Le c@rnet de Canaille le Rouge
Pour Canaille le Rouge,
oui,
et à coup sûr
- Il y aura 71 ans ce 27 mai se réunissaient ceux qui allaient faire décoller le missile du progrès social économique et culturel à partir d'un lanceur nommé lutte armée pour la libération du territoire, châtiment des traitres, réinstallation de la République mis par terre par ceux qui avaient offert les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 40.
- Pas inutile ici d'en rappeler son article unique :
"L’Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français. Cette constitution devra garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie."
Aucun député communiste ne se fourvoiera dans cette trahison et pour cause le PCF est dissout et ses députés emprisonnés par la grâce de ceux qui vont dans leur grande majorité collaboreravec le nazisme.
Depuis la fin de la guerre, les Résistants demandaient que la date du 27 mai, puisque première réunion du CNR, soit celle qui soit dédiée à la Résistance.
Seule promesse du Bourget qui a vu le jour, la loi du 19 juillet 2013 en a décidé ainsi.
On ne peut pas dire que cela se bouscule beaucoup pour en parler dans les média ni que beaucoup d'élus de la république, si prompts à inaugurer les chrysanthèmes se précipitent pour porter cette journée.
Comme si les morts de l'union sacrée de première étaient plus présentables que les fusillés massacrés déportés internés de la seconde. Comme si le refus de la boucherie de cette même première n'avait pas été un des terreaux de la Résistance à la barbarie nazie de la seconde engagée dès 1933 en Allemagne par la répression des communistes des démocrates des syndicalistes, poursuivie par la dimension raciste, anti-juive, anti-tzigane, anti-slave de la machine hitlérienne.
À Paris, la commémoration du 27 mai prend une tournure originale.
Ce sont les associations et organisations qui portent la mémoire du Comité parisien de la Libération (CPL présidé à la Libération par André Tollet secrétaire de l'UD CGT de la Seine Co-signataire de l'accord du Peureux de 1943) qui vont porter l'Histoire et honoreront les Résistantes et Résistants.
Parmi toutes les singularités de la Résistance en particulier parisiennes, notons que le mouvement syndical (seule la CGT a répondu aux organisateurs) et le syndicalisme seront présents dans l'Hôtel de Ville de Paris (une grande première) avec une exposition sur le syndicalisme en Résistance et la présence de plusieurs IHS de la CGT.
En peu de temps, les organisateurs nous disent avoir ouvert les portes de la mairie et du ministère des anciens combattants pour s'assurer de leur présence, obtenir parrainage et locaux.
La canaille ira voir sur place. Si vous en avez le loisir cela vaudra certainement le coup d'être vu.
Cette première célébration et d'ors et déjà, les échos positifs qui reviennent, sera certainement appelée à avoir des suites.
C'est tant mieux.
Rédigé par Canaille Lerouge