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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
8 mai 2022 7 08 /05 /mai /2022 08:47
L’angoisse de la Sainte-Alliance (éditorial paru dans l’édition d’avril de Ruptures)

Imprudence ? Le 12 avril, dans son discours de Strasbourg, le président-candidat estimait que le second tour serait « un référendum sur l’Europe ». Et en conclusion du débat télévisé, il précisait même : ce sera un référendum « pour ou contre l’Union européenne ». Certes, il a pu finalement renouveler son bail à l’Elysée. Pour autant, si l’on suit la logique macronienne au pied de la lettre, 41,5% des votants ont adressé un bras d’honneur à l’UE.

On objectera que tous les électeurs de Marine Le Pen ne sont pas des partisans assumés du Frexit. La candidate elle-même avait dépensé beaucoup d’énergie pour assurer que tel n’était nullement son objectif. Pourtant, à y réfléchir un instant, il y a un point sur lequel le sortant n’avait sans doute pas tout à fait tort : si la championne du RN avait été élue et si elle avait effectivement eu le cran d’appliquer son programme, l’appartenance de la France à l’Union se serait très vite retrouvée sur la sellette. Par exemple, la mise en place de la supériorité du droit national sur le droit européen est en elle-même explosive. En effet, l’UE n’a de sens, pour ses concepteurs, que si elle est en position d’imposer à tel ou tel pays le maintien d’une orientation inscrite dans « le cercle de la raison » jadis cher à Alain Minc. [...]

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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 20:36
La Société des rédacteurs de Marianne dénonce une atteinte grave à son indépendance
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13 avril 2022 3 13 /04 /avril /2022 21:13
Le total gauche progresse de 1965 à 1974 conduisant à la victoire de 1981, puis baisse lentement jusqu’en 2007, rebondit un peu avec Hollande en 2012, puis chute brutalement en 2017. Le léger progrès de 2022 doit être apprécié dans le contexte de la critique forte de Macron dans les milieux populaires. Par contre, de son coté, l’extrême-droite progresse depuis 1995, avec un trou d’air face à Sarkozy en 2017, mais de manière accélérée depuis...

Le total gauche progresse de 1965 à 1974 conduisant à la victoire de 1981, puis baisse lentement jusqu’en 2007, rebondit un peu avec Hollande en 2012, puis chute brutalement en 2017. Le léger progrès de 2022 doit être apprécié dans le contexte de la critique forte de Macron dans les milieux populaires. Par contre, de son coté, l’extrême-droite progresse depuis 1995, avec un trou d’air face à Sarkozy en 2017, mais de manière accélérée depuis...

Rien n’est jamais acquis à l’homme ni sa force, ni sa faiblesse...
La logique de l’élection présidentielle est terrible...

Nous le savons depuis longtemps, c’est l’outil politique inventé par la bourgeoisie française pour reconstruire périodiquement sa domination. Depuis 20 ans au moins, elle se construit sur ce piège d’un 2eme tour qui oppose le pire contre ce qu’on ne veut pas. Cette élection hypermédiatisée affaiblit à chaque fois la démocratie elle-même, on ne vote plus pour des idées, des revendications, un projet de société, mais pour éviter le "roi" qu’on ne veut pas.

Mais la mobilisation électorale nous pousse inconsciemment à l’idéalisme. La belle campagne des jours heureux et la candidature dynamique de Fabien Roussel nous a fait espérer ce qui au fond relevait du miracle. Et le miracle n’a pas eu lieu. La logique dominante de la présidentielle est celle du deuxième tour, du vote utile et ce sont les médias avec les sondages qui décident qui peut être utile. C’est la première victoire de ce système présidentiel. Couper le vote populaire de ses racines sociales, militantes, le détacher des luttes et des repères personnels qu’on peut y construire, en faire un acte purement électoral, médiatique, un acte sans lendemain. Comme en 2017, une fois passé le vote du premier tour, ceux qui se sont mobilisés sur l’illusion électorale se retrouveront confrontés à la dure réalité des luttes de classes. Le patronat ne fait jamais de cadeau, et il est difficile d’unir, d’organiser, pour résister et se défendre, et il ne peut suffire d’un bulletin de vote tous les 5 ans...

Les milieux populaires se sont massivement mobilisés sur la seule question que les médias leur posait [1]. Qui peut affronter Le Pen ? Qui peut affronter Macron ? A ce jeu, une Le Pen normalisée par les outrances de Zemour a mobilisé des anti-macron, y compris dans les milieux populaires. Macron aussi a grimpé, mobilisant le refus de l’extrême-droite dans les couches moyennes qui étaient pourtant critiques de sa présidence. Et Mélenchon a grimpé, battant des records de gauche dans tous les quartiers populaires tentant de refuser à la fois Macron et Le Pen, 61% à Saint-Denis ou Gennevilliers.

Le résultat est comme toujours la victoire de la bourgeoisie qui reconstruit les conditions de sa domination. Macron peut dire qu’il entend les votes anti-Le Pen dont il bénéficiera, mais il en profitera quand même pour accélérer les réformes des retraites, des statuts, de la secu toujours dans le même sens en faveur des plus riches. Le Pen en profitera pour consolider sa victoire sur les droites et rendre dominantes ses idées réactionnaires et racistes dans la contestation du capitalisme.

Que va faire Mélenchon de cette presque victoire ?

Mélenchon a longtemps représenté la gauche du parti socialiste, multipliant les initiatives pour changer le PS après le choc de 2002 où la gauche représentait encore pourtant 45% des voix au premier tour de la présidentielle. Il a rompu avec ce parti en créant le parti de gauche en 2008. En 2012, la gauche avec sa candidature est encore à 44% au premier tour. Elle se réduit en 2017 à 28% face à l’opération Macron, mais devant l’extrême-droite à 26%. Cette année, malgré le rejet de Macron, la gauche plafonne à 32%, juste derrière l’extrême-droite !

Oui, le combat continue [2] comme toujours. l’histoire ne s’arrête jamais. Mais qui veut continuer ainsi ? Car si le vote Mélenchon a aspiré presque tout l’électorat de gauche au sens large, il n’a pas inversé la tendance à droite et à l’extrême-droite ! Certains militants insoumis continueront de reprocher aux autres leur candidature, mais sans voir la dureté du résultat. Le total gauche est passé pour la première fois en dessous du total extrême-droite ! [...]

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8 avril 2022 5 08 /04 /avril /2022 17:24
Elections 2022 : Quelles perspectives pour le peuple ?

vendredi 8 avril 2022 par ANC

Extraits

D’élection en élection, force est de constater que le peuple se détourne de plus en plus des consultations électorales. Et qu’entend-on de toutes parts ?

C’est la faute à l’individualisme…
C’est le règne du « chacun pour soi » …
Ce serait donc la faute au peuple qui ne comprendrait rien…

C’est un peu vite oublier la responsabilité des politiques au pouvoir qui ont d’autant plus déçu que les espoirs placés en leurs promesses étaient plus grands.

Depuis des décennies l’alternance gauche / droite n’a pas amélioré les conditions de vie et bien au contraire l’emploi s’est dégradé en nombre et en qualité la précarité devenant la règle. Il en est de même pour l’habitat, le pouvoir d’achat et les services publics.

L’exemple le plus criant étant sans doute la santé où la suppression de 100 000 lits en 5 ans et la diminution du nombre de personnels ont abouti à une gestion catastrophique et dictatoriale de la pandémie.

Toutes les décisions politiques prises au plus haut niveau de l’État vont dans le même sens : sous prétexte de crise sanitaire, il s’agit de créer de la dette pour drainer l’argent public et les cotisations sociales vers les grandes banques transnationales, pour le plus grand profit de leurs actionnaires.

[...]

« Est-ce ainsi que les hommes et les femmes vivent ? »

Il est plus que temps de recréer une dynamique porteuse d’espoir.

D’abord en mettant en œuvre une démarche qui, partout, à l’entreprise comme dans les quartiers populaires et dans la jeunesse, s’appuie sur les luttes des premiers et des premières concernées et les questions qu’elles portent.
Rien ne se fera sans le peuple en mouvement.
Rien ne se fera sans lutte et aucun programme ne sera tenu s’il ne s’appuie pas d’abord sur cela.

Aucune proposition ne peut être porteuse d’espoir si elle ne s’appuie pas sur des revendications concrètes.

[...]

Pour cela l’ANC de France voudrait bien pouvoir soutenir un programme qui permette réellement ce progrès, en rupture totale avec toutes les pseudo-solutions qui n’ont eu d’autre conséquence que d’aggraver l’écart entre les quelques plus riches et l’immense majorité de la population mondiale.

Nous soutiendrons un programme issu des luttes de l’entreprise au quartier et qui s’affranchisse clairement du capital en traçant la voie d’une rupture avec le capitalisme et les diktats de son fidèle serviteur qu’est l’Union Européenne à l’intérieur de laquelle aucune émancipation n’est possible.

  • Un programme qui sur le plan international prévoie la sortie de l’OTAN, d’en finir avec le pillage de l’Afrique tant par la dette, que par le franc CFA devenu ECO tant enfin que par le pillage des matières premières et la présence militaire pour assurer celui-ci. En un mot un engagement de bâtir des relations internationales mutuellement avantageuses.
  • Un programme qui sur le plan national aurait comme perspective la souveraineté nationale et populaire pour en finir avec la loi du propriétaire qui assure à une infime minorité de tout décider. Pour cela il faut ne pas prendre de demi-mesures mais se prononcer concrètement pour : la nationalisation des grandes entreprises et de la grande distribution, le développement des services publics, une assurance chômage assurant un salaire de remplacement pour toutes personnes privées d’emploi, l’augmentation, l’échelle mobile des salaires et limite de la hiérarchie de 1 à 5 en partant d’un SMIC à 2000€, la construction et la réhabilitation des millions de logements dont le pays a besoin en faisant des populations, les actrices de ce changement national nécessaire, l’intégration décente des sans-papiers dans la nation française.
  • Un programme qui prévoie une refonte complète de la fiscalité, d’aller vers la suppression de la TVA et de supprimer toute possibilité d’évasion fiscale, le retour à la souveraineté monétaire et la nationalisation de tout le secteur bancaire.
  • Un programme qui donne à la sécurité sociale toute son efficacité en supprimant les exonérations et en confiant la gestion à des salarié-e-s élu-e-s puisqu’il s’agit de l’argent de leur salaire socialisé.

L’ANC, n’accepte pas que des millions de citoyennes et de citoyens ne voyant pas d’issue dans les processus électoraux actuels se sentent privés d’expression électorale par celles et ceux qui ne les entendent pas ou pire les stigmatisent et les méprisent.

[...]

L’ANC, qui par le passé a écrit aux formations politiques que nous considérons être de notre camp, celles que l’on voit dans les luttes et qui s’apprête à le refaire, est prête à soutenir les candidatures porteuses de cette démarche et de ces éléments de programme et dont le premier mot, les principaux efforts porteraient sur l’aide au démarrage et sur le soutien des luttes des salariés avec ou sans emploi, de la jeunesse avec ou sans fac, de la population des quartiers populaires, de toutes celles et ceux en proie aux discriminations de tous ordres non pas pour parler à leur place mais pour que celles et ceux qui souffrent le plus de la société actuelle soient au premier rang des responsabilités, soient les candidates et les candidats des luttes et chargés de conduire le changement de société.

[...]

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7 avril 2022 4 07 /04 /avril /2022 14:36
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...

Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...

LU sur LVSL

Alors que le projet de réforme des retraites de 2019 consacrait un changement total d’architecture du système, Emmanuel Macron vient récemment d’abandonner cette stratégie systémique. Le décalage de l’âge de départ à la retraite à 64 ans – proposé par le candidat E. Zemmour – ou même à 65 ans – piste privilégiée par V. Pecresse et E. Macron – a désormais le vent en poupe. Michael Zemmour est maître de conférences en économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le coauteur du système français de protection sociale (La découverte, 2021). Ce dernier nous invite à reconsidérer certaines idées reçues sur le système de retraite français – insoutenabilité, hausse des dépenses… – tout en nous proposant quelques pistes de réflexion pour en améliorer l’architecture. Entretien réalisé par Jules Brion et retranscrit par Dany Meyniel.

 

LVSL : Dans vos travaux, vous montrez que la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron en 2019 entérinait le passage d’un régime à prestations définies à un système à cotisations définies. Ce nouveau paradigme fonctionnerait « en pilotage automatique » puisqu’aucun déficit ne serait possible en théorie. L’annonce récente du candidat Macron revient totalement sur cette volonté de changer l’architecture du système. Devons-nous pour autant nous réjouir de ce discours ?

 

Michaël Zemmour : L’intérêt du système en pilotage automatique est qu’il permet à la politique de se désengager des réformes. On met le système dans une trajectoire voulue et les ajustements se font automatiquement, sans débat politique. L’annonce qui vient récemment d’être faite met de côté cette volonté de changer l’architecture du système pour revenir à des discours plus habituels en France : on va faire des économies sur les retraites en décalent l’âge de pension. On assume frontalement la conflictualité. Est-ce que nous devons nous en réjouir ? Bien sûr que non, la réforme qui est proposée est plus dure dans ses paramètres que tout ce qui avait été proposé en 2019. Derrière la réforme Delevoye, il y avait une volonté de faire des économies mais celles qui sont proposées avec la retraite à 65 ans sont plus importantes. De tous les scénarios de 2019, aucun n’envisageait de décaler l’âge de la retraite à 65 ans en seulement neuf ans, comme cela a été récemment annoncé. Macron a durci sa position. C’est un véritable tournant car on va plus loin que l’objectif d’équilibre ; on veut carrément faire des économies sur les dépenses. Ceci peut s’expliquer par deux raisons. Soit c’est une sorte d’obsession pour la réduction des dépenses publiques qu’exprime souvent Bruno Le Maire, soit une volonté de mettre les gens au travail coûte que coûte, dans toutes les conditions. [...]

 

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7 avril 2022 4 07 /04 /avril /2022 11:08

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7 avril 2022 4 07 /04 /avril /2022 11:07
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9 mars 2022 3 09 /03 /mars /2022 15:16

A droite, les injustices fiscales et sociales au programme

Une étude minutieuse d'Attac

LES INÉGALITÉS ET LES INJUSTICES COMME ORIENTATION COMMUNE
LES INÉGALITÉS ET LES INJUSTICES COMME ORIENTATION COMMUNE
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25 février 2022 5 25 /02 /février /2022 10:22

"L’Union Européenne et l’euro : une chance pour Yannick Jadot, un blocage pour l’écologie"

"Déserter les mesures sociales c’est aussi déserter l’écologie "

Le constat est difficile mais partagé : à moins de trois mois des présidentielles, peu d’idées parviennent à émerger dans cette campagne… A part, peut-être, chez Eric Zemmour dont le projet, limpide, tient globalement en une ligne : « virer les musulmans ».

Cette situation est évidemment malsaine puisqu’elle signifie que la compétition se fait essentiellement sur des questions de personnes, ce qui permet d’ailleurs d’expliquer l’important décalage, voire même la franche contradiction, entre les mesures souhaitées par les Français (augmentation du SMIC, limitation des écarts de salaires…) et les programmes des candidats en tête des sondages. En témoignent par exemple, ceux et celles qui attendent Christiane Taubira comme d’autres attendent le Messie, peu importe son absence de sérieux, d’idées et de mesures…

Au milieu de tout ça, le cas Jadot/Europe Ecologie Les Verts est un peu particulier. Si aucune mesure lisible ne se distingue, les électeurs EELV ne votent évidemment pas EELV pour la personnalité de Jadot (il n’y a vraiment que lui sur Terre pour le penser) mais pour ce qu’incarne, à tort ou à raison, le parti qu’il représente : l’écologie politique. Ce n’est donc pas à la personne de Jadot que nous nous attaquerons ici, ni au malaise qu’il instaure quand, en meeting, il se prend pour un chauffeur de salles pour vacanciers du 3ème âge à Ibiza, ni de l’antipathie générale qu’il dégage, mais bien de la question qui se pose à travers lui : pourquoi le programme d’un parti s’identifiant à l’écologie comme EELV n’aurait en réalité que très peu d’impact sur la lutte contre la destruction de notre environnement ?

La raison est simple et tient en une phrase, Yannick Jadot et son parti refusent catégoriquement les 2 ruptures essentielles et préalables à tout programme écologique conséquent : la rupture avec le capitalisme et la rupture avec l’Union Européenne.

1- Une écologie sérieuse est une écologie antibourgeoise

En effet, une écologie digne de ce nom implique de changer radicalement, c’est-à-dire profondément, nos manières de produire et de consommer, nos manières de vivre (de travailler, de manger, de penser, de se déplacer, d’habiter…). Ces changements impliquent eux-mêmes de rompre avec le capitalisme et en particulier avec ses penchants les plus libéraux : libéraux au sens de facilitation du commerce, et encore davantage, de facilitation du commerce international. Concrètement, un programme écologique demande des investissements massifs pour la transition énergétique, qui ne peuvent avoir lieu dans une pure logique de rentabilité et encore moins de rentabilité à court terme. Ils impliquent donc une action très forte de l’Etat et le recours probable au déficit budgétaire.

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26 janvier 2022 3 26 /01 /janvier /2022 10:21
	Analyse du programme de Fabien Roussel - Sur le blog de Nicolas Maury
Le point de vue de Nicolas Maury
Le programme porté par Fabien Roussel est clairement orienté sur l'urgence sociale et l'action immédiate pour faire face à la crise économique et sociale qui se développe depuis la pandémie de Covid-19.

Les 180 propositions s'axent prioritairement à sortir les gens de la pauvreté, à donner un emploi, une formation à toutes et et tous, à donner un avenir qui réponde a un besoin de progrès, de liberté, de justice et de développement. Le programme est certes imparfait, certains points méritent plus de précision, mais il est, pour paraphraser Georges Marchais, globalement positif dans ses propositions.

Pour les maximalistes qui vont hurler à la trahison du Parti communiste français et démontrer que Fabien Roussel a trahi tout ce qui existe dans ce monde, rappelez vous qu'un programme n'est pas un texte de congrès. Il ne faut pas s'attendre à avoir l'abolition du capitalisme proclamée dès le premier point, ni dès le premier jour. Un programme doit être une marche pour gagner les masses, pour réimplanter le Parti communiste dans le territoire. Il faut savoir "partir des masses pour retourner aux masses".

Le programme complet est en téléchargement ICI

Nicolas Maury nous livre son analyse des points forts ( les plus nombreux) et les points faibles (importants, notamment sur l'Union Européenne et la 6ème République)

Lire l'intégral ci-dessous :

 

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