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Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Venez les soutenir :
Lundi 9 Mai
à partir de 8h
au piquet de grève
Sortie n°3 de la Zone Industrielle de St Etienne du Rouvray.
Ces pratiques de sous-traitance, autorisées et favorisées par les lois votées, notamment sous la présidence de F Hollande, puis celle d'E Macron, livre pieds et poings liés ceux qui veulent survivre aux groupes capitalistes. Par exemple dans le domaine des multinationales de la livraison et du bâtiment. Ce sont des pratiques maffieuses.
L'opacité permise par la loi et le type de recrutement autorisé, les obstacles multipliés pour obtenir des papiers en règle pour les travailleurs immigrés favorise un véritable esclavage moderne. Les freins mis à la présence des syndicats dans ces grands groupes, la disparition de bon nombre d'élus des travailleurs après les lois travail édictées à coups de 49-3 sous le président Hollande, puis mises en oeuvre sous le président Macron, sont autant d'obstacles pour faire respecter et la loi et les droits des salariés.
Et pour que toutes les chances soient du côté du grand patronat et fort peu du côté des salariés, l'Etat, dit de droit, a supprimé un bon nombre d'inspecteurs du travail. Pour économiser des emplois dans la fonction publique, l'Etat, dit de droit, permet la totale illégalité et l'exploitation accrue des plus défavorisés des travailleurs.
YG
Depuis le Jeudi 28 Avril 2022, neuf salariés, livreurs de colis de la société Lumina Services, société sous-traitante d’Amazon, se mobilisent en tenant un piquet de grève à proximité de l’entrepôt Amazon de Saint-Etienne du Rouvray, avec l’aide de toutes les organisations de la CGT, pour faire valoir leurs légitimes droits, notamment le paiement de la rémunération qui leur est due (heures supplémentaires, salaire minimal…) et des papiers administratifs en règle.
Travailleurs sans-papiers pour 8 d’entre eux, ils ont été embauchés en toute connaissance de cause, en CDI pour économiser la prime de précarité et ont été renvoyés sans formalité quand ils ont voulu faire valoir leurs droits. La société Lumina Services ne leur a pas payé ce qui leur était dû et les a licenciés du jour au lendemain par voie de message vocal et de SMS.
Pire, ce dimanche 1er mai, l’entreprise Lumina Services, mise en difficulté médiatiquement, informait tous ses salariés par messagerie « WhatsApp » qu’elle mettait la « clé sous la porte », qu’ils étaient licenciés et qu’ils ne devaient pas se présenter le lendemain au travail. Une trentaine de salariés mis à la porte, en plus des 9 salariés en lutte…
Lundi matin, accompagnés par la CGT, ils se sont présentés à leur heure de prise de service, ils ont pu pénétrer dans l’entrepôt mais aucun travail ne leur a été donné.
Ces licenciements sont illégaux ! C’est intolérable. Leurs contrats de travail sont donc toujours en cours. La loi tient Amazon, donneur d’ordre, juridiquement responsable des manquements de ses sous-traitants.
Dimanche 1er Mai, en tête de la manifestation et Jeudi 5 Mai manifestant sur la zone industrielle, ils ont défilé avec leur banderole « Des droits pour les livreurs d’Amazon » en chantant : « Amazon, nos salaires ! Préfecture nos papiers ! »
Après plus d’une semaine de grève, l’entreprise Amazon doit ouvrir des négociations et l’état doit prendre ses responsabilités.
Michel Lecourt, Yann Weyrig et Olivier Polic, représentants syndicaux dans la société Sumpar, à Boos (Seine-Maritime) ont reçu leur lettre de licenciement. (©Le Bulletin) Un mouvement de soutien a eu lieu pour les trois salariés, devant l’entreprise. (©Le Bulletin)
La société Sumpar, à Boos, sur le plateau Est de Rouen (Seine-Maritime) est depuis près de quarante ans un sous-traitant aéronautique. Elle compte à ce jour 153 salariés. Un seul syndicat y est présent, en l’occurrence la CGT installée en novembre 2019.
Seulement, selon les trois délégués syndicaux, « dès le début, on a été stigmatisés. Il y a eu tout de suite de la répression. Cela a toujours été pression sur pression », a déclaré Michel Lecourt, vendredi 15 janvier 2021, lors d’un mouvement de protestation devant l’entreprise. [...]
La suite ci-dessous :
Depuis Juillet 2020, les militants alertent sur les menaces de licenciements sous prétexte de crise sanitaire et aéronautique. Pourtant les carnets de commande sont pleins. En 2011, la société a investi dans sa filiale au Maroc. Les dirigeants auraient-ils profité du Covid pour délocaliser une partie de leur production ?
Le groupe Sumpar agrandit sa filiale LPS Aéro à Casablanca
Pour soutenir sa croissance, le groupe d'aéronautique Sumpar, Installé à Boos (Rouen / France), a décidé d'agrandir ses locaux, investir dans des machines high-tech et se lancer dans le rachat...
https://www.aeronautique.ma/Le-groupe-Sumpar-agrandit-sa-filiale-LPS-Aero-a-Casablanca_a2066.html
Sumpar : 48 licenciements à Boos pour le sous-traitant de l'aéronautique
"I l y a déjà 38 des 48 lettres de licenciement qui sont parties ", regrette Michel Lecourt, délégué syndical CGT de Sumpar, entreprise sous-traitante de l'aéronautique installée depuis 1975...
Espace de discussion et de réflexion | CGT THALES AVS
L'entreprise Sumpar, sous-traitant pour la filière aéronautique, pourrait annoncer une vague de licenciements d'ici la fin juillet 2020, annonce le syndict CGT. Explications. Une trentaine de ...