Jeudi 28 avril et dimanche 1er mai 2016 se tenaient deux journées de manifestation, respectivement contre la loi travail et pour la journée internationale des travailleurs. Et sans surprise, ce sont les affrontements entre la police et certains manifestants qui ont monopolisé l’attention des médias.
La couverture de ces violences témoigne des travers déjà bien connus du traitement médiatique des mobilisations sociales : reprise en boucle, au moins dans un premier temps, des chiffres et éléments de langage de la Préfecture ; dénonciation des violences contre la police, silence sur les violences policières ; débats anémiés, se résumant à des injonctions à se positionner pour ou contre les « casseurs » ; et en définitive oubli de l’objet même des mobilisations et des revendications des manifestants. Quand les grands médias ne prennent plus la peine de questionner les sources policières, l’information passe à la trappe…
N.B. – Le stand d’Acrimed ayant subi un gazage en règle lors de la manifestation du 1er mai, nous n’avons pas pu mener une enquête sérieuse sur la nature et le déroulement des « débordements ». Nous nous sommes donc rabattus sur une analyse sérieuse de leur traitement médiatique. Que ceux et celles qui nous ont soutenus, aidés, perdus, cherchés, reçoivent nos excuses consternées et solidaires. [...]
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