Le terminal pétrolier de l'Eilat-Ashkelon Pipeline Company (EAPC) près de la ville portuaire israélienne d'Eilat, au sud de la mer Rouge, doit devenir la tête de pont de l'acheminement de gaz et de pétrole du Golfe vers l'Europe. © MENAHEM KAHANA / AFP
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Lundi 4 décembre 2023 par Pierre Barbancey et Hassan Faraj (Humanité)
Là il faut dire bravo aux deux journalistes de l’Humanité qui ont rédigé cet article. Ca faisait longtemps qu’on ne voyait plus de tels articles dans l’Huma.
On comprend à sa lecture que le sort des Palestiniens compte peu pour le fasciste indien, les roitelets arabes, le fasciste israélien et ceux qu’il faut bien appeler désormais les proto-fascistes européens et nord-américains. Et plus largement pour l’impérialisme engagé dans une lutte à mort contre les puissances émergentes contre-hégémoniques. ...Quelle sera leur réponse ? (BD-ANC)
L’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre a pour conséquence le gel de la normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, seule à même de permettre la mise en place d’un corridor économique reliant la région à l’Europe via les ports israéliens d’Ashkelon et Haïfa. Une voie nécessaire pour ne plus dépendre des combustibles fossiles russes. Pour cela, l’enclave palestinienne doit être mise sous contrôle.
La scène se passe lors du sommet du G20 qui se tenait à New Delhi, en Inde, les 9 et 10 septembre derniers. Sourire aux lèvres, le premier ministre indien, Narendra Modi, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annoncent le lancement d’un nouveau projet que le président des États-Unis, Joe Biden, salue comme « a really big deal » (une très grosse affaire).
Ce projet, appelé « Partenariat pour l’investissement mondial dans les infrastructures », pourrait, selon ses concepteurs, accélérer de 40 % les échanges commerciaux entre l’Inde et l’Europe et contribuer à normaliser les relations entre Israël et les États arabes du Golfe, ce qui est une des conditions essentielles à sa réalisation. C’est aussi un projet concurrent de celui des nouvelles routes de la soie (Belt and Road Initiative) que veut établir la Chine. Pékin tente de relier l’Asie de l’Est et le Moyen-Orient à la mer Méditerranée à travers les terres iraniennes, irakiennes et jusqu’aux ports syriens. [...]
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