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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
12 août 2024 1 12 /08 /août /2024 13:05
Julian Assange est libre ! N’oublions pas les crimes de guerre qu’il a révélés

Contrairement à ce que prétend le gouvernement américain, les révélations de WikiLeaks ont en réalité permis de sauver des vies et ont obligé les États-Unis à rendre des comptes.

Source : LAProgressive, Marjorie Cohn

Après un combat de 14 ans, dont cinq passés à Belmarsh, une prison de très haute sécurité à Londres, l’éditeur de WikiLeaks Julian Assange est finalement libre. Dans le cadre d’un accord de plaider coupable conclu avec le ministère américain de la Justice, Julian Assange a reconnu sa culpabilité pour un chef d’accusation de complot en vue d’obtenir des documents, des écrits et des notes liés à la défense nationale relevant de la loi sur l’espionnage (Espionage Act). Assange encourait une peine de 175 ans de prison pour les 18 chefs d’accusation retenus dans l’acte d’accusation dressé par l’administration Trump et maintenu par l’administration Biden.

Le ministère de la Justice a accepté cette négociation un peu plus d’un mois après que la Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles a décidé que Assange serait autorisé à faire appel dans le cadre d’un mandat d’extradition. La Haute Cour a estimé que le gouvernement américain n’avait pas fourni de garanties satisfaisantes pour que Assange puisse invoquer le Premier amendement pour sa défense s’il était extradé et jugé aux États-Unis. Le ministère de la Justice, redoutant alors de perdre l’affaire, s’est empressé de conclure un accord avec Assange.

L’accord prévoit qu’avant de plaider coupable, Assange doit avoir fait tout ce qui est en son pouvoir pour restituer ou détruire « toute information non publiée encore en sa possession, sous sa garde ou sous son contrôle, ou sous celui de WikiLeaks ou de toute société affiliée à WikiLeaks.»

Comme stipulé dans l’accord de plaider coupable, Ramona Manglona, Première Juge du tribunal de district des îles Mariannes du Nord, a condamné Assange à 62 mois de prison, en tenant compte du temps qu’il a passé à la prison de Belmarsh. Selon la directive américaine sur les peines, la fourchette pour un tel « délit » va de 41 à 51 mois. Assange a donc purgé une peine de 11 à 21 mois de plus que ce que ce type d’affaire devrait normalement entraîner.

Assange était poursuivi pour avoir dénoncé sur WikiLeaks des crimes de guerre commis par les États-Unis en Irak, en Afghanistan et à Guantánamo Bay. En 2010, Chelsea Manning, analyste du renseignement de l’armée américaine et titulaire d’une habilitation de sécurité TOP SECRET, a fourni à WikiLeaks 700 000 documents et rapports, dont un grand nombre étaient classifiés SECRET.[...]

La suite ci-dessous :

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30 septembre 2022 5 30 /09 /septembre /2022 14:00
Devant la Cour pénale Old Bailey à Londres, une femme porte une pancarte « Truth is not a crime » suite à la décision rendue par la justice britannique de la non-extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, Londres, le 4 janvier 2021 / ©Henry Nicholls - Reuters

Devant la Cour pénale Old Bailey à Londres, une femme porte une pancarte « Truth is not a crime » suite à la décision rendue par la justice britannique de la non-extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, Londres, le 4 janvier 2021 / ©Henry Nicholls - Reuters

États-Unis, Grande-Bretagne, Australie et Suède - Nous nous battons depuis 2015 pour accéder à la documentation complète sur l’affaire Assange. Quatre gouvernements nous ont refusé l’accès, et certains ont mystérieusement détruit des documents clés. Maintenant, le tribunal d’appel administratif australien a décidé que le quatrième pouvoir n’y a pas droit. Le public n’a-t-il pas le droit de savoir ce qui s’est passé dans une affaire concernant un journaliste qui risque la prison à vie pour avoir révélé des crimes de guerre et que la CIA prévoyait de tuer ?

La presse n’a pas le droit d’accéder à la documentation sur Julian Assange car, s’ils étaient divulgués, les documents causeraient ou pourraient raisonnablement causer des dommages aux relations internationales de l’Australie et divulgueraient des informations communiquées à titre confidentiel. Telle est la décision récemment rendue par le Tribunal d’appel administratif australien en réponse à notre bataille juridique pour obtenir les documents auprès du ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce (DFAT). Cette décision ne représente que la dernière brique du mur qui empêche le quatrième pouvoir de découvrir ce qui s’est passé dans les coulisses de l’affaire Julian Assange et WikiLeaks. Une affaire qui décidera des limites de la liberté de la presse dans les démocraties occidentales, mais aussi une affaire marquée par des violations flagrantes, comme la révélation qu’en 2017, la CIA, alors dirigée par Mike Pompeo, avait prévu d’enlever ou de tuer Assange.

Julian Assange reste dans la prison la plus dure de Grande-Bretagne, Belmarsh, en attendant que la justice britannique se prononce sur son appel contre son extradition vers les États-Unis, où il risque 175 ans de prison pour avoir obtenu et publié des dossiers classifiés du gouvernement américain sur les guerres en Afghanistan et en Irak, des câbles diplomatiques américains et des dossiers sur les détenus de Guantanamo. D’Amnesty International à la Fédération internationale des journalistes (FIJ), toutes les grandes organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse ont demandé l’abandon de la procédure d’extradition et la libération d’Assange.

Assange, qui est citoyen australien, a été détenu arbitrairement, selon le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire. Comme l’a documenté le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Nils Melzer, il a été torturé psychologiquement. Il a également été espionné à l’intérieur de l’ambassade d’Équateur, où il est resté confiné jusqu’à son arrestation et son incarcération à Belmarsh. La CIA avait prévu de le tuer.

[...]

La suite sur le site du Grand Soir :

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3 août 2022 3 03 /08 /août /2022 15:03
Appel de Paris pour Julian Assange

vendredi 29 juillet 2022 par JP-ANC

Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste.

Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan.

Les médias du monde entier ont utilisé ces informations. Certains se sont même associés à WikiLeaks.

Les journalistes français et leurs hiérarchies sont ici interpellés puisque trop de grands médias font preuve d’un silence suspect face au sort de Julian Assange.

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13 août 2021 5 13 /08 /août /2021 15:15
Julien Assange - La lente agonie de la justice britannique (Consortium News)

Mercredi, j’étais assis dans la Cour 4 de la Royal Courts of Justice de Londres avec Stella Moris, la partenaire de Julian Assange. Je connais Stella depuis aussi longtemps que je connais Julian. Elle aussi est une voix de la liberté, issue d’une famille qui a combattu le fascisme de l’Apartheid. Aujourd’hui, son nom a été prononcé au tribunal par un avocat et un juge, des personnages qui, sans la puissance de leurs privilèges, seraient insignifiants.

L’avocate, Clair Dobbin, est à la solde du régime de Washington, d’abord celui de Trump puis celui de Biden. Elle est la tueuse à gages de l’Amérique. Sa cible est Julian Assange, qui n’a commis aucun crime et a rendu un service public historique en révélant les actions criminelles et les secrets sur lesquels les gouvernements, surtout ceux qui se prétendent démocratiques, fondent leur autorité.

Pour ceux qui l’auraient oublié, WikiLeaks, dont Assange est le fondateur et l’éditeur, a révélé les secrets et les mensonges qui ont conduit à l’invasion de l’Irak, de la Syrie et du Yémen, le rôle meurtrier du Pentagone dans des dizaines de pays, le plan de la catastrophe de 20 ans en Afghanistan, les tentatives de Washington de renverser des gouvernements élus, comme celui du Venezuela, la collusion entre des politiciens officiellement adversaires (Bush et Obama) pour étouffer une enquête sur la torture et la campagne Vault 7 de la CIA qui a transformé votre téléphone portable, voire votre téléviseur, en un espion à domicile.

WikiLeaks a publié près d’un million de documents en provenance de Russie, ce qui a permis à des citoyens russes de défendre leurs droits. Il a révélé que le gouvernement australien avait collaboré avec les États-Unis contre son propre citoyen, Assange. Il a identifié les politiciens australiens qui ont été "informateurs" pour les États-Unis. Il a établi le lien entre la Fondation Clinton et la montée du djihadisme dans les États du Golfe armés par les Américains.

[...]

La suite sur le site Le Grand soir :

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6 juillet 2020 1 06 /07 /juillet /2020 04:36
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