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Santé. Le pic de grippe est passé en Normandie mais la tension est loin d’être retombée au CHU de Rouen. L’intersyndicale SUD-CGT-FO-CFTC dénonce la rupture du dialogue social avec la direction.
Les fédérations CGT, FO et SUD appellent tous les hospitaliers à faire grève le 7 mars et à manifester à Paris sous les fenêtres de Marisol Touraine. Elles réclament toujours l’abrogation de la loi Santé, le retrait du décret Groupement hospitalier de territoire (GHT), l’amélioration des conditions de travail...
Car pour comprendre le malaise social qui s’est installé depuis plusieurs mois au CHU de Rouen, il est nécessaire de le replacer dans le contexte national.
L’intersyndicale SUD-CGT-FO-CFTC du CHU de Rouen convient que leur directrice, Isabelle Lesage, répercute localement la politique ministérielle. Mais ce que les représentants syndicaux ne digèrent pas, c’est la méthode employée par le successeur du regretté Bernard Daumur. « Pour nous, le paquebot sanitaire a plutôt des airs de Titanic avec un capitaine qui applique aveuglément une politique de maîtrise comptable des dépenses de santé au mépris des conditions de travail des agents et donc au final de la qualité des soins pour les usagers. »
En pratique, le dialogue social est totalement rompu entre la direction générale et les instances syndicales. « On peut parler d’une mutinerie du personnel avec un blocage depuis cinq mois des instances représentatives où ne siège plus la majorité des organisations syndicales représentant 2/3 du personnel, une situation inédite qui vise à dénoncer le mépris de la direction pour les avis négatifs émis dans les instances contre la nouvelle gestion du temps de travail. »
Les sujets qui fâchent ne manquent pas et après cinq mouvements de grève déclenchés depuis octobre 2016, un sixième est dans les tuyaux...
Dans nos colonnes, en janvier, Isabelle Lesage estimait que le plan « hôpital sous tension » avait permis au CHU de bien gérer cette crise sanitaire hivernale. « On a vu des lits s’accumuler dans les couloirs des urgences mal préparées à traiter un afflux de patients. On a doublé, voire triplé les chambres sans avoir les équipements médicaux nécessaires. Des patients ont dû choisir entre le déjeuner et le dîner faute de repas en nombre suffisant (...) Consigne a été donnée au Samu de dérouter les malades vers d’autres établissements (...) »
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La suite ci-dessous
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Dialogue social rompu au CHU de Rouen entre les syndicats et la direction
Les fédérations CGT, FO et SUD appellent tous les hospitaliers à faire grève le 7 mars et à manifester à Paris sous les fenêtres de Marisol Touraine. Elles réclament toujours l'abrogation d...
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