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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
5 juin 2025 4 05 /06 /juin /2025 15:53

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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4 juin 2025 3 04 /06 /juin /2025 15:00
Une jeune femme tient dans ses bras sa fille de 6 ans, qui souffre de malnutrition, dans un refuge du centre-ville de Gaza, le 11 mai 2025 • MAJDI FATHI NURPHOTO VIA AFP

Une jeune femme tient dans ses bras sa fille de 6 ans, qui souffre de malnutrition, dans un refuge du centre-ville de Gaza, le 11 mai 2025 • MAJDI FATHI NURPHOTO VIA AFP

Professeur de droit canadien et ancien rapporteur spécial des Nations unies (2016-2022), Michael Lynk analyse les raisons de l’inaction internationale face au drame de Gaza. Cet expert reconnu pointe le rôle clé des États-Unis et appelle à des sanctions économiques contre Israël.

Michael Lynk a occupé pendant six ans (2016-2022) le poste de rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés. Professeur associé de droit à l’université Western Ontario au Canada, spécialiste des droits humains, il livre une analyse sans concessions sur l’incapacité des grandes puissances à faire respecter le droit international en Palestine. De la réticence à employer le terme de « génocide » au rôle décisif que pourrait jouer la société civile, Michael Lynk explore les différents leviers qui permettraient de sortir de l’impasse.

Quels sont les principaux facteurs qui expliquent le silence de l’Occident sur Gaza, selon vous ?

Il y a plusieurs facteurs déterminants. Premièrement, l’influence du lobby israélien. Elle est importante en Europe, mais extraordinairement puissante aux États-Unis, où elle inclut notamment le rôle des évangéliques chrétiens. Il ne faut pas sous-estimer à quel point Israël est un enjeu de politique intérieure aux États-Unis. Deuxièmement, l’alliance politique et militaire extraordinaire entre les États-Unis et Israël. De nombreux pays du Nord global, particulièrement en Europe, ne veulent pas s’opposer à Israël car cela signifierait s’opposer aux États-Unis. Troisièmement, il persiste dans les pays occidentaux une vision romantique d’Israël et de sa fondation comme réponse à l’Holocauste européen. Cette perception historique continue d’influencer fortement les positions politiques occidentales.

[...]

La suite ci-dessous :

Génocide, un mot tabou pour qualifier l'anéantissement de Gaza ?

Le terme fait débat en France pour qualifier la situation à Gaza, notamment à cause de sa charge historique et du décalage entre son usage régulier et sa définition en droit international.

C’est un mot qui déchaîne les passions. Qui peut faire exploser une conversation en mille morceaux, ou bien la figer immédiatement. Mi-mai, un lycéen de Blois (Loir-et-Cher) utilise en classe le terme de « génocide » pour qualifier ce que le gouvernement israélien inflige aux Gazaouis.

Élisabeth Badinter, en visite dans l’établissement qui porte le nom de son époux, en a immédiatement le vertige. « On le laisse dire ? » s’indigne-t-elle, selon Mag’Centre. L’élève se réfugie dans le silence. Le débat n’aura pas lieu, tant le mot tient du tabou. « Il a été inventé pendant la Seconde Guerre mondiale. Il provoque des émotions extrêmement fortes et convoque une douleur gigantesque. C’est le mot qui a été posé sur l’innommable, sur le crime des crimes. Il est fortement accroché à la Shoah, et aussi aux génocides les plus monstrueux, les plus barbares et les plus cruels qu’a connus l’histoire, comme celui des Arméniens et celui des Tutsis au Rwanda. C’est pour cela qu’il y a des pudeurs à l’utiliser », note Roland Gori.

[...]

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21 janvier 2025 2 21 /01 /janvier /2025 14:26

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8 novembre 2024 5 08 /11 /novembre /2024 16:43

Mis en ligne sur le site de Ruptures le 24 octobre 2024

Israël achète de plus en plus d’armes auprès de Washington et de pays de l’UE…

« Si on appelle à un cessez-le-feu, la cohérence, c’est de ne pas fournir les armes de la guerre ». Il aura donc fallu attendre un an, quasiment jour pour jour, avant qu’Emmanuel Macron ne prononce cette phrase qui devrait pourtant relever de l’évidence. Le 5 octobre, le président français affirmait dans la même interview : « aujourd’hui, la priorité, c’est qu’on revienne à une solution politique, qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza ».

Tout indique pourtant que l’Etat hébreu peut compter sur la fidélité de ses fournisseurs occidentaux. C’est notamment ce que détaille une analyse récemment publiée par le SIPRI, un institut indépendant suédois qui fait autorité dans l’étude de la production, de la possession et des ventes d’armes dans le monde entier.

Dans cette note, les chercheurs rappellent d’abord à quel point Tel-Aviv, même si son industrie militaire nationale est loin d’être négligeable, dépend de ses fournisseurs d’armements pour mener ses opérations militaires : « au cours de la dernière décennie, Israël a considérablement augmenté ses importations d’armes ». De 2009 à 2013, il était le 47ème importateur d’armes mondial. De 2019 à 2023, le pays s’est hissé au 15ème rang…

[...]

Pour lire l'intégralité voir le site de Ruptures et s'abonner.

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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 17:17
Le ciel de Beyrouth lundi soir. Amr Abdallah Dalsh / REUTERS ( dans Le Figaro )

Le ciel de Beyrouth lundi soir. Amr Abdallah Dalsh / REUTERS ( dans Le Figaro )

 

Jusqu’où ira Tel-Aviv ? Non content d’avoir réduit Gaza à un champ de ruines en plus d’y commettre un génocide, Israël étend ses opérations au Liban voisin, avec les mêmes méthodes, les mêmes massacres, les mêmes destructions, convaincu du soutien indéfectible de ses bailleurs occidentaux devenus complices directs de son action.

Le nombre de morts libanais des bombardements a dépassé 1 640, et les « exploits » israéliens se sont multipliés. Inaugurés par l’épisode des bipeurs, qui a suscité la pâmoison de nombre de commentateurs occidentaux devant « l’exploit technologique ». Tant pis pour les victimes, tuées, défigurées, aveuglées, amputées, passées par pertes et profits. On répétera ad nauseam qu’il ne s’agit après tout que du Hezbollah, d’une « humiliation », organisation que la France ne considère pas comme une organisation terroriste. Comme si les explosions n’avaient pas touché l’ensemble de la société, tuant miliciens ou civils de manière indifférenciée. Pourtant, le recours à des objets piégés est une violation du droit de la guerre, comme l’ont rappelé plusieurs spécialistes et organisations humanitaires

[...]

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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 17:17
Le ciel de Beyrouth lundi soir. Amr Abdallah Dalsh / REUTERS ( dans Le Figaro )

Le ciel de Beyrouth lundi soir. Amr Abdallah Dalsh / REUTERS ( dans Le Figaro )

Jusqu’où ira Tel-Aviv ? Non content d’avoir réduit Gaza à un champ de ruines en plus d’y commettre un génocide, Israël étend ses opérations au Liban voisin, avec les mêmes méthodes, les mêmes massacres, les mêmes destructions, convaincu du soutien indéfectible de ses bailleurs occidentaux devenus complices directs de son action.

Le nombre de morts libanais des bombardements a dépassé 1 640, et les « exploits » israéliens se sont multipliés. Inaugurés par l’épisode des bipeurs, qui a suscité la pâmoison de nombre de commentateurs occidentaux devant « l’exploit technologique ». Tant pis pour les victimes, tuées, défigurées, aveuglées, amputées, passées par pertes et profits. On répétera ad nauseam qu’il ne s’agit après tout que du Hezbollah, d’une « humiliation », organisation que la France ne considère pas comme une organisation terroriste. Comme si les explosions n’avaient pas touché l’ensemble de la société, tuant miliciens ou civils de manière indifférenciée. Pourtant, le recours à des objets piégés est une violation du droit de la guerre, comme l’ont rappelé plusieurs spécialistes et organisations humanitaires

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6 mars 2023 1 06 /03 /mars /2023 10:06

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8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 14:14

I. Histoire de sanctions

De l’émergence de la notion moderne de « guerre économique » à la politique des sanctions

Les notions de guerre économique et de sanctions économiques ont une longue histoire, une histoire dépasse largement les événements actuels et la guerre menée par la Russie en Ukraine. Pour tenter de comprendre les évolutions actuelles, il faut donc reprendre l’histoire des sanctions économiques depuis leur apparition dans les années 1920. Il faut ensuite prendre en compte la taille réelle de l’économie russe mais aussi ses relations avec l’économie mondiale et le rapport des forces entre ce que l’on appelle « l’occident » et les autres pays. Il faut enfin considérer analyser ces sanctions, le contexte d’interdépendance qui était celui existant entre la Russie et les pays de l’UE en février 2022 et l’impact de ces sanctions sur l’économie russe. Cela conduit à se poser la question de la pertinence des sanctions prises à partir de mars 2022 mais aussi de leur capacité à provoquer un changement substantiel dans la politique russe. En réalité, on peut penser – ou craindre selon les points de vue – que ne survienne un puissant « effet boomerang » qui perturbe bien plus les économies des pays de l’UE et engendre de fortes tensions sociales que l’impact de ces sanctions sur l’économie russe.

[...]

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26 juillet 2022 2 26 /07 /juillet /2022 03:55
Ukraine - Le point de vue de Régis de Castelnau : Accélération de l’Histoire et défaite de l’Occident

 Accélération de l’Histoire et défaite de l’Occident

L'intervention russe en Ukraine a constitué une grande surprise en Occident. Y compris chez ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, considéraient que la responsabilité de l’OTAN et de l’Union européenne était lourdement engagée. Cette surprise est finalement le symptôme de ce sentiment de supériorité occidentale si présent dans les têtes, y compris chez ceux qui tentent de ne pas trop s’éloigner du réel et assistent, consternés, au basculement des élites dirigeantes dans un délire inepte. À base de refus d’évidences, de décisions absurdes, de propagande imbécile, de racisme sommaire, de pulsions suicidaires, et pour tout dire d’aveuglement assez terrifiant.

Nous avions dit dans ces colonnes qu’il était possible que l’intervention militaire du 24 février 2022 enclenche un processus pouvant mettre fin à la domination multiséculaire de l’Occident sur le monde. Les événements qui se déroulent depuis quatre mois semblent confirmer cette hypothèse, et en tout cas c’est manifestement la voie que la Russie et les pays « du Sud » ont décidé d’emprunter.

L’Histoire change par bonds, et c’est irréversible

L’aspect militaire de la guerre en Ukraine, sans être secondaire, apparaît comme un élément parmi d’autres de cette soudaine accélération de l’Histoire. Nous assistons en parallèle de la conduite méthodique par la Russie de son « opération spéciale », à la recomposition géostratégique de la planète où l’Occident, isolé, affronte le reste du monde. Ce qui est impressionnant, c’est que l’enjeu de cet affrontement est très clair. Nous avons d’une part une puissance, les États-Unis, qui se considère exceptionnelle et destinée à conduire le monde en organisant sa globalisation comme forme moderne de sa domination. Son système économique est celui du néolibéralisme financier assis sur sa monnaie, son système politique celui de la démocratie représentative abâtardie en oligarchie voire ploutocratie aujourd’hui, son outil juridique le fameux « ordre international fondé sur les règles » qu’il est le seul à connaître et produit en fonction de ses besoins, et son moyen principal la violence militaire. En face, les pays qui représentent l’énorme majorité de la population mondiale, ne veulent plus de cette hégémonie, aspirent à une organisation multipolaire d’États-nations territoriaux, régulée par le droit international issu du dispositif juridique mis en place à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Et dont les économies rejettent le néolibéralisme au profit de schémas où l’État garde sa place. [...]

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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 20:31

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