Le Pen, Sarkozy et Royal s’engagent, la main sur le cœur, à réduire la fracture sociale face à l’explosion des inégalités. Fait-il les croire quand aucun d’entre eux ne se propose de taxer les profits des grandes entreprises et de la finance ? Dans ce cas qui va payer ? Alors la fracture sociale ne risque-t-elle pas de se creuser ?
Le Pen, Sarkozy, Royal n’ont pas un mot pour s’opposer aux délocalisations, aux privatisations, à la mise à mal des services publics. Sont-ils crédibles quand ils promettent la baisse du chômage, des moyens pour :l’éducation, les transports ou la santé ?
Et pourtant tous trois sont donnés favoris par les médias pour le second tour des élections présidentielles. Est-ce à croire que ça n’est pas l’opinion publique qui fait les sondages mais plutôt les sondages qui font l‘opinion publique ?