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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
13 juillet 2023 4 13 /07 /juillet /2023 14:06

Sur le site de Basta

Pourquoi la pénurie de travailleurs saisonniers s’accentue ?

Le « manque de bras » dans le secteur touristique est souvent traité dans les médias du seul point de vue des employeurs, pointe dans cette tribune Sébastien Marrec, ancien travailleur saisonnier. Il critique notamment un management souvent agressif.

par Sébastien Marrec, ancien saisonnier

Extraits

L’été 2022 devait être l’été du renouveau. L’économie et le tourisme international de masse allaient reprendre de plus belle, comme dans le « monde d’avant ». C’était sans compter les effets de la pénurie de main-d’œuvre et la « grande démission » des saisonniers, qui s’est incarnée par des phénomènes sans précédents en pleine saison : des restaurants fermés deux jours par semaine, des services arrêtés à 14h, des réservations refusées pour des chambres d’hôtel pourtant libres, des aéroports en plein chaos, des fruits arrivés à maturité mais non récoltés dans les vergers...[...]

La crise, latente, dure depuis des années mais s’est rapidement amplifiée jusqu’aux tensions désastreuses de l’été dernier. Les employeurs en peine de recrutement ont beaucoup évoqué les impacts de la crise sanitaire et du chômage partiel, d’autres se désespèrent d’une France d’hédonistes « sous perfusions d’allocations » « qui ne veut plus travailler »... malgré des hausses de salaires consenties qui seraient non négligeables (à partir de grilles salariales minimales situées en-dessous du Smic, il faut le préciser). Autant de façons de cantonner un phénomène complexe à des raisonnements trop simplistes.[...]

Le mal-logement, une difficulté non résolue

Campement de saisonniers dissimulé en bordure d'une vigne à Banyuls. Olivier Got

Il faut sérieusement considérer les raisons profondes de l’absence durable des saisonniers. Certaines difficultés sont bien connues, comme les difficultés de déplacements, le mal-logement et le manque d’hébergements. [...]

Un management souvent agressif

Réputés difficiles ou même ingrats, les métiers saisonniers n’attirent plus. Des générations de saisonniers ont subi des tâches éreintantes, des horaires hachés et décalés, des temps partiels fictifs, des heures supplémentaires non payées et des jours de congés refusés. Ils ont souffert d’un management souvent agressif, peu flexible, aux antipodes de la qualité relationnelle, de la valorisation et de la négociation. [...]

Lire l'intégral ci-dessous :

 

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28 novembre 2022 1 28 /11 /novembre /2022 14:58
Manifestation du 18 octobre 2022 à Rouen

Manifestation du 18 octobre 2022 à Rouen

LUTTES

Quelques exemples.  Extraits

 Géodis Calberson de Gennevilliers (Hauts de Seine) : Les salarié-e-s en lutte entament leur 4ème semaine de grève pour les salaires. C'est la 4ème semaine de grève menée par 80 % des employés de la plate-forme logistique Géodis, à Gennevilliers. Les temps sont durs pour le leader européen de la livraison express dont les activités (300 tonnes de colis jour) sont à l'arrêt depuis le17 octobre. Plus durs encore pour les 87 salariés en grève qui mènent la bataille pour les salaires, jour et nuit, sans encore parvenir à se faire entendre. « La direction joue la montre, en pariant sur le fait qu'on ne pourra pas tenir éternellement avec de telles pertes de salaire », déclare le secrétaire général du syndicat CGT-Géodis qui lance un appel à la solidarité financière pour soutenir les grévistes et tenir la grève jusqu'à la victoire. [...]

Arc-en-Ciel : Sixième semaine de grève du nettoyage en gare de Lyon-Perrache !

[...]

Manifestation au CHU de Nantes : Vendredi 18 novembre devant l'Hôtel Dieu, les salarié-e-s ont continués leur lutte pour exiger plus de moyens pour les services de santé. Psychiatres, infirmières, aide-soignantes… Plus de 500 agents du CHU de Nantes soutenus par plus d'une centaine d'usagés ont manifesté vendredi pour exprimer leur ras-le-bol. [...]

La Seita : Salaires, revendications et acquis ! [...]

Ducros (Var) : La CGT revendique le SMIC à 2 000 € ... [...]

Fleury Michon (Vendée) : Les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 20 % en un an. Les revendications de la CGT ont recueilli le soutien de plus de 1 000 salariés pour une augmentation de salaire de 150 €, le paiement des pauses dans leur intégralité, le remplacement de chaque départ par l’embauche de CDI…

Chez Arrivé (Vendée) : [...]

Laiterie Triballat (Cher) : La mobilisation se poursuit, les salariés considèrent que pour vivre décemment c’est 350 € par mois qu’il manque.

Refresco : Dans le groupe, les dividendes explosent de 60 % par rapport à l’année passée. La CGT revendique une progression de 20 % des salaires, portant le salaire d’embauche à 2 100 €, l’augmentation de la prime d’ancienneté…

Coca Cola : Tous les sites sont en grève pour une augmentation des salaires de 10 %, des primes de transport, d’ancienneté, d’astreinte, de découchage et de repas.

Norfrigo (Pas-de-Calais) : En janvier 2022, une augmentation de 3 % a été actée. En juin, au vu de l’inflation galopante, la CGT a revendiqué une réouverture des négociations. [...]

Au Parc des Oiseaux (Ain) : La lutte a permis d’arracher 200 € d’augmentation du salaire de base soit de 10 à 12,5 % pour l’immense majorité des salariés compris entre 1 600 et 2 200€, 8 % pour ceux de 2 500 à 2 700 €, 6,7 % jusqu’à 3 200 €.

Artisanat alimentaire : Les grilles de salaires conventionnelles ont été revalorisées de 7,2 % en boulangerie et de 6,8 % en chocolaterie. [...]

LIDL près de Guingamp (Côtes-d'Armor) : La CGT lance un appel à la grève ! La CGT Lidl de la DR 15 (direction régionale), basée à Ploumagoar, près de Guingamp ont appelé les salariés à la grève, samedi 12 novembre 2022. Une mobilisation qui fait suite à celle lancée jeudi 10 novembre 2022, par la CGT Lidl France.[...]

Amiante dans des services de l'État à Rouen (Seine-Maritime) : 80 personnels évacués et mis en télétravail ! Fin octobre 2022, 80 personnels de l'inspection du travail et la DDETS ont été évacués. Une entreprise mandatée pour retirer des dalles amiantées n'avait pas mis de protection. La CGT dénonce une exposition à l’amiante des agents de l’inspection du travail et de la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) de la Seine-Maritime, dans le bâtiment d’Hastings, situé 27 rue du 74e régiment d’infanterie, à Rouen. 80 fonctionnaires ont dû être évacués et mis en télétravail. Des dalles amiantées dégradées dans un escalier Ce n’est pas la première fois que le syndicat CGT alerte sur une présence d’amiante dans le bâtiment d’Hastings. Le 30 novembre 2021,  le secrétaire du Comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) CGT, opérait un signalement de danger grave et imminent après avoir constaté « la présence de dalles amiantées dégradées dans l’escalier utilisé quotidiennement par les agents comme le public, les exposant à un risque d’inhalation de poussières d’amiante ». À noter que l’inspection du travail est provisoirement relogée au sein du bâtiment d’Hastings, dans le cadre de la rénovation en cours de la cité administrative de Rouen. 

Constellium (Puy-de-Dôme) : Les salariés qui se sont mobilisés durant l’année 2022 avec un appel permanent à la lutte pour faire évoluer la première proposition de la direction du 27 octobre (5% d’AG), ils ont fait le choix de prendre les dernières propositions de la direction. [...]

Adrexo à Saint-Quentin (Aisne) : Manifestation le 25 novembre devant l'établissement ! Les salarié-es avec leur syndicat CGT-Adrexo organise une journée d’action le vendredi 25 novembre [...]

Compin (Evreux): Perdre son emploi et son salaire, c’est non et ça reste non ! De la dernière réunion avec la direction le début novembre, rien n’est sorti pour nous, travailleurs et travailleuses de Compin. La direction a annoncé une nouvelle réunion pour la mi-novembre. Ce qui est en jeu pour nous, c’est notre salaire et notre travail. Ce qui se joue pour Compin, et pour Equistone, le principal investisseur dont un des dirigeants est Édouard Fillon, fils de Pénélope et François Fillon (connus pour l’affaire dite du « Pénélopegate » qui a donné lieu en appel à une condamnation à des peines de prison notamment pour des détournements de fonds publics) qui nous licencie sans raison économique tout comme Alstom le principal donneur d’ordres, c’est le profit, c’est de faire du fric sur notre dos en licenciant et en allant exploiter de la main-d’œuvre moins chère ailleurs. La direction maintient les licenciements. Avec les trois jours de grève, elle les a ramenés à 51 salarié-es, et c’est une annonce qu’elle gardait en réserve pour apaiser nos inquiétudes et notre colère. Elle se prépare à annoncer 51 noms de collègues pour les jeter dehors. Il ne faut se faire aucune illusion : ceux qui resteront sont menacés à terme, [...]

Travail Intérimaire : Prism’emploi confirme son «principe» de discrimination envers ses employé-e-s intérimaires. Le 4 novembre dernier, une délégation d’une quarantaine de militantes et militants de la CGT Intérim s’est invitée à la réunion de la Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) de la branche du travail temporaire pour demander à Prism’Emploi, l’organisation patronale des entreprises de travail temporaire, l’ouverture de NAO incluant l’ensemble des salarié-e-s intérimaires en CDI ou en contrat classique (intéressement, participation et PPV), demandes formulées dans un courrier resté sans réponse. Après deux heures de discussions, les représentants du patronat de l’intérim, qui n’ont pas manqué d’afficher leur habituel mépris pour leurs employé-e-s intérimaires, sont restés bloqués sur leur «principe » discriminatoire de refuser d’inclure les salarié-e-s intérimaires dans le cadre des NAO. Les trois millions de salarié-e-s intérimaires, qui auront été en mission en 2022, se voient ainsi dépossédés, par un patronat intransigeant et cynique, de leur droit fondamental d’être représentés par les organisations syndicales de salarié-e-s et de pouvoir défendre, dans le cadre légal de la négociation collective, leurs revendications en matière de rémunérations, de déroulement de carrière et de conditions de travail.  [...].

Monoprix : Encore une victoire des salarié-e-s avec leur syndicat CGT contre le travail de nuit et de fin de journée chez Monoprix ! Alors que Monoprix s’acharne à vouloir imposer, sans aucune justification valable, le travail de nuit dans l’entreprise, la CGT Monoprix en lien avec la Fédération CGT Commerce et Services, vient de faire annuler pour la quatrième fois un accord portant sur ce sujet. La direction de Monoprix et quelques organisations syndicales ont conclu un « accord expérimental relatif au travail en fin de journée » déplaçant la période de travail de nuit de 22h à 7h.[...] Une fois de plus, le tribunal a considéré que l’accord ne « comporte aucune justification précise ni même explicite s’agissant des justifications du recours au travail de nuit et, notamment, aucun élément de nature à établir la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou de services d’utilité sociale » [...]

RATP : Bilan de la grève massive pour les salaires et des recrutements du 10 novembre ! Une action qui converge donc totalement avec l'intérêt des usagers : les médias auront donc du mal à opposer les uns aux autres comme ils en ont l'habitude ! Alors que l’ancien Premier ministre Jean Castex s’apprête à prendre les commandes de la régie - 450.000 €uros comme « salaire annuel » !!! -  les syndicats ont appelé à faire grève pour des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail. Un mouvement qui a été très suivi. L’automne est agité à la RATP. Après une rentrée marquée par de grosses difficultés sur le réseau de bus, en raison de la pénurie de conducteurs, ainsi que des temps d’attente rallongés dans le métro, où les rames sont à nouveau bondées, cette grève a été particulièrement suivie par les salarié-e-s. Le mot d’ordre de la CGT, FO, Unsa, Solidaires et La Base est clair : « Zéro métro et zéro RER ». [...]

« Nous n’avons reçu que 2,2 % d’augmentation, à partir de juillet… cela fait donc seulement 1,1 % pour toute l’année, regrette un militant, de la CGT. C’est très insuffisant, surtout en Île-de-France, où le coût de la vie est 9 % plus élevé que la moyenne nationale. » Ces six derniers mois, l’inflation n’a fait que grimper. « Avec le coût du logement en région parisienne, nous vivons de plus en plus loin des terminus. Pour prendre son service à 5 heures du matin, il faut une voiture. Moi j’en ai pour 200 € de carburant par mois »[...]

Plan de sauvegarde à « Place du Marché » (Civrieux-d'Azergues dans le Rhône) : Les salariés ne doivent pas payer ! La Société Place du Marché a annoncé en CSE extraordinaire se déclarer en procédure de Plan de Sauvegarde, au regard de ses résultats financiers catastrophiques depuis la reprise de la Société TOUPARGEL fin 2019.[...]

Jeux Olympiques 2024 : Empêchons le ministre de l'intérieur de baisser le rideau ! [...]

Soutien à la grève à BFM et RMC : Le Groupe a les moyens d'augmenter les salaires ! A l'appel de la CGT (le Syndicat national de la radiodiffusion, de la télévision et de l’audiovisuel SNRT AV CGT et le Syndicat National des journalistes SNJ-CGT) et du Syndicat national des journalistes (SNJ), le mouvement de grève des salarié·es du groupe Nextradiotv, dont BFM et RMC, se poursuit. [...]  Nous constatons et dénonçons l’attitude de la direction qui, surprise par l’ampleur du mouvement, exerce des pressions sur les salarié-es en grève. [...]

Arkéma à Pierre Bénite (Métropole de Lyon) : 650 salariés ont fait grève pour une augmentation de salaire de 200 euros et une prime de 6.000 euros, dans le contexte de l’inflation. Arkéma en 2021, c’est un bénéfice de 821 millions d’euros. Pour les six premiers mois de 2022, c’est + 31,4 % de chiffre d’affaire par rapport à 2021. [...]

Intégral sur le site "Communistes"

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23 novembre 2022 3 23 /11 /novembre /2022 15:27
Les salariés en grève depuis un mois, à la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher, en Normandie, votent, le jeudi 27 octobre 2022, la poursuite de la grève © Ouest-France

Les salariés en grève depuis un mois, à la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher, en Normandie, votent, le jeudi 27 octobre 2022, la poursuite de la grève © Ouest-France

Initiative Communiste – Quel bilan tirer de la grève dure de la classe ouvrière des raffineries en termes de résultats revendicatifs et de modification du rapport des forces ?

Emmanuel LépineLa grève dans les raffineries n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel clair. Les syndicats CGT des différents sites ont alerté de longue date, à minima depuis début 2022, sur la nécessité d’augmenter les salaires rapidement face à l’inflation qui a augmenté voilà plus d’un an. La réponse des travailleurs et des travailleuses a été au-delà de ce qui était attendu, avec une mobilisation incluant des personnels peu souvent en grève comme les salariés travaillant à la journée. Chez ExxonMobil le 20 septembre, le mouvement est parti spontanément dans deux secteurs de la raffinerie de Gravenchon (76), alors que la réunion sur les salaires avec la direction était encore en cours : c’est ce type de situation que nous cherchons à organiser en permanence, à savoir le contrôle des négociations directement par les salariés. Organisés avec leur syndicat CGT, les grévistes ont décidé la grève reconductible et l’arrêt des installations de raffinage. Chez TotalEnergies, la grève a démarré le 27 septembre. Les sites qui ont décidé l’arrêt des installations sont restés chacun plus de trois semaines en grève reconductible.

Le résultat a été bien sûr des augmentations salariales qui n’auraient jamais été de ce niveau sans cette puissante mobilisation. C’est aussi pour les acteurs de ces grèves une fierté d’avoir participé à cette grande grève qui a créé un électrochoc dans le pays, qui a permis d’ouvrir les yeux de beaucoup, sur le fait qu’il était possible et nécessaire de lutter dans les entreprises, lieux d’exploitation, pour imposer des revendications.

Face à cela, les patrons n’ont pas hésité à reprendre les pires méthodes que certains croyaient révolues mais qui resurgissent dès que la classe dominante perçoit un danger, et notamment les mensonges repris médiatiquement, comme le « fake » des salariés qui seraient payés 5000 euros, ou l’intox permanente annonçant l’ouverture de négociations pour des réunions qui, en réalité, n’existaient pas. Également toute la rhétorique des supposés « blocages » alors qu’il n’y avait aucun blocage, simplement des grévistes qui refusaient de tourner les vannes ou de charger les camions. Plutôt que négocier avec les acteurs à savoir les grévistes et leurs représentants, les directions apportaient des réponses médiatiques pour tenter de monter l’opinion et les autres travailleurs contre les raffineurs, ce qu’elles ont manifestement échoué à faire. Enfin, bien sûr, le patronat n’a pas hésité à user de la répression contre le droit de grève avec les réquisitions, le recours au travail forcé plutôt que répondre aux revendications, avec toute la puissance de l’Etat au secours des actionnaires des grands groupes, ainsi que du pouvoir judiciaire qui a rejeté les référés de suspension des réquisitions. Comme on pouvait le prévoir, cette attaque a créé une réaction massive, qui s’est manifesté par la journée du 18 octobre dans toute la France.[...]

La suite ci-dessous :

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24 septembre 2022 6 24 /09 /septembre /2022 02:26
Le Carrefour de Barentin devrait être en grève samedi 24 septembre 2022 - Photo d’archives/Boris Maslard

Le Carrefour de Barentin devrait être en grève samedi 24 septembre 2022 - Photo d’archives/Boris Maslard

« C’est bien simple : je n’ai jamais vu des salariés venir vers moi pour réclamer une grève. C’est ce qui se passe aujourd’hui. Les propositions d’augmentation ne répondent pas au besoin des salariés », regrette Gaëtan Couturier, délégué central CGT des hypermarchés Carrefour, qui annonce un mouvement de grève samedi 24 septembre 2022.

L’hypermarché de Barentin sera ainsi bloqué selon la CGT. Le Carrefour de Mont-Saint-Aignan devrait être touché par la grève tandis que celui de Tourville-la-Rivière, en location gérance, pourrait ne pas la suivre.

« Nous sommes dans la continuité de la lutte pour les salariés des hypermarchés, précise le représentant syndical. La direction, malgré l’inflation, ne nous propose que 2 % d’augmentation alors qu’il en faudrait bien davantage. Nous pensons que sur les 20 dépôts Carrefour en France, nous en bloquerons 17 dont celui de Barentin. La grève est reconductible et, si nous ne sommes pas entendus, cela ira crescendo. »

[...]

La suite ci-dessous :

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5 avril 2019 5 05 /04 /avril /2019 13:44

Appel de l'UD-CGT 76

Posté par cgtchapelledarblayupm le 4 avril 2019

cgtµ

L’UD invite les syndicats de l’agglo rouennaise à participer nombreux, avec chasubles et drapeaux CGT, au rassemblement et manifestation dans les rues de Rouen

(et dans le Département, là où c’est possible)

le SAMEDI 6 AVRIL 2019 à 10 h – Place de l’Hôtel de Ville.

C’est une nouvelle étape importante, pour préparer la réussite de la prochaine journée d’action du 13 avril prochain.

 Il faut que les forces vives du pays, attachées aux libertés fassent cause commune pour que le gouvernement change de ton, que la démocratie ne soit pas bafouée mais renforcée, pour le retrait de la loi anti manifestants et l’annulation des mesures liberticides annoncées.

 Nous devons montrer une CGT mobilisée et visible.

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 13:19

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19 mars 2019 2 19 /03 /mars /2019 00:09

TOUTES ET TOUS DANS LA RUE :

 

ROUEN   10 h Cours Clémenceau

 

DIEPPE  10 h 30 - Rond-point devant l’hôpital, avenue Pasteur.

 

LE HAVRE  10h  devant la chambre de commerce

cgt Logo-force-ouvrieress solidaire 76 fsu   

PUBLIC / PRIVÉ TOUS ENSEMBLE

Le 19 mars

POUR BLOQUER LES POLITIQUES DE MACRON

 

Le gouvernement a choisi de répondre à la colère ouvrière et populaire de ces derniers mois par la répression : des milliers de blessés et mutilés, d’arrestations arbitraires, et maintenant un projet de loi anti-manifestations. Ce sont les seules réponses aux revendications légitimes portées par le mouvement social et les gilets jaunes.

Pour  mettre un coup d’arrêt, et obtenir des avancées sociales, nous en appelons à la mobilisation la plus large, dans et hors des entreprises et des services publics, avec toutes celles et ceux qui convergent pour la justice sociale.

Les unions départementales CGT, FO, FSU, Solidaires et UNEF appellent à se mettre en grève et à manifester pour :

Arrêt de la répression d’Etat, NON à la loi «anticasseurs».

Hausse immédiate du SMIC à 1800€ brut, et des grilles de salaires

-Augmentation générale des salaires, des pensions et du point d’indice pour les fonctionnaires

Ré indexation des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie

NON au projet de réforme de la fonction publique : suppressions de postes, de services rendus à la population, casse du statut…

Retour à la retraite à 60 ans. Maintien des régimes existants et abandon du régime universel par points.

Retrait des contre réformes : loi santé et réforme de la justice.

Abandon de toutes les réformes concernant les lycéens et les étudiants, dont l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers hors UE : parcoursup, réforme des lycées.

Pour une véritable égalité hommes – femmes dans les salaires, la carrière et les retraites.

Retrait de la loi Blanquer « l’école de la confiance »

Abrogation des réformes qui détricotent le droit du travail et la protection des salariés (Lois « Rebsamen , El Khomri »,

ordonnances « Macron »…)

Pendant le Grand Débat de Macron, les mauvais coups sont confirmés ou accélérés :

Négociation sur l’Assurance chômage : Le gouvernement exige 3 milliards d’économies. Le patronat en rajoute en refusant toute limite à la précarité. Nous n’acceptons pas cette dégradation des droits des privés d’emploi.

Services publics et entreprises publiques : Le gouvernement maintient ses mesures de privatisation et de suppressions d’emplois. Il annonce une loi, par ordonnances, pour casser le statut de 5 millions de fonctionnaires.

Santé : La Ministre Buzyn ferme la maternité de Bernay et, la même semaine dépose un projet de loi, pour multiplier les fermetures de services hospitaliers, les blocs opératoires…. Cette loi aussi serait prise par ordonnance, donc au pas de charge.

Education nationale. Parcoursup, la réforme du Bac, et maintenant le projet de Réforme Blanquer, c’est toujours plus de sélection arbitraire pour mener des études, une sélection par l’argent comme pour les étudiants étrangers, Une remise en cause de la formation des enseignants, concurrence entre les établissements, fin de la liberté d’expression

Pouvoir d’achat : A peine des mesures pour limiter les hausses sont-elles annoncées par Macron que déjà elles sont remises en cause (exemple les hausses de l’Energie et des péages). Mais la suppression de l’ISF et tous les cadeaux au patronat sont maintenus alors que les actionnaires du CAC 40 ont touché 57 milliards en 2018.

Retraites : Delevoye, le « Monsieur Retraite par points » de Macron, confirme son projet de Régime universel cassant tous les régimes existants et les garanties qui y sont inscrites. Il programme la baisse brutale des pensions

TOUTES ET TOUS DANS LA RUE : ROUEN 10 h Cours Clémenceau
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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 23:57

Les services d'accueil périscolaire et les transports en commun de Rouen seront perturbés, mardi 19 mars 2019, par un mouvement de grève nationale. Le point sur ce qui vous attend.

Mardi 19 mars 2019, les transports en commun et les écoles de Rouen (Seine-Maritime) seront touchés par un mouvement de grève nationale, occasionnant des perturbations. (©JB/76actu/Illustration)

Source : https://actu.fr/normandie/rouen_76540/greve-19-mars-ecoles-transports-commun-perturbations-annoncees-rouen_22147462.html

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 15:54

ROUEN   10 h Cours Clémenceau

 

DIEPPE  10 h 30 - Rond-point devant l’hôpital, avenue Pasteur.

 

LE HAVRE  10h  devant la chambre de commerce

 

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 15:50

Manifestation : 10 h 30 - rond-point situé devant l’hôpital de Dieppe, avenue Pasteur.

La CGT de Dieppe appelle les retraités et tous les salariés à se mobiliser le mardi 19 mars 2019 à Dieppe.

Le cortège s’élancera depuis le rond-point situé devant l’hôpital, avenue Pasteur, le 19 mars. (©Les Informations Dieppoises)

Source : https://actu.fr/normandie/dieppe_76217/la-cgt-appelle-manifester-19-mars-dieppe_22007995.html

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