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12 décembre 2019. Cette date sera gravée dans la mémoire de la nouvelle génération de citoyens réfractaires à la perpétuation d’un régime basé sur la corruption, le pillage des richesses nationales, l’exploitation de la classe ouvrière, les inégalités sociales, combinés au verrouillage de la vie politique, à la fraude, au mépris.
Elle marque une nouvelle étape dans la mobilisation des masses populaires. Des millions d’hommes et de femmes, l’immense majorité de la population, rejettent le scrutin présidentiel imposé par les autorités, au mépris des revendications démocratiques clamées de façon ininterrompue depuis le 16 février. Ils sortent dans la rue pour le faire savoir.
Quel bond en avant quand on compare cette levée en masse à l’abstentionnisme passif des années précédentes !
Il y a quelques années, une toute petite minorité dénonçait inlassablement le régime des prédateurs et sa démocratie de façade. La masse des citoyens et des jeunes en particulier manifestait un certain fatalisme. Elle cherchait son dérivatif dans la « harga », ou se laissait manipuler par les diversions de toutes sortes. La plus efficace d’entre elles se jouait dans les stades où le foot-ball faisait oublier à la jeunesse populaire ses tourments face à un avenir bouché. Paradoxe, les stades se sont transformés match après match en foyers d’éruption de l’immense colère longtemps contenue. [...]
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