Au même titre que les services publics postaux nationaux déroulent le tapis rouge à Amazon et aux géants américains du numérique pour concurrencer de façon déloyale les commerces locaux, les écoles et les enseignants doivent instruire un livret d’évaluation des compétences, le LSUN (livret scolaire unique numérique), pour chaque élève en complète violation des droits de l’enfant. C’est du moins ce que le Comité de l’Enfant (ONU) a déclaré en réitérant ses préoccupations en 2016 vis-à-vis du stockage massif et à durée indéterminée de données personnelles en France; une traçabilité numérique obligatoire des élèves et apprentis et ce, jusqu’à… leur mort à l’insu même des enfants et de leurs parents et donc au mépris de leur droit les modifier et de les supprimer. Même la CNIL, à ce jour n’informe pas sur leurs droits à ce sujet et cache ainsi aux parents ce fichage national de ces données extrêmement sensibles.
Les enfants non scolarisés n’échappent pas à l’obligation car ils se voient imposé, depuis un décret du 28 octobre 2016 (n° 2016-1452), une évaluation annuelle des compétences fixées dans les programmes et par décret.
Traçabilité à vie, en effet, car le livret scolaire LSUN disposerait d’une passerelle « orientation » permettant la communication entre le LSUN et le CPA (compte personnel d’activité) dont chaque citoyen est également doté à son insu depuis 2016 (2018 pour les professions libérales); y sont consignées par les organismes concernés (sécu, employeurs, Pole Emploi, organisme de formation ou de bilan,…) toutes les activités (salaires numérisés, formation, arrêt maladie,..) y compris bénévoles donc même après la retraite. [...]
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