
Il aura donc fallu deux ans de mobilisation et deux procès pour que Mumia Abu-Jamal puisse enfin accéder à des soins médicaux pour traiter son hépatite. C’est à la fois une victoire et une course contre les ravages induits par la maladie, conséquence de l’absence de traitement. Comme il le dit lui même « c’est une excellente nouvelle pour beaucoup de prisonniers mais n’est-il pas trop tard pour tous ceux qui, comme moi, aurait dû bénéficier du traitement dès le diagnostic de la maladie« . Les chances de réussite ne sont évidemment pas les mêmes, comme c’est le cas de Mumia, après un coma diabétique, un crise d’eczéma récurrente et généralisée à l’ensemble du corps, une perte de poids considérable et aujourd’hui le développement d’une cirrhose du foie identifiée qui pourrait engendrer un cancer. L’espoir est désormais dans l’efficacité du traitement.