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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
10 novembre 2024 7 10 /11 /novembre /2024 00:53
Débat au PCF - " ...viser l’unité la plus large possible du mouvement anti-guerre et transformer cette mobilisation en un mouvement de masse" - Hervé Poly au CN du PCF

La prochaine Conférence nationale s’articule autour de trois questions qui risquent de limiter les débats à des aspects purement électoraux et organisationnels.

Pourtant, dans le contexte mondial actuel, il est crucial de dépasser ce cadre étroit. Nous devons adopter une analyse globale, tenant compte des racines internationales de la crise que nous traversons. Seule une compréhension d’ensemble, qui embrasse les dynamiques géopolitiques mondiales, peut éclairer correctement les défis auxquels nous faisons face en France.

La question internationale n’est pas secondaire. Nous vivons une période charnière, marquée par le déclin relatif de l’impérialisme occidental. Le manque d’alternative révolutionnaire est un frein, mais il n’empêche pas les mouvements de résistance de se structurer. L’impérialisme reste le moteur des dynamiques globales actuelles. Il faut considérer l’impérialisme comme une espèce, et le colonialisme comme un genre, à la fois dans ses formes historiques et contemporaines.

Aujourd’hui, nous assistons à une deuxième phase de décolonisation. Contrairement à la première vague du XXe siècle, celle-ci remet en question l’hégémonie américaine. Les BRIC, puis les BRICS, et désormais les BRICS+, incarnent cette volonté de rompre avec la domination unipolaire occidentale. Ces blocs défendent un multilatéralisme réaffirmé, basé sur des principes comme le respect de la Charte des Nations Unies et la dédollarisation des échanges commerciaux.
Ce processus est irréversible. Pour les classes dominantes des anciennes puissances coloniales, il s’agit d’une marginalisation. Pour les classes populaires, en France et ailleurs, c’est une opportunité historique.[...]

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28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 14:33

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

Evolution des territoires palestiniens ( en vert ) de 1947 à nos jours ... Tout le reste a été colonisé par Israël et les Palestiniens expulsés de leurs terres.

Evolution des territoires palestiniens ( en vert ) de 1947 à nos jours ... Tout le reste a été colonisé par Israël et les Palestiniens expulsés de leurs terres.

Extraits

"Dans la déclaration finale du sommet des Brics, les participants ont exprimé leur préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire dans les territoires palestiniens et à l’escalade de la violence due à la poursuite de l’occupation israélienne.
Ils ont également demandé à la communauté internationale d’appuyer les négociations directes entre les deux parties en vue de parvenir à une solution conduisant à l’établissement d’une nation palestinienne indépendante, souveraine et viable."

Commentaires : Le problème est que tous les Palestiniens ne partagent pas cette propositions de deux Etats, estimant que cela revient à entériner la colonisation.  En effet quel Etat palestinien peut-on construire aujourd'hui avec les très larges parties du territoire palestinien aujourd'hui occupées par des colons israéliens certainement pas prêts à partir (même si on leur demande gentiment) une terre qu'ils viennent de voler aux Palestiniens.

YG

Ci-dessous l'opinion de Palestiniens qui n'approuvent pas la proposition de deux Etats soutenue par Abbas et l'Autorité palestinienne ...

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20 août 2023 7 20 /08 /août /2023 08:10
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21 avril 2022 4 21 /04 /avril /2022 17:30
La montée en puissance de « l’autre monde »
La montée en puissance de « l’autre monde »

La montée en puissance de « l’autre monde »

OCS : Organisation de coopération de Shanghai.  Succédant au « groupe de Shanghai », elle est instituée en 2001 par la Chine, la Russie et quatre États d'Asie centrale, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan. Elle s'élargit à l'Inde et au Pakistan en 2016, puis à l'Iran en 2021. ( Source : Wikipédia)

BRICS est un acronyme anglais pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa).

La guerre entre la Russie et l’Ukraine a mis en évidence une profonde fracture entre le monde « occidental » » et le reste du monde [1]. Cette fracture survient dans un contexte de démondialisation accélérée. Cette dernière est devenue une évidence depuis la crise des subprime de 2008-2010 qui n’a jamais été surmonté complètement. Elle s’est accentuée avec l’épidémie de la Covid-19 et, aujourd’hui, avec les conséquences de la guerre résultant de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Se réveillent alors de vieilles peurs. Et si cette démondialisation annonçait le retour au temps des guerres ?

Mais ces peurs ne sont que l’autre face d’un mensonge qui fut propagé par ignorance, pour les uns, et par intérêts, pour les autres. Le commerce n’a jamais effacé la guerre, même en Europe. On oublie trop rapidement la guerre civile dans l’ex-Yougoslavie, et ce sans parler de la terrible guerre qui ravagea l’Afrique centrale [2], de la guerre du Darfour [3], des guerres du Moyen-Orient, de celle toujours en cours au Yémen. La liste est, hélas, longue. Que signifie l’expression de « démondialisation » que l’on utilise pour qualifier le contexte géoéconomique dans lequel se déroule cette guerre ?

La mondialisation que nous avons connue depuis près de quarante ans a résulté de la combinaison de la globalisation financière, qui s’est mise en place avec le dé-tricotage du système hérité des accords de Bretton Woods en 1971-73, et de la globalisation marchande, qui s’est incarnée dans le libre-échange. Elle a conduit à une surexploitation des ressources naturelles plongeant plus d’un milliard et demi d’êtres humains dans des crises écologiques qui vont chaque jour empirant. Elle a provoqué la destruction du lien social dans un grand nombre de pays et confronté là aussi des masses innombrables au spectre de la guerre de tous contre tous, au choc d’un individualisme forcené qui laisse présager d’autres régressions, bien pires encore [4].

La guerre en Ukraine survient alors dans un contexte économique et politique international qui a profondément évolué ces vingt dernières années, et en particulier depuis 2010. Ce contexte est marqué par une accélération du mouvement de démondialisation, déjà apparent en 2010 mais considérablement renforcé, et d’un mouvement de désoccidentalisation du monde.

Le constat que l’on peut tirer des dix dernières années est que la mondialisation, ou globalisation, a engendré de telles forces de contestation, forces qui ne se sont pas limitées à l’idéologie, forces qui se sont avérées profondes et puissantes et qui n’ont fait que se renforcer, qu’un point de basculement a été atteint. La mondialisation s’est d’abord enrayée, puis elle s’est inversée. Cela fut patent lors de la crise de la Covid-19. La démondialisation a donc commencé dans les faits. Elle porte en elle, aussi, une « désoccidentalisation » du monde [5]. C’est un phénomène important, qui se traduit par le renforcement considérable des économies extra-européennes mais aussi par leur autonomisation vis-à-vis de « l’occident », mouvement qui ne semble pas avoir été réellement compris.

La suite sur le site "Les Crises"

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