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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
24 avril 2023 1 24 /04 /avril /2023 20:40
Un important dispositif de policiers et gendarmes était positionné devant le Palais Royal, qui abrite l'institution. STEPHANE MAHE  REUTERS

Un important dispositif de policiers et gendarmes était positionné devant le Palais Royal, qui abrite l'institution. STEPHANE MAHE REUTERS

Durant plusieurs jours, le Conseil Constitutionnel a été présenté comme le recours ultime permettant de mettre en échec la loi retraite de Macron. Journalistes et éditorialistes y sont allés de leur couplet, entretenant un semblant de « suspens » pour faire de l’audimat. Certains responsables syndicaux ont également préféré faire du Conseil constitutionnel un organe « neutre » et qualifier ses membres de « sages » plutôt que d’appeler à la grève générale pour mettre en échec la loi rejetée par l’immense majorité du peuple français.

Vendredi 14 avril au soir, il est apparu pour qui en doutait que le Conseil constitutionnel, institution de la Ve république, ne se prononçait pas du simple point de vue du droit sur la constitutionnalité de la loi, mais rendait des avis politiques, et ne pouvait en conséquence rendre qu’un avis positif sur l’essentiel de la loi d’Emmanuel Macron sur les retraites.

Pouvait-il en être autrement ?

La composition du conseil donne une première réponse.

Laurent Fabius est à sa tête. L’ancien ministre socialiste est un des plus grands « privatiseurs » des quarante dernières années. Les retraites il connait. Enfin, il connait surtout la sienne. Sa longue carrière politique qui avant le conseil constitutionnel lui a permis de fréquenter le conseil d’État, l’Assemblée nationale comme député, plusieurs ministères, lui a permis d’obtenir une retraite mensuelle de 27 808 euros. Les à-côtés —bureau, chauffeur privé à vie, secrétaire particulier et garde du corps jusqu’en 2029 sont aux frais de la République, évidemment.

Alain Juppé, le candidat malheureux à la présidence de la république, ancien ministre RPR, ancien député, est battu sur le fil avec une retraite dont le montant s’élève à 27 741 euros par mois. L’ancien maire de Bordeaux est un des précurseurs de toutes les lois attaquant le droit à la retraite des Français, avec notamment celle portant son nom et mise en échec en 1995.

Et sept autres, tous macroniens, nommés là soit par Macron lui-même, soit les présidents de l’Assemblée nationale ou du Sénat, liés sinon par des convictions bien ancrées, du moins par la « reconnaissance du ventre »…

L’histoire des décisions du Conseil Constitutionnel parle d’elle-même

[...]

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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 10:14

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

Un pouvoir insurrectionnel s'est établi en France par un pronunciamiento juridique.

Ce pouvoir a une apparence : un quarteron de politicards en retraite. Il a une réalité : un groupe d'affairistes partisans, ambitieux et fanatiques. Voici que l'État est bafoué, la Nation défiée, notre puissance ébranlée, notre prestige international abaissé, notre rôle et notre place en Europe compromis.

Et par qui ?

Hélas ! Hélas ! Hélas ! par des hommes dont c'était le devoir, l'honneur, la raison d'être, de respecter et de faire respecter la Constitution.

C'est tout le contraire qu'ils ont fait. Les « Sages » du Conseil Constitutionnel ont validé, vendredi, l'essentiel de la réforme des retraites, dont le report de l'âge de départ à 64 ans, voulu par Macron contre la volonté de la vaste majorité des Français.

De plus, le Conseil Constitutionnel REJETTE la demande de référendum d'initiative populaire (RIP).

Le refus de censure de l'abus de procédure du PLFRSS est incroyable !

Cette institution pourtant prompte à inventer de nouveaux principes ex nihilo sur le fond (ce que la Constitution ne lui demande pas) ne fait pas ce que la Constitution lui demande : s'assurer que les règles procédurales de la fabrique de la loi soient respectées.

C'est un déni de démocratie. [...]

L'intégralité ci-dessous

Note : Fabius n'a finalement pas accompagné E Macron en Chine ... Trop occupé à préparer la tenue et les décisions du conseil constitutionnel.

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14 avril 2023 5 14 /04 /avril /2023 17:00
Crise politique : Fabius et Juppé pour sortir de la nasse ?

Lu sur le blog "Vu du droit"

par Régis de Castelnau

 

Emmanuel Macron est arrivé à l’Élysée grâce à une opération politique voulue et organisée par la haute fonction publique d’État, soucieuse de porter l’un des siens au sommet dudit État. Elle fut également soutenue et financée par les grands intérêts. Sa réussite a bénéficié d’un concours de circonstances et de l’appui décisif de la magistrature – souvenons-nous de l’opération de disqualification judiciaire de François Fillon, favori de l’élection présidentielle 2017. Un concours de circonstances qu’il n’est pas excessif d’assimiler à une forme de coup d’État, qui a bénéficié de l’absence de réaction des forces politiques et démocratiques, inertes devant cette manipulation. Qui avait pourtant retiré au scrutin son caractère de sincérité et de légitimité. Le problème, c’est qu’il a installé à l’Élysée un parfait inconnu au parcours intellectuel, social et politique d’un vide abyssal. 

 

Emmanuel Macron infirme politique

Le CV du président de la République ne fait apparaître ni études universitaires brillantes, ni parcours professionnel digne de ce nom, ni la moindre responsabilité politique. Et c’est bien ce dernier point qui aboutit à ce que l’actuel locataire de l’Élysée apparaisse comme inadapté, dès lors qu’il s’agit de gérer des moments difficiles. Desservi par un narcissisme pathologique, il pense que le brio et le charme qu’il s’attribue seront suffisants pour franchir les obstacles. Sans mesurer que ses atouts essentiels sont le soutien de l’oligarchie, celui d’un bloc élitaire minoritaire, et le caractère hétérogène d’une opposition politique pourtant largement majoritaire.

Manifestement, Emmanuel Macron n’a pas retenu la leçon de Richelieu, celle qui dit que « la politique est le moyen de rendre possible ce qui est nécessaire ». Son caractère et son absence d’expérience le rendent incapable jusqu’à l’infirmité d’intégrer et de traiter la conflictualité constitutive du politique. Ce qui l’a amené à commettre toutes les erreurs possibles dans la conduite de son projet de réforme des retraites. Jusqu’à l’invraisemblable bras d’honneur du recours par Élisabeth Borne à l’article 49-3 après qu’elle et ses ministres aient affirmé la veille encore qu’il n’en était pas question… 

La suite sur le blog "Vu du droit" :

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