevet de démocratie, d'autant qu'il n'a été élu en 2017 que par une minorité des Français, alors que Maduro l'a été par une large majorité des Vénézuéliens. Emmanuel Macron veut simplement paraître comme le plus zélé des serviteurs de l'oligarchie européenne et de l'impérialisme occidental dirigé depuis Washington.

La situation à Caracas, le danger que court le peuple vénézuélien, nécessitent au plus tôt une réplique des forces vives du peuple français.

Notre peuple se doit de défendre la souveraineté et l'indépendance de la République bolivarienne du Venezuela, menacées par la conjonction des forces intérieures et extérieures de l'impérialisme.

Nous sommes solidaires du peuple vénézuélien agressé, de Nicolas Maduro, son légitime Président, il n'est rien de plus urgent que soutenir la lutte du peuple vénézuélien pour reconstruire, au profit des couches populaires, une économie ruinée par le sabotage de la bourgeoisie vénézuélienne avec le soutien des USA.

Paris, Le 25 janvier 2019

 

 

 

 

 

 

 

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 16:21

Sur les chaînes d'info, dans les journaux papiers, pour paraître "objectif", les journalistes nous "informent" de l'existence de deux manifestations à Caracas.  Mais ils ne montrent des photos que de l'opposition.  Pourtant pour célébrer le vingtième anniversaire de la révolution chaviste, ils étaient des milliers ...

Ci-dessous les photos que vous ne verrez pas sur votre écran ou dans vos journaux.  Pour exemple deux liens vers Libération et Le Courrier international, deux journaux qui présentent les deux manifestations mais qui s'appesantissent davantage sur la manifestation de l'opposant Juan Guaido que sur celle des chavistes.  Des photos pour Guaido.  Aucune pour les bolivariens ...

Manifestation des partisans bolivariens le 2 février à Caracas

Manifestation des partisans bolivariens le 2 février à Caracas

Caracas, ce 2 février. Depuis des mois on n’avait vu une telle affluence populaire à un meeting bolivarien. Pendant ce temps dans les beaux quartiers, les rassemblements de la droite, moins nombreux, diffusaient l’hymne états-unien, déployaient des drapeaux US et d’Israël sur leur podium principal, applaudissant avec une certaine excitation à l’idée d’un débarquement des marines dans leur pays. Devinez pourquoi, depuis vingt ans, les médias ne vous montrent que les marches de la droite et jamais les manifestations chavistes ?

Voir l'intégralité de l'article ci-dessous :

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 00:51

 

Ben NORTON

Un document interne du gouvernement révèle des tactiques de « guerre économique » et d’ »armes financières » que les Etats-Unis utilisent contre le Venezuela au nom de la « promotion du capitalisme ».

Le Venezuela a souffert d’une crise économique ces dernières années, et alors que le gouvernement américain et les médias commerciaux ont blâmé cette situation difficile uniquement sur le parti socialiste au pouvoir, des documents internes du gouvernement américain reconnaissent que Washington a utilisé ce qu’il décrit clairement comme des « armes financières » pour mener une « guerre économique » contre cette nation sud-américaine riche en pétrole.

L’aveu discret confirme ce que le gouvernement de Caracas répète depuis des années : Les États-Unis mènent une guerre économique contre le Venezuela, le pays qui possède les plus grandes réserves de pétrole du monde.

Les sanctions paralysantes imposées par l’administration Donald Trump ont privé le Venezuela de milliards de dollars.

Le premier rapporteur des Nations Unies à se rendre dans le pays depuis deux décennies, le juriste Alfred de Zayas, a déclaré à The Independent que les sanctions internationales dévastatrices imposées au Venezuela sont illégales et pourraient constituer un crime contre l’humanité.[...]

La suite ici :https://venezuelainfos.wordpress.com/2019/02/02/un-document-interne-du-gouvernement-des-etats-unis-explique-programme-de-guerre-economique-contre-le-venezuela-the-grayzone/

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 16:01

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 15:14

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Pour preuves, regardez cet article du Monde :

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/31/des-milliers-de-venezueliens-appellent-l-armee-a-se-rebeller-contre-maduro_5416924_3210.html

Vous n'y verrez, après l'annonce de milliers de manifestants, aucune photo d'ensemble, seulement le président autoproclamé avec quelques dizaine de personnes et une affiche tenu par une manifestante qu'on ne voit pas. 

En France, les gilets jaunes et même les retraités samedi dernier ( malgré l'omerta officielle) ont fait mieux.

Cherchez bien.  Pour la manifestation du 30 janvier à laquelle appelait l'"opposition" vénézuélienne, vous ne trouverez aucune preuve d'un raz de marée populaire venu soutenir Juan Guaido

YG

Et aussi ci-dessous :

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30 janvier 2019 3 30 /01 /janvier /2019 22:40

Lu dans Resrepublica

« Monsieur le Ministre de l’Intérieur, nous ne sommes pas, nous ne pouvons pas être les dupes de l’hypocrisie sociale des classes dirigeantes. […] Ce qu’elles entendent par le maintien de l’ordre, ce qu’elles entendent par la répression de la violence, c’est la répression de tous les écarts, de tous les excès de la force ouvrière ; c’est aussi, sous prétexte d’en réprimer les écarts, de réprimer la force ouvrière elle-même et laisser le champ libre à la seule violence patronale.

Ah ! Messieurs, quand on fait le bilan des grèves, quand on fait le bilan des conflits sociaux on oublie étrangement l’opposition de sens qui est dans les mêmes mots pour la classe patronale et pour la classe ouvrière. Ah ! les conditions de la lutte sont terriblement difficiles pour les ouvriers ! La violence, pour eux, c’est chose visible […]

Oui, la violence c’est une chose grossière, palpable, saisissable chez les ouvriers : un geste de menace, il est vu, il est retenu. Une démarche d’intimidation est saisie, constatée, traînée devant les juges. Le propre de l’action ouvrière, dans ce conflit, lorsqu’elle s’exagère, lorsqu’elle s’exaspère, c’est de procéder, en effet, par la brutalité visible et saisissable des actes. Ah ! Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclat de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continueront la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. Cela ne fait pas de bruit ; c’est le travail meurtrier de la machine qui, dans son engrenage, dans ses laminoirs, dans ses courroies, a pris l’homme palpitant et criant ; la machine ne grince même pas et c’est en silence qu’elle broie […]. La même opposition, elle éclate dans la recherche de responsabilités. De même que l’acte de la violence ouvrière est brutal, il est facile au juge, avec quelques témoins, de le constater, de la frapper, de le punir ; et voilà pourquoi tout la période des grèves s’accompagne automatiquement de condamnations multipliées.

Quand il s’agit de la responsabilité patronale – ah ! Laissez-moi dire toute ma pensée, je n’accuse pas les juges, je n’accuse pas les enquêteurs, je n’accuse pas, parce que je n’ai pas pu pénétrer jusqu’au fond du problème, et je veux même dire ceci, c’est quel que soit leur esprit d’équité, même s’ils avaient le courage de convenir que de grands patrons, que les ingénieur des grands patrons peuvent être exactement comme des délinquants comme les ouvriers traînés par des charrettes devant les tribunaux correctionnels, même s’ils avaient ce courage, ils se retrouvaient encore devant une difficulté plus grande parce que les responsabilités du capital anonyme qui dirige, si elles sont évidentes dans l’ensemble elles s’enveloppent dans le détail de complications, de subtilités d’évasion qui peuvent dérouter la justice […]Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité. »

Ainsi s’exprimait Jean Jaurès face au ministre de l’intérieur Clemenceau !

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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 16:31

Le mouvement des Gilets jaunes a éclaté mi-novembre 2018. Parti à l’origine de la colère contre une taxe écologique supplémentaire sur les carburants, cette mobilisation, totalement inédite et remarquablement déterminée, a très vite associé les exigences sociales et démocratiques.

Lire l'article ci-dessous :

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