Nous manquons donc d'inspecteurs du travail ... Nul doute que la fraude se révèlerait plus grande si les contrôles étaient plus nombreux. Mais les contrôleurs et les inspecteurs du travail sont de moins en moins nombreux sur le terrain. Les syndicats dénoncent une véritable saignée.
"Le ministère du travail, jugé non prioritaire, subit de plein fouet les conséquences des politiques d’austérité et des réorganisations, en administration centrale comme en services déconcentrés.
Pour exemple : entre 2009 et 2017, les effectifs de référence des DIRECCTE ont diminué de près de 20 %, passant de 9 826 à 7 983,6 (ETP rémunérés). Ce sont les contrôleurs du travail (-23%, baisse accélérée par le PTE) et les adjoints administratifs (-26%) qui servent de variable d’ajustement.
Toutes les missions sont touchées, et plus particulièrement le pôle 3E , les services emploi : (-13% entre 2008 et 2014), les SRC (-15%), les secrétariats de sections (-10%), le services d’appui (-10%) ou l’informatique (27%), sans oublier les 10% d’agents de contrôle en moins sur le terrain depuis la création des unités de contrôle en 2014." (Extrait d'un tract intersyndical publié le 18 avril 2017 sur le site de la CGT Travail Emploi Formation Professionnelle).
- Travail dissimulé (dissimulation de salarié et activité) 33 %
- Cumul emploi / prestation 14,3 %
- Anomalies de facturation par les professionnels de santé 13,7 %
- Dissimulation de ressources 10,5 %
- Fausses déclarations 10 %
- Fraude à l’isolement 10 %
- Autres 8,5%
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Fraude aux organismes sociaux : 27,5 M€ dans l'Eure et la Seine-Maritime
Les organismes sociaux des Départements de l'Eure et de la Seine-Maritime luttent activement contre les fraudes en mobilisant des équipes dédiées et spécialement formées. Selon des directives...
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