14 février 2023
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Published by Boyer Jakline
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25 Février
Washington
1 septembre 2022
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Jeffrey Sachs
Les prises de position de personnages tels que Jeffrey Sachs montrent à quel point le monde change et les rapports de force évoluent. Chantre du néolibéralisme, cet économiste étasunien a notamment préconisé de thérapies de choc en Bolivie, en Pologne et en Russie dans les années 80 et 90. Aujourd’hui consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies, Jeffrey Sachs siffle la fin de l’hégémonie US et appelle Washington à négocier avec Pékin et Moscou plutôt que de mettre le monde à feu et à sang. Venant de sa part, ce n’est pas rien! (IGA)
Si le monde est au bord de la catastrophe nucléaire, c’est en grande partie à cause de l’incapacité des dirigeants politiques occidentaux à être francs sur les causes de l’escalade des conflits mondiaux. L’implacable récit occidental, selon lequel l’Occident est noble tandis que la Russie et la Chine sont mauvaises, est simpliste et extraordinairement dangereux. Il s’agit d’une tentative de manipuler l’opinion publique, et non de s’occuper d’une diplomatie très réelle et urgente. L’Europe devrait réfléchir au fait que le non-élargissement de l’OTAN et l’application des accords de Minsk II auraient permis d’éviter cette terrible guerre en Ukraine.
Le récit essentiel de l’Occident est intégré à la stratégie de sécurité nationale des États-Unis. L’idée centrale des États-Unis est que la Chine et la Russie sont des ennemis implacables qui « tentent d’éroder la sécurité et la prospérité américaines« . Ces pays sont, selon les États-Unis, « déterminés à rendre les économies moins libres et moins équitables, à développer leurs armées, et à contrôler les informations et les données pour réprimer leurs sociétés et étendre leur influence. »
L’ironie est que depuis 1980, les États-Unis ont participé à au moins 15 guerres de choix à l’étranger (Afghanistan, Irak, Libye, Panama, Serbie, Syrie et Yémen, pour n’en citer que quelques-unes), alors que la Chine n’en a participé à aucune et la Russie à une seule (Syrie) en dehors de l’ancienne Union soviétique. Les États-Unis ont des bases militaires dans 85 pays, la Chine dans 3, et la Russie dans 1 (Syrie) au-delà de l’ancienne Union soviétique.
Le président Joe Biden a promu ce récit, déclarant que le plus grand défi de notre époque est la concurrence avec les autocraties, qui « cherchent à promouvoir leur propre pouvoir, à exporter et à étendre leur influence dans le monde, et à justifier leurs politiques et pratiques répressives comme un moyen plus efficace de relever les défis d’aujourd’hui« . La stratégie de sécurité américaine n’est pas l’œuvre d’un seul président américain, mais de l’establishment de la sécurité américaine, qui est largement autonome et opère derrière un mur de secret. [...]
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18 juillet 2021
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14:31
L’UE choisit le moment où Washington et Moscou esquissent un très prudent dialogue pour afficher une attitude martiale et jusqu’au-boutiste
Plaisant retournement. Pendant ses trente-six ans de carrière parlementaire, Joseph Biden n’a jamais caché son hostilité à la Russie en général, puis à Vladimir Poutine en particulier. Fraîchement entré à la Maison-Blanche, il assurait encore qu’avec ce dernier, il n’y avait rien à discuter. Et il y a quelques semaines à peine, il qualifiait son homologue russe de « tueur ». Finalement, les deux hommes se sont rencontrés le 16 juin à Genève. Le président russe a dû savourer le moment. Son homologue avait préalablement nuancé son appréciation : le chef du Kremlin était soudain devenu « brillant, coriace ». En retour, ce dernier a salué « le pragmatisme et l’énorme expérience » du président américain.
Peu avant l’entrevue, tant Washington que Moscou s’étaient efforcés de modérer les attentes : nul ne devait se faire d’illusion sur une éventuelle « percée ». Mais, dans le climat délétère fait de sanctions, de contre-mesures, et d’attaques ouvertes – la partie américaine accusant Moscou notamment de cyber-ingérences dans les élections et l’économie américaines – qu’un tel échange ait eu lieu constitue un événement tout sauf anodin. Vladimir Poutine s’est réjoui qu’il n’y ait « pas eu d’hostilité » et a salué une « relation pragmatique » ; son homologue a qualifié les échanges de « bons, positifs, et sans hystérie ». Bref, si la confrontation n’est pas près de disparaître, celle-ci, espère-t-on des deux côtés, pourrait avoir lieu selon des règles, et dans un cadre plus rationnel. Même si Joseph Biden a cru bon de brandir ses « lignes rouges » (attaques cyber attribuées à Moscou, sort d’Alexeï Navalny).[...]
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12 juillet 2021
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