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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
26 avril 2022 2 26 /04 /avril /2022 16:02

La prochaine édition de Ruptures sera sous presse le 27 avril

Au sommaire :

– l’éditorial consacré au résultat de la présidentielle française et à ses conséquences en Europe

– un tour d’horizon planétaire qui dément l’image occidentale d’une Russie qui serait isolée

une analyse de l’évolution de la guerre en Ukraine : Washington et Bruxelles se sont désormais placés en co-belligérants par des livraisons massives d’armes lourdes à l’Ukraine, et projettent des sanctions énergétiques… qui pourraient se retourner contre leurs auteurs

– une analyse des élections hongroises du 3 avril, qui ont vu le premier ministre Viktor Orban triompher alors que l’opposition coalisée gauche-droite pro-UE soutenue par Bruxelles s’effondre

– une analyse des scrutins en Serbie le même jour, où les électeurs ont massivement reconduit le président Vucic qui avait fait campagne pour la paix et l’amitié avec la Russie, alors que le pays, candidat à l’UE, est sommé par Bruxelles d’appliquer les sanctions européennes

– et, bien sûr, comme chaque mois, les brèves

Pour recevoir cette édition, il n’est pas trop tard pour s’abonner

 

 
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24 avril 2022 7 24 /04 /avril /2022 21:28
Londres, 20 avril 2022. Stella Assange estime que le sort de Julian Assange dépend désormais d’une « décision politique » après que la justice britannique a formellement donné son feu vert à sa remise à la justice américaine. Reuters/Tom Nicholson

Londres, 20 avril 2022. Stella Assange estime que le sort de Julian Assange dépend désormais d’une « décision politique » après que la justice britannique a formellement donné son feu vert à sa remise à la justice américaine. Reuters/Tom Nicholson

L’épouse du fondateur de WikiLeaks estime que le sort de Julian Assange dépend désormais d’une « décision politique » qui « aura des répercussions pour toute l’Europe » après que la justice britannique a formellement donné son feu vert à sa remise à la justice américaine.

Stella Assange, l’épouse de Julian Assange, a demandé samedi au gouvernement britannique de ne pas signer le décret d’extradition du fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis. Elle estime que son sort dépend désormais d’une « décision politique » qui « aura des répercussions pour toute l’Europe ».

Mercredi, la justice britannique a formellement donné son feu vert à la remise de l’Australien de 50 ans à la justice américaine, qui le poursuit notamment en vertu d’une législation contre l’espionnage, mais il revient à la ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel de signer un décret d’extradition.

[...]

La suite ci-dessous :

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24 avril 2022 7 24 /04 /avril /2022 21:20
Une livraison de missiles Javelin 11 février à Kiev. Depuis, les Etats-Unis passent par la Pologne et la Roumanie pour livrer les forces armées ukrainiennes - Sergei SUPINSKY

Une livraison de missiles Javelin 11 février à Kiev. Depuis, les Etats-Unis passent par la Pologne et la Roumanie pour livrer les forces armées ukrainiennes - Sergei SUPINSKY

19/04/2022
Des soldats déployés sur le flanc est de l'Otan commenceront "dans les prochains jours" à former des militaires ukrainiens au maniement des canons M777 Howitzer, indique le Pentagone ce lundi.
 

Les premières cargaisons de la nouvelle tranche d'aide militaire américaine pour l'Ukraine sont déjà arrivées aux frontières du pays pour être remises à l'armée ukrainienne, a indiqué ce lundi le Pentagone.

"Quatre vols sont arrivés des Etats-Unis hier dans la région, avec divers équipements", a annoncé un haut responsable du ministère américain de la Défense ayant requis l'anonymat.

Un cinquième vol devrait arriver dans les prochaines 24 heures, "ce qui fera cinq vols en autant de jours" depuis que la nouvelle tranche de 800 millions de dollars d'aide militaire à l'Ukraine a été annoncée mercredi par le président Joe Biden, a-t-il souligné.

[...]

La suite ci-dessous :

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24 avril 2022 7 24 /04 /avril /2022 17:07
Liberté de la presse - Aux Etats-Unis, Julian Assange risque cent soixante-quinze ans de prison - La justice britannique a autorisé formellement son extradition vers le pays phare du monde "libre"

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, se rapproche un peu plus d’une extradition aux Etats-Unis, où il serait jugé pour espionnage. Après des années de bras de fer judiciaire, la justice britannique a autorisé formellement, mercredi 20 avril, l’extradition du fondateur de WikiLeaks.

Le tribunal de Westminster Magistrates, à Londres, a officiellement rendu une ordonnance d’extradition et il revient désormais à la ministre de l’intérieur britannique, Priti Patel, de l’approuver. « En termes simples, je suis tenu d’envoyer votre affaire à la ministre d’Etat pour décision », a déclaré le magistrat Paul Goldspring lors d’une courte audience de sept minutes.

[...]

La suite sur un article du Monde ci-dessous :

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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 20:31

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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22 avril 2022 5 22 /04 /avril /2022 16:50

 

Les aveux de la néoconservatrice jettent une lumière importante sur le rôle des États-Unis en Ukraine et soulèvent des questions essentielles sur ces laboratoires qui méritent des réponses.

Les "vérificateurs de faits" autoproclamés de la presse commerciale américaine ont passé deux semaines à qualifier de désinformation et de fausse théorie du complot l’affirmation selon laquelle l’Ukraine disposerait de laboratoires d’armes biologiques, seule ou avec le soutien des États-Unis. Ils n’ont jamais présenté de preuves à l’appui - comment pouvaient-ils le savoir ? et comment pouvaient-ils prouver le contraire ? - mais ils l’ont néanmoins affirmé avec le ton d’autorité et d’assurance qui les caractérise, ainsi que leur droit autoproclamé de décréter la vérité, en qualifiant définitivement ces affirmations de fausses.

Les affirmations selon lesquelles l’Ukraine possède actuellement des laboratoires d’armes biologiques dangereuses sont venues de la Russie et de la Chine. Le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé ce mois-ci : "Les États-Unis ont sous leur contrôle 336 laboratoires dans 30 pays, dont 26 rien qu’en Ukraine." Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que "la Russie a obtenu des documents prouvant que des laboratoires biologiques ukrainiens situés près des frontières russes travaillaient au développement de composants d’armes biologiques." De telles affirmations méritent le même niveau de scepticisme que les démentis américains : à savoir qu’il ne faut pas croire que tout cela est vrai ou faux en l’absence de preuves. Pourtant, les vérificateurs de faits américains se sont consciencieusement et par réflexe rangés du côté du gouvernement américain pour déclarer que de telles affirmations étaient de la "désinformation" et pour les tourner en dérision en les qualifiant de théories du complot de Qanon.

Malheureusement pour ce système de propagande qui se fait passer pour une vérification neutre et rigoureuse des faits, le fonctionnaire néocon qui a longtemps été en charge de la politique américaine en Ukraine a témoigné lundi devant la commission des affaires étrangères du Sénat et a fortement suggéré que ces affirmations sont, au moins en partie, vraies. Hier après-midi, la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland a comparu devant la commission sénatoriale des affaires étrangères. Le sénateur Marco Rubio (Républicain-Floride), espérant démentir les affirmations de plus en plus nombreuses selon lesquelles il y aurait des laboratoires d’armes chimiques en Ukraine, a demandé à Nuland d’un air suffisant : "L’Ukraine a-t-elle des armes chimiques ou biologiques ?"

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22 avril 2022 5 22 /04 /avril /2022 16:36

édité le 13 mars 2022

Lors d’une audition devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain ce mardi 8 mars, la sous-secrétaire d’État américaine Victoria Nuland a déclaré que des bio-laboratoires existent bel et bien sur le sol ukrainien. Cette déclaration faisait suite à une question sur l’éventuelle présence d’armes chimiques en Ukraine. Après avoir confirmé cette réalité, la diplomate a insisté sur l’importance d’œuvrer à empêcher la Russie de mettre les mains sur ces armes biologiques, visiblement inquiète de la progression des formes armées russes sur le territoire ukrainien. De son côté, le ministère de la Défense russe a fait état de ces mêmes programmes biologiques militaires, soulignant l’implication des États-Unis dans leur financement. Selon cette même source, le gouvernement de Kiev aurait aussi procédé à un nettoyage d’urgence des traces de ces laboratoires. Dans une conférence de presse mercredi, Maria Vladimirovna Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a exigé que les États-Unis donnent des réponses au « monde » sur ces activités biologiques.

[...]

La suite ci-dessous :

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21 avril 2022 4 21 /04 /avril /2022 20:59
Médias et Ukraine : la guerre en continu
par Un collectif d’Acrimed,

Depuis le 24 février 2022 et durant plusieurs semaines, l’invasion russe de l’Ukraine a été médiatisée de façon quasi continue sur les chaînes d’information, elle a polarisé la plupart du flux audiovisuel et a occupé la Une des journaux. Cette focalisation quasi exclusive de l’agenda médiatique – stoppée nette quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle – autour d’un seul sujet nous rappelle le début de la pandémie du Covid ou les lendemains d’attentats. S’il est difficile de publier des analyses transversales « à chaud » face à un tel raz-de-marée d’informations, nous tentons ici de relever les biais médiatiques les plus saillants.

L’Ukraine, si proche…

Le constat le plus évident consiste à prendre acte de la capacité du système médiatique à se mettre en branle et à informer massivement sur l’international, traditionnellement laissé pour compte dans les médias dominants. Dans la presse, reportages et analyses sont au premier plan : chez Libération et au Monde, la guerre fut à la Une de manière continue entre le 24 février et le 16 mars (18 numéros). Des émissions spéciales s’enchaînent à la radio, l’agenda des JT devient mono-sujet, les longs formats dédiés à la campagne présidentielle sont bouleversés sur le service public, tandis que sur les chaînes d’information en continu, éditions spéciales et « priorités au direct » incessantes reconfigurent les grilles.

Il faut voir, bien sûr, dans ce bouleversement éditorial, la conséquence d’une guerre aux portes de l’Union Européenne, des milliers de civils tués et des millions de réfugiés.

On peut y voir, aussi, une application par les journalistes de la « loi de proximité », ce « principe suivant lequel les informations ont plus ou moins d’importance suivant leur proximité par rapport au lecteur. Cette proximité est généralement décomposée en quatre axes : géographique, temporel, affectif et sociétal/socio-professionnel ». Dès le matin du 24 février Dominique Seux ne dit pas autre chose : « Kiev, rappelons-le, n’est qu’à 2 000 kms précisément à vol d’oiseau de Paris – trois fois Paris-Marseille. La frontière ukrainienne est seulement à 1 500 kms de nous. » (France Inter) « C’est une guerre où on peut aller en voiture » résume la journaliste Céline Martelet sur le plateau d’Arrêt sur images. Proximité géographique donc (même si Kiev n’est pas spécialement plus proche de Paris que Tripoli…), « culturelle » aussi : plusieurs articles ont fait état de la très forte identification aux civils ukrainiens, notamment sur les plateaux de BFM-TV, comme le relate Arrêt sur images. Avec Christophe Barbier, par exemple : « Il y a un geste humanitaire immédiat, évident […] parce que ce sont des Européens de culture […] on est avec une population qui est très proche, très voisine. […] Nous ne sommes pas face à des migrants qui vont passer dans une logique d’immigration. » Ou bien avec Ulysse Gosset, autre éditorialiste de BFM-TV : « On est au XXIème siècle, on est dans une ville européenne, on a des tirs de missiles de croisière comme si on était en Irak ou en Afghanistan. » En passant par Philippe Corbé, chef du service politique de BFM-TV : « Ce n’est pas des départs en vacances. Ce sont des gens qui fuient la guerre. […] On ne parle pas de Syriens qui fuient les bombardements du régime syrien […] on parle d’Européens qui partent dans leurs voitures qui ressemblent à nos voitures, et qui essayent juste de sauver leur vie, quoi. » Ou encore Olivier Truchot, sur RMC : « Les Français se disent : "l’Ukrainien, il me ressemble. Il a la même voiture que moi, c’est à trois heures de Paris, je pourrais être à sa place." […] Il y a une identification, une proximité que peut-être le Français a moins avec l’Afghan. […] Ce n’est pas du racisme, c’est la loi de la proximité. » Même discours pour Philippe Dessertine, expert habitué des plateaux, le 2 mars, encore sur BFM-TV : « Nous nous parlons bien d’une guerre où, à l’heure où nous parlons, nous avons des Européens qui meurent. Qui meurent. Et quand on voit les photos derrière vous, je pense probablement y compris pour les plus jeunes d’entre nous, que ce qui est terrible, c’est qu’on a l’impression que c’est une ville de chez nous. C’est une ville d’Europe hein. On voit des voitures qu’on connaît, on voit des paysages qui sont presque proches de chez nous. »

Une solidarité médiatique qui dénote franchement avec le traitement médiatique réservé habituellement aux exilés fuyant les guerres, les répressions et les famines – réfugiés requalifiés au passage de « migrants ».

… l’information, si loin

[...]

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18 avril 2022 1 18 /04 /avril /2022 15:56
Photo: Usine Azovstal – Odessicus (CC)

Photo: Usine Azovstal – Odessicus (CC)

Pas de deadline pour l’opération russe en Ukraine

L’ancien diplomate indien Bhadrakumar analyse les derniers commentaires de Poutine sur la guerre en Ukraine. Alors que les affrontements se concentrent dans l’est du pays, le conflit pourrait encore durer un certain temps selon la stratégie russe. Il pourrait aussi s’intensifier davantage, alors que des unités de l’Otan sont signalées sur le champ de bataille. (IGA)


C’était ses premiers commentaires détaillés sur la guerre en Ukraine depuis un mois. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mardi que les pourparlers de paix étaient dans une « impasse », et il s’est engagé à ce que « l’opération militaire russe se poursuive jusqu’à son terme ».

Poutine a défini un objectif plus limité pour la guerre, se concentrant sur le contrôle du Donbass – et non de toute l’Ukraine. Poutine a réaffirmé que les actions menées jusqu’à présent par la Russie dans plusieurs régions d’Ukraine visaient uniquement à immobiliser les forces ennemies et à effectuer des frappes de missiles dans le but de détruire l’infrastructure militaire ukrainienne, afin de « créer les conditions pour des opérations plus actives sur le territoire du Donbass. »

Selon ses mots, « notre objectif est de fournir une aide à la population du Donbass, qui ressent un lien indéfectible avec la Russie et qui a été l’objet d’un génocide pendant huit ans. »

Interrogé sur les raisons pour lesquelles l’opération ne peut pas être accélérée, Poutine a déclaré aux journalistes : « On me pose souvent ces questions : « Ne pouvons-nous pas accélérer les choses ? ». Nous le pouvons. Mais cela dépend du niveau d’intensité des combats et, quelle que soit la façon dont vous le tournez, le niveau d’intensité des combats est directement lié aux victimes. »

Il a précisé que « notre tâche est d’atteindre les objectifs fixés tout en minimisant ces pertes. Nous agirons en rythme, calmement et selon le plan qui a été initialement proposé par l’état-major général. » Il a ajouté : « L’opération se déroule conformément au plan. »

[...]

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9 mars 2022 3 09 /03 /mars /2022 15:30
La Russie a elle aussi le droit d’obtenir des garanties de sécurité, bien qu'elle soit responsable d'avoir ouvert le feu. C’est un point important, un point souvent négligé par les pays de l’Otan, écrit Jacques Sapir. Sergey BOBOK / AFP

La Russie a elle aussi le droit d’obtenir des garanties de sécurité, bien qu'elle soit responsable d'avoir ouvert le feu. C’est un point important, un point souvent négligé par les pays de l’Otan, écrit Jacques Sapir. Sergey BOBOK / AFP

Jacques Sapir, économiste, directeur d'études à l'EHESS et membre étranger de l'Académie des sciences de Russie (mais qui a suspendu sa participation à RT France et Sputnik), explique la voie qui pourrait, selon lui, permettre de mettre fin à « l'attaque militaire, injustifiée et inadmissible » de la Russie en Ukraine : faire de ce pays un État « indépendant et neutre ».

L’attaque militaire, injustifiée et inadmissible, de la Russie contre l’Ukraine, qui a commencé aux premières heures du jeudi 24 février, a créé une situation de guerre entre les deux pays. La question de son issue, et donc celle de la sortie de la guerre, se pose de manière urgente. Il ne fait guère de doute, vu le déséquilibre des forces, que la Russie impose sa volonté à l’Ukraine. Mais, la stabilité de l’Europe à moyen et long terme dépend aussi de ce que l’issue de ce conflit ne soit pas par trop déséquilibrée.

Que veut le gouvernement russe ? Trois hypothèses peuvent être faites quant à l’issue du conflit. Soit la Russie occupe militairement l’Ukraine et l’annexe, dans un scénario de reconstitution de l’URSS. C’est clairement extrêmement peu probable. Soit la Russie entend mettre au pouvoir à Kiev un gouvernement complaisant. Mais ce gouvernement serait, par la force des choses et encore plus depuis l’intervention commencée le 24, fort minoritaire et dépourvu de légitimité. La Russie s’engagerait alors dans des opérations de maintien de l’ordre sans fin et terriblement coûteuses. Un tel scénario n’est même pas équivalent de la situation biélorusse où le président Loukachenko peut, lui, compter sur la division de ses opposants et sur l’appui de certains segments de la société. Soit, enfin, la Russie se retire et la possibilité d’une Ukraine indépendante et neutre apparaît.

[...]

La suite ci-dessous sur le site de "Marianne"

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