Le matraquage se poursuit. On nous somme, à longueur de médias, de choisir entre deux candidats de l’Europe capitaliste : Ségolène Royal pour le PS et Nicolas Sarkozy pour l’UMP.
Ce non choix est insupportable. Après le non au projet de constitution européenne qui a désavoué plus de 90% des parlementaires, et le Président Chirac, la preuve est faite que les institutions de
Les législatives ont disparu du paysage politique et sont devenues « invisibles ». C’était inévitable en choisissant le quinquennat qui les plaçait dans la logique présidentielle. Les partis qui se sont abstenus sur cette question, comme le PCF et LO, ont fait un mauvais choix.
Aucune autre formation que les deux partis dominants ne peut faire entendre sa voix. Le débat politique n’existe pas. Les formes prises par cette campagne laissent présager une aggravation du pouvoir personnel dangereuse pour les citoyens. Nombreux sont ceux qui craignent un tel danger. Cela démontre que ces institutions sont mortelles pour la démocratie.
Au lieu de se déchirer et de donner l’illusion que les salariés peuvent gagner avec cette élection antidémocratique, les responsables de la gauche anti-libérale feraient bien d’organiser la lutte pour que soit réécrite une constitution réellement démocratique qui redonnent le pouvoir législatif à une Assemblée Nationale élue à la proportionnelle.