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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
7 décembre 2021 2 07 /12 /décembre /2021 18:04

Appel à la grève du syndicat CGT à Renault-Cléon  le mardi 7 décembre

Pour les intérimaires en particulier, ces périodes d’arrêt de l’activité coûte cher. (©Archives actu.fr)

Pour les intérimaires en particulier, ces périodes d’arrêt de l’activité coûte cher. (©Archives actu.fr)

La crise des matières premières et des semi-conducteurs touche directement l'usine Renault de Cléon et, à plus forte raison, les intérimaires de l'entreprise.

Extraits

Des pertes de salaires

« Pour les intérimaires, c’est une perte de revenu allant de 200 jusqu’à 400 € en moins par mois. Ils sont indemnisés uniquement avec l’aide de l’État. Ils viennent travailler ne sachant pas s’ils vont travailler la semaine suivante », explique Laetitia Tapin, responsable FO à Renault Cléon.

« Il y a 800 intérimaires sur le site de Cléon qui travaillent essentiellement sur les chaînes de montage de moteurs thermiques, électriques et les boîtes de vitesses. Lorsque ces secteurs sont au chômage, il y a des pertes financières. Nous réclamons que l’employeur finance 100 % du chômage », explique Pascal Le Manach, délégué CGT chez Renault Cléon.

[...]

Un appel à la grève le 7 décembre

Le 7 décembre, le syndicat CGT appelle à la grève devant l’usine pour lutter contre le plan de compétitivité proposé par Renault et pour obtenir le paiement à 100 % du chômage partiel par l’employeur et réclamer des augmentations des salaires.

L'intégral ci-dessous :

Pénurie de composants : les intérimaires premières victimes chez Renault Sandouville près du Havre ?

La direction de l’usine d’assemblage de l’utilitaire Trafic convoque un CSE extraordinaire le 1er décembre. Il pourrait y être question de réorganisation de travail et de baisse de cadence de production face à la pénurie de pièces.

L’usine Renault de Sandouville pourrait devoir se séparer d’intérimaires afin de se réorganiser face à la pénurie de composants électroniques - Photo Paris Normandie

L’usine Renault de Sandouville pourrait devoir se séparer d’intérimaires afin de se réorganiser face à la pénurie de composants électroniques - Photo Paris Normandie

Fabien Gloaguen, délégué FO : « Cette fois, les intérimaires risquent bel et bien d’être la variable d’ajustement. Ils sont 800 au sein de l’usine. Si le scénario d’une mi-cadence sur l’une des deux équipes se confirme, combien vont pouvoir être conservés. Le cas échéant il faudra respecter ceux qui devront nous quitter. »

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8 février 2021 1 08 /02 /février /2021 10:46

Il semblerait que les usines chinoises qui fabriquaient ces composants dans la province de Wuhan aient été mises à l'arrêt pour cause de confinement de ses salariés beaucoup plus longtemps que les usines automobiles en France ...

En conséquence, quelques mois plus tard, les ouvriers et techniciens sont au chômage technique en France.

En conséquence, les navires, ou les avions (?), qui transportaient ces pièces ne contribueront pas à la pollution mondiale pendant un bref moment.  Mais dès que les ouvriers et techniciens chinois auront produit ces composants nécessaires à Renault et d'autres firmes automobiles occidentales, le cours normal du monde d'avant reprendra : course aux bas salaires, aux normes environnementales et sociales moins contraignantes, mondialisation capitaliste et transports polluants.

La mondialisation capitaliste a de ces bizarreries ...

Yvette Genestal

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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 23:32
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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 09:53
Usine de Renault Sandouville

Usine de Renault Sandouville

Chiens de garde venus aux secours des actionnaires de Reanult au mépris de la santé des salariés
Chiens de garde venus aux secours des actionnaires de Reanult au mépris de la santé des salariésChiens de garde venus aux secours des actionnaires de Reanult au mépris de la santé des salariés

Chiens de garde venus aux secours des actionnaires de Reanult au mépris de la santé des salariés

Fermeture de Renault Sandouville

Vous trouverez ci-joint l’ordonnance de référé qui impose sous astreinte l’arrêt de la reprise d’activité sur le site de RENAULT SANDOUVILLE. Cette décision du tribunal judiciaire du Havre, saisi par la CGT, va bien plus loin que l’ordonnance concernant AMAZON qui se limitait à la question de la mise à jour de l’évaluation des risques en y associant les représentants du personnel. L’ordonnance concernant le site Renault Sandouville, réaffirme que le projet de redémarrage de l’activité sur le site constitue un projet important nécessitant une consultation du CSE et non une simple information, que les représentants du personnel doivent avoir communication de l’ensemble des éléments nécessaires ce qui n’a pas été le cas en l’espèce, raison pour laquelle le juge des référés a annulé la réunion du CSE et suspendu le projet de reprise d’activité. Le juge des référés impose aussi la consultation préalable du CSE sur les équipements de protection individuelle, la formation des salariés. Par ailleurs, l’ordonnance impose concernant les interventions des sous-traitants sur le site de modifier tous les plans de prévention après la réalisation d’inspection préalable commune en présence des représentants du personnel. 

Cette décision doit constituer un point d’appui important pour toutes les équipes syndicales CGT de milliers d’usines ou d’entreprises où l’activité reprend sans consulter correctement les représentants du personnel et sans prendre toutes les mesures de prévention nécessaire. Elle démontre une nouvelle fois l’utilité de saisir directement les juges des référés dans une période où l’inspection du travail reste muselée par Mme PENICAUD et où le protocole nationale de déconfinement du Ministère du travail est complètement muet sur les obligations de l’employeur de consulter les représentants du personnel.

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9 mai 2020 6 09 /05 /mai /2020 00:03
L’usine Renault Sandouville a été condamnée à suspendre sa reprise pour des manquements dans son protocole de formation aux risques sanitaires. (©Ilustration/Renault)

L’usine Renault Sandouville a été condamnée à suspendre sa reprise pour des manquements dans son protocole de formation aux risques sanitaires. (©Ilustration/Renault)

CNews annonce en bandeau : "La CGT fait fermer l'usine de Renault Sandouville".  Rien que ça ... En image subliminale on voit se dresser le portrait de Staline prenant en otage l'entreprise et tous les salariés.  Celui ou celle qui se contente de regarder le titre ne sait pas qu'un tribunal a statué sur la question après avoir été saisi par la CGT Renault-Sandouville.  C'est le tribunal qui a pris la décision.  Pas la CGT.  Pas Philippe Martinez.

Peu importe.  Les médias ont tranché.  Et s'appuient sur l'opinion de FO et de la CFDT.  Sans analyser les raisons des prises de position de ces derniers.  Nul doute qu'ils aient cédé, et certainement des salariés avec eux, devant le chantage à la crise, à la perte d'emploi brandis par les patrons pour faire retourner les salariés au travail sans avoir vraiment pris les mesures qui s'imposent.  D'autant qu'un décret spécifique à la reprise du travail en temps de Covid-19 vient d'assouplir certaines règles du code du travail déjà bien malmené.  Dans ce contexte le rapport de forces n'est pas en faveur des salariés.  Et le tribunal qui a pris la décision ne tient pas pour vain le mot justice, malgré les pressions médiatiques, politiques et patronales.

Le site Santé et travail donne quelques précisions et l'opinion d'experts dans ce domaine.

Extraits

"Il ne faudra pas traîner ! Le gouvernement vient de raccourcir les délais de consultation du comité social et économique (CSE), des expertises éventuelles et de la transmission de l’ordre du jour et des documents par l’employeur aux élus (voir encadré). Une ordonnance et un décret datés du 2 mai sont venus préciser ces nouvelles dispositions dérogatoires au Code du travail. Nuance de taille, ces nouveaux délais ne sont applicables que lorsque l’information ou la consultation du CSE « porte sur les décisions de l’employeur qui ont pour objectif de faire face aux conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l’épidémie de Covid-19 », ...

[...]

 

Vers un rapport de force défavorable aux salariés ?

Nicolas Spire, sociologue du travail au sein du cabinet Apteis, se montre plus critique. Avec ces textes, s’inquiète-t-il, « on s’assoit sur le peu de droits qu’il reste aux représentants du personnel. La formulation du décret est suffisamment vague pour que, dans la période, n’importe quel projet de réorganisation puisse être concerné par ces nouvelles conditions ». Et de poursuivre : « On se demande bien ce que des représentants du personnel, même très actifs ou de très bonne volonté, vont avoir le temps d’aller examiner en quelques jours du point de vue de la sécurité des conditions de reprise du travail. Et l’idée de prétendre faire réaliser une expertise en huit ou dix jours n’a tout simplement aucun sens du point de vue de notre métier. »

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