Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>
Rechercher
Recherche
Humeur
Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de
l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].
Le film Sauvons Chapelle-Darblay bientôt au cinéma ! Cher.e.s ami.e.s, Nous sommes heureux de vous annoncer que notre film sera bientôt distribué dans les salles de cinéma. Notre distributeur ...
Je l’ai vu et je suis tout à fait d’accord avec la critique ci-dessous. Il faut aller le découvrir, car pour une fois le cinéma donne une image juste de la classe ouvrière... en 1969. Mais la leçon est toujours d’actualité.(JP-ANC)
L’Etabli raconte l’expérience de Robert, professeur d’Université et militant maoïste, qui se fait embaucher, en 1969, chez Citroën pour organiser des actions de lutte ; le film adapte le livre du même titre de Robert Linhart, qui date de 1978. C’est un film réussi, dans un genre malaisé : les ouvriers au cinéma sont souvent peu vraisemblables, et la rencontre entre ouvriers (ou paysans) et intellectuel est souvent décrite avec arrogance à l’égard des premiers (Le Christ s’est arrêté à Eboli, pourtant d’un grand cinéaste, Francesco Rosi, en fait foi). L’Etabli échappe à ces deux dangers et produit un récit de grève convaincant et émouvant. L’actualité du film est évidente dans le contexte de lutte actuel ; mais que peut-on penser aujourd’hui du mouvement des « établis » ?
L’usine Citroën, cadre de l’action, a été reconstituée à Clermont-Ferrand, dans des locaux désaffectés de Michelin. Robert découvre les difficultés du travail sur une chaîne de montage, et a d’abord du mal à s’y habituer (maladroit, il commence par se blesser, et travaillera pendant une partie du film avec des bandages autour des doigts).
Mais la pénibilité de ce travail vient surtout de son caractère répétitif, et de la vigilance permanente qu’il exige : le soir venu, l’ouvrier est abruti (là-dessus, plutôt que Les Temps modernes, il faut citer La classe ouvrière va au Paradis, d’Elio Petri, avec Gian Maria Volonte, de 1971 ).
La tension psychique est encore accrue par la surveillance des agents de maîtrise, qui se traduit par d’incessantes humiliations, notamment à l’égard des ouvriers de couleur ; c’est ce qui amènera l’un des temps forts du film, lorsqu’un Sénégalais, insulté, pète les plombs et agresse un agent de maîtrise raciste. [...]
Je l'ai vu et je suis tout à fait d'accord avec la critique ci-dessous. Il faut aller le découvrir, car pour une fois le cinéma donne une image juste de la classe ouvrière... en 1969. Mais la l...
Un film “grand public » qui met en lumière à la fois le désastre budgétaire de notre hôpital public et les violences policières contre le mouvement des Gilets jaunes ne pouvait qu’attirer notre attention (attention : spoiler). Politiquement d’abord car chez Frustration, la casse du service public est documentée régulièrement et nous avons apporté un soutien indéfectible aux Gilets jaunes dès le départ, encore aujourd’hui. Et sentimentalement, les membres de ma famille travaillant pour l’essentiel comme aides-soignants et brancardiers depuis de nombreuses années, dont certains ont également été Gilets jaunes. La Fracture (2021), réalisé par Catherine Corsini, capte la période de l’hiver 2018 – 2019 où les manifestants, en particulier à Paris, lieu de concentration des pouvoirs comme au VIIIe arrondissement, subissent un sérieux pic de violences policières. La Fracture, c’est celle du Gilet jaune Yann (Pio Marmaï), qui se prend une grenade à la jambe lors d’une manifestation, et aussi celle de la dessinatrice un peu bourgeoise Raf (Valeria Bruni-Tedeschi), qui n’a rien à voir avec ce mouvement mais qui s’évanouit et se pète le bras dans Paris où elle vit à cause de sa copine Julie (Marina Foïs) qui ne veut définitivement plus d’elle. Ils se retrouvent dans les urgences d’un hôpital public qui, devinez quoi, est lui aussi en crise et fracturé.
[...]
"Avec ces scènes, la réalisatrice cherche à faire transparaître le manque de personnel à l’hôpital, mais sans aucune finalité politique : c’est dû à qui et à quoi, tout ça ?"
[...]
Bref, vous l’aurez compris : La Fracture, elle est physique, elle est sociale, elle est multiple, elle est douloureuse, elle est ceci, cela. Une société “fracturée”, c’est le thème social-démocrate par excellence : c’est considérer qu’elle pouvait être “unie”, par le passé, mais qu’elle est victime d’un mauvais sort social dont on ignore la provenance. Or, une société capitaliste est intrinsèquement inégalitaire, depuis ses origines, en se basant sur une société de classes dont l’une est au service de l’autre. La lutte de classes, chez Catherine Corsini, n’existe pas. Un comble pour un film qui traite à la fois de l’hôpital public et des Gilets jaunes.
[...]
"Une société “fracturée”, c’est le thème social-démocrate par excellence : c’est considérer qu’elle pouvait être “unie”, par le passé, mais qu’elle est victime d’un mauvais sort social dont on ignore la provenance."
La rage passée et qui pouvait se manifester de temps en temps pendant le film (le plaisir de revoir des images de manifestations, la solidarité soignants/manifestants) se transforme en une forme de fatalité démobilisatrice.
Un film " grand public " qui met en lumière à la fois le désastre budgétaire de notre hôpital public et les violences policières contre le mouvement des Gilets jaunes ne pouvait qu'attirer no...
« Les billets se sont vendus très rapidement. » Le programmateur de l’Omnia de Rouen (Seine-Maritime) Jean-Marc Delacruz n’en doutait pas une seconde : la séance-débat autour du documentaire de David Dufresne relatif aux violences policières et intitulé Un pays qui se tient sage allait attirer les foules.
" Les billets se sont vendus très rapidement. " Le programmateur de l' Omnia de Rouen (Seine-Maritime) Jean-Marc Delacruz n'en doutait pas une seconde : la séance-débat autour du documentaire de...
"Et une provocation policière que Paris-Normandie qualifie d'" affrontements avec les forces de l’ordre". J'ai vu les policiers entrer dans la manif à la hauteur de la rue Jeanne d'Arc. Sans raison aucune. Les slogans étaient vigoureux, agressifs à l'égard du gouvernement et du patronat. Normal quand ça fait 30 ans qu'on vit des contre-réformes contre les salariés, en faveur des plus grandes entreprises. Les manifestants étaient en colère mais défilaient dans le calme. C'est au niveau du cortège des gilets jaunes qu'ils sont entrés bottés, casqués, dans leur uniforme de Robocop et ont ciblé quelques manifestants ni casqués, ni cagoulés, ni protégés par un masque. Ils ont matraqué sans retenue puis ils ont envoyé des gaz lacrymogènes ...
À quoi bon passer des dizaines d’heures à travailler un dossier pour se faire ratatiner par un Juge qui, malgré lui, n’y aura consacré que quelques minutes d’attention. Rien qu’au cours de ma dernière année d’exercice, j’ai été confronté à plusieurs décisions...
- EL-MOUDJAHID-jeudi13mars2025.jpg
MESSAGE D’UNE DE NOS LECTRICES : Ce soir, jeudi 13 mars 2025, je me suis rendue au Cinéma Écoles, 23, rue des Écoles (à Paris NDLR) pour y voir le documentaire « déprogrammé » par la 5, intitulé : « Algérie. Sections...
U ne étude récente réalisée par une association de patients montre qu’un Français sur trois est confronté au moins une fois à l’errance médicale, c’est-à-dire à l’absence de diagnostic et de traitement adapté. Ces résultats ne sont pas étonnants quand...
Pour l'Europe sociale, les lendemains qui chantent ne sont même pas pour après-demain. Et les cortèges du syndicalisme européen, semblant manifester à Bruxelles de temps en temps, sont au ras des pâquerettes question résultats sociaux au niveau des travailleurs...
Le président colombien condamne l'assassinat d'un leader social Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a dénoncé dimanche l'assassinat de Jaime Gallego, dirigeant du mouvement progressiste Colombia Humana, par des membres du groupe armé Clan du Golfe,...
🔴50 jours à peine après l'investiture de Donald Trump, la géopolitique mondiale est bouleversée. Les perspectives de négociation de paix pour la guerre en Ukraine rebattent les cartes internationales, laissant l'Europe sidérée face au rapprochement entre...
Les militants communistes et antifascistes ukrainiens Mikhail et Alexander Kononovich, récemment arrêtés, risquent leur vie sous le régime de Zelensky. Accusés d'évasion du service militaire, ils dénoncent une tentative de les envoyer à la guerre de force...
C'est pour la bonne cause, contre la Russie de Poutine et pas contre la gentille Amérique de Donald Trump qui veut annexer sine die le Canada, le Groenland danois, le Panama et les terres riches ukrainiennes. C'est pour nous réarmer, a martelé manu militari...